Pensées 24 mars 2017

Bonjour à toutes et à tous

« Les yeux sont l'organe du désir dont la forme sainte est l'Espérance. »
 ( Paul Claudel, Au milieu des vitraux de l’apocalypse ) « Chacune des Douze Étapes du mode de vie nous demande d’aller à l’encontre de nos désirs naturels… » (12x12, 5e Étape, page 61) … toutes dégonflent notre personnalité et révèlent ce que plusieurs d'entre nous en venons à croire comme la dysharmonie de notre ego malade, et pour plusieurs d'entre nous, il est très malade. C’est ce que ç’a pris pour nous amener jusqu’ici aujourd’hui et enfin un jour, nous inspirer et nous donner ce désir sincère ou non de nous rétablir.

Les besoins sont nécessaires à la survie physiologique d’une personne comme respirer, se nourrir, boire, se reposer, faire de l’exercice, etc. Ou encore essentiels à notre survie psychologique comme les besoins d’aimer et d’être aimé, de valoriser et d’être valorisé et de respecter et d’être respecté dans son identité et sa différence. Tous les autres « besoins » sont plutôt des désirs, des goûts, des préférences du fait qu'ils ne sont pas essentiels à la survie. Nous confondons le besoin lui-même avec le moyen utilisé pour y répondre qui lui n'est pas essentiel et correspond le plus souvent à un goût ou un désir. Ainsi, quelqu'un pourrait parler de son besoin de recevoir des fleurs ou de support pour assumer les tâches ménagères. En réalité, ce ne sont pas de vrais besoins. Le besoin réel sous-jacent dans un tel exemple, c’est de se sentir important, aimé et apprécié de l’autre. Être en attente ou avoir des désirs correspond à l'attitude que nous adoptons par rapport au besoin, par opposition à une autre attitude qui est celle d'une saine prise en charge du besoin.

Ce qui fait que l'attitude d'attente est malsaine, c'est qu'elle nous place dans un état de dépendance par rapport à l'autre et ce choix est nécessairement frustrant, car rarement satisfait. Peu importe la qualité de ce que l'autre est prêt à nous donner, si d'abord nous ne reconnaissons pas le besoin à la base comme nôtre et légitime, la réponse ne sera pas souvent la bonne, donc assez souvent insatisfaisante. L'attitude la plus saine par rapport à nos besoins, c'est d'abord de les considérer comme importants, assez pour nous en occuper en les assumant sainement.

L'homme a des désirs qui vont contre la nature, contre cette nature dans laquelle nous nous sommes incarnés : par exemple le désir d'immortalité, le désir de ne pas vieillir ... Ce sont des désirs qui vont contre certains processus naturels. Le vieillissement est un « processus naturel » et très réel pour tous et chacun de nous. La différence entre le désir et le besoin nous éclaire sur ce point : le besoin se soumet à la nature alors que le désir est infini, illimité, lié à notre imagination et surtout quasi insatiable. Curieusement, tous les deux ont une origine divine.

D'un autre côté, comment peut-il y avoir vraiment un ordre divin dans la nature humaine ? C'est l'homme qui croit organiser la nature pour qu'elle réponde à ses besoins... et à ses désirs. Le besoin humain n'est pas strictement lié à ce qui est vital, comme nous les percevons chez les animaux. Nos besoins et désirs sont humanisés, et en même temps, demeurent spirituels. La différence entre désir et besoin n'est plus si flagrante chez chacun de nous quand nous reconnaissons leur origine commune dans une force supérieure à nous-mêmes.

Merci la Vie !!!
Gilles

-------------------------------------------

J'ai eu beaucoup de difficulté à croire que l'alcoolisme était une maladie. J'étais convaincu que s'ils le voulaient vraiment, les alcooliques pouvaient cesser de boire. Après tout, j'avais cessé de fumer. N'était-ce pas la même chose ?
Puis un jour, un membre Al-Anon a comparé l'alcoolisme en phase active à la maladie d'Alzheimer. Nous voyons les êtres qui nous sont chers glisser doucement dans leur maladie sans être conscients de ce qui leur arrive ni être capables d'y mettre un frein. Ils semblent parfaitement normaux extérieurement mais la maladie progresse et ils deviennent de plus en plus irrationnels et difficiles à vivre. Quand ils ont des moments de lucidité et qu'ils semblent redevenir eux-mêmes, nous voulons croire qu'ils sont bien, mais ces moments passent et nous désespérons. Bientôt nous en venons à détester ces mêmes personnes que nous avons déjà aimées.
Je serai toujours reconnaissant envers mon ami parce que son explication m'a aidé à accepter la réalité de ma situation. Une fois la situation acceptée, il m'a été beaucoup plus facile de séparer la maladie de la personne.

Pensée du jour
Quand j'accepte que l'alcoolisme est une maladie, je suis forcé d'envisager le fait que je suis impuissant devant cette maladie. C'est seulement ensuite que j'acquiers la liberté de me concentrer sur ma propre croissance spirituelle.

« Un membre de la famille n'a pas plus le droit de dire 'si tu m'aimais, tu ne boirais pas' qu'il n'a le droit de dire 'si tu m'aimais, tu n'aurais pas la tuberculose'... La maladie est un état, non une action. » Un guide pour la famille de l'alcoolique

Al-Anon, Le Courage de Changer, 24 mars, page 84

-------------------------------------------

J'ai retardé ma Quatrième Étape pendant des années parce que je ne pouvais pas trouver une méthode qui me convenait. Je ne voulais pas aborder ce processus avec l'attitude que je devais amputer ou me défaire d'une partie de moi-même. Après tout, je visais l'intégrité, et je ne pourrais pas l'atteindre en jetant des morceaux de moi à la poubelle. Puis quelqu'un a mentionné, à mon groupe d'appartenance, que ses défauts de caractère l'avaient en fait protégé à un certain moment de sa vie. J'ai aimé cette idée et j'ai essayé de considérer certains de mes défauts sous l'éclairage de la gratitude.
J'ai d'abord choisi un défaut de caractère qui m'embarrassait particulièrement. Lorsque j'ai commencé à réaliser combien il était présent dans ma vie, j’ai cherché des exemples précis de comportements reflétant ce défaut. J'ai ensuite fouillé dans mon passé pour voir comment ce défaut de caractère m'avait aidée à survivre à la souffrance et au chaos de mon enfance dans un foyer marqué par l'alcoolisme. Constater le rôle utile qu'avait joué ce défaut m'a aidée à comprendre pourquoi il avait pris tant d'importance chez moi. Cela m'a aussi aidée à réaliser que ce défaut était tout simplement un trait positif indompté. En regardant mes défauts de cette manière, j'ai réalisé combien ils étaient devenus nuisibles maintenant que je n'en avais plus besoin pour me protéger. Maintenant, chaque fois que je fais un nouvel inventaire, je découvre une autre technique de survie que j'ignorais jusque-là. Quand j'examine le rôle que cette caractéristique superflue joue dans ma vie, elle perd le pouvoir de me dominer. Je suis ensuite libre de choisir dans le véritable trésor des principes Al-Anon celui qui guérira et qui remplacera mon ancien défaut.

Pensée du jour
Mes traits de caractère sont tous importants, même si certains d’entre eux n'ont plus leur place dans ma vie.

« Je suis déjà bien comme je suis — malgré mes défauts. » The Forum, juin 1999, page 30

Al-Anon, De l’espoir pour aujourd’hui, 24 mars, page 84

-------------------------------------------

Agir au lieu de réagir

L'homme est censé penser avant d'agir. Il n'a pas été fait à l'image de Dieu pour être un automate. Réflexions de Bill, page 55

Avant de me joindre aux AA, il m'arrivait souvent de ne pas penser et de réagir uniquement sous la pression des gens et des événements. Et lorsque je ne réagissais pas, j'agissais comme un automate. Après mon arrivée chez les AA, j'ai commencé à demander quotidiennement à une Puissance supérieure de me guider et j'ai appris à être attentif à ses conseils. Puis, j'ai commencé à prendre des décisions et à les mettre à exécution au lieu de simplement réagir. J'ai obtenu des résultats constructifs ; je ne permets plus aux autres de prendre des décisions à ma place et de me blâmer ensuite.
Aujourd'hui et tous les jours, le coeur plein de gratitude, et animé du désir de voir la volonté de Dieu se réaliser à travers moi, j'ai une vie qui vaut la peine d'être « partagée », surtout avec mes frères et soeurs alcooliques ! Et surtout, si je n'essaie pas de faire une religion de tout, même des AA, je deviens un canal par lequel Dieu peut s'exprimer.

Alcooliques Anonymes, Réflexions quotidiennes, 24 mars, page 92

-------------------------------------------

Nous ne pouvons vivre seuls

Chacune des Douze Étapes des AA nous demande d'aller à l'encontre de nos désirs naturels... toutes dégonflent notre ego. Et eu égard à ce dégonflement, peu d'Étapes sont aussi rudes à franchir que la Cinquième. Par contre, il n'y en a guère qui soit aussi indispensable à une sobriété durable et à la paix d'esprit.
L'expérience des AA nous a appris que nous ne pouvons pas vivre seuls avec les problèmes qui nous accablent et avec les défauts de caractère qui les causent ou les aggravent. Si nous avons bien fait l'examen de nos vies à la lumière de la Quatrième Étape, nous avons vu se détacher en relief des expériences que nous aimerions mieux oublier ; si nous avons enfin pu voir tout le mal que nous avons fait aux autres et à nous-mêmes par notre mauvais esprit et notre mauvaise conduite, alors, nous ressentons avec plus d'urgence que jamais le besoin de ne plus vivre seuls avec les fantômes traumatisants de notre passé. Nous devons en parler à quelqu'un.

Nous ne pouvons compter entièrement sur nos amis pour résoudre toutes nos difficultés. Un bon conseiller ne peut penser à notre place. Il sait que la décision finale nous appartient. C'est pourquoi il nous aidera à éliminer la peur, l'opportunisme et la duperie, et nous permettra ainsi de faire des choix inspirés par l'amour, par la sagesse et par l'honnêteté.

1. Les Douze Étapes et les Douze Traditions, page 61
2. Grapevine, août 1961

Alcooliques Anonymes, Réflexions de Bill, page 83

-------------------------------------------

24 mars - Pensée A.A. pour aujourd'hui
Nous trouvons notre force en racontant sincèrement nos expériences au sujet de l'alcool. En religion, on appelle ce procédé une confession. Nous disons plutôt rendre témoignage ou partager notre expérience. Vous rendez un témoignage personnel, vous partagez vos expériences passées, vos problèmes d'autrefois ; vous racontez vos séjours dans les hôpitaux et les prisons, la rupture de vos relations familiales ; vous parlez de l'argent que vous avez perdu, de vos dettes et des folies que vous faisiez quand vous buviez. Ce témoignage personnel vous libère de ce que vous cachiez ; il révèle ces choses au grand jour et vous trouvez alors liberté et force : Est-ce que mon témoignage personnel me rend plus fort ?

Méditation du jour
Nous ne pouvons pas comprendre parfaitement l'univers. C'est un fait que nous ne pouvons même pas définir ce qu'est l'espace ou le temps. Ils sont tous deux illimités, malgré tout ce que nous pouvons faire pour les limiter. Nous vivons dans une boîte de temps et d'espace que nos propres esprits ont fabriquée, et voilà la source de tout ce que nous appelons nos connaissances de l'univers. La vérité, c'est que nous ne pouvons jamais tout connaître et que nous ne sommes pas faits pour tout connaître. La foi doit nous faire accepter une bonne partie de nos vies.

Prière du jour
Je demande que ma foi ait pour fondement ma propre expérience de la Puissance de Dieu dans ma vie. Je demande de comprendre par-dessus tout cette vérité suprême.

Vingt-quatre heures à la fois, Hazelden, page 86

-------------------------------------------

PENSÉE DU JOUR
Après avoir franchi les trois premières étapes, il est tentant de s'asseoir et de dire : « O.K., je vais laisser aller les choses, Tu prends la relève. » C'est comme être devant un puits et dire : « Pourquoi ai-je soif ? » Un puits a de l'eau claire, fraîche, rafraîchissante mais on doit pomper ou tirer l'eau. Nous devons utiliser notre foi pour faire ce que nous savons être bien. Nous devons chercher conseil, méditer et mettre en pratique les Étapes. De toute manière, le Programme ne demande pas de capituler, il nous parle d'abandon. Nous sommes dotés de qualités uniques qui peuvent être utilisées pour améliorer notre vie et celle des autres. Une partie de notre foi consiste à rechercher ces qualités et à les utiliser quand nous les trouvons. L'amour et l'acceptation que nous procure le Programme sont les outils nécessaires à notre foi pour extraire ces qualités et nous les faire apparaître en pleine lumière.

MÉDITATION DU JOUR
Je demande à Dieu d'utiliser ma foi en vue de grandir.

AUJOURD'HUI, JE ME SOUVIENDRAI
La foi est comme un puits profond. Elle a un grand potentiel qui demeure sans valeur lorsqu'elle n'est pas utilisée.

Émotifs Anonymes, Aujourd’hui Seulement, 24 mars

-------------------------------------------

Se détacher du passé

« Ce qui compte, ce n’est pas où nous étions mais où nous allons. » Texte de base, page 30

Au tout début du rétablissement, certains d'entre nous ressentent de la honte ou du désespoir à se déclarer « dépendants ». Au cours des premiers jours, il est possible que nous ressentions à la fois de la crainte et de l'espoir alors que nous nous efforçons de trouver un nouveau sens à notre vie. Le passé peut nous paraître inéluctable et accablant. Il se peut qu'il nous soit difficile de penser de nous-mêmes autre chose que ce que nous en avons toujours pensé.
Alors que les souvenirs du passé peuvent servir à nous rappeler ce qui nous attend si nous consommons de nouveau, ils peuvent également nous figer dans un cauchemar de honte et de peur. Bien qu'il puisse être difficile de nous détacher de ces souvenirs, chaque jour de rétablissement peut nous éloigner d'autant de notre dépendance active. Chaque jour, nous pouvons attendre plus de la vie et trouver moins de raisons de nous punir.
En rétablissement, toutes les portes nous sont ouvertes. Nous avons le choix entre plusieurs options. Notre nouvelle vie est riche et pleine de promesses. Bien qu'il nous soit impossible d'oublier le passé, nous ne sommes pas obligés d'y vivre. Nous pouvons passer à autre chose.

Juste pour aujourd'hui, je ferai mes valises et quitterai mon passé pour vivre un présent rempli d'espoir.

Narcotiques Anonymes, JUSTE POUR AUJOURD'HUI, 24 mars, page 88

-------------------------------------------

Pour décrire un homme obsédé par une seule idée et qui ne pense à rien d'autre, nous disons qu'il est fou. Ugo Betti

Je n'aimais pas le terme « déraison ». Bien sûr, j'avais conscience de mon problème de poids, mais je savais que si seulement je pouvais trouver le bon régime, le médecin compétent... Comme tant de dépendants avant moi, j'ai eu besoin de faire toutes les expériences possibles et de me pousser jusque dans mes derniers retranchements pour me prouver que j'étais l'exception à la règle. Jusqu'à ce que je consente à renoncer à la nourriture excessive — que je croyais essentielle à ma survie — rien n'aurait pu m'amener chez les OA.
Or, la raison nous est rendue, lorsque nous sommes prêts, et je le suis. Je ne veux plus de cette vie morne et solitaire de dépendance à la nourriture.
Oui, j'ai la maladie de la compulsion alimentaire. Le reconnaître, c'est le premier pas vers la liberté.

Pensée du jour : Est-ce que je consens, au plus profond de moi, à reconnaître que je suis comme les autres outremangeurs compulsifs ? Accepter cette réalité, quelle libération !

Outremangeurs Anonymes, Aujourd'hui, 3e Éd., page 84

-------------------------------------------

« Dès la première réunion à laquelle nous avons assisté, nous avons appris que nous étions aux prises avec une maladie (dangereuse et que ni la volonté, ni la stabilité émotive, ni la confiance en soi, que certaines et certains d'entre nous avaient déjà possédées, ne pouvaient nous en protéger. » Outremangeurs Anonymes, Deuxième édition, page 1

Comme je fus soulagée de découvrir que ce n'était pas simplement une question de volonté ! Lorsque je suis arrivée chez les OA, j'étais démoralisée. Je ne savais pas comment m'y prendre avec les régimes et l'exercice. J'avais cessé de boire plusieurs années avant d'assister à ma première réunion OA, et j'avais cessé de fumer peu après avoir appris que j'étais enceinte. Ainsi j'étais convaincue qu'en déployant toute ma volonté, je viendrais aussi à bout de mon problème de nourriture. Je comprenais l'idée de faire acte de foi et de confier mon désir de boire à une Puissance supérieure à la mienne. Mais je croyais que je devais être capable de maîtriser ma compulsion alimentaire toute seule. Après tout, la nourriture n'est pas une drogue. C'est ce que je croyais ! Les OA m'ont fait voir la nourriture d'un tout autre point de vue. J'ai compris que j'étais tout aussi dépendante des régimes que de la malbouffe. Ces choses affectaient mon esprit, mon corps et mon âme exactement comme l'avait fait l'alcool. Il a fallu que je capitule devant cette obsession comme j'avais capitulé devant les autres.

Outremangeurs Anonymes, Les voix du rétablissement, 24 mars, page 84

-------------------------------------------

Pensée du jour
Nous trouvons notre force en racontant sincèrement nos expériences dans le jeu. En religion, on appelle ça une confession. Mais nous disons plutôt « rendre témoignage » ou « partager notre expérience ». Vous rendez un témoignage personnel, vous partagez vos expériences passées, vos problèmes d'autrefois ; vous racontez peut-être vos séjours dans les hôpitaux et les prisons, la rupture de vos relations familiales. Vous parlez de l'argent que vous avez perdu, de vos dettes et des folies que vous faisiez. Ce témoignage personnel vous libère de ce que vous cachiez ; il révèle ces choses au grand jour et vous trouvez alors liberté et force. Est-ce que mon témoignage personnel me rend plus fort ?

Méditation du jour
Nous ne pouvons pas tout comprendre parfaitement. C'est un fait que nous ne pouvons même pas définir ce qu'est l'espace ou le temps. Ils sont tous deux illimités, malgré tout ce que nous pouvons faire pour les limiter. Nous vivons dans une boîte de temps et d'espace que nos propres esprits ont fabriquée et voilà la source de tout ce que nous appelons nos connaissances de l'univers. La vérité, c'est que nous ne pourrons jamais tout connaître et que nous ne sommes pas faits pour tout connaître. La foi doit nous faire accepter ce fait.

Prière du jour
Je demande que ma foi se fonde sur ma propre expérience de la Puissance de Dieu ; je demande de comprendre par-dessus tout cette vérité suprême.

Joueurs Anonymes, 24 mars

-------------------------------------------

24 mars

N’essaie pas de regarder trop loin devant ou de faire des plans trop longtemps d’avance car, dans ce cas, ils pourraient bien changer. Il serait préférable de permettre à toute chose de se déployer, et tu verras que cela arrivera bien plus vite que tu ne peux l’imaginer. Ne sois pas impatient ; attends-Moi, simplement, et vois toute chose s’ouvrir de façon merveilleuse. Mais cela doit se faire au bon moment. Quand l’hiver s’installe, tu crois toujours qu’il ne finira jamais, mais avant que tu réalises ce qui est en train d’arriver, le printemps commerce à surgir presque que sans que tu t’en aperçoives. C’est le même processus avec le nouveau. Comme le printemps, il est là, et l’hiver, l’ancien, est fini. Mais peut-être ne l’as-tu pas pleinement compris ou accepter, et tant que ce ne sera pas le cas, tes yeux ne s’ouvriront pas sur cette merveille. Ouvre les yeux et ne manque rien de ce qui est en train de se passer en ce moment.

La Petite Voix, Eileen Caddy

-------------------------------------------

Pour ceux et celles qui veulent en savoir plus sur les services que nous offrons, visitez notre site : http://www.centredelavie.qc.ca
Pour ceux et celles qui désirent lire les chroniques de Gilles sur le site Quand la drogue n'est plus un jeu : http://www.quandladrogue.com
Bon rétablissement pour toutes et tous !
Bonne journée !
Au Centre de la Vie n'est pas affilié à aucun groupe d'entraide. Par contre, l'expérience nous a démontré qu'adhérer à un groupe qui utilise les Douze Étapes pour se rétablir et mettre en pratique ce merveilleux mode de vie un jour à la fois peuvent nous aider à vivre de beaux moments de bonheur et de sérénité.

-------------------------------------------

24_mars_yeux_esperance_PCl.jpg