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Un soir, lors d'une réunion d'affaires de mon groupe Al-Anon, j'ai appris une importante leçon sur la manière de lâcher prise. Il m'a fallu beaucoup de courage pour suggérer à mon groupe d'appartenance d'inclure, dans l'ouverture de la réunion, la récitation au complet de la Prière de Sérénité. Un autre membre a suggéré que nous lisions les Traditions plus régulièrement.
La conscience de groupe a approuvé la motion touchant les Traditions alors que mon petit projet concernant la Prière de Sérénité a été rejeté. J'étais assis là, gonflé d'orgueil meurtri, mais quelque chose que j'avais appris dans Al-Anon continuait à résonner dans ma tête : « Placer les principes au-dessus des personnalités ». Soudainement, le rejet de ma suggestion n'avait plus d'importance. Nous faisions tous partie de la fraternité et c'est tout ce qui importait.
Dans la sécurité de mon groupe Al-Anon, j'ai appris à renoncer à mon besoin de toujours gagner mon point. Avec de la pratique, je suis capable d'appliquer cette leçon à toutes mes relations.

Pensée du jour
Il est important que j'exprime mes idées. Il est également important que j'accepte ce qui en résulte. Je peux être fier de moi pour avoir pris le risque d'exprimer mon opinion, tout en sachant que les résultats de mes actions ne m'appartiennent pas. Aujourd'hui, je choisis de confier ces résultats à ma Puissance Supérieure.

« Votre devoir, c'est uniquement d'agir et non de vous préoccuper des résultats de l'action. Rejetez donc tout désir et toute peur des résultats et faites votre devoir. » La Bhagavad-Gîtâ

Al-Anon, Le Courage de Changer, 28 septembre, page 272

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Même après avoir assisté aux réunions Al-Anon pendant un certain temps, j'entretenais encore certaines pensées et certains sentiments secrets que je croyais trop intimes pour les partager avec le groupe. Cependant, certains membres avaient suggéré que prononcer ces mots difficiles à voix haute pourrait m'aider à me rétablir. Un soir, j'ai exprimé la confusion que j'éprouvais quant à la manière de guérir ces aspects de ma vie.
Peu après, mon groupe a tenu une réunion sur le parrainage. Plusieurs membres de longue date ont parlé de leur expérience. J'ai appris de ces personnes que les parrains et les marraines sont des membres Al-Anon qui travaillent face à face avec un autre membre pour lui expliquer les outils du programme et l'encourager à les utiliser. Les parrains et les marraines répondent aux besoins des membres qu'ils parrainent de manière aimante et constructive. Ils écoutent les situations décrites par les personnes parrainées et, s'ils ont vécu des expériences semblables, ils expliquent comment les principes Al-Anon les ont aidés à les traverser. Même s'ils n'ont pas vécu d'expérience similaire, ils peuvent les aider appliquer les Étapes à leurs problèmes. J'ai aussi entendu dire que le soutien d'un parrain ou d'une marraine pendant une situation difficile peut amplifier le soutien offert par le groupe.
Cette réunion sur le parrainage m'a beaucoup aidée. Après je ne me sentais plus aussi confuse et j'ai même trouvé le courage de demander à quelqu'un de me parrainer. Je comprends maintenant un peu mieux comment ce type de relation fonctionne, et ma marraine est devenue un autre outil dans mon rétablissement. Son oreille attentive aide à combler les écarts lorsque partager aux réunions n'est pas suffisant pour combler mes besoins. Ensemble, les réunions et le parrainage m'aident à m'exprimer pleinement.

Pensée du jour
Demander à un autre membre Al-Anon de nous parrainer et de marcher à nos côtés sur le chemin du rétablissement, c'est faire preuve de respect à notre propre égard.

« Il est certain que les ressentiments doivent être exprimés et les marraines et parrains peuvent être d'une très grande aide lorsqu'il s'agit de travailler au niveau de ces sentiments et de les mettre en perspective. » Comment Al-Anon œuvre pour les familles et les amis des alcooliques, page 115

Al-Anon, De l’espoir pour aujourd’hui, 28 septembre, page 272

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L'amour sans restriction

L'expérience démontre que rien n'immunise mieux contre l'alcool que de travailler intensivement auprès d'autres alcooliques. Les Alcooliques Anonymes, page 101

Le parrainage me réservait deux surprises. Premièrement, les personnes que j'aidais m'aimaient. Ce que j'avais pris pour de la gratitude ressemblait plutôt à de l'amour. Ces personnes souhaitaient mon bonheur, ma croissance et le maintien de ma sobriété. Le fait de connaître leurs sentiments à mon égard m'a empêché de boire plus d'une fois. Deuxièmement, je me suis aperçu que j'étais capable d'aimer les autres de manière responsable, avec respect et avec le souci réel de les voir progresser. Auparavant, je croyais que ma capacité de me préoccuper sincèrement du bien-être d'autrui s'était atrophiée faute d'être utilisée assez souvent. Découvrir que je suis capable d'un amour désintéressé et confiant constitue l'un des plus grands cadeaux que j'aie reçus du mouvement. La reconnaissance pour ce cadeau m'a souvent gardé abstinent.

Alcooliques Anonymes, Réflexions quotidiennes, 28 septembre, page 280

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AA en deux mots

« Tout progrès dans les AA peut se résumer en deux mots : humilité et responsabilité. Notre développement spirituel peut se mesurer, de façon précise, par notre degré de fidélité à ces magnifiques concepts.
« Une humilité toujours plus profonde, accompagnée d'une volonté toujours plus ferme d'accepter des obligations clairement définies et d'agir en conséquence — voilà les pierres de touche de toute croissance spirituelle. Ces qualités constituent pour nous l'essence même du bien-être et du bien agir. Ce sont elles qui nous rendent capables de connaître la volonté de Dieu et de l'accomplir. » Discours, 1965 (reproduit dans la revue Grapevine, janvier 1966)

Alcooliques Anonymes, Réflexions de Bill, page 271

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28 septembre - Pensée A.A. pour aujourd'hui
Durant les deux derniers mois, nous avons étudié des passages et des commentaires sur les étapes, extraits du gros livre « Alcooliques Anonymes ». Maintenant, pourquoi ne pas lire le livre lui-même encore une fois ? Il est essentiel que le programme A.A. devienne partie intégrante de nous-mêmes. Nous devons en savoir j'essentiel sur le bout des doigts. Nous ne pouvons trop, ni trop souvent, étudier le gros livre. Plus nous le lisons et l'étudions, mieux nous nous équipons pour penser en A.A., agir en A.A. et vivre en A.A. Il est impossible d'en connaître trop sur cette méthode. Il est possible que nous n'en sachions jamais assez. Cependant, nous pouvons l'absorber aussi bien que possible. Jusqu'à quel point est-ce que je connais le gros livre ?

Méditation du jour
Il nous est nécessaire d'accepter les difficultés et les exigences de la vie pour pouvoir partager pleinement la vie ordinaire de nos semblables. II ne faut pas considérer certaines choses qui doivent être acceptées dans la vie comme nous étant nécessaires personnellement ; il s'agit plutôt d'expériences qui nous permettent de partager les souffrances et les problèmes de l'humanité. Nous avons besoin de sympathie et de compréhension. Il nous faut partager bien des expériences de la vie pour comprendre et sympathiser avec les autres. À moins d'avoir passé par les mêmes expériences, nous ne pouvons pas comprendre assez bien une autre personne ou son caractère pour l'aider.

Prière du jour
Je demande d'accepter tout ce qui m'arrive comme faisant partie de ma vie. Je demande de me servir de ces expériences pour aider mes semblables.

Vingt-quatre heures par jour, Hazelden, page 274

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PENSÉE DU JOUR
Un des nombreux outils que j'ai appris à utiliser depuis mon arrivée au Programme est d'écrire. Je suis toujours surpris de voir jusqu'à quel point j'écris. Si je suis incapable de m'endormir, je me lève et j'écris. Cela vaut certes mieux que de m'agiter et de tourner dans mon lit. Si quelque chose m'agace pendant la journée et que je ne sais pas ce que c'est , j'écris et j'écris encore. C'est comme si ma Puissance supérieure guidait ma main. Je ne sais pas ce que je vais écrire jusqu'à ce que je vois ce que j'ai écrit. Il est étonnant de constater le nombre de problèmes qui peuvent se régler simplement en les voyants clairement décrits en noir sur blanc.

MÉDITATION DU JOUR
Puis-je toujours me rappeler que de mettre sur papier ce qui se passe m'aide à le voir d'une manière plus claire.

AUJOURD'HUI, JE ME SOUVIENDRAI
Si je peux voir le problème, je peux trouver un moyen de le résoudre.

Émotifs Anonymes, Aujourd’hui Seulement, 28 septembre

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L’espoir

« Au fur et à mesure que nous devenons moins centrés sur nous-mêmes et plus centrés sur Dieu, notre désespoir se transforme en espoir. » Texte de base, page 117

À l'époque où nous consommions, le désespoir était notre inséparable compagnon qui teintait tous les moments de notre vie. Il venait de notre expérience de dépendance active : nous avions beau entreprendre des démarches pour améliorer notre vie, nous sombrions toujours plus profondément dans la misère. Nos tentatives pour contrôler notre vie tournaient fréquemment à l'échec. Dans un sens, l'admission de notre impuissance dans la Première Étape était un aveu de désespoir.
Les Étapes Deux et Trois nous sortent graduellement de ce désespoir et nous font connaître l'espoir, ce nouveau compagnon du dépendant en rétablissement. Après avoir accepté que tant d'efforts pour changer se soient soldés par des échecs, nous en venons à croire en une Puissance supérieure à nous-mêmes. Nous croyons que cette Puissance peut nous aider et qu'Elle le fera. Nous pratiquons la Deuxième et la Troisième Étape comme une affirmation de notre espoir en une vie meilleure, en demandant cette Puissance de nous guider. Au fur et à mesure que nous nous tournons vers une Puissance supérieure pour nous conduire dans notre vie de tous les jours, le désespoir de notre longue expérience d'autosuffisance disparaît.

Juste pour aujourd'hui, je réaffirmerai la décision prise dans ma Troisième Étape. Je sais qu'avec une Puissance supérieure dans ma vie, il y a de l'espoir.

Narcotiques Anonymes, JUSTE POUR AUJOURD'HUI, 28 septembre, page 284

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L'expérience ne se crée pas. Il faut la vivre. Albert Camus

J'ai essayé de créer ma vie de toutes pièces, d'en faire une contrée totalement exempte de souffrance. Résultat : je suis tombé dans la compulsion alimentaire. Or, ce faisant, j'ai inhibé et bloqué toutes mes émotions, qu'il s'agisse de joie ou de souffrance, de bien-être ou de sentiments pénibles.
Aujourd'hui, même si je cherche naturellement à éviter les expériences douloureuses, j'aime mieux vivre mes émotions dans toute leur intensité, me sentir vivant et passer consciemment à travers tous les événements de la vie pour accéder à la liberté. Désormais, je suis prêt à vivre tout ce que j'ai fui et à savourer chaque instant comme si c'était le premier, à l'image de l'enfant qui découvre le monde.

Pensée du jour : Je ne fuis plus la réalité et je ne tente plus d'en faire l'expérience à travers mes rêves. Je décide de vivre la vie telle qu'elle se présente.

Outremangeurs Anonymes, Aujourd'hui, 3e Éd., page 272

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« Cela commence par l'abstinence. » Aujourd'hui, page 167

Je n'ai pu mettre les Étapes en pratique et grandir spirituellement avant d'être abstinent. Or, renoncer à la nourriture excessive a désengorgé mon corps et mon esprit, ce qui m'a permis d'examiner les défauts qui me séparaient de ma Puissance supérieure. Être libéré de ma « substance » m'ouvre le cœur et l'esprit aux changements qui s'imposent afin que je puisse réaliser le plein potentiel auquel ma Puissance supérieure me destine. Lorsque je suis dans la compulsion alimentaire, le canal qui me relie à ma Puissance supérieure est bloqué. L'abstinence doit demeurer la priorité de ma vie si je veux grandir et changer à travers la pratique des Étapes.

Outremangeurs Anonymes, Les voix du rétablissement, 28 septembre, page 272

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Pensée du jour
Revoyons quelques-unes des étapes, afin de les mémoriser et de les ancrer dans notre mémoire. Il serait bon d'en extraire quelques bribes. Nous avons admis que nous étions impuissants devant le jeu et que nous avions perdu la maîtrise de notre vie. Nous en sommes venus à croire qu'une Puissance Supérieure à nous-mêmes pouvait nous rendre la raison. Nous avons décidé de confier notre volonté et nos vies aux soins de Dieu tel que nous le concevions. Maintenant, nous sommes incités à procéder à un inventaire moral de nous-mêmes. Enfin, nous avons avoué à Dieu, à nous-mêmes et à une autre personne la nature exacte de nos torts. Méditons sur ces cinq premières étapes et demandons-nous si nous avons tout fait pour les mettre en pratique. Est-ce que je me considère en meilleure position d'aider d'autres joueurs maintenant que je commence à travailler sur les étapes ?

Méditation du jour
En mettant en pratique les étapes, nous sommes plus en mesure d'accepter les difficultés de la vie et plus aptes à aider nos semblables. Faisons la différence entre nos besoins et nos désirs. Partant de cette connaissance, nous sommes en mesure de trouver la paix et la sérénité. Les joueurs que nous essayons d'aider ont besoin de notre compréhension.

Prière du jour
Je demande d'accepter tout ce qui m'arrive comme faisant partie de ma vie. Je demande de me servir de ces expériences pour aider mes semblables.

Joueurs Anonymes, 28 septembre

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28 septembre

Souviens-toi toujours que tu peux faire quelque chose pour l'état dans lequel est le monde, par un changement complet du cœur, du mental et de l'esprit. C'est lorsque tu comprendras cela, que tu assumeras tes responsabilités et feras quelque chose en ce sens, que les changements adviendront, modestement pour commencer, puis en s'élargissant jusqu'à ce que tout y soit inclus. Vois à quel point c'est merveilleux, encourageant, de savoir que tu peux faire quelque chose pour rectifier l'état du monde en changeant en toi, et ainsi refléter ces changements à l'extérieur. Bénis soient ceux qui sont de bonne volonté et ouverts, ceux qui voient le besoin de changement et qui font quelque chose pour cela ! Ils sont comme le levain dans la pâte qui permet au pain de lever. Sans le levain, le pain ne lèverait pas. Sans changement, tout demeurerait statique, stagnerait et mourrait. Alors change et épanouis-toi avec une joie et une gratitude réelles, et sois reconnaissant de pouvoir le faire. Et mets-toi en action maintenant.

La Petite Voix, Eileen Caddy

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Pour ceux et celles qui désirent lire les chroniques de Gilles sur le site Quand la drogue n'est plus un jeu : http://www.quandladrogue.com
Bon rétablissement pour toutes et tous !
Bonne journée !
L'expérience nous a démontré qu'adhérer à un groupe qui utilise les Douze Étapes pour se rétablir et mettre en pratique ce merveilleux mode de vie un jour à la fois peuvent nous aider à vivre de beaux moments de bonheur et de sérénité.

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