samedi 17 février 2024

Pensées 17 Février 2024

Bonjour à toutes et à tous

Dans le film Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain ( Jean-Pierre Jeunet, 2001 ), Amélie Poulain ( Audrey Tautou ) joue à son père, qui est nanomane ( un passionné de nains de jardin ), la farce du petit gnome voyageur qui semble le poursuivre partout où il va. Elle a réussi à lui faire envoyer des photos de ces contrées qu’il a toujours désiré visiter. Certains peintres maîtrisent leur art au point de nous faire croire que peu importe où nous sommes devant leurs peintures, nous avons l’impression que le personnage principal nous observe et nous poursuit du regard. Ne portons pas toute notre attention sur tout ce qui semble nous regarder, comme les caméras de vidéosurveillance qui se multiplient sur les routes, dans les lieux publics et comme les mimes-statues, les gnomes et les nains de jardin, et même à tout ce qui ne nous regarde pas même si nous, nous les regardons et qu’ils essaient quelquefois de nous faire croire qu’ils ne nous ont pas vus. Nous pouvons leur répondre par un simple clin d'œil. C'est aussi une belle invitation pour ensuite nous mêler de nos affaires et pour centrer notre attention sur notre propre rétablissement.

« Monsieur quand le doigt montre le ciel, l’imbécile regarde le doigt… ( Amélie Poulain ) Les membres des groupes d'entraide nous suggèrent d'en venir à croire qu'une Puissance supérieure peut nous rendre la raison et à espérer que ça marche pour nous aussi. Pour la plupart d'entre nous, cette Puissance supérieure est un Dieu d'amour. Nous avons découvert qu'il avait toujours été avec nous, même pendant toutes ces années difficiles. Aujourd'hui, nous croyons que c'est Lui qui nous a conduit chez les groupes d'entraide, qui nous a permis de découvrir ce merveilleux mode de vie, et que tout rétablissement est un miracle. « L'homme pratique d'aujourd'hui exige des faits et des résultats… Simplement parce qu'il est impossible d'expliquer ce que l'on voit, ressent, maîtrise ou utilise sans tenir au départ certains faits pour acquis. » ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd. chap. 4 Nous les agnostiques, page 55 )

Cependant des limites existent à ce que nous pouvons faire pour aider d'autres membres qui ne sont pas véritablement en rétablissement. Nous ne pouvons pas les forcer à cesser de s'anesthésier dans la compulsion ou de ruminer leurs obsessions. Bill W. a écrit dans le Gros livre page 102 4e Éd. : « S’il n’a pas l'intention de cesser de boire, ne perdez pas votre temps à essayer de le convaincre... Il est parfois préférable d'attendre qu'il prenne une autre cuite. » Nous ne pouvons ni leur donner les résultats des étapes ni grandir à leur place. Nous ne pouvons pas faire disparaître leur solitude ou leur souffrance, leurs attentes et leurs exigences. Il n’y a rien que nous puissions dire à qui ce soit pour le convaincre de troquer la misère familière de l'ivresse mentale contre l'incertitude du retour à la raison grâce à une Ps. Nous ne pouvons pas nous mettre dans la peau des autres, ni modifier leurs objectifs ou décider pour eux ce qu'ils devraient faire même si c'est ce qu'ils souhaitent quelquefois. Nous ne pouvons que nous mêler de nos affaires et porter le message. « Il faut être prêt à mettre de côté la vie que nous avons planifiée, pour enfin vivre la vie qui nous attend. » ( Joseph Campbell )

Merci la Vie !!!
Gilles

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vendredi 16 février 2024

Pensées 16 Février 2024

Bonjour à toutes et à tous

Ce que toute mère savait et que les scientifiques viennent de s'apercevoir : L'utérus entoure le fœtus de manière si intime que tout soubresaut émotif vécu par la mère se répercute sur le psychisme de l’enfant de façon quasi indélébile. Il y en a même qui affirment que toute saute d’humeur de la mère même longtemps après la ‘délivrance’ a des effets sur son 'rejeton'. Si l’effet papillon - répercussion sur le climat du moindre changement dans l’atmosphère terrestre - peut avoir une telle portée en science physique, nous ne pouvons nier son influence sur le développement psychique de tout être humain. « L’amour est comme un papillon : il est hors de portée quand on le chasse, mais si on le laisse tranquille, il peut très bien venir se poser sur votre épaule. » ( Nathaniel Hawthorne ) « L’amour c’est prendre soin de l’autre même quand on est fâché. » ( Anonyme )

Des émotions à fleur de peau et des émotions très profondes, des sentiments qui n'ont qu'une semaine ou un mois de vie passée, sans compter le moment présent évanescent, et des ressentiments qui vont peut-être durer presque toute la vie, de notre plus tendre enfance à six pieds sous terre, du temps où la mémoire surgit même au cœur du liquide amniotique jusqu'au fond de la tombe, des crêtes d'un sommet en suivant les torrents d'un glacier millénaire fondant au creux d'un massif montagneux. Des émotions qui se réveillent autour de tasses de café ou de thé vert dans un restaurant ou en écoutant un témoignage à un meeting d'un groupe d'entraide, ou au cours d'une nuit effrayante, enveloppée d'une brume où se cachaient autrefois les fantômes et les peurs qui les accompagnaient. Des émotions à ne plus savoir quoi en faire, même si cela ne fait pas de nous des petits cœurs-leur-leur. N'hésitons pas à mordre avec nos crocs dans la vie et à vivre ces émotions qui en émanent. « Si un jour le soleil se noie dans l’obscurité et l’univers se couvre par l’obscurité, j’aurais comme guide la lumière de tes yeux. » ( Message d’amour anonyme )

« Le volume de ta voix n’augmente pas la validité de tes propos. » ( Steve Maraboli ) Savoir « gérer ses émotions » est une expression bien à la mode. Par contre, nous croyons que c'est impossible et voici pourquoi. L’intelligence émotionnelle a été définie ainsi : * « Une forme d’intelligence qui suppose la capacité à contrôler ses sentiments et émotions et ceux des autres, à faire la distinction entre eux et à utiliser cette information pour orienter ses pensées et ses gestes. » (Salovey et Mayer, Intelligence émotionnelle, IE 1990) Cette première approche consiste à chercher à contrôler nos émotions pour orienter nos pensées et nos gestes. C'est vraiment une tâche épuisante et pour nous, en même temps quasi impossible. * « L’habilité à percevoir et à exprimer les émotions, à les intégrer pour faciliter la pensée, à comprendre et à raisonner avec les émotions, ainsi qu’à réguler les émotions chez soi et chez les autres. » (Mayer & Salovey, 1997). Le bout du bout ! Non seulement c'est impossible chez soi alors chercher à contrôler ce qui se passe chez les autres, c'est soit de la manipulation soit du lavage de cerveaux. C'est un bon indice de codépendance lorsque nous nous mettons à chercher ou à courir après ces formes de contrôle.
« En effet, nous savons qu'il a fallu connaître la souffrance de l'alcoolisme avant la sobriété, et le bouleversement émotif avant la sérénité. » — « Ici, nous commençons à pratiquer les Douze Étapes du programme dans votre vie quotidienne, dans le but de nous procurer, à nous ainsi qu'à ceux qui nous entourent, la sobriété émotive. » ( 12x12, 10e Étape, page 104 — 12e Étape page 119 ) Nous pouvons expérimenter que nous avons perdu ou jamais eu la capacité de mettre en œuvre notre volonté pour contrôler nos émotions et sentiments et pour orienter nos pensées et nos gestes. C'est simple, nous avons essayé des rituels de vœux ou d'affirmations (tel que suggéré par les tenants de la psychologie émotive-rationnelle). Ça nous semble à prime abord comme une manière d’orienter nos pensées et notre senti sur des pensées positives, des sentiments agréables, de manière à nous charger en énergie positive. Tout rituel de vœux ou d'affirmations n'amène qu'à la longue, frustration et déception puisque nous n'avons aucune forme de contrôle sur quoi que ce soit et qu'un jour ou l'autre, ça finit par nous apparaître évident.

« Quand la vie vous refuse quelque chose, c’est parce que qu’elle vous prépare quelque chose d’encore mieux … » ( Anonyme ) Nous ne pouvons que remercier notre Puissance supérieure pour ce qu'Elle nous apporte à chaque jour de notre vie. Aujourd'hui, nous sommes capables de ressentir de la douleur, du bonheur, de la peine, de l'extase, de la tristesse, de la joie, de la colère, de la paix, de la frustration et de l'amour — toutes ces émotions auxquelles nous nous dérobions autrefois à l'aide de comportements toxiques ou de substances anesthésiantes pour nous. Nous nous apercevons que nous pouvons maintenant éprouver ces sentiments agréables et / ou désagréables tout en restant abstinents. Au lieu d'être à la merci des soubresauts de nos émotions comme auparavant, nous pouvons dès maintenant exprimer notre gratitude pour les périodes d'accalmies entre les tempêtes et aussi pour les vagues de chaos pendant les tempêtes qui nous font mieux apprécier le calme après la tempête, le séisme ou la tornade. Merci mon Dieu.

Merci la Vie !!!
Gilles

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jeudi 15 février 2024

Pensées 15 Février 2024

Bonjour à toutes et à tous

« Ce n'est pas la toute-puissance de Dieu qui nous menace... mais sa douceur. » ( André Frossard, Il y a un autre monde ) Un attribut traditionnellement reconnu de Dieu et choisi par presque tous ceux et celles qui se construisent leur propre Puissance supérieure, c’est Sa toute-puissance (omnipotentia pour ceux et celles qui ont perdu leur latin). Plusieurs en profitent aussi, surtout par la prière, pour tout demander à Dieu. Quelques-uns croient même qu'ils vont obtenir tout ce qu'ils demandent. Il y a deux objections qui tempèrent cet idéation de l'omnipotence. La première est que la toute-puissance de Dieu serait une injure faite à l’homme : elle le maintient dans une situation immature face à Son Père du ciel, contraire à sa dignité d'enfant de Dieu. La seconde est la difficulté que nous ressentons tous face à la question du mal. Comment un bon Dieu peut-il exister devant le mal sur terre et le tolérer ? Ex. : S’il y avait un Bon Dieu… il n’y aurait ni guerre, ni famine, ni tsunami, ni tremblement de terre comme celui a frappé Haïti… », disent plusieurs. Certains raisonneurs expliquent que le monde créé est forcément imparfait et que la liberté humaine comporte le risque du mal. D’autres présentent nos malheurs comme de justes punitions infligées par un Dieu en colère. Les premiers ne convainquent guère et les seconds scandalisent. En fait, la plupart d'entre nous ne pouvons rationaliser quelque chose d'aussi illogique que notre Ps. « Si vos circonstances sont mauvaises ne vous éloignez pas de Dieu aujourd’hui, mais rechercher la douceur de sa présence. » — « Dieu est innocent de la toute-puissance dont on a voulu l’accabler. ( Albert Jacquard ) Dieu semble être d’une autre nature que l’homme. Nous croyons que l’homme, en effet, est marqué par la finitude. Il est limité dans le temps : il ne connaît qu’une portion du temps, alors que Dieu semble hors du temps. Il naît homme ou femme, et en même temps, jamais il n’est uniquement homme et femme. La mort, terme de toute la puissance humaine atteste de sa faiblesse. Nous ne pouvons résoudre l'inéluctable problème du mal et encore bien moins celui de la mort. Dieu n’a jamais promis de mettre en œuvre Sa puissance pour ôter les obstacles qui encombrent le chemin de notre humanité et de notre développement personnel. À défaut d’une explication, nous pouvons nous appuyer sur cette seule Présence et plusieurs d'entre nous nous invitent à suivre un seul commandement : l’amour. Sa toute-puissance s’exprime dans l’amour, dans la miséricorde, dans le pardon, dans l'accceptation et dans notre invitation inlassable à la conversion du cœur. « Si vous parlez à Dieu, vous êtes croyant… S’il vous répond, vous êtes schizophrène. » ( Pierre Desproges ) Animés par notre Ps, nous avons vivement ressenti cet engagement à nous rétablir et nous sommes portés à fidèlement transmettre le message à chaque membre de nos groupes d'entraide. Nous le faisons le plus souvent dans le respect de la dignité de tous et chacun, et des Traditions. Nous savons bien que nos témoignages sont le fruit de l'œuvre de cette Puissance divine dont la volonté n'est pas habituellement contraire aux aspirations les plus profondes de l'homme. La volonté de Dieu nous est révélée par Dieu pour combler, au-delà de toute attente de notre part, la faim et la soif de nos cœurs humains. C’est précisément pour cela que le mode de vie n’est pas imposé mais plutôt suggéré, et s’il est accepté librement et embrassé avec amour, il peut se révéler nécessaire et efficace. L’exemple des membres en rétablissement nous invite à être reconnaissant en vers cette force qui nous habite. « Par l’exemple, ils nous ont fait comprendre que l’intelligence et l’humilité ne sont pas incompatibles, à condition de donner à l’humilité la première place. En agissant ainsi, nous avons reçu le don de la foi, une foi qui produit des résultats. » ( 12x12, 2e Étape, pages 32-33 )

Si notre Ps le désire, nous mettons en pratique les Douze Étapes partout où nous sommes, nous menons alors une vie qui nous comble au-delà de toute attente. Ce n'est pas Dieu qui a besoin d'être remercié pour ce que nous vivons, c'est plutôt nous qui avons besoin d'être reconnaissants et seulement si telle est Sa volonté. Cette gratitude initie notre humilité (ou est-ce vice versa), réjouit notre cœur et éveille notre esprit.

Merci la Vie !!!
Gilles

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mercredi 14 février 2024

Pensées 14 Février 2024

Bonjour à toutes et à tous

Aujourd’hui, c’est la Saint-Valentin et c’est la fête des petits coeurs, des amoureux, de l’amour et de l’amitié. Les gens qui s'aiment en profitent pour échanger des mots de tendresse, des cadeaux comme preuves d’amour et aussi beaucoup de roses rouges, l’emblème floral de la passion. La fête est associée aujourd'hui à l’échange mutuel de « petits mots doux », ces valentins illustrés de cœurs, de baisers ou de cupidons ailés. « Qui prouve son amour au quotidien n’a plus besoin de la St-Valentin. » ( Damien Berrard )

Les membres des groupes d’entraide nous ont fait et nous font encore découvrir une acceptation inconditionnelle que nous retrouvons presque tout le temps aux réunions. Il y a quand même dans certains groupes d’entraide des personnes qui ont des comportements qui provoquent des émotions désagréables chez nous comme les « requins » (prédateurs), comme les fraudeurs et les abuseurs. Nous n'avons pas le devoir ou le droit d’accepter tous les comportements d’une personne qui s'avèrent toxiques pour nous. En ne les acceptant pas, nous avons même le devoir d’éloigner cette personne de soi « après un premier et surtout un second avertissement » du type : « Je ne suis absolument pas d’accord avec ton comportement » ou « Ça me blesse ce genre de comportement ». Comme réflexe, nous retirons notre main lorsqu’elle s’approche du feu ou d'un rond de poêle. « Patience, tolérance, compréhension et amour sont les mots d’ordre. » ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd. chap.8 Aux conjointes, page 134 ) Et pas trop loin derrière, Bill W. se répète : « Tous les membres de la famille doivent s’entendre pour faire preuve de tolérance, de compréhension et d’amour. » ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd. chap.9 La famille et le rétablissement, page 138 ) La Première Tradition a deux tranchants et nous dit qu’aucun membre « ne peut en forcer un autre à faire quoi que ce soit ; personne ne peut être puni ou exclu. » (Les Douze Étapes et Les Douze Traditions, p. 147)

Nous vous proposons un processus de transformation à l’aide de 12 phases émotivo-rationnelles de François Danis qui une fois légèrement modifiées ont pour but d'en arriver à l'acception inconditionnelle :

  • 1. Nous acceptons que nous sommes des êtres humains émotifs, faillibles et imparfaits et doués d'une spiritualité.
  • 2. Nous croyons que nos idées sont la principale cause de nos émotions et que nos idées viennent d'une Puissance supérieure.
  • 3. Nous admettons que nous n'avons pas besoin d'être aimé, approuvé ou encouragé par personne pour ce que nous avons fait, faisons ou désirons faire.
  • 4. Nous savons que nous ne sommes pas ce que nous faisons.
  • 5. Nous cessons d'inventer des catastrophes.
  • 6. Nous reconnaissons que notre Puissance supérieure peut à la fois, le principal artisan de notre bonheur et de notre malheur.
  • 7. Nous cessons de nous inquiéter inutilement et sans arrêt pour ce qui pourrait arriver.
  • 8. Nous acceptons notre passé tel qu'il est.
  • 9. Nous acceptons la vie telle qu'elle est.
  • 10. Nous confrontons nos idées irréalistes et sommes prêts à faire confiance à Dieu tel que nous Le concevons qui nous donne tout ce dont nous avons besoin (à puiser à cette source intarissable d'énergie, à fournir les efforts et à passer à l'action pour obtenir ce que nous désirons).
  • 11. Nous cultivons la joie de vivre et la foi en des valeurs spirituelles.
  • 12. Nous partageons à ceux qui veulent l'entendre notre nouvelle liberté émotive et notre éveil spirituel.

Voici 12 bonnes raisons d'aimer même si l'amour est quelquefois insensé et semble même parfois absurde :
Parce que l'amour est une chose merveilleuse, stupéfiante
Parce que c'est certainement la plus belle chose qui nous soit arrivée
Parce que quand nous y avons goûté nous ne pouvons plus chercher à nous en priver
Parce que l'amour nous rend heureux et fait de nous des êtres magnifiques
Parce que l'amour nous change et surtout nous nourrit (…d'amour et d'eau fraîche)
Parce que nous regardons vers l'avenir à deux et c'est quelque chose de magique
Parce l'amour peut aussi faire souffrir et nous amener à soigner nos blessures
Parce que pour aimer il nous faut avoir confiance et vivre ensemble le moment présent
Parce que nous avons envie de vivre une grande histoire d'amour qui dépasse les montagnes et qui dure toute la vie !
Parce que nous avons tous envie d'être heureux et épanouis tel que notre Ps le veut bien
Parce que l'amour est une douce folie… qu'il faut entretenir et comme exemple :
passez plusieurs fois vos doigts du petit à l'index sur vos lèvres molles en faisant le son « u »
Parce que l'amour est un pâle reflet de l'amour de Dieu et que c'est un cadeau de notre Être suprême.
Nous allons t’aimer jusqu’à ce que tu puisses t’aimer toi-même. ( Les voix du rétablissement, page 51)
— Moi je t’aime, peu importe que toi tu m’aimes ou non. (Aujourd’hui, page 341)

Merci la Vie !!!
Gilles

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mardi 13 février 2024

Pensées 13 Février 2024

Bonjour à toutes et à tous

La recherche de l'amour a vraiment peu de sens si nous ne sommes pas capables de le partager. Bien souvent nous exigeons des autres ce que nous ne sommes pas capables d'offrir. Nous pouvons nous sentir incomplets et l'expérience amoureuse semble alors tout aussi incomplète. L'auteur bien connu Scott Peck affirme que l'amour inconditionnel de la mère pour son enfant ne persiste que jusqu'au jour où le bébé commence à lui répondre. La plupart de nos relations amoureuses et affectives comportent un élément d'échange et d'interdépendance. L'énergie sacrée de l'amour transcende cet échange. Le détachement suggéré dans notre mode de vie n'est rien d'autre que réapprendre ce qu'est l'amour inconditionnel. Le détachement est l'art de ne pas confondre les individus avec leurs comportements et de continuer à les aimer même si leurs gestes et actions ne sont pas tout le temps conformes à nos désirs. Il est alors possible d'aimer les personnes et en même temps, de détester leurs agissements que nous jugeons comme comportements perturbateurs. Et si dans ces manœuvres pénibles pour nous ou dans ces manigances répréhensibles, ces personnes accomplissaient la volonté de Dieu, alors qui sommes-nous pour les juger ? « L’amour est bien stérile, il n’a qu’un seul mot à dire : je t’aime ! et l’amour est bien indispensable, il a toujours cent mille manières de dire un seul mot. » ( Victor Hugo )

« La leçon la plus importante pour chacun de nous est celle de l'amour inconditionnel, tant envers les autres que pour nous-même. » ( Elisabeth Kubler-Ross ) Les membres des groupes d'entraide nous apprennent chacun à leur façon à aimer les gens comme ils sont, à nous tourner les uns vers les autres. Nous sommes alors libres de rire, de nous-mêmes en particulier, et de nous joindre aux autres pour raconter des histoires, faire des blagues, nous amuser. Nous acceptons et aimons les autres comme ils sont parce que nous nous acceptons et nous nous aimons.

« Il se trouvait en présence de la Puissance et de l'Amour infinis. Il a traversé le pont vers le rivage. Pour la première fois, il avait de la présence de son Créateur à ses côtés.
« Ainsi fut mise en place la pierre angulaire de la vie de notre ami. Aucune vicissitude ne l'a ébranlé. Son problème d'alcoolisme a été éliminé. » ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd. Chap. 4 Nous, les agnostiques, page 64 )

Voici quelques citations d'Erich S. Fromm (psychanalyste américain d’origine allemande, 1900-1980) sur l'amour :

  • « L'amour consiste à prendre soin de l'autre, à s'inquiéter de lui, à le respecter et à essayer sans cesse de le connaître davantage. »
  • « L'amour est une sollicitude active pour la vie et la croissance de ce que nous aimons. »
  • « Si nous voulons apprendre comment aimer, nous devons procéder de la même manière que pour apprendre n'importe quel autre art, à savoir la musique, la peinture, la charpenterie, ou l'art de la médecine ou de la mécanique. »
  • « Aimer quelqu'un ne relève pas seulement de la puissance du sentiment mais d'une décision, d'un jugement, d'une promesse. »
  • « Le paradoxe de l'amour réside en ce que deux êtres deviennent un et cependant restent deux. »

S 'aimer, ce n’est pas combler un manque, c’est partager un tout. L’amour, c’est aussi perdre un temps fou à partager ces ou ses perles. Et il y en a beaucoup qui malgré leur apparence ne sont pas toutes au départ des grains de sable avalés par hasard par des huîtres.

Merci la Vie !!!
Gilles

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lundi 12 février 2024

Pensées 12 Février 2024

Bonjour à toutes et à tous

Il y a trois choses qui sont nécessaires pour être abstinent et le rester d’après Debbie D. : une date de sobriété ( sinon nous sommes encore actifs, enfoncés dans notre dépendance ), un groupe d’appartenance ( pour nous apercevoir que nous sommes comme les autres, que nous sommes aimables et pour y entendre ce que notre Ps veut bien nous transmettre ) et un parrain ou une marraine ( pour être écouté et pour nous révéler leur propre cheminement à travers les Étapes ). La pratique du parrainage est une approche souvent informelle et nous sommes habitués aujourd’hui de suggérer au nouveau qui se joint à notre groupe de se trouver rapidement un parrain — pour ne plus être ou nous sentir seul avec cette maladie. En novembre 1934, Ebby T., un vieil ami et un compagnon de beuverie de Bill W., est allé lui rendre visite à l'hôpital — abstinent pour la première fois au souvenir de Bill, Ebby voulait ardemment parler de son nouveau mode de vie. Comme la plupart le savent, il a parlé à Bill de la libération du désespoir qui l’avait envahi ( libération obtenue dans les Groupes Oxford ) après avoir fait confiance en Dieu (Trust God), un examen de conscience, réparé ses fautes (Clean house), tendu la main à d’autres désespérés (Help others) et prié (Gratitude). En somme, il proposait les attitudes et quelques-uns des principes que Bill W. a plus tard utilisés pour développer les Douze Étapes des AA. Il a fallu longtemps à Bill avant de devenir abstinent, et Ebby avait de la difficulté à être abstinent sur une longue période, mais c'était là, la première fois que Bill faisait l'expérience de la force d'un alcoolique qui parle à un autre, et tout au long de sa vie, il a continué de dire, en parlant de Ebby, qu'il était son ami et son parrain.

Le parrainage n'est pas obligatoire. Par contre, c'est une aide précieuse pour la pratique du programme de rétablissement des Douze Étapes. Il n'est pas nécessaire que notre groupe d'appartenance connaisse tous les détails de notre vie personnelle et professionnelle. Un parrain ou une marraine peut nous écouter d'une façon soutenue et garder une confidence. Un parrain ou une marraine c'est quelqu'un qui a appris à nous connaître en nous écoutant et qui nous accepte tels que nous sommes. Un parrain ou une marraine c’est une oreille bienveillante qui ne porte pas de jugement (‘deux bonnes oreilles et un coeur ouvert’). Un parrain ou une marraine peut détecter les signes d'apitoiement, de peur, de colère et de ressentiment, peut aussi déceler les sous-entendus, les choses qui sont plus difficiles à révéler et dont nous ne parlons pas facilement.

« Je vais lui faire une offre qu'il ne pourra pas refuser. » (Le Parrain, Mario Puzo, Francis Ford Coppola, 1972 — Marlon Brando dans le personnage de Don Vito Corleone — https://www.youtube.com/watch?v=zlOPyshRauI ) Nos parrains (et marraines) nous font une offre que nous ne pouvons refuser : celle de nous accompagner dans notre rétablissement et dans les services. Le parrainage nous apprend à donner de nous-mêmes ce qui signifie donner du temps, du temps de qualité, à écouter ce que les autres ont à nous dire sans déjà penser à ce que nous allons leur répondre ensuite, à écouter sans donner de conseil, à écouter de tout notre cœur attentivement et à écouter quelquefois jusqu'à oublier nos propres problèmes, quelquefois en y trouvant des solutions aux nôtres. Nous nous tournons les uns vers les autres avec l’espoir commun et la conviction grandissante que nous pouvons nous aider mutuellement à nous rétablir.

« Nos parrains nous ont expliqué que nous étions victimes d’une obsession si puissante et si subtile qu’aucune volonté ne pourrait la vaincre. Il est tout simplement impossible, disaient-ils, de maîtriser tout seul une telle hantise par la seule force de notre volonté. Et pour ajouter à notre confusion, nos parrains insistaient sur notre vulnérabilité devant l’alcool : une véritable allergie, disaient-ils. » ( 12x12, 1ère Étape, page 24 ) Que nous soyons, affligés par une dépendance ou une autre nous n’arrivons rarement, presque jamais à nous rétablir seul par nous-mêmes.

Merci la Vie !!!
Gilles

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dimanche 11 février 2024

Pensées 11 Février 2024

Bonjour à toutes et à tous

Le 11 février est une journée pas comme les autres… Elle est dédiée à toutes les personnes malades qui combattent, supportent, s’accrochent et dont plusieurs, malgré la souffrance, affrontent chaque jour avec courage et détermination. C’est pourquoi, en hommage aux malades du monde entier, en 1992 a eu lieu la première journée mondiale des malades afin d’encourager le soutien, l’attention et la considération des personnes malades. Chaque année, cette journée symbolique permet aux millions de malades de se sentir écoutés, reconnus, entendus… Nous savons tous que la solidarité réchauffe le cœur et apporte un si grand réconfort. Alors pensons à montrer aujourd'hui que nous sommes là pour tous ceux et celles qui souffrent encore.
Soutenir les personnes malades a beaucoup plus d’impact que nous pouvons le croire. Chaque petite attention apporte courage, énergie, volonté et entretient l’espoir ! Et puis, ce n’est pas pour rien si l’on nous dit que le soutien et l’amour de l’entourage contribuent grandement à la guérison. C’est en aidant les malades à surmonter leurs douleurs, leurs angoisses, les problèmes d’image de soi, le chamboulement des relations familiales que nous contribuons à l’amélioration de leur quotidien. L’écoute est également un grand soutien pour les personnes malades : partager nos ressentis et nous sentir compris nous apportent un réel mieux-être et cela nous aide à nous libérer des poids psychologiques que nous avons à vivre.

« Le ressentiment… Il donne lieu à toutes les formes de maladies spirituelles car nous étions atteints non seulement mentalement et physiquement, mais spirituellement aussi. D'ailleurs, quand la maladie spirituelle n'y est plus, nous nous relevons physiquement et mentalement. » ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd. chap.5 Notre Méthode, pages 72-73 ) Lire aussi la page 286 dans les Réflexions de Bill : Maitriser le ressentiment et aussi lire dans le Gros Livre, 4e Éd. pages 615 le dernier paragraphe et 616 la fin de celui-ci ce passage qui vient de Sam Shoemaker et qui m’a été très utile pour me défaire de cette amertume qui en rend plusieurs très malades.

Les malades se sentent très souvent et très rapidement mis à part des bien portants. C’est pourquoi les liens de solidarité qui se tissent dans les groupes d’entraide, ces ‘gangs de malades', permettent aux personnes atteintes de maladies semblables de se sentir écoutées, reconnues et plus jamais seules. Les groupes d'entraide nous font rencontrer les personnes les mieux placées pour nous aider dans des moments difficiles : celles qui ont vécu des problèmes semblables — semblables parce que deux problèmes ne peuvent être identiques. Les mains secourables, les oreilles et le cœur d’au moins une personne qui elle aussi a été blessée, qui est atteint de la même maladie que nous, une belle ‘gang de malades’ qui a suivi un chemin semblable pour tomber dans ce même piège ou tourbillon, qui a fait le tour de tous ces remous, qui a survécu, qui a vu la lumière au bout du tunnel et qui s’en sort un jour à la fois peuvent faire des merveilles pour alléger le poids du fardeau que nous portons. À un rythme propre à chacun, nous avons trouvé dans les groupes d'entraide tout ça presque en même temps : la camaraderie, un but à notre vie et un contact conscient avec une Puissance supérieure. Quel plaisir et bonheur de partager notre rétablissement avec quelques personnes malades comme nous. « Le plaisir est le bonheur des fous. Le bonheur est le plaisir des sages. » ( Jules Barbey d’Aurevilly ) Et cette autre citation que j’aime beaucoup : « La grande leçon de la vie, c’est que parfois, ce sont les fous qui ont raison. » ( Winston Churchill ) Merci ma gang de malades ( comme le chante Daniel Boucher ) pour vos bonnes pensées pour notre rétablissement !

Merci la Vie !!!
Gilles

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samedi 10 février 2024

Pensées 10 Février 2024

Bonjour à toutes et à tous

Célébrer La Vie (Assia)
Ce matin le soleil brille
Enfin l'orage est passé,
S'annonce une belle journée,
Je déborde d'énergie,
De rêves à concrétiser,
Rien ne peut m'arrêter

Y'a tellement d'possibilités,
Tellement de chances à saisir,
Donne-moi juste un sourire
Laisse le gris de côté,
Il est temps pour nous de célébrer

Célébrer la vie, célébrer l'amour,
célébrer l'avenir, le mystère autour,
Célébrer la vie, célébrer l'amour, célébrer l'envie, ...

Oh, que la paix soit avec nous,
Et que l'on garde espoir surtout,
Que la foi vienne m'éclairer,
Tout sur mon parcours...
Essuie tes larmes écoute-moi
Refuse le chagrin qui t'abat
L'amour, le courage et la foi
C'est tout c'qu'on a
Alors... Chante avec moi

Célébrer la vie, célébrer l'amour... La vie est non seulement un don de Dieu, mais elle est participation à la nature divine, car pour nous, notre Dieu d'amour, c'est la Vie. Pour nous, toute vie a une dimension divine, qu’elle soit comblée ou démunie, qu’elle semble forte ou fragile, qu’elle semble en excellente santé ou menacée par la maladie, qu’elle soit remplie de circonstances agréables ou de conditions lourdes et difficiles. « Plus vous louez et célébrez votre vie, plus il y a de vie à célébrer. » ( Oprah Winfrey )

Célébrer la vie, ça ne veut pas dire qu'il nous faut festoyer parce que tout nous sourit ; c’est s’émerveiller chaque jour du don de la vie, quelles que soient les circonstances dans lesquelles nous avons à la vivre, dans un bas-fond ou au sommet de la richesse et de la gloire comme au cœur de l’harmonie ou de la discorde de nos relations sociales, matrimoniales et familiales, bien souvent dysfonctionnelles. « I have an everyday religion that works for me. Love yourself first, and everything else falls into line. » — « J’ai un principe spirituel qui fonctionne tout le temps pour moi : Aimons-nous d'abord, et tout le reste se met en place. Nous devons vraiment nous aimer pour faire quelque chose dans ce monde. » ( Lucille Ball )

Elizabeth Kübler-Ross qui a bien défini le processus de deuil a écrit cette perle : « Il n'y a pas d'erreur, pas de coïncidences. Tous les évènements sont des bénédictions, qui nous sont données pour que nous apprenions. » Tous les événements sont des occasions de célébrer la vie. Les groupes d’entraide nous suggèrent que ce qui compte le plus, aujourd’hui, c’est que nous soyons prêts à grandir selon des principes spirituels et à accepter d’être ce que notre Metteur en scène, Dieu, a prévu pour nous aujourd’hui : « Nous avons ensuite décidé que Dieu serait le Metteur en scène de la pièce qu’est notre vie. Il est le Directeur et nous sommes ses agents. Il est le Père et nous sommes ses enfants. Ce concept, simple comme la plupart des bonnes idées, fut la clé de voûte de l’arche nouvelle et triomphante qui s’ouvrait sur notre liberté. » ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd. chap.5 Notre Méthode, page 70 ). Avec ce Dieu tel que nous le concevons et le mode de vie des groupes d'entraide, nous célébrons la vie et ça marche. Peut-être qu’un jour, pourrez-vous affirmer : « J’ai passé une vie à courir après des histoires à raconter quand je serais vieux. » ( Atticus )

Merci la Vie !!!
Gilles

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vendredi 9 février 2024

Pensées 09 Février 2024

Bonjour à toutes et à tous

« Je ne cherche pas à connaître les réponses. Je cherche à comprendre les questions. ( Confucius ) » Dressons ensemble notre profil avec ces questions sans regarder les exemples si ça nous est possible :

Si nous sommes une boisson, que sommes-nous ?
- ex. : De l’eau, car elle est pure et vitale et peut être pétillante. Si nous sommes un moment de la journée, ... lequel ?
- ex. : Le matin, tout chante le matin. — ou bien le crépuscule, sous les feux du soleil couchant Si nous sommes un chanteur, ... lequel ?
- ex. : Un ténor ou un 'chrooner' comme Normand L'amour. Si nous sommes un roman, ... lequel ?
- ex. : Un roman, une biographie — Celle de notre héros — La nôtre car c’est la réalité que nous sommes en train de vivre. Si nous sommes un lieu, ... où ?
- ex. : Un carrefour giratoire, puisque ça nous mène où nous devons aller, même si nous avons un moment l'impression de tourner en rond. Si nous sommes un bruit, ... lequel ?
- ex. : La note « do », c'est là que tout commence et tout finit. Si nous sommes un élément, ... lequel ?
- ex. : La terre, car c’est là que réside notre ancrage à la réalité. C'est souvent un bon milieu pour la croissance quand on a les deux pieds dessus. Si nous sommes une heure du jour, ... laquelle ?
- ex. : Le moment présent, le seul vrai.

Qui a fait l’exercice sans tenir compte des exemples ?

‘La vie est toute simple bien que nous nous évertuions à la rendre compliquée.’ ( Confucius ) Et depuis moins longtemps et plus près de nous, cette citation sur la simplicité : « L’art de vivre pleinement ne consiste pas tant à compliquer les choses simples qu’à simplifier celles qui ne le sont pas. » ( François Hertel, un ex-jésuite anticonformiste. Il a notamment initié Pierre E. Trudeau à la société secrète des Frères Chasseurs et a été son mentor au cours de son adolescence. ) Plusieurs amis qui ne viennent pas tous du Lac répètent souvent à mon contact : ' Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?' Cette phrase a été citée par Jacques Rouxel, le créateur des Shadoks, ces dessins qui sont loin d’être simples.

Dans les groupes d’entraide nous apprenons à ne pas compliquer les choses. Les promesses dans le Gros Livre sont multiples et ne se limitent pas à douze. Nous croyions qu’il y en a quasiment à chaque page du Gros Livre : « Nous connaitrons une nouvelle liberté et un nouveau bonheur . » ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd. chap.6 À l’Oeuvre, page 94 ) Nous pouvons tous être libres, heureux, en santé, aimables et prospères en confiant notre vie et notre volonté à une Puissance supérieure dès maintenant. Notre premier éveil spirituel est alors souvent la réalisation que la vie, qui avait paru creuse et vide de sens auparavant, est tout à coup pleine de joies et de doux instants présents, les uns après les autres. « Le bonheur est la chose la plus simple, mais beaucoup s'échinent à la transformer en travaux forcés ! » ( François Truffaut ) L’amour est aussi de même, dans le faire plutôt que dans l’être : vivre le moment présent, ressentir de l’intérieur et se plonger dans la détente.

Merci la Vie !!!
Gilles

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jeudi 8 février 2024

Pensées 08 Février 2024

Bonjour à toutes et à tous

« (...) Pour gagner, il faut accepter de se mettre en péril, parfois beaucoup. Dans toutes nos autres activités, nous ne nous attendons pas à être bon dès le départ. Tout le monde accepte l'idée d'une progression dans nos apprentissages, jalonnée d'erreurs parfois douloureuses pour acquérir la maîtrise. Personne ne compte apprendre à skier sans faire de chutes. Et pourtant, beaucoup de gens sont surpris d'avoir à tant souffrir dans leur quête d'une personne digne de leur amour. » ( Gordon Livingston, La vieillesse vient trop vite et la sagesse trop tard — 30 leçons de vie pour être heureux ) Chacun d'entre nous aspire à une sorte de mieux-être, de paix intérieure, à une sérénité qui survient lorsque nous découvrons ce que c'est que d'être soi-même. Cette liberté d'être qui nous sommes est fortement mise à l'épreuve dans nos relations avec les autres. C'est très souvent le contraire que nous éprouvons : nous vivons des impasses, nous nous butons à répétition sur les mêmes difficultés et nous répétons ces mêmes gestes en espérant des résultats différents. « Une petite flamme de folie, si on savait comme la vie s'en éclaire ! » ( Henry de Montherlant )

Il existe, entre autres, deux sortes de situations dans lesquelles nous avons l'impression d'être prisonniers de nous-même ou de notre passé. Il y a d'une part, les expériences incomplètes qui surgissent souvent et avec force, à des moments où nous ne nous y attendons pas souvent. Il y a d'autre part, les scénarios apparemment stériles que nous répétons à travers nos nombreuses relations significatives. Aimer implique d'être confrontés à nos peurs et de prendre des risques. Lorsque nous prenons un risque c’est comme lorsque nous misons sur quelque pari, nous le faisons sans être certain des résultats tout en rêvant d'eux et sans réaliser les dangers qui peuvent être encourus. Au contact des autres, nous découvrons nos désirs cachés, nos fantasmes, nos émotions que nous n’arrivions pas à nommer, à identifier seul. Nous touchons des joies et des tristesses, des colères et des béatitudes qui nous informent sur qui nous sommes réellement. Si nous étouffons ces émotions sous toutes sortes de dépendance, si nous nous barricadons pour nous couper de nos émotions nous ne sentons plus ce qu’est le bonheur. Plusieurs ne sont pas capables de vivre seuls, ont peur de l’abandon ou ne sont pas capables de vivre en couple sans chercher à contrôler leur conjoint. Il y a beaucoup de peurs et de blessures qui nous sont transmises par nos familles d’origine et élargies. Prendre un risque, c’est s’engager à se rapprocher de l’autre, à me développer entièrement comme personne remplie d’amour à partager, à me révéler tel que je suis et à aider les autres à devenir qui leur Ps veut qu’ils deviennent, à aussi avoir du plaisir, du respect et de l’admiration envers soi et les autres. « Un peu de folie est nécessaire pour faire un pas de plus. » ( Paulo Coelho )

« Le rire, c’est le soleil, il chasse l’hiver du visage humain. » ( Victor Hugo ) Rire, c’est oser passer pour un fou. Pleurer, c’est risquer de passer pour émotif. Tendre la main à autrui, c’est risquer de s’impliquer, de s'attacher, d'être refusé. Montrer nos sentiments, c’est risquer de montrer qui nous sommes vraiment. Dévoiler ses rêves, c’est risquer de les perdre. Aimer, c’est risquer de ne pas être aimé en retour. Vivre, c’est prendre le risque de mourir. Espérer, c’est prendre le risque du désespoir. Essayer, c’est risquer l’échec. Le plus grand danger dans la vie, c’est de ne prendre aucun risque. Ceux et celles, et ils sont rares, qui ne prennent aucun risque évitent la souffrance et la peine. Ils sont dans l’incapacité d’apprendre, de ressentir, de grandir, de changer, d’aimer et de vivre. « Les folies sont les seules choses que l’on ne regrette jamais. » ( Oscar Wilde )

Pour reconquérir notre liberté et nous aimer nous-même, nous pouvons prendre les risques indispensables pour atteindre ce but. Quelquefois, c'est tout un acte de courage. « Aimer c’est savoir dire je t’aime sans parler. ( Victor Hugo ) Refuser d'oser prendre un risque, c'est comme tenter de nous préserver d'un éventuel chagrin ou d'une blessure probable. Les membres sages et expérimentés des groupes d’entraide d’abord, puis ceux de nos familles et entourage nous apprennent graduellement que nous sommes dignes d’amour dans la mesure de notre rétablissement et de la volonté de Dieu : « Aimer, c’est se surpasser. » — « On devrait toujours être amoureux. C’est la raison pour laquelle on ne devrait jamais se marier.» — « L’amour est un sacrement qui doit être pris à genoux. » ( Oscar Wilde ) Nous sommes tous et chacun dignes d'offrir et de recevoir de l'amour, du respect, du soutien et de la compréhension. « Éloignez de moi les difficultés de sorte que ma victoire sur elles soit, pour ceux et celles que j'aurai aidés, un témoignage de Votre force, de Votre amour et de Votre mode de vie. Que j'accomplisse toujours votre volonté !» ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd. chap.5 Notre Méthode, page 71 )

Merci la Vie !!!
Gilles

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mercredi 7 février 2024

Pensées 07 Février 2024

Bonjour à toutes et à tous,

« Sauf exception, tout membre d'expérience chez les AA saura dire de quelle façon remarquable et inattendue il a vu prendre une meilleure tournure à ses affaires quand il s'est appliqué à améliorer son contact conscient avec Dieu. Il attestera en plus que toutes ces périodes de souffrance et de peine, où il nous semble que la main de Dieu est bien lourde ou même injuste, lui ont enseigné de nouvelles leçons sur la vie, lui ont fait découvrir de nouvelles ressources de courage, et finalement lui ont donné l'absolue conviction qu'en effet, 'les voies de Dieu sont insondables dans l'accomplissement de ses merveilles. ' ( 12x12, 11e Étape, page 117 ) La perte et le manque d'une personne chère ont forcément de lourdes conséquences dont toutes les émotions entourant le deuil. Nous allons apprendre à vivre avec ce manque. Ce n'est pas facile. Bien que certains tentent de nous encourager en nous disant : « Si vous faites ce qui est facile, la vie sera dure. Si vous faites ce qui est difficile, la vie sera facile. » et « Lorsque la vie devient dure, n’oubliez pas qu’il y a toujours des petits détails merveilleux et réjouissants. » Ce manque ne doit pas être une excuse à tous nos maux. Peut-être que nous n'arriverons jamais à combler ce manque. La tristesse ne change rien à la vie. Cette personne nous manque aujourd'hui. Elle n'est plus à nos côtés physiquement. Nous la sentons à nos côtés comme une entité spirituelle. Ce n’est sûrement pas cette personne qui nous empêche d’être heureux et qui nous pousse à rester en retrait de la vie. Qui a dit que le rétablissement était facile ? Si le cheminement est confortable pour nous, c’est que nous passons à côté de quelque chose dans notre rétablissement et dans la vie spirituelle que nous invitent les 12 Étapes.

L'atténuation de la souffrance due à la perte ou au départ d'un être cher s'inscrit habituellement comme l'aboutissement d'un long processus intérieur qui peut être plus ou moins douloureux. Un voisin avait déjà commencé ce processus alors que sa femme n’était pas encore décédée. Elle n’était déjà plus là mentalement et émotionnellement. Après le choc de la perte (ou de la séparation) et les diverses émotions qui s’ensuivent, l’endeuillé finit par se trouver comme à la croisée des chemins. Tout le travail du deuil consiste à desceller son destin de celui du disparu ou de celle qui a quitté, en élaborant un tout nouveau lien avec lui ou avec elle. Traverser ce moment dans le but de renouer avec la vie n'est pas abandonné ou oublié l'être que nous avons perdu ou allons perdre ou encore qui nous quitté. C'est lui donner une nouvelle place tout aussi chérie en nous, une place qui ne nous empêche plus de vivre, d'aimer, d'agir et d'être heureux et libre. « Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis. ( Victor Hugo ) Nous avons le droit d'être heureux et libre même si cette personne aimée n'est plus là, si sa présence n’est plus accessible. Si elle est décédée, nous pouvons lui demander de nous aider, d'être cet intermédiaire même si Dieu tel nous Le concevons n'en a pas besoin. Nous pouvons tenir cette personne occupée même dans cette éternité en lui donnant des tâches. De l’autre côté, ce n’est pas un club med. Ça occupe aussi notre cerveau de nous livrer à de tels stratagèmes qui ne sont pas nécessaires mais utiles. « La nuit n’est jamais complète. Il y a toujours, puisque je le dis, puisque je l’affirme, au bout du chagrin une fenêtre ouverte, une fenêtre éclairée, il y a toujours un rêve qui veille. désir à combler, faim à satisfaire, un coeur généreux, une main tendue, une main ouverte, des yeux attentifs, une vie , la vie à se partager. » ( Paul Éluard ) À la suite de ce décès, de cette séparation, nous sommes frappés d'un mal de vivre récurrent, affligés de quelques défauts qui affectent notre entendement, notre personnalité d'une manière persistante. La vie nous a imposé l'absence d'un être cher et la présence d'une ou de plusieurs personnes désagréables, de quelque chose d'assez pénible. Nous avons nous-mêmes peut-être causé à quelqu'un une peine, un chagrin profond. Nous sommes navrés, consternés d'avoir mené cette vie-là. La vie ne peut pas nous infliger un mal que Dieu tel que nous Le concevons ne peut pas soigner... et guérir et ça ne se produit ainsi que si telle est Son intention. De la même manière, ça ne peut se résoudre que si telle est Son intention. Pour écouter le mémorandum de Dieu du livre Le plus grand miracle du monde d’Og Mandino lu par Marc Cantin avec un beau vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=ON1-cZCo_RQ ou https://www.youtube.com/watch?v=J3RryqiY10M

Merci la Vie !!!
Gilles

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mardi 6 février 2024

Pensées 06 Février 2024

Bonjour à toutes et à tous,

Jean Ferrat chante Aimer à Perdre La Raison...
(http://www.youtube.com/watch?v=TdRZL_Q3ujs)
C'est une bonne description de la dépendance affective
ou est-ce aussi comment la folie peut entourer les ébats amoureux ?

Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison

Ah c'est toujours toi que l'on blesse C'est toujours ton miroir brisé Mon pauvre bonheur, ma faiblesse Toi qu'on insulte et qu'on délaisse Dans toute chair martyrisée

Aimer à perdre la raison Aimer à n'en savoir que dire A n'avoir que toi d'horizon Et ne connaître de saisons Que par la douleur du partir Aimer à perdre la raison

La faim, la fatigue et le froid Toutes les misères du monde C'est par mon amour que j'y crois En elle je porte ma croix Et de leurs nuits ma nuit se fonde

Aimer à perdre la raison Aimer à n'en savoir que dire A n'avoir que toi d'horizon Et ne connaître de saisons Que par la douleur du partir Aimer à perdre la raison

« On aime par la raison qu’on est aimé. et c’est la meilleure de toutes. » ( Mary Sarah Newton ) Devons-nous dire « retrouver la raison » ou « revenir à la raison » ou carrément autre chose ? Les deux expressions sont bonnes, toutefois elles ne semblent pas équivalentes. « Revenir à la raison », c'est pour nous se montrer enfin plus raisonnable, avoir l'esprit plus clair, plus lucide dans une discussion ou dans une décision donnée, alors que nous étions jusque là aveuglés par une émotion, la colère et/ou une obsession ... « Retrouver la raison » suppose que nous l'avons totalement perdue à la suite d'une maladie comme la dépendance qui affecte notre mental. Et Dieu sait bien que le 'mental' est bien important pour Les Boys. L'expression implique que la capacité même de raisonner, de développer une réflexion sensée, est devenue impossible et que la personne qui se rétablit, dispose graduellement de cette faculté propre à tout être humain. « Retrouver la raison » en anglais la deuxième Étape c'est « restore us to sanity » : littéralement, ça signifie retrouver la santé mentale puisque « insanity » son contraire est la folie. Et c'est cette folie qui nous vivons dans ce bas-fond et qui nous amène changer de direction, à prendre le chemin du rétablissement et à recouvrer la santé. Bill W. a fait cette expérience de la folie, de la hantise de prendre un premier verre : « La peur s’est emparée de lui. Il marchait comme sur des oeufs. L’ancienne et insidieuse aberration du premier verre l’a hanté de nouveau. » ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd. chap.11 La vie qui vous attend, page 174 ) C’est là qu’il a fait ces appels qui lui ont permis de rencontrer le Dr Bob et c’est ce qui a donné naissance au mouvement.

Les groupes d'entraide nous invitent à obtenir le soutien d'autres personnes qui souffrent de la même maladie que nous et qui sont en rétablissement et à nous confier aux soins de Dieu. En faisant Sa volonté et en vivant selon les principes spirituels, nous retrouvons la raison et la sobriété émotive. Seul, chacun de nous ne peut pas y arriver, mais ensemble nous pouvons. Lorsque nous invitons Dieu dans notre vie par la prière et la méditation ou lorsque Lui-même s'invite et nous propose de dialoguer avec Lui, nous nous ouvrons à des possibilités infinies. Dans la présence de Dieu, il n’y a pas beaucoup de place pour l’orgueil, la propre suffisance ou le gonflement de poitrine. Et même quand Dieu nous choisit pour une tâche, cela ne fait pas de nous des surhommes, des privilégiés ou des bien nantis. Le respect de la volonté de Dieu implique toute notre responsabilité, puis notre impuissance, notre indignité et aussi notre besoin de dépendre de Dieu pour être sains d’esprit, pour réussir. Lorsque notre Ps nous appelle, elle nous qualifie. « Jésus savait que le Père avait tout remis entre ses mains, qu’il était venu d’auprès de Dieu et allait retourner auprès de lui. » Jean 13.3 « La meilleure chose que vous pouvez apprendre, c’est juste d’aimer et d’être aimé. » ( David Bowie )

Merci la Vie !!!
Gilles

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lundi 5 février 2024

Pensées 05 Février 2024

Bonjour à toutes et à tous

Il arrive qu'autour de nous, des personnes apparemment cohérentes, intègres et rationnelles puissent nous sembler en désaccord avec elles-mêmes, soit qu'il y ait contradiction dans leur discours même, soit qu'il y ait conflit entre leur discours (babines) et leurs actions (bottines). La contradiction perçue n'est parfois que seulement apparente, découlant d'une connaissance insuffisante de l'autre, de son vécu, de ses motivations et aussi de ses paradoxes. Un être humain est toujours complexe et ses comportements, ses choix, ses attitudes, ses principes, découlent de tout un vécu qui se dévoile et devient plus compréhensible lorsque nous apprenons à l'écouter, à le connaître. Ces désaccords, ces contrastes qui apparaissent évidemment chez les autres sont souvent pour ne pas dire tout le temps des reflets de nos propres disharmonies ou discordes intérieures. Ce sont nos maîtres. « Vous ne pouvez pas arrêter les vagues, mais vous pouvez apprendre à surfer. » ( Jon Kabat Zinn )

Certains d'entre nous définissent l'harmonie comme l'état naturel de l'existence ou un état auquel nous devons aspirer. Est-ce que peuvent exister des forces contradictoires comme l'harmonie et la mésentente ? La seule loi de la créativité, de l'existence, de la conscience, du continuum de la vie elle-même, tout ce qui existe ou existe potentiellement, est le fait de contradictions entre les extrêmes, contraires ou absences et manques. Le bien ne peut être décrit que dans le contexte où son absence se nomme le mal. La morale et son manque l'immoralité, l'action et l'inaction, la violence et la non-violence. L'absence de quelque chose n'est pas nécessairement autre chose. C'est comme si nous prenions un pont vers une autre rive qui n'existe pas. « Nous cherchons toujours à jeter un pont entre ce qui est et ce qui devrait être ; et par là nous donnons naissance à un état de contradiction et de conflit où se perdent toutes les énergies. » ( Jiddu Krishnamurti )

Le rétablissement commence par une contradiction, par la première Étape — l'étape où nous admettons notre impuissance. « La Première Étape nous proposait un étonnant paradoxe : nous avons découvert qu'il nous était totalement impossible de nous défaire de l'obsession alcoolique sans nous reconnaître d'abord impuissants devant elle. » ( 12x12, 12e Étape, page 122 ) La première étape est de reconnaître le chaos dans tous les domaines de notre vie. Les seules personnes que nous rencontrons et qui sont à l'aise avec la contradiction ( ou de la dualité ) sont des enfants, qui n'ont pas encore appris à séparer complètement ce qui est imaginé et ce que est senti. Ils n'ont pas appris à rationaliser.

Puis il y a le paradoxe de la faiblesse et de la force qui nous habite. « Nous pouvons faire fi de ceux qui considèrent la spiritualité comme la voie de la faiblesse. Au contraire, elle est plutôt la voie de la force. » ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd. chap.5 Notre Méthode, page 77 ) La Puissance supérieure que nous avons découverte ou redécouverte chez les groupes d'entraide nous a appris à vivre de façon plus paisible. Elle nous a appris à admettre d'abord et à quelquefois accepter ensuite que nous vivons avec toutes nos contradictions, à nous aimer inconditionnellement, à nous sentir des personnes importantes tout simplement parce que nous sommes les enfants de Dieu tel que chacun de nous Le conçoit, à nous permettre de nous sentir bien dans notre peau un jour à la fois.

Merci la Vie !!! Que la force soit avec toi !
Gilles

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samedi 3 février 2024

Pensées 03 Février 2024

Bonjour à toutes et à tous,

« Quand je suis perturbé, c’est parce qu'à mes yeux, il y a une personne, un endroit, une chose ou une situation — un aspect de ma vie — que je trouve inacceptable, et je n'ai pas la sérénité tant que je n'accepte pas cette personne, cet endroit, cette chose ou cette situation comme exactement ce qui doit être à ce moment-là. » ( Les Alcooliques Anonymes, L'acceptation était la réponse (16), page 464 ) La sérénité mentale et émotionnelle est de plus en plus associée à la santé cardiovasculaire et peut même contribuer à réduire l'obstruction des artères. Le premier pas vers la sérénité, c'est curieusement abandonner toute recherche de contrôle des évènements stresseurs contrairement à ce que le chercheur montréalais Hans Selye avait proposé. Le stress a été identifié comme un des principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires, tout de suite après les facteurs héréditaires (infarctus, angine de poitrine, hypertension, accidents vasculaires cérébraux, etc...). Pour nous, le fait de chercher à contrôler notre stress est au moins aussi grave que de fumer et peut même provoquer une tension artérielle élevée. Toute tentative de contrôle donne naissance au stress ou l'entretient chez nous et aussi chez ceux et celles qui sont soumis à nos contraintes, à nos entraves et à toute cette coercition.

Le stress est un état permanent d’urgence. « Ce n'est pas le stress qui nous tue, c’est notre réaction à lui. » — « Le stress est la réponse non spécifique de l’organisme à toute demande d’adaptation qui lui est faite. » ( Hans Selye ) Le stress, de fait, augmente la fréquence cardiaque et la tension artérielle. Il induit la sécrétion d'adrénaline qui peut provoquer des troubles du rythme (« arythmies »). Il fait monter le taux de cholestérol. Il provoque un excès de coagulation du sang qui contribue à la formation de caillots dans les artères de cœur. Enfin, le stress réduit la capacité du système immunitaire à faire face aux infections. Les auteurs, Jacques Lafleur et Robert Béliveau ont produit un questionnaire utile dans leur livre : Les quatre clés de l'équilibre aux Éditions Logiques, 1994 ( http://www.psychomedia.qc.ca/stress/test-echelle-du-stress-percu-de-cohen ).

La sérénité n'est pas forcément nous dépouiller de tout stress, de toute émotion. La sérénité est plutôt ce sentiment libérateur de sécurité et de paix intérieure qui nous permet de vivre notre vie aussi pleinement et aussi passionnément que nous le voulons, parce qu'elle puise à une source d'énergie et de sagesse, intarissable, généreuse et disponible en tout temps : une Puissance supérieure. Lorsque nous confions une difficulté à notre Puissance supérieure, nous finissons toujours par sentir et par savoir que la présence divine en nous et chez les autres connaît la racine et la réponse. Allez voir la prière de la Sérénité : (12x12, 12e Étape, page 141) et si ça vous chante comme Diane Gauthier la chante au https://www.youtube.com/watch?v=Ma-TYEeBrgY

Merci la Vie !!!
Gilles

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vendredi 2 février 2024

Pensées 02 Février 2024

Bonjour à toutes les marmottes et à tous les siffleux,

Pourquoi ceux et celles qui ont un sommeil réparateur ne dit-on pas qu'ils dorment comme des marmottes ? La marmotte est le symbole du sommeil humain. Cette expression est directement liée au comportement de ce rongeur. La marmotte dont-il est question est un animal très actif à la belle saison mais qui passe environ six mois par an en hibernation. Celle-ci fait donc référence à cette longue et profonde période d’hibernation, comparée au sommeil et au repos profond de certains êtres humains. Le jour de la marmotte ( Groundhog Day en anglais ) est célébré le 2 février en Amérique du Nord et symbolise notre empressement à marquer la fin de l'hiver. Selon la tradition, ce jour-là, certains amateurs de sensations fortes observent l'entrée du terrier d'une marmotte et pas n'importe quelle marmotte. Si la marmotte émerge et voit son ombre parce que le temps est ensoleillé comme aujourd’hui à Québec, l’hiver finira tard, mais si la marmotte ne voit pas son ombre parce que le temps est pluvieux et sombre, elle ne sera pas effrayée et ne se réfugiera pas dans son trou, et l’hiver sera hâtif. Ces conclusions ne sont pas très scientifiques, ni le résultat d’une enquête sérieuse. Certaines petites villes d'Amérique du Nord ont une marmotte célèbre prédisant la météo à venir, telles que : Wiarton Willie, la marmotte albinos de la péninsule de Bruce en Ontario, Phil de Punxsutawney, en Pennsylvanie aux É-U (rendue célèbre par le film Un jour sans fin), General Beauregard Lee, honorée par l’Université de Géorgie en qualité de « docteur ès prévisions météorologiques », Chuck de Staten Island, Dave de Dunkirk, Mel de Malverne, Sam de Shubenacadie en Nouvelle-Écosse et Fred, notre marmotte nationale qui se porte bien dans le petit village Val-D’espoir en Gaspésie. Il y en a une aussi moins connue des médias au Parc Maizerets à Québec plus intelligente car elle demeure dans son terrier jusqu'au printemps où elle sera bien nourrie par les visiteurs habituels. Shubenacadie Sam, pour sa part, passe en réalité l’hiver sans hiberner pour une meilleure mise en scène médiatique. La durée de vie moyenne d’une marmotte est seulement de 4 à 6 ans.

La seule marmotte qui a souvent une voix discordante en ce 2 février est Spanish Joe, une marmotte de la région d'Ottawa morte il y a plus de 20 ans écrasée par un autobus. Selon le propriétaire de la marmotte empaillée, un habitant de la petite ville de Spanish de la région Nord-est de l'Ontario, Rick Story, Spanish Joe lui envoie des messages psychiques depuis l'au-delà. S'il affirme que cette année, la marmotte n’a pas vu son ombre alors l’hiver sera court. Et comme vous le savez, les allégations ésotériques sont encore moins basées sur des données vérifiables et comment une 'entité spectrale' peut-elle avoir une ombre ?

La tradition veut que si la marmotte voit son ombre et retourne dans son terrier le 2 février, l'hiver dure encore six semaines. Dans le cas contraire, l'hiver durerait quatre semaines. Comme la marmotte se tourne habituellement vers le soleil comme pour lui rendre hommage, c'est alors présage de beaux temps. Le mode de vie des groupes d’entraide nous apprend que nous n’avons rien à craindre parce que nous pouvons en tout temps nous tourner vers notre Puissance supérieure et visualiser l'amour de Dieu qui nous enveloppe comme une chaude lueur. « C’était simple, mais pas facile. … Je devais m’en remettre en toutes choses au Père de lumière qui règne sur nous tous. » ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd. chap.1, page 16 )

Merci la Vie !!!
Gilles

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jeudi 1 février 2024

Pensées 01 Février 2024

Bonjour à toutes et à tous

Le nom français « Dieu » vient du latin deus, qui signifie « lumière du ciel ou du jour » et vient aussi de dei qui veut dire « luire, briller ». En français, ce nom qui désigne l’être suprême, éternel et omnipotent, créateur du monde et plusieurs d’entre nous le voient comme un juge ou un ajusteur.

« Dieu a créé l’homme à son image, dit la Bible ; les philosophes font exactement le contraire en créant Dieu à la leur. » ( Georg Christopher Lichtenberg, Le miroir de l’âme ) Dans le film La vie est belle de Roberto Benigni, Guido, son personnage d'apprenti serviteur se demandait jusqu’où il devait s’incliner pour saluer ses clients. Son oncle juif lui a simplement répondu : « Servir, c’est l’art suprême ; Dieu est le premier serviteur. Dieu est au service des hommes mais il n’est pas l’esclave de l’humanité. » Dieu est notre serviteur à tous ! Dieu ne fait pas tout ce que nous Lui demandons. Je crois que tout ce que nous recevons par contre vient de Lui. Merci !

« La gentillesse est l’huile qui élimine les grincements de la vie. ( Anonyme ) Plusieurs d'entre nous croient souvent que c'est à Dieu d’agir ainsi. Comme si c'était un personnage extérieur à nous, dans l'au-delà, qui, à lui seul, un peu comme Superman, peut intervenir directement sur les évènements qui se produisent si nous Lui en faisons la demande. Dieu, de toute évidence, a un plan. Et si c'est le cas, nous ne sommes pas vraiment libres dans le sens que la plupart des gens définissent la liberté. Pour plusieurs de ces gens, nous sommes plutôt des esclaves, des robots au service d'une autorité devant laquelle nous sommes forcés de nous incliner pour l'honorer. Si Dieu existe, pourquoi aurait-Il besoin de nos prières pour se manifester ? Puisque l'intention de Dieu tel que nous Le concevons est foncièrement bonne, tous les gestes que nous allons poser avec ou sans efforts pour être bienveillants, justes, honnêtes, en agissant « comme si » sont naturellement bons. Alors nous allons percevoir l'œuvre de Dieu prendre forme dans nos gestes, nos pensées, les gestes et les pensées des autres et les événements qui s'en suivent. Comme nous ne connaissons pas les intentions de notre Ps, quelquefois nous décodons ce qui nous arrive comme quelque chose de mal, pour nous apercevoir plus tard que ça devait se passer ainsi. « L’homme est l’espèce la plus insensée, il vénère un Dieu invisible et massacre une Nature visible, sans savoir que cette Nature qu’il massacre est ce Dieu invisible qu’il vénère. » ( Hubert Reeves ) Le mode de vie des groupes d’entraide nous suggère de rechercher notre propre conception de Dieu, d’agir « comme si » Dieu existe. « Faire comme si veut plutôt dire renoncer aux arguments académiques et théologiques en matière de croyance… » ( 12x12 OA, 2e Étape page 16 ) « Nous avons alors éprouvé la nécessité de trouver une force plus fiable, plus constante. Nous avons alors découvert le faire comme si. » ( 12x12 OA, 2e Étape page 16 ) « Ensuite, nous avons fait comme si Dieu répondait parfaitement à nos attentes et à nos besoins, comme s'il était exactement la Puissance supérieure qu'il nous fallait. » ( 12x12 OA, 2e Étape page 18 ) Nous n’avons rien à perdre si ce n'est notre faux orgueil, nos obsessions, nos compulsions et toutes les illusions anti-vie rattachées à notre maladie. Si Dieu existe, Il nous est assurément supérieur. Il nous aime assez pour nous rendre la raison à chaque jour et pour nous permettre d'apprécier la vie. Avec Sa gouverne, nous pouvons compter sur Lui pour Sa lumière, Sa bonté, Son amour et Sa paix. « Je n’ai rien contre Dieu… C’est son fan club qui me pose de sérieux soucis !!! » ( Anonyme ) « J’ai essayé d’être raisonnable. Je n’ai pas aimé. » ( Clint Eastwood )

Merci la Vie !!!
Gilles

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mercredi 31 janvier 2024

Pensées 31 Janvier 2024

Bonjour à toutes et à tous

Les singes de la sagesse sont un symbole représenté par trois singes, dont chacun se couvre une partie différente du visage avec les mains : le premier les yeux, le deuxième les oreilles et le troisième la bouche. Ils forment en fait un pictogramme : « Ne rien voir de mal, ne rien entendre de mal, ne rien dire de mal ». À celui qui suit cette maxime, il semble de prime abord qu'il ne lui arrivera que du bien. Cette maxime fut notamment prise pour devise par Gandhi, qui gardait toujours avec lui une petite sculpture de trois singes.

Dans la philosophie orientale, la figure du Ying/Yang invite à trouver une chose et son contraire dans un même cadre. Un peu comme l'adage qui nous entendons dans les meetings que nous avons les qualités de nos défauts : « On a toujours les défauts de ses qualités, rarement les qualités de ses défauts. » ( Herbert George Wells ) Ces trois singes peuvent aussi métaphoriquement évoquer le contraire de ce que nous leur faisons habituellement dire, et ainsi, ces trois comportements d'autocensure peuvent traduire une forme d'irresponsabilité, de lâcheté ou simplement de déni :
- Ne pas vouloir voir ce qui pose problème. Ne pas nous défaire du déni.
- Ne pas vouloir entendre pour pouvoir faire « comme si » nous ne savions pas, pour ne pas prendre le risque de changer quoi que ce soit, pour ne pas faire de vagues.
- Ne rien vouloir dire de ce que nous savons. Ne pas briser le silence ou divulguer nos secrets.

La sagesse désigne le savoir et la vertu d'un être. Elle caractérise celui ou celle qui est en accord avec lui-même et avec les autres, avec son corps et ses passions (vertus de tempérance, de modération et de justice), qui a cultivé ses facultés mentales, tout en accordant ses actes à ses paroles. La sagesse est attribuée à celui ou celle qui prend des décisions raisonnables, au prix de ses propres intérêts parfois. Nous qualifions d'enfants sages ceux qui sont obéissants et discrets. Avec l'aide du mode de vie des Douze Étapes, nous devenons obéissants comme des enfants devant notre Père, ce Dieu tel que nous Le concevons et ainsi de plus en plus sages. « L’envie de montrer nos qualités en fait aisément des défauts. » ( Charles Dollfus )
« Il est bien rare qu'on se corrige en voyant les défauts des autres. On se croit sans défauts ou, pour mieux dire, on se reconnaît ceux qu'on ne possède pas et l'on nie ceux qu'on a. » ( Hippolyte Lucas ) Le mode de vie nous apprend à mettre de côté nos vieilles habitudes et à en tirer des leçons pour être en mesure de connaître une nouvelle intimité avec les autres, avec le moment présent, avec nous-mêmes. La sagesse que nous avons ainsi acquise n'est pas le fruit de notre vertu ou de nos efforts ; notre compréhension dans la plupart de ces cas est venue de la souffrance que nous ont causée nos anciennes et souvent encore présentes folies. Notre Ps a de curieux moyens de nous faire cheminer : entre autres, par la méditation qui « devient en somme une aventure personnelle que chacun de nous peut conduire à sa guise. Mais son objectif est toujours le même : améliorer notre contact conscient avec Dieu, avec Sa grâce, Sa sagesse et Son amour. » (12x12, 11e Étape, page 113)

Prière Ojibwa sur la sagesse (pour ceux et celles qui la désirent)
Ô Grand Esprit, dont j'entends la voix dans les vents et dont le souffle donne vie à toutes choses, écoute-moi. Je viens vers toi comme l'un de tes nombreux enfants. Je suis faible… je suis petit… j'ai besoin de ta sagesse et de ta force. Laisse-moi marcher dans la beauté, et fais que mes yeux aperçoivent toujours les rouges et pourpres couchers de soleil.
Fais que mes mains respectent les choses que tu as créées et rends mes oreilles fines pour qu'elles puissent entendre ta voix.
Fais-moi sage, de sorte que je puisse comprendre ce que tu as enseigné à mon peuple et les leçons que tu as cachées dans chaque feuille et chaque rocher.
Je te demande force et sagesse, non pour être supérieur à mes frères mais afin d'être capable de combattre mon plus grand ennemi, moi-même. Fais que je sois toujours prêt à me présenter devant toi avec des mains propres et un regard droit. Ainsi, lorsque ma vie s'éteindra comme s'éteint un coucher de soleil mon esprit pourra venir à toi sans honte.

Merci la Vie !!! Bonne Fête Anaïs ma belle grande fille !!! Gilles

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mardi 30 janvier 2024

Pensées 30 Janvier 2024

Bonjour à toutes et à tous

Le phénomène de l’ami imaginaire est bien connu des psychologues et de beaucoup d'enfants. C'est souvent aussi déstabilisant pour les parents mais rarement pour l'enfant. Entre 3 et 5 ans, de nombreux enfants s'inventent un ami imaginaire. Ce personnage invisible est utile à l'enfant pour verbaliser ses émotions et partager des expériences. L'irruption soudaine de ce personnage fictif et invisible dans la famille est souvent inquiétante pour les parents. L'enfant se met à parler tout seul et à s'inventer des histoires abracadabrantes qui ont toutes pour point commun, le fameux ami imaginaire. « L’enfance, cette époque divine où l'on peut entrer dans la peau d'un personnage imaginaire, être son propre héros, danser et rêver en même temps. » ( Gilbert Keith Chesterton ) « Les enfants ont des amis imaginaires, et les adultes ont des ennemis imaginaires. » ( Anonyme )

« L’amour en un dieu imaginaire varie selon la somme de nos satisfactions et insatisfactions comme un moulin à vent tournique ses ailes quand Dieu le veut. »( Dominique Blondeau ) Tout est imaginaire, tout est Dieu. Damoclès se promenait avec son épée. Don Quichotte, l'amoureux fou et visionnaire pourfendait des moulins à vent avec une dulcinée qui illuminait son cœur. Les lecteurs plongent dans ces univers livresques et sont habités par les personnages de leurs romans de leurs films ou de bds. Les possédés convulsent avec leurs démons. Plusieurs d'entre nous, que certains appellent illuminés, conversent avec leur ange gardien. « Les dieux sont les amis imaginaires des adultes. » ( Anonyme ) Ce phénomène chez les enfants ressemble beaucoup à celui d'une Puissance supérieure chez les adultes. Près des deux tiers des enfants d’âge préscolaire ont un ami imaginaire et le phénomène est tout à fait normal à l'âge de trois ans. Les psychologues sont unanimes sur ce point. Les enfants qui entretiennent des relations avec des copains imaginaires seraient moins dépendants des adultes, moins agressifs envers leurs camarades, plus coopératifs avec leurs professeurs et, aussi, que leur vocabulaire serait plus évolué. Un autre point sur lequel l’accord est unanime porte sur la grande diversité des amis imaginaires. Autrement dit, il n’y a pas de portrait-robot qui trace les traits de caractères typiques de l’ami imaginaire idéal. Chaque enfant idéalise son copain intime en conformité avec son propre caractère et selon sa propre imagination. Quelle ressemblance ! Pas de hasard ! « Les amis imaginaires que j’avais étant enfant m’ont laissé tomber parce que leurs amis croyaient que je n’existais pas. » ( Henry Miller )

Notre copain secret, c’est notre Puissance supérieure qui nous permet d’être abstinents aujourd’hui, d'être nous-mêmes, d'exprimer nos opinions, d'avoir l'esprit en paix, d'aimer et d'être aimés, de grandir spirituellement. En nous éveillant spirituellement à un ami imaginaire tel une Ps, quelquefois ça peut avoir un effet tout aussi déstabilisant pour la famille et notre entourage. La vie spirituelle que nous recevons ainsi en cadeau tous les jours de notre rétablissement (ou est-ce le rétablissement qui vient en cadeau de la vie spirituelle ?) ne demande qu’à s’exprimer, car « c’est seulement en le partageant que nous conservons ce que nous avons » ( Qu’est-ce que le programme de Narcotiques Anonymes ? ) . Et… « Chaque jour, quelque part dans le monde, un alcoolique commence à se rétablir parce qu’il a reçu l’aide d’un autre alcoolique qui a partagé avec lui son expérience, sa force et son espoir. » ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd., Avant-propos de la 3e Éd., page xxiii )

Merci la Vie !!!
Gilles

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lundi 29 janvier 2024

Pensées 29 Janvier 2024

Bonjour à toutes et à tous

Selon la définition de Leibniz ( Spontaneum est cujus ratio est in agente ), est spontané ce dont le principe est dans l'agent. Plus simplement, ça veut dire qu'être doué de spontanéité, c'est être la source originelle d'actions et de manifestations. La spontanéité se produit par l'initiative propre d'un agent, sans être sous l'effet d'une cause extérieure, sans être une réaction ou une réponse à un stimulus quelconque. En psychologie et en anatomie, le réflexe est opposé à tout ce qui est spontané. « Il n’est pas de sourire plus pur que celui de l’enfant qui se jette dans les bras de sa mère ou de son père. » ( Dominique Blondeau ) Il n’y a pas d’image plus grande pour exprimer la spontanéité. « Ce que nous faisons plus sérieux est d’aimer, le reste ne compte guère. » (Anonyme)

Selon Aristote, tous les êtres se meuvent spontanément par l'effet d'un désir intérieur qui les porte vers leurs causes finales, et c'est du concours de tous ces mouvements spontanés que résulte l'harmonie universelle. Pour plusieurs d’entre nous, la spontanéité peut aussi prendre origine dans notre Ps qui peut être la véritable source de nos gestes et actions, pensées et désirs. Les désirs impérieux suscités par nos obsessions ou compulsions ne sont-ils spontanés que dans leur occurence ? Laisse s’exprimer ta spontanéité ! C’est dans l’imprévu que se créent certains des plus beaux moments de votre vie ! ( Josette Sauthier )

La spontanéité est un comportement qui n’est pas réfléchi, qui est fait sans calcul. Les paroles ( comme les gestes ) peuvent être spontanées, impulsives, instinctives, directes. La spontanéité est un trait de caractère extériorisé qui révèle un peu de la personnalité de l’individu ; elle est souvent synonyme d’aisance, de cordialité, de franchise, de naturel. C'est alors que nous pouvons la considérer comme étant une qualité. La spontanéité peut parfois s’apparenter à un manque de tact. L’impulsivité, quant à elle, caractérise un comportement qui est soumis à une poussée irrésistible ; il s’agit souvent d’un acte incoercible et soudain. L’impulsivité est communément associée à un comportement emporté, voire volcanique, un manque (ou même une absence) de contrôle de nos actes ou de nos paroles, ce qui bien souvent lui confère une connotation péjorative. Les actes héroïques ou de bravoure sont très généralement impulsifs, et nous entendons dans de telles occasions que cela révèle une grandeur d’âme. « Une passion ne souffre ni organisation ni prévoyance ; elle n'est que folle témérité, risque et spontanéité. » ( Alain Gagnon )

Spontanéité et authenticité sont des qualités d'innocence et de paix. Pour plusieurs, cette innocence se perd souvent avec les expériences de la vie et les blessures qu'elles engendrent. Pour nous, c'est notre Ps qui nous forge tels qu'Il Le ou La désire. L'innocence ne signifie pas forcément de la naïveté. À nous de prendre du recul face aux adversités, agressions, dépendances, corruptions et perversions et de rester nous-mêmes, de préserver ces qualités humaines qui viennent du cœur, de notre Ps et tout cela en bout de compte, nous révèle tels que nous sommes, tel qu'Il veut bien que nous soyons. « C’est beau de trouver quelqu’un qui ne demande rien d’autre que d’être avec toi. » ( Anonyme )

La spontanéité est l’une des plus nobles fiertés, des plus hautes qualités de l'être humain. C’est un élan, une sorte de légèreté, un espoir qui nous habite une seconde, une idée qui nous fait tendre la main, qui nous fait essayer. C’est une issue qui apparait dans un monde parfois très sombre, qui jaillit d’une fissure dans le mur de notre caverne (ou au bout du tunnel) en laissant passer un jet de lumière. « Nous avons tous besoin comme d’une lumière de cette réalité de l’existence de Dieu, de Sa force comme d’une nourriture et de Sa grâce comme de l’air vivifiant. » ( 12x12, 11e Étape, page 109 ) Les partages et témoignages de ces êtres de lumière, nous apprennent à nous reconnaître, à découvrir notre façon d’être ou de penser à travers celles des autres, à nous accepter nous-mêmes, à nous laisser aller à la spontanéité, à nous ouvrir et à nous rapprocher des autres et d’une Puissance supérieure, à avoir le courage d’être nous-mêmes et à nous raconter sans maquiller la vérité et la réalité qui mises à nu sont semblables.

Merci la Vie !!!
Gilles

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dimanche 28 janvier 2024

Pensées 28 Janvier 2024

Bonjour à toutes et à tous

« Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle ? « ( Bouddha ) — « Jamais la haine ne cesse par la haine ; c’est toujours la bienveillance qui réconcilie. » ( Bouddha ) La bienveillance envers soi est un des plus importants secrets de la sagesse. « Une seule remarque malicieuse, un seul jugement brusque et emporté peut gâcher une relation pour le reste de la journée ou même pour toute une année. Rien ne rapporte plus que de retenir sa langue ou sa plume. » ( 12x12, 10e Étape, pages 101-102 ) Il faut se regarder tout au fond de soi avec le regard le plus clair possible, un regard limpide, qui ne juge pas, qui ne juge plus. Puis nous pouvons faire de même avec les autres. Dans les groupes d’entraide, il y a cette maxime qui nous invite à faire de même : Juge moins, Aime plus. — « Juger une personne ne définit pas qui elle est qui elle mais plutôt qui vous êtes. Préservons-nous des jugements trop hâtifs manipulés par des émotions fluctuantes victimes de la peur et de l’ignorance. » ( Zen Stef - L’être intérieure ) — Honoré de Balzac a écrit dans la comédie humaine : ‘Plus on juge, moins on aime’. C’est une vision compatissante qui doit aussi être portée sur soi-même. Nos défauts doivent ne plus nous faire souffrir, nous faire honte, car ce sont les nôtres et tout être humain sur cette terre en possède tout autant. Pour avoir ce regard compatissant sur soi-même, cet amour de soi, il est souvent utile de prendre une plume légère pour décrire un fait, et reconnaître que nous ne sommes que des êtres mortels, faillibles, des enfants de ce Dieu d'amour tel que nous Le concevons qui trébuchent quelquefois en cheminant. C’est dans cette douceur envers soi que se trouve la clé. Ensuite, nous pouvons ressentir l'amour des autres et de Dieu. La vie amoureuse, c'est l'expression de cette douceur, de cette admiration et de ce respect envers soi et les autres. C'est le langage des désirs, des émotions, de la sensualité et de la sexualité. Dans certaines formes de sexualité, le manque d'amour envers soi va induire des rapports d'exigence, de violence, et parfois de perversité de type sado ou maso. Celui qui ne s'aime pas ne peut que tout accepter de l'autre et voir sa partenaire, son 'amoureuse', comme un simple objet de désir. Ainsi s'il traite l'autre comme l'objet de son propre plaisir, il n'a plus cette bienveillance envers soi ou les autres dans chacun de ses 'mamours'.

Anaïs Nin nous a laissé cette perle : « Nous ne voyons pas les choses comme elles sont. Nous les voyons comme nous sommes.» La bienveillance, c’est s’intéresser à soi-même. Le principal moyen d'y arriver c'est la méditation, car elle permet de nous observer, puis d'accepter la moindre de nos pensées et de nos émotions comme un cadeau divin. Il se développe alors une ouverture à la compassion et aussi à son expression, la tendresse. Nous parvenons ainsi à avoir envers nous-même de l'honnêteté, de la douceur et de la bonté, et à rester ouvert face à nous. Ce sentiment de compassion et de bienveillance peut alors s'étendre aux autres sans accrocs. Il s'exprime alors en délicatesses. « La délicatesse des gestes révèle celle des sentiments. » ( Proverbe africain )

Nous nous traitons avec délicatesse et considération, et nous nous parlons à nous-mêmes avec la même bienveillance que nous mettons pour nous adresser aux autres. Nous avons la possibilité, le désir, la capacité et le temps de faire tout ce que Dieu nous confie, un jour à la fois. S'il nous manque une de ces quatre choses, alors nous attendons en toute humilité qu'elle vienne et nous admettons notre limite. C’est souvent ainsi que cette limite disparaît.

Merci la Vie !!!
Gilles

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