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Plusieurs parmi nous arrivons à Al-Anon dans un état de confusion. Nous sommes tellement centrés sur les personnes alcooliques que nous aimons qu'il se peut que nous soyons incapables de voir où nous en sommes de part et d'autre. Nous avons perdu le sens de ce qui est approprié. Comment faire la distinction entre un comportement acceptable et un comportement inacceptable, quand nous ne savons même pas ce que nous voulons ni ce dont nous avons besoin ?
L'inventaire que j'ai dressé dans ma Quatrième Étape m'a aidé à découvrir qui je suis, quelles sont mes valeurs, quelles facettes de mon comportement j'aimerais conserver et quelles sont les choses que j'aimerais changer. En gardant cela à l'esprit, je cherche à établir un nouveau comportement qui me reflète dans ma totalité et exprime mes véritables valeurs. Alors qu'autrefois j'ai permis un comportement inacceptable, je peux maintenant choisir une réaction différente. Je dois constamment faire ce que je dis que je vais faire. Aujourd'hui, j'ai foi en moi et j'ai le courage d'être fidèle à moi-même, que les autres aiment cela ou non, qu'ils soient d'accord avec moi ou non. Je dois me rappeler que signaler aux autres mon changement d'attitude n'est pas aussi important que de connaître mes propres limites et d'agir en conséquence.

Pensée du jour
Je me rappellerai que le fait de savoir où se situent mes limites ne veut pas dire forcer les autres à changer ; cela signifie que je connais mes propres limites et que je prends soin de moi en les respectant. Aujourd'hui, je me concentre sur moi.

« Celui qui se respecte ne craint pas les autres ; il porte une cotte de mailles que personne ne peut transpercer. » Henry Wadsworth Longfellow

Al-Anon, Le Courage de Changer, 10 décembre, page 345

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« Merci d'avoir mentionné ce mot », quelqu'un m'a dit après une réunion. « Tu sais, s'amuser ; je n'en entends pas parler aussi souvent que je l'aimerais. »
J'avais utilisé ce mot à plusieurs reprises, parce que c'était moi qui donnait mon témoignage ce soir-là. J'avais parlé de ma récente présence à un mariage dans ma famille, que j'avais grandement apprécié. Évidemment, c'étaient les détails qui étaient amusants. Si j'ai pu reconnaître et apprécier ces détails, c'est parce que je mets mon programme en pratique. J'avais pris plusieurs décisions avant d'aller à ce mariage. La plupart concernaient des solutions alternatives en cas de tensions au sein de la famille. Par exemple, ma femme et moi avions décidé de prendre chacun notre auto au cas où l'un de nous ressentirait le besoin de quitter temporairement la réception. J'avais aussi prévu comment je pourrais réagir si quelqu'un essayait de m'entraîner dans une dispute. En outre, j'avais mis quelques exemplaires de la revue Le Forum dans mon auto et j'avais glissé une carte « Aujourd'hui seulement » dans la poche de mon veston au cas où j'aurais besoin d'une pause santé mentale. Grâce à ma Puissance Supérieure, je n'ai pas eu à me servir de ces outils. Par contre, parce que j'avais anticipé mes besoins et que je m'étais préparé en conséquence, j'ai été capable de voyager légèrement et avec enjouement. Je m'étais concentré sur l'idée de célébrer une joyeuse occasion. En étant prévoyant et en me préparant à prendre soin de moi, j'ai vraiment pu apprécier une journée que je voulais apprécier.

Pensée du jour
Un des nombreux miracles du rétablissement, c'est que je peux m'amuser où que j'aille ! Tout ce que j'ai à faire, c'est de me préparer sans anticiper les résultats.

« Aujourd'hui, je sais qu'une partie de mon rétablissement consiste à respecter mes besoins et mon droit d'abandonner et de me détendre. » ... dans tous les domaines de notre vie, page 155

Al-Anon, De l’espoir pour aujourd’hui, 10 décembre, page 345

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Transmettre le message

Qu'en est-il, maintenant, du reste de la Douzième Étape? L'énergie formidable qui s'en dégage et qui se transforme en élan empressé de transmettre son message à d'autres alcooliques qui souffrent encore, et qui ainsi traduit en actions tangibles les Douze Étapes dans tous les domaines de notre vie, est la récompense et la magnifique réalité des Alcooliques anonymes. Les Douze Étapes et les Douze Traditions, page 125

Renoncer au monde des alcooliques, ce n'est pas l'abandonner ; c'est agir selon des principes que j'ai appris à aimer et à chérir, pour aider ceux qui souffrent encore à recouvrer la sérénité que je connais maintenant. Quand je poursuis vraiment cet objectif, les vêtements que je porte et ma façon de gagner ma vie importent peu. Ma tâche est de transmettre le message et de donner l'exemple, non de prêcher.

Alcooliques Anonymes, Réflexions quotidiennes, 10 décembre, page 353

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10 décembre - Pensée A.A. pour aujourd'hui
La fraternité de nos amis de boisson en était une de remplacement, faute de mieux. À cette époque, nous ne savions pas ce qu'est la véritable fraternité. La fraternité des buveurs a un défaut grave. Elle ne repose pas sur une base solide. Elle a surtout pour base votre désir de vous servir de vos compagnons pour votre propre plaisir, et se servir des autres est un mauvais fondement. Les amis de la bouteille ont été chantés sur tous les tons. « La coupe de la gaieté » est devenue le symbole de cette amitié. Mais nous constatons que les cellules supérieures de notre cerveau sont engourdies par l'alcool et qu'une pareille amitié ne peut pas être de grande qualité. Elle est tout au plus une amitié de remplacement. Est-ce que je la vois, cette amitié de buveur, sous son vrai jour ?

Méditation du jour
Comprenez tous les jours, de plus en plus, l'existence d'une Puissance Supérieure. Nous devons essayer d'améliorer notre contact conscient avec Dieu. Nous y parviendrons par la prière, la réflexion et la méditation. Très souvent, il vous suffit de faire silence autour de vous et de laisser parler Dieu dans vos pensées. Essayez de penser comme Dieu. Quand Il vous donne son inspiration, n'hésitez pas, obéissez-Lui dans toutes vos actions de la journée, ne faisant que ce qui vous semble bien.

Prière du jour
Je demande de garder le silence et de savoir que Dieu est avec moi. Je Lui demande d'ouvrir mon esprit à l'inspiration de son Intelligence divine.

Vingt-quatre heures par jour, Hazelden, page 347

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PENSÉE DU JOUR
Pleurer a toujours été pour moi une source de honte. Quand j'étais jeune, on m'a dit que c'était un signe de faiblesse, d'apitoiement et de bêtise. J'ai donc grandi en combattant mes larmes et en les refoulant. Puis, j'ai appris peu à peu à les accepter comme un soulagement émotif et, ce qui est le plus important, une source de guérison. Lorsqu'un grain de sable pénètre dans la coquille d'une huître, il y cause de l'irritation. Immédiatement, l'huître secrète un liquide qui ressemble à une larme. Ce liquide durcit et forme une sphère qui protège l'huître de la douleur. Cette larme ou ce liquide s'appelle une perle. Ainsi, mes larmes ont une belle et merveilleuse fonction de guérison.

MÉDITATION DU JOUR
Aide moi à me souvenir que mes larmes sont une expression de mes émotions intérieures et que cela est bon.

AUJOURD'HUI, JE ME SOUVIENDRAI
Mes larmes sont des perles.

Émotifs Anonymes, Aujourd'hui Seulement, 10 décembre

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Les gagnants

« J'ai commencé à faire ce que les gagnants faisaient. Je me suis fait prendre par NA. Je me sentais bien... » Narcotics Anonymous, page 223

Souvent dans les réunions, on entend dire que nous devrions « nous coller aux gagnants ». Qui sont les gagnants dans Narcotiques Anonymes ? Ils sont faciles à reconnaître. Ce sont les membres qui mettent en pratique un programme de rétablissement, qui vivent dans la solution et qui évitent les problèmes. Les gagnants sont toujours prêts à tendre la main aux nouveaux. Ils ont un parrain (marraine) avec qui ils travaillent. Les gagnants demeurent abstinents, juste pour aujourd'hui. Les gagnants sont des dépendants en rétablissement qui gardent un état d'esprit positif. Il peut leur arriver de traverser des périodes difficiles, mais ils vont quand même aux réunions et partagent ouvertement. Les gagnants savent au plus profond d'eux-mêmes que, avec l'aide d'une Puissance supérieure, il ne peut rien leur arriver d'insurmontable.
Les gagnants cherchent à créer l'unité dans leurs efforts de service. Les gagnants cherchent à faire passer « les principes au-dessus des personnalités ». Les gagnants se souviennent du principe de l'anonymat et s'y conforment, quelles que soient les personnes impliquées. Les gagnants ont le sens de l'humour. Ils sont capables de rire d'eux-mêmes. Et, lorsqu'ils rient, les gagnants rient avec vous et non de vous. Qui sont les gagnants dans Narcotiques Anonymes ? Chacun de nous peut être considéré comme un gagnant. Nous avons tous certains traits du gagnant ; parfois nous sommes très près de l'idéal, parfois non. Si nous sommes abstinents aujourd'hui et que nous travaillons notre programme de notre mieux, nous sommes des gagnants !

Juste pour aujourd'hui, je m'efforcerai de réaliser mes idéaux. Je serai un gagnant.

Narcotiques Anonymes, JUSTE POUR AUJOURD'HUI, 10 décembre, page 362

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Quand les choses se compliquent, c'est à l'infini, car une complication en amène une autre. E. B. White

Les choses ne font boule de neige que si je le permets. Ainsi, il n'est pas nécessaire que les Fêtes se passent de la même façon d'une année à l'autre ; les célébrations peuvent être simplifiées. On peut leur donner un nouveau sens, s'attacher à de nouvelles valeurs. Qui a dit que les repas des Fêtes devaient être lourds et compliqués ? Pourquoi ne pas préparer un repas simple et satisfaisant et le savourer en compagnie des gens qu'on aime ? Si je m'arrête pour réfléchir à l'essentiel, je mettrai de côté tout ce qui est inutile, lourd ou issu de mes anciennes habitudes. Je peux planifier cette période des Fêtes de façon à me rapprocher à la fois de mes frères et soeurs OA et des membres de ma famille.

Pensée du jour : Pour être vraiment présent à soi-même et aux autres, il faut rester dans la simplicité. Dans cet esprit, je refuse tout ce qui pourrait compliquer mon abstinence et mon cheminement chez les OA.

Outremangeurs Anonymes, Aujourd'hui, 3e Éd., page 345

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« La pratique quotidienne de la Dixième Étape nous fait entrevoir la paix résultant de la mise en application de toutes les Étapes. ( … ) Mais le mode de vie OA nous offre encore plus. Nous le découvrirons sur la voie des Étapes, sur la voie du rétablissement permanent, jour après jour, un jour à la fois. » Les Douze Étapes et les Douze Traditions des Outremangeurs Anonymes, pages 105-106

Ce sont nos attitudes qui nous rendent malades. Toutefois, au fil des années que j'ai passées chez les OA, j'ai constaté que même si ma maladie est progressive, mon rétablissement l'est aussi. Lorsque je m'adonnais activement à la compulsion alimentaire, je détestais tout dans ma vie. Mon univers était constitué de gavage, de blâme. de peur, de honte, de jalousie et de rage. J'étais prisonnier de mes attentes irréalistes face aux autres et je leur reprochais amèrement leurs imperfections. De plus, comme j'étais incapable d'arrêter de manger, je me haïssais moi aussi. Les sentiments négatifs engendrent du désespoir ; j'étais piégé.
Le rétablissement m'a appris que ma gratitude et ma sérénité ont tendance à faire boule de neige, de la même manière que mes attitudes négatives. Plus je mets en pratique les Douze Étapes du programme, plus je m'épanouis en me concentrant sur les aspects positifs de ma vie. Bien sûr, ce n'est pas toujours facile ; parfois, je dois lutter pour penser positivement. Mais même lorsque je retombe dans mes attitudes négatives, je sais qu'il y a de l'espoir. Aujourd'hui, mon univers est constitué de miracles quotidiens, petits et grands, qui illuminent mon regard et allègent mon cœur. La pensée positive génère de l'acceptation et aujourd'hui, je suis libre.

Outremangeurs Anonymes, Les voix du rétablissement, 10 décembre, page 345

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Pensée du jour
La fraternité de nos amis de jeu en était une de remplacement, parce que nous ne connaissions pas mieux. A cette époque, nous ne savions pas ce qu'était une véritable fraternité. La fraternité de nos amis de jeu avait le défaut de ne reposer sur aucune base solide. Elle avait pour base notre désir de nous servir de ces amis pour notre plaisir égoïste. Le jeu a malheureusement été trop longtemps notre mode de vie et il nous a fallu couper avec tout ce qui l'entourait. Nous nous sommes rendus compte que le jeu avait modifié les fonctions de notre cerveau et que nos anciens amis ne pouvaient pas être utiles à notre réhabilitation. Est-ce que je vois maintenant le jeu sous son vrai jour?

Méditation du jour
Comprenez tous les jours, de plus en plus, l'existence d'une Puissance supérieure et essayez par tous les moyens d'améliorer votre contact conscient avec Dieu. Vous y parviendrez par la prière, la réflexion et la méditation. Très souvent, il vous suffit de faire le silence autour de vous et de laisser Dieu transmettre Son Message à votre pensée. Essayez de penser comme Lui et quand Il vous donne l'Inspiration divine, n'hésitez pas à Lui obéir dans toutes vos actions de la journée, ne faisant que ce qui vous semble bien.

Prière du jour
Je demande de garder le silence et de savoir que Dieu est avec moi. Je Lui demande d'ouvrir mon esprit à l'Inspiration Divine.

Joueurs Anonymes, 10 décembre

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Vivre sans alcool

10 — Pratiquer la « thérapie du téléphone »

Lors de nos premiers essais à l'abstinence, il nous est arrivé de boire sans préméditation, et parfois même à notre insu. Consciemment, nous n'avions aucunement projeté de boire, ni prévu les conséquences possibles d'un tel geste. Nous n'avons pas voulu déclencher une cuite prolongée. Maintenant, nous avons compris que différer notre premier verre en le remplaçant par autre chose nous permet de réfléchir sur nos expériences avec l'alcool, sur la maladie de l'alcoolisme et sur les conséquences probables d'un premier verre.
Fort heureusement, nous pouvons faire plus que simplement y penser et nous agissons. Nous téléphonons à quelqu'un.
À notre arrivée chez les AA, on nous a incités à maintes reprises à noter des numéros de téléphone de membres des AA, et à leur téléphoner au lieu de boire.
Au début, l'idée de téléphoner à une nouvelle connaissance, à quelqu'un que nous connaissions à peine, nous paraissait étrange et la plupart d'entre nous y étaient réticents. Mais les membres des AA, ceux qui avaient accumulé plus de temps d'abstinence, continuaient d'insister. Ils disaient comprendre nos hésitations car ils en avaient eu de semblables ; néanmoins, disaient-ils, faites-en l’essai, au moins une fois. Finalement, des milliers d'entre nous ont téléphoné. À notre grand soulagement, ce fut une expérience facile, agréable et surtout efficace. La façon sans doute la plus rapide de comprendre ce principe avant d'en faire l'essai, c'est de vous substituer mentalement à celui qui reçoit l'appel. Il est gratifiant de penser qu'on nous accorde une telle confiance. Ainsi, il sera presque toujours gentil, même charmant, aucunement surpris et plutôt heureux de recevoir de vos nouvelles.
Il y a plus. Plusieurs d'entre nous ont constaté que lorsque nous étions tentés de boire, nous pouvions téléphoner à un membre plus ancien sans nécessairement mentionner que nous avions soif. Souvent, il comprenait implicitement. Peu importait l'heure de l'appel, le jour ou la nuit ! Parfois, nous étions, soudainement et sans raison apparente, victimes d'une crise absolument insensée d'anxiété, de peur, de terreur, et même de panique. (Bien sûr, quantité d'autres êtres humains y sont exposés, pas seulement les alcooliques.) Lorsque nous avons dit avec franchise ce que nous ressentions vraiment, ce que nous étions en train de faire et ce que nous désirions accomplir, nous avons toujours été parfaitement compris. Nous avons reçu une empathie totale, pas de la sympathie. Tous ceux à qui nous avons téléphoné s’étaient, rappelez-vous, trouvés un jour dans la même situation et ne l'avaient pas oublié.
La plupart du temps, il a suffi de quelques moments de conversation pour dissiper notre envie de boire. Nous avons reçu différentes suggestions, parfois pratiques, avisées et discrètes, parfois fermes, directes et amicales. Il nous est aussi arrivé de nous surprendre à rire. On observe chez les alcooliques rétablis un vaste réseau de rapports sociaux amicaux reliant les membres des AA entre eux, même en dehors réunions des AA, et souvent sans qu'il soit fait mention d'alcool. Nous avons constaté que nous pouvons entretenir des rapports sociaux et faire ensemble tout ce que l'on fait généralement entre amis, soit écouter de la musique, causer, aller au théâtre ou au cinéma, dîner ensemble, faire du camping, de la pêche, du tourisme, ou simplement nous visiter ou communiquer par écrit ou par téléphone, et tout cela sans consommer d'alcool.
Ce genre de relation et d'amitié prend une importance capitale pour ceux qui décident de ne pas boire. Nous sommes libres d'être nous-mêmes au milieu de gens qui, comme nous, ont le souci de conserver une sobriété heureuse sans pour cela nous acharner à lutter contre l'alcool.
Bien sûr, il est possible de demeurer abstinents au milieu d'alcooliques non rétablis et même avec de gros buveurs, bien que leur compagnie puisse probablement nous incommoder. Mais avec d'autres alcooliques abstinents, nous sommes assurés que notre rétablissement de l'alcoolisme est très apprécié bien compris. Notre sobriété est aussi chère à ces amis que leur santé l'est pour nous. La transition vers une sobriété heureuse commence parfois lorsqu'en début d'abstinence, nous gardons le contact avec d'autres nouveaux comme nous. Au départ, il semble souvent un peu difficile de nous lier d'amitié avec des membres abstinents depuis longtemps. Nous sommes généralement plus à l'aise avec ceux qui, comme nous, en sont à leur début. C'est pourquoi nos premiers appels téléphoniques au sujet de notre rétablissement sont généralement échangés avec nos « contemporains » dans les AA.
La « thérapie du téléphone » est efficace même si nous ne connaissons personne à qui téléphoner. Puisque le numéro des AA est listé dans presque tous les annuaires de téléphone du Canada et des États-Unis (ainsi que dans plusieurs autres pays), il est facile de le composer pour entrer aussitôt en contact avec quelqu'un qui comprend vraiment, du fond du cœur. Il peut s’agir d’un parfait étranger, mais la même vraie empathie est là. Chercher sur Internet peut aussi être utile pour communiquer avec un autre alcoolique dans sa ville ou à l’autre bout du monde.
Dès qu'on a fait un premier appel, il est beaucoup, beaucoup plus facile d'en faire un autre lorsque nécessaire. Petit à petit, le besoin de parler juste pour repousser l'envie de boire s'estompe, et nous constatons alors que nous avons contracté l'habitude de ces contacts téléphoniques amicaux et nous la conservons juste pour le plaisir.
Cela vient généralement plus tard. Au début, nous recourons à la « thérapie du téléphone » uniquement pour demeurer abstinents. Nous remplaçons l'alcool par le téléphone, même si nous ne croyons pas vraiment que ça va fonctionner. Même si nous ne le voulons pas.

Alcooliques Anonymes, Vivre sans alcool (moyens éprouvés par les membres des AA pour ne pas boire), pages 26-28

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10 décembre

Ne perds pas temps et énergie à te débattre comme un poisson hors de l’eau, t’en prenant aux autres pour les conditions et les circonstances dans lesquelles tu te trouves. Sache simplement que tout est entre tes mains ! Par conséquent tu peux rectifier les choses toi-même sans l’aide de qui que ce soit lorsque tu prends le temps de trouver la paix et la tranquillité intérieures et de Me servir. Aucune chose ne te sera cachée si tu la cherches et si tu déposes tout devant Moi et cherches à faire Ma volonté et seulement Ma volonté. Tu ne comprendras ce qu’est Ma volonté que lorsque tu apprendras à être tranquille. N’essaye pas de toutes tes forces ! Lâche prise, détends-toi et trouve cette paix du cœur et de l’esprit qui ouvre toutes les portes et révèle la lumière de la vérité. Tu verras que tu accompliras bien plus de choses lorsque tu pourras te détendre et tout remettre entre Mes mains. Puis, très tranquillement et naturellement sans aucun effort de ta part, et ainsi épanouis toi en toute perfection.

La Petite Voix, Eileen Caddy

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Pour ceux et celles qui veulent en savoir plus sur les services que nous offrons, visitez notre site : http://www.centredelavie.qc.ca
Pour ceux et celles qui désirent lire les chroniques de Gilles sur le site Quand la drogue n'est plus un jeu : http://www.quandladrogue.com
Bon rétablissement pour toutes et tous !
Bonne journée !
Au Centre de la Vie n'est pas affilié à aucun groupe d'entraide. Par contre, l'expérience nous a démontré qu'adhérer à un groupe qui utilise les Douze Étapes pour se rétablir et mettre en pratique ce merveilleux mode de vie un jour à la fois peuvent nous aider à vivre de beaux moments de bonheur et de sérénité.

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