Personnellement, j’ai perdu bien des plumes lors de la dernière récession. En 1990, elle a frappé l’Ontario et en tant que consommateurs, en tant que parents, en tant que travailleurs, nous n’étions pas prêts pour l'affronter. Elle nous a surpris, les culottes à terre.

Et nous, comme des idiots, nous dépensions sans réfléchir.

Et pourtant, il y avait des signes évidents qui annonçaient son arrivée prochaine. Je me souviens d’avoir lu dans un magasine populaire que les États-Unis étaient en récession. Un collègue de travail m’avait expliqué que quand la récession les touche, pas longtemps après, elle pollue grandement la force de notre économie.

Certes, que les «Grands», ceux qui possèdent des restaurants, des magasins à grande surface et tant plus, ne veulent pas nous confirmer qu’elle est là, puissante, prête à nous en faire baver.

Mais je crois que quand on y a goûté, nous reconnaissons sa fureur. Nous la respectons car nous savons qu’elle peut facilement, nous faire embrasser le plancher de nos pertes de contrôle et de nos achats compulsifs. Et il y a des conséquences qui sont lourdes à bercer.

Suis-je assez grande pour crier tout haut ce que beaucoup pensent tout bas? Et bien oui. Souvenez-vous d’être prudents dans vos dépenses. Et toujours avant de glisser votre carte de crédit, ou votre carte de guichet, demandez-vous honnêtement, en ai-je vraiment besoin? Est-ce une nécessité ou une gâterie matérielle pour panser mes blessures?

Une bonne santé financière peut être une source de bonheur… pour vous et pour tous les membres de votre famille.

Lee (Louise Fréchette)