Juste avant la période des Fêtes, ce sont des mots-cadeaux. J'aime à croire que ce sont des ingrédients nécessaires au bien-être de chacun qui vit une relation difficile à voir l’autre, à voir le proche surconsommer.

Et ma réponse fut «Moi aussi je t’aime mais ta consommation m’inquiète. J’ai peur qu’un jour, ils t’enferment et je me sens impuissante face à cette situation.»

Mon frère sentait très bien à travers ma détresse que je priais pour sa délivrance mais que j'essayais d'accepter mon impuissance de merde.

J’ai poursuivi en disant «Tu sais, ça fait mal de te voir te détruire à travers ta consommation. Tu abuses ton entourage où tu vis et tu leur causes de vivre des déséquilibres. Et je n’aime pas te visiter quand tu perds contrôle de ton toi malade et de tes paroles.»

Je sentais bien que par sa voix tremblante, qu'il était en quête d’approbation et qu'il comprenait l'essentiel de mon message. Quand il ne consomme pas, il est un être bon, très bon. Malheureusement, comme bien des sœurs, comme bien des proches, je pleure ses dépendances.

Et vous savez, c’est quand on perd un proche, c’est à son dernier repos lors de son décès qu’on comprend sérieusement que jamais plus, on pourra lui dire les vrais mots qui nous brisent, les mots qui nous déchirent et ceux qui peut-être, pourrons nous réunir à nouveau.

La toxicomanie, l’alcoolisme sont des maladies qui détruisent des familles entières à travers le monde. Comment nourrir l’espoir qu’un jour, ils reprendront le contrôle du volant de leur vie et ce, avant qu'il ne soit trop tard?

Par les prières, par la Foi en l'autre, par la complicité entre le Tout-Puissant et nous, pauvres dépendant(e)s qui portont le fardeau de leur réalité... Je ne sais pas

Il ne reste que 13 jours avant Noël, aidez-moi à parsemer nos vies de pensées positives. Chacun peut faire sa part dans ses chaussures de co-dépendant(e)s pour éclairer notre noirceur dans nos rôles et pour croire en leur guérison.

Embrassons le lâcher prise, aimons-les avec un détachement d'amour et l'année 2008, débutera peut-être, sous un soleil en couleur!

Quant à moi, je bercerai dans mon cœur, les mots qui guérissent et qui pansent bien des blessures «Je t’aime et je m’ennuie de toi»

Sérénité à vous tous à l’approche des Fêtes,

Lee (Louise Fréchette)