Et comme résultat, ils sont maintenant piégés dans cette problématique de surconsommation.

Se laisser manipuler par l’autre, entendre les mots qui nous chantent. Recevoir l’attention tant désirée par l’autre. Ça goûte bon et pourtant, l’autre est passé maître dans l’art de me manipuler. Il me murmure les mots que je veux entendre, il me chante la chanson qui me berce intérieurement. Il entre dans le jeu en parlant de tous les changements qu’il fera dans un avenir proche.

Et pourtant! De l’autre côté, dans sa réalité, il continue à consommer. L'autre souffre car sait qu'il ment et qu'il nous manipule pour endormir ses émotions et ne plus voir la noirceur de sa réalité.

Personnellement, je suis chanceuse, mon frère me dit certaines vérités. Maintenant, il avoue qu'ill boit sa grosse bière à tous les jours. Je doute car je pense qu'il en boit deux. Certes, que cela m’inquiète car son foie est malade. Et le mélange de ses médicaments et de l’alcool peut avoir des effets destructeurs sur sa santé.

Mais comment me libérer des conséquences de ses choix? Comment marcher à ses côtés en acceptant qu’il est maître de sa vie? Après tout, il a 56 ans. Ce n'est pas à son âge que je vais réussir à le changer. Je ne suis pas sa mère. Je suis tout simplement sa soeur de 4 ans et 9 mois, sa cadette.

Je sais que l’ingrédient principal pour mieux vivre ma dynamique se trouve dans l’acceptation de l'autre.

Je dois abandonner la lutte pour le laisser marcher vers sa propre destinée. Peu importe, les chemins qu’il choisira. Je dois l’aimer assez, pour le laisser finir sa vie dans la direction de ses choix. Ouf!

Je poursuivrai ce sujet la semaine prochaine.

Et vous qui me lisez, avez-vous réussi à vous libérer de votre co-dépendance? Et si oui, comment avez-vous réussi cette étape difficile?

Au plaisir de vous lire,