Pensées 14 octobre 2017

Bonjour à toutes et à tous

Le parrainage chez tous les groupes d’entraide reste essentiellement le même, qu'il s'agisse d'aider un autre individu dans son rétablissement ou de l'introduire aux services. Nous pouvons le définir comme le partage de l'expérience d'une personne qui a fait certains progrès dans son rétablissement ou dans son fonctionnement dans les services avec un autre qui en est à ses débuts. Ces deux formes d'accompagnement découlent des aspects spirituels de ce programme et mode de vie en Douze Étapes.

Grâce à la connaissance et à l'expérience d'un membre plus ancien son parrain/sa marraine, le membre plus nouveau devient conscient que le service est notre investissement le plus important après l'abstinence et la sobriété. Sachant cela, il peut partager sa portfolio avec d'autres et assurer l'avenir du mouvement ou du groupe d'entraide.

L'amitié que nous développons avec notre parrain/marraine n'est pas entachée de jugements, de religion, de Dieu ou même de Satan pour ceux et celles qui croient en son existence. Cette amitié est malgré tout remplie d'amour et de silence. C'est un sentiment de bienveillance affectueuse et de sympathie que nous éprouvons à l'égard de quelqu'un qui a ce que nous voulons obtenir. Ça devrait exclure toute attirance amoureuse, même si l'amitié finit parfois en amour. L'amitié entre membres nécessite un certain parallélisme dans la vie, une communauté de pensée, une capacité de constance et le même but dans la vie : se rétablir et être heureux.

« Ne faut-il pas soumettre le problème à notre parrain ou à notre conseiller spirituel, et demander avec ferveur l'aide et l'inspiration de Dieu, quitte entre-temps à prendre la résolution de faire à n'importe quel prix notre devoir lorsque nous le connaîtrons clairement ? » ( 12x12, 9e Étape page 97 ) Pour aujourd'hui, nous nous sentons bien guidés. Pour aujourd'hui, nous sommes reconnaissants des amitiés que notre Puissance supérieure nous a données dans les groupes d'entraide. Grâce à elles, nous ne souffrons plus de solitude. Pour aujourd’hui seulement, nous cheminons sur la route du rétablissement et que dire de plus, c’est exactement là que nous voulons être. « Plusieurs années plus tard, ce candidat irlandais malcommode se plaisait à répéter : 'Mon parrain ne m’a fait qu’une seule proposition : la sobriété. À l’époque, je n’aurais pas pu en accepter d’autres.'» ( Les Douze Étapes et les Douze Traditions, 5e Tradition, page 174)

Merci la Vie !!!
Gilles

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Un vieux patriarche disait : « Ne cherchez point la vérité, cessez seulement de chérir vos opinions. » Selon moi, cesser de chérir mes opinions s'insère dans la Dixième Étape. Une grande partie de ce que je considère comme allant mal dans ma vie est lié à mes opinions — c'est-à-dire à mes préjugés, mes suppositions, ma suffisance, mes attitudes.
Par exemple, je continue de présumer que je suis le mieux placé pour savoir comment tout devrait être fait et que les autres ont une vision trop limitée pour reconnaître cette grande vérité. La réalité me prouve que j'ai tort. Il m'arrive aussi de penser qu'il est pratique et même souhaitable d'ignorer mes sentiments. Cela aussi est faux. Et j'agis comme si je pouvais diriger ma vie sans faire confiance à ma Puissance Supérieure. Faux, encore une fois.
Je suis reconnaissant que la Dixième Étape me rappelle que je dois poursuivre mon inventaire personnel et effectuer de fréquentes corrections, surtout dans les domaines où j'ai tendance à répéter mes erreurs.

Pensée du jour
Ce n'est pas une tâche facile de changer la façon dont j'ai pensé toute ma vie, même quand j'ai la certitude de vouloir changer. La Dixième Étape me permet de prendre conscience que je retombe dans une façon de penser erronée. Je n'ai pas à m'en vouloir quand cela se produit - cela ne m'aide aucunement. En admettant promptement mes torts, je fais ce que je peux pour changer.

« Nous ne devons plus accumuler des fardeaux de culpabilité ou de ressentiment qui deviendront plus lourds et plus puissants avec le temps. Chaque jour, chaque nouveau moment peut s'avérer une occasion d'assainir l'air et de recommencer, libres et dispos. » ... dans tous les domaines de notre vie

Al-Anon, Le Courage de Changer, 14 octobre, page 288

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Après que mon père soit mort de l'alcoolisme quand j'avais neuf ans et que ma mère soit décédée quand j'avais douze ans, je me sentais abandonné par Dieu. J'étais dans la confusion, je vivais dans un brouillard qui envahissait tous les aspects de ma vie.
J'ai recherché la consolation dans la nature en passant la majeure partie de mes temps libres dans les bois et les champs qui entouraient ma demeure. je me reposais dans les champs et j'observais les cours d'eau. J'observais les animaux dans les bois et j'ai appris à connaître les oiseaux et leurs chants. J'ai découvert de nombreuses formes de vie dans les petits étangs stagnants, et je collectionnais les insectes trouvés dans les champs. La paix que je ressentais quand j'étais seul avec la nature m'aidait à oublier ma douleur.
Des années plus tard, j'ai rejoint Al-Anon. C'était comme si chaque réunion faisait référence à Dieu, avec qui je n'avais plus aucune relation. Plus souvent je revenais, plus il m'a semblé évident que je devais trouver une Puissance Supérieure telle que je La concevais. Si je ne pouvais pas accepter et mettre en pratique les trois premières Étapes, je savais que mon rétablissement en viendrait à stagner. Grâce à la prière et à la méditation, j'ai pu me souvenir de mes moments d'enfance dans la nature. La beauté de la nature — les chaudes brises d'été, le froid vivifiant de l'hiver — m'avait réconforté comme rien d'autre n'avait pu le faire. Sans même m'en rendre compte, Dieu m'avait permis de guérir tranquillement au sein de Son monde naturel. Avec le temps, j'ai fini par réaliser que Dieu ne m'avait pas abandonné. Il avait tout simplement pris un peu de recul en attendant que je sois prêt, dans mon rétablissement, à reprendre un contact conscient avec Lui.

Pensée du jour
Mes pensées et mes sentiments changeants ne peuvent pas saisir l'immensité et la profondeur de la sollicitude que ma Puissance Supérieure éprouve à mon égard.

« ... Il m'est bien facile de regarder mon passé et de constater que Dieu oeuvrait dans ma vie à tout moment. » Le Forum, février 1998, page 7

Al-Anon, De l’espoir pour aujourd’hui, 14 octobre, page 288

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Un programme de vie

Avant de nous mettre au lit le soir, nous passons notre journée en revue de façon constructive... À notre réveil, nous pensons au vingt-heure devant nous...
Nous demandons d'abord à Dieu de nous guider dans nos pensées et surtout de libérer notre esprit de l'apitoiement comme de tout mobile malhonnête ou égoïste. Les Alcooliques Anonymes, pages 97-98

Je manquais de sérénité. Me sentant dépassé par la tâche à accomplir, je prenais toujours plus de retard, peu importe les efforts que j'y mettais. Je m'en faisais pour ce que je n'avais pas réussi à faire la veille et la crainte des échéances du lendemain me privait du calme dont j'avais besoin pour passer une journée efficace. Avant d'entreprendre les Dixième et Onzième Étapes, j'ai commencé à lire des passages comme celui cité plus haut.
J'ai essayé de me concentrer sur la volonté de Dieu, plutôt que sur mes problèmes, et de lui faire confiance pour diriger ma vie.
Cela a marché ! Lentement peut-être, mais cela a marché.

Alcooliques Anonymes, Réflexions quotidiennes, 14 octobre, page 296

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Aspects de la spiritualité



« Chez les AA, il existe toujours une grande confusion à propos de ce qui est matériel et de ce qui est spirituel. Je préfère croire que tout dépend de nos intentions. Lorsque nous utilisons trop égoïstement nos biens matériels, nous sommes matérialistes. Par contre, lorsque nous partageons ces biens pour aider les autres, le matériel soutient le spirituel. »

« On continue à penser que les instincts sont fondamentalement mauvais et constituent un obstacle à la spiritualité. Je crois que la différence entre le bien et le mal n'équivaut pas à la distinction entre l'homme spirituel et instinctuel. C'est la différence entre le bon ou le mauvais usage des instincts. La reconnaissance et le bon usage de nos instincts sont l'essence pour devenir un être complet. »

1. Lettre, 1958
2. Lettre, 1954

Alcooliques Anonymes, Réflexions de Bill, page 287

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14 octobre - Pensée A.A. pour aujourd'hui
Quelle est l'importance de la partie de ma vie que je donne au mouvement A.A. ? Est-ce seulement une de mes activités, et même une des moins importantes ? Est-ce que j'assiste aux assemblées seulement de temps à autre — et, pendant certaines périodes, pas du tout ? Est-ce que je pense au mouvement A.A. seulement à l'occasion ? Est-ce que j'hésite lorsqu'il s'agit de parler du mouvement A.A. à des gens qui en ont peut-être besoin ? Ou bien, au contraire, le mouvement A.A. remplit-il une partie importante de ma vie ? Est-il le fondement de toute ma vie? Où serais-je sans les A.A. ? Est-ce que tout ce que j'ai et tout ce que je fais ne dépendent pas de mon rétablissement ? Le mouvement A.A. est-il le fondement sur lequel je construis ma vie ?

Méditation du jour
Remettez entre les mains de Dieu vos insuccès, vos erreurs et vos faiblesses. Ne songez pas à vos échecs et au fait que dans le passé vous ressembliez plus aux bêtes qu'aux anges. Vous avez un médiateur entre vous et Dieu — votre foi grandissante — qui peut vous soulever de la fange et vous diriger vers le ciel. Vous pouvez encore vous réconcilier avec l'esprit de Dieu. Vous pouvez encore retrouver votre harmonie avec le Principe divin de l'univers.

Prière du jour
Je demande de ne pas laisser la bête en moi m'empêcher de parvenir à ma destinée spirituelle. Je demande de me relever et de rester debout.

Vingt-quatre heures par jour, Hazelden, page 290

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PENSÉE DU JOUR
J'aimerais méditer quelques instants sur le changement des saisons. Je vis dans un climat froid en hiver ; j'ai décidé que je veux y rester et non me retirer dans le Sud. Je n'ai absolument rien contre les climats chauds. Ce que l'hiver me permet de faire, c'est de laisser reposer les choses un certain temps, y compris mon esprit. Il est impossible de croître constamment. En m'arrêtant de temps à autre, en me reposant à l'occasion, en restant tranquille (chose qui m'est très difficile), mon cheminement prendra un essor nouveau. Ma croissance en sera peut-être plus grande et plus bienfaisante.

MÉDITATION DU JOUR
Parce qu'il m'est difficile de me reposer, de ralentir ou de méditer, aide-moi à me donner la liberté de le faire.

AUJOURD'HUI, JE ME SOUVIENDRAI
Je ne dois pas oublier de prendre un temps d'arrêt et de reposer mon esprit.

Émotifs Anonymes, Aujourd’hui Seulement, 14 octobre

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La fin de la solitude

« Avec l'amour qu'on me témoigne dans Narcotiques Anonymes, je n'ai pas d'excuse pour demeurer dans ma solitude. » Narcotics Anonymous, page 262

La dépendance est une maladie solitaire. Bien que nous soyons parfois entourés de personnes, tôt ou tard notre dépendance introduit un écart entre nous et les êtres qui nous sont les plus chers. Plusieurs d'entre nous sont amenés à Narcotiques Anonymes par une solitude désespérée. Même si nous entrons la première fois dans les locaux de N.A. avec précaution et méfiance, nous sommes accueillis par des gens qui nous prennent dans leurs bras, qui nous sourient et nous disent chaleureusement : « Reviens, ça marche ». C'est peut-être la première fois depuis longtemps que nous nous sentons les bienvenus. Nous regardons les autres membres parler et rire, et nous les voyons quitter la réunion par groupes pour aller continuer la conversation dans un café voisin. Nous nous demandons si, nous aussi, nous ne pourrions pas faire partie de cette bande affectueuse.
Il se peut que, à cause de notre tendance à l'isolement, il nous soit difficile de nous joindre à eux. Avec le temps, cependant, nous commençons à sentir que nous « faisons partie de », plutôt que de nous sentir « à part ». Rapidement, en entrant dans une salle de réunions, nous nous sentons chez nous. Nous commençons à nous faire des amis, et notre vie se met à changer.
N.A. nous enseigne à surmonter notre isolement. À travers nos premières tentatives d'amitié dans notre groupe d'appartenance, nous commençons à nous rendre compte qu'il n'est pas si difficile de se faire des amis. Partager avec les autres nous procure un sentiment d'appartenance.

Juste pour aujourd'hui, je suis reconnaissant des amitiés que ma Puissance supérieure m'a données dans N.A. Grâce à elles, je ne souffre plus de solitude.

Narcotiques Anonymes, JUSTE POUR AUJOURD'HUI, 14 octobre, page 302

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Le sentier qui est sans heurts conduit au danger. William Shakespeare

La route qui conduit à la compulsion alimentaire est conçue pour le confort, puisqu'elle promet la satisfaction de chaque besoin et de chaque désir. Quelle que soit l'endroit où je me trouve sur cette planète, ses détours alléchants me sont facilement accessibles. Or, désormais j'avance sur un autre sentier, mais je n'oublie pas les anciens chemins par où je suis passé. Je sais que je pourrais y retourner n'importe quand, comme d'autres, d'ailleurs, le font.
Aujourd'hui, je choisis de ne pas retourner d'où je viens. Peut-être demain voudrais-je revenir en arrière, mais, pour aujourd'hui seulement, tout ce que je désire c'est de poursuivre mon cheminement spirituel chez les Outremangeurs Anonymes.

Pensée du jour : La voie du rétablissement chez les OA n'est pas toujours facile et sans heurts, mais il me conduit à la liberté.

Outremangeurs Anonymes, Aujourd'hui, 3e Éd., page 288

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« La seule mauvaise méditation est celle que l'on ne fait pas. » Les Douze Étapes et les Douze Traditions des Outremangeurs Anonymes, page 112

L'une des choses les plus utiles que ma marraine m'ait apprises consiste en cette démarche destinée à prendre l'habitude de méditer :
- cultiver un désir sincère de pratiquer la méditation
- me demander si j'ai médité à la fin de chaque journée
- si j'ai omis de méditer, m'épargner les récriminations
- repenser à ma journée : aurais-je pu faire les choses autrement ?
- me rappeler pourquoi je veux méditer
- méditer immédiatement.

Outremangeurs Anonymes, Les voix du rétablissement, 14 octobre, page 288

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Pensée du jour
Quels sont les efforts que je fournis au mouvement J.A. ? Est-ce seulement une de mes activités, et est-elle importante ? Est-ce que j'assiste aux assemblées seulement de temps à autre et pendant certaines périodes ou pas du tout ? Est-ce que je pense au mouvement seulement à l'occasion ? Est-ce que j'hésite lorsqu'il s'agit de parler du mouvement à des gens qui en ont peut-être besoin? Ou bien, au contraire, le mouvement J.A. est une de mes principales activités et je m'occupe à répandre la bonne nouvelle partout où c'est nécessaire ? Est-ce que le mouvement J.A. est la base de ma vie spirituelle et est-ce que je fais tout pour travailler à mon rétablissement et à celui des autres ? Où serais-je sans le mouvement J.A. ? Le mouvement J.A. est-il le fondement sur lequel je construis ma vie ?

Méditation du jour
Remettez vos insuccès entre les Mains de Dieu. Remettez aussi vos erreurs et vos faiblesses. Ne songez pas à vos échecs et au fait que dans le passé vous ressembliez plus aux bêtes qu'aux anges. Vous avez un médiateur entre vous et Dieu - votre foi grandissante - qui peut vous soustraire aux tracas et vous diriger vers le ciel. Vous pouvez encore vous réconcilier avec l'Esprit Supérieur. Vous pouvez encore retrouver votre harmonie avec le Principe Divin de l'univers.

Prière du jour
Je demande de ne pas laisser la bête en moi m'empêcher de parvenir à ma destinée spirituelle. Je demande de me relever et de rester debout.

Joueurs Anonymes, 14 octobre

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14 octobre

Pouvoir compter sur quelqu'un est le cœur de la responsabilité. Cela veut dire que tu es toujours à la bonne place au bon moment et que tu fais ce que tu sais qui doit être fait. Tu ne remets jamais à demain ce que tu sais qu'il faut faire aujourd'hui. Quand tu commences quelque chose, tu vas jusqu'au bout, peu importe les résistances que tu rencontres. Tu n'es jamais découragé par les obstacles, mais tu les vois comme des pas en avant et comme des défis à surmonter. Tu es aussi stable qu'un roc car ta sécurité et ta stabilité sont en toi, et tu n'es pas affecté par les conditions extérieures ni le chaos et la confusion qui t'entourent. Quoiqu'il arrive, tu n'es pas en haut un jour et en bas le lendemain. C'est cela être absolument digne de confiance et être quelqu'un sur qui l'on peut compter ; c'est être fort et avoir du courage.
Alors que tu endosseras de plus en plus de responsabilités en étant digne de confiance, tu deviendras de plus en plus fort, jusqu'à ce que plus rien ne soit au-dessus de tes forces.

La Petite Voix, Eileen Caddy

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Pour ceux et celles qui désirent lire les chroniques de Gilles sur le site Quand la drogue n'est plus un jeu : http://www.quandladrogue.com.
Bon rétablissement pour toutes et tous !
Bonne journée !
L'expérience nous a démontré qu'adhérer à un groupe qui utilise les Douze Étapes pour se rétablir et mettre en pratique ce merveilleux mode de vie un jour à la fois peuvent nous aider à vivre de beaux moments de bonheur et de sérénité.

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