Pensées 12 janvier 2018

Bonjour à toutes et à tous

'Sticks and stones may break my bones, but words will never hurt me.’ (vieil adage anglais — trad. : La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe.) Les critiques ne peuvent pas atteindre quelqu’un qui n'a rien à se reprocher. Sens littéral de l'expression : ‘Des bâtons et des pierres peuvent briser mes os, mais les mots ne me blesseront jamais.’ Personne ne peut nous enlever notre bonheur même si nous leur permettons et pas autrement que si notre Ps leur permet. Les autres peuvent dire toutes sortes de choses sur nous ou essayer de nous infliger ce que nous percevons comme nous faire du mal. Même si nous choisissons d'être blessés, personne ne peut nous voler notre bonheur. C’est notre Ps qui nous invite à ces choix qui déterminent notre bonheur, tout comme le leur. Quand nous nous sentons blessés par une autre personne, c’est une occasion de nous déconnecter, de nous décentrer de cette obsession, de retrouver notre Ps et Ses bénédictions partout où nous allons, même les jours sombres et nuageux.

Si c'est notre Ps, Dieu tel que nous le concevons, qui porte notre propre lanterne, nous n'avons pas à craindre l'ombre et les ténèbres. Marcher dans cette lumière divine signifie que nous avançons avec confiance et conscience. Est-ce possible de cheminer autrement ? Vivre selon notre propre nature divine, c’est aussi vivre selon le divin en nous. Tout le monde a en lui la possibilité de prendre les chemins de lumière. Il paraît que les chemins sont multiples, il y en a un que Dieu a prévu pour nous et c'est celui qu'Il nous invite à prendre. C’est facile de savoir lequel, quelques moments après que nous nous sommes engagés sur l'un de ces chemins, peu importe si ça fait hum-hum ou yeark en dedans. Cela dépend si nous sommes dans l'acceptation ou la résistance. Et le chemin que nous prenons, c'est bien celui que notre Puissance supérieure a prévu dans son plan.

Bien sûr, la plupart d'entre nous sommes dans cette lumière parce que nous suivons notre cœur même si nous n'avons pas tous conscience de notre appartenance au Tout, à la nature originelle et divine de soi et de tous et chacun. En cela, nous sommes tous dans la lumière que nous ne soyons ou non conscients de notre nature.

Alice Miller et K. Stettbacher (son propre ‘témoin éclairé') nous suggère de devenir des témoins éclairés en décrivant la situation où nous croyons retrouver ombres et ténèbres et ce que nous ressentons alors, en vivant et en exprimant nos sentiments, en remettant la situation en question et en exprimant nos besoins. Nous croyons que nous pouvons aussi avoir de la gratitude pour cet éclairage qui vient de notre Puissance supérieure.

Alice Miller nous propose l'existence d'une relation irréfutable entre l'illusion de manque de « nourriture affective », ce manque d'amour que nous ressentons et les maux dont notre corps souffre à l’âge adulte. Avec le temps, les émotions réprimées dans l’enfance (par peur des punitions, par la honte ou la culpabilité) se transforment en maladies et dépendances diverses. Pour rompre ce cycle malheureux, le témoin éclairé préconise de briser certains interdits même les plus forts, et en particulier celui de nous autoriser à ne pas aimer nos parents. Tout comme les victimes doivent cesser de trouver des circonstances atténuantes à leur bourreau, certains enfants blessés et survivants ont même le droit de rompre avec le commandement biblique : « Tu honoreras ton père et ta mère. » Un clip de 2 min. d’A. Miller sur les maltraitances faites aux enfants : https://www.youtube.com/watch?v=KiCS2CujEXs

Le témoin éclairé nous suggère quelque chose qui ressemble à briser les hautes murailles que nous avons élevées pour nous protéger de la douloureuse histoire de notre propre enfance. Si telle est la Volonté de notre Ps, il nous faut aussi abattre ce mur du silence, en nous-mêmes et dans le monde qui nous entoure, retrouver l’enfant méprisé, abandonné, trahi que nous étions jadis. Nous devons apprendre d’où viennent nos souffrances, et avoir confiance que nous pouvons en guérir par Sa grâce. Pour ouvrir les yeux sur ce que nous avons vécu enfant, nous avons besoin d’un témoin éclairé, un être conscient des répercussions des carences affectives précoces. En nous aidant à ouvrir les yeux, ce témoin éclairé vient à bout de notre cécité émotionnelle et des mythes qui se sont installés pour l'entretenir, et en même temps curieusement, il se libère aussi des siens. Pour nous, l'éclairage de ce témoin vient de notre Ps. Et ce témoin est souvent notre parrain/marraine que notre Ps met aussi sur notre chemin. « Ne faut-il pas soumettre le problème à notre parrain ou à notre conseiller spirituel, et demander avec ferveur l’aide et l’inspiration de Dieu, quitte entre-temps à prendre la résolution de faire à n’importe quel prix notre devoir lorsque nous le connaîtrons clairement ? » ( 12x12, 9e Étape, page 97 )

Merci la Vie !!!
Gilles

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Tôt un matin, je me suis arrêté pour observer un essaim d'abeilles. Un peu intimidé par leurs mouvements frénétiques et leur bourdonnement intense, je me suis rappelé que si je ne fourrais pas mon nez dans leur ruche, je ne me ferais pas piquer. Si je choisissais de rester à une distance raisonnable d'une situation dangereuse, il ne m'arriverait rien.
Selon moi, c'est exactement la leçon que le détachement enseigne. C'est à moi de choisir. Lorsque je sens qu'une situation est dangereuse pour mon bien-être physique, mental ou spirituel, je peux mettre plus de distance entre moi et la situation. Parfois cela veut dire de ne pas trop m'impliquer dans un problème sur le plan émotif, parfois je peux quitter la pièce ou mettre un point final à une conversation. Et parfois j'essaie de mettre une distance spirituelle entre moi et l'alcoolisme d'une autre personne, ou son comportement. Cela ne veut pas dire que je cesse d'aimer cette personne ; cela veut dire seulement que je reconnais les risques que je cours pour mon bien-être personnel et que je choisis de prendre soin de moi.

Pensée du jour
Je sais maintenant comment mettre fin à une dispute en refusant simplement d'y participer, comment me tourner vers ma Puissance Supérieure pour demander de l'aide concernant toute chose que je suis impuissant à changer, comment dire « non » quand je veux dire non, et comment m'éloigner de la déraison plutôt que d'y plonger. Le détachement est un cadeau d'amour que je continue de m'offrir et d'offrir aux autres.

« Si un homme porte sa propre lanterne, il n'a pas à craindre les ténèbres. » Dicton hassidique

Al-Anon, Le Courage de Changer, 12 janvier, page 12

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L’alcoolisme est un voleur. Il nous vole nos êtres chers. Il nous dérobe des possibilités d'emploi, des relations intimes, et notre sécurité physique. Dans le cas de ma mère, il a fini par lui voler sa vie. L’alcoolisme a dérobé de mon enfance la confiance et la sécurité. J'ai grandi en me sentant comme une illusion d'adulte — apparemment bien ajustée, j'étais intérieurement perdue et effrayée.
Dans Al-Anon, j'ai appris que même si je n'ai jamais pris un verre, je me débats avec les conséquences de la maladie de l'alcoolisme. Elles peuvent me voler les joies offertes par chaque jour de ma vie. La négation me dérobe la capacité de voir ma situation sous un regard clair et honnête. Mon indépendance obstinée escamote les conseils et le réconfort que m'offre ma Puissance Supérieure. Le ressentiment sape l'amour et la bonne volonté dans mes relations avec les autres. Les soucis obsessifs rongent ma volonté d'accepter et d'apprécier la vie telle qu'elle se présente.
L’espoir me vient à travers les mots de la Deuxième Étape. Ma Puissance Supérieure peut me redonner ce que je croyais avoir irrémédiablement perdu — la raison et la sérénité. On ne me promet pas que ceux que j'aime trouveront la sobriété. Ce que l'on m'offre cependant, c'est le cadeau qui m'attendait sous la forme du programme Al-Anon, qui comble le vide laissé dans mon cœur et mon esprit par la maladie de l'alcoolisme. J'ai un programme que je peux mettre en pratique avec l'aide de ma Puissance Supérieure, Qui me rend ma santé mentale, émotionnelle et spirituelle, un jour à la fois.

Pensée du jour
Qu'est-ce que l'alcoolisme a soustrait de ma vie ? Qu'est-ce que ma Puissance Supérieure peut m'aider à retrouver ?

« Laisser votre Puissance Supérieure diriger votre vie, cela n'a-t-il pas plus de sens que de la laisser diriger par la maladie d'une autre personne ? » Passages favoris du Forum, Volume 4, page 102

Al-Anon, De l’espoir pour aujourd’hui, 12 janvier, page 12

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Accepter

« Notre tout premier problème est d'accepter notre situation telle qu'elle est, de nous accepter tels que nous sommes et d'accepter ceux qui nous entourent comme ils sont. Ceci afin d'adopter une attitude d'humilité réaliste, sans laquelle aucun progrès véritable ne peut commencer. Il nous faudra constamment retourner à ce point de départ peu flatteur. C'est un exercice d'acceptation que nous pouvons pratiquer avec profit chaque jour de notre vie. Pourvu que nous évitions avec soin de transformer cet inventaire réaliste de notre vie en une recherche fantaisiste d'alibis pour couvrir notre défaitisme ou notre inactivité, un tel inventaire peut devenir la source d'une saine émotivité et, par conséquent, de notre progrès spirituel. » Réflexions de Bill, page 44

Quand j'ai de la difficulté à accepter les gens, les lieux et les événements, je relis ce passage et je me sens libéré de toutes les peurs que m'inspirent les autres ou les situations dans lesquelles me place la vie. Cette réflexion me permet de me considérer comme un être humain toujours imparfait, et de recouvrer ma paix d'esprit.

Alcooliques Anonymes, Réflexions quotidiennes, 12 janvier, page 20

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Les fausses pièces d'or



L'orgueil est la principale source des difficultés humaines, le principal obstacle à tout progrès véritable. L'orgueil nous entraîne à imposer, aux autres et à nous-mêmes, des exigences qu'on ne saurait satisfaire sans dénaturer ou mal utiliser les instincts que Dieu nous a donnés. Quand notre vie n'a plus d'autre objectif que de satisfaire notre instinct sexuel, notre besoin de sécurité ou notre ambition sociale, l'orgueil entre aussitôt en scène pour justifier tous nos excès.

Je ne peux atteindre « l'humilité aujourd'hui » dans la mesure où je saurai éviter le marécage de la culpabilité et de la révolte, et aussi cette belle contrée, parsemée des pièces d'or de l'orgueil. C'est entre ces extrêmes que je peux trouver la voie de l'humilité et y demeurer. Un inventaire moral s'impose donc, afin de savoir quand je quitte la route.

1. Les Douze Étapes et les Douze Traditions, page 57
2. Grapevine, juin 1961

Alcooliques Anonymes, Réflexions de Bill, page 12

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12 janvier - Pensée A.A. pour aujourd'hui
Plus longtemps nous sommes dans le mouvement A.A., plus cette méthode nous semble naturelle. Notre passé de buveur n'était pas du tout un mode de vie naturel. Notre présente vie de sobriété est le mode de vie le plus naturel qui soit. Durant nos premières années de boisson, nos vies n'étaient pas tellement différentes de celles de beaucoup d'autres gens. Mais plus nous devenions des buveurs à problèmes, plus nos vies devenaient anormales. Est-ce que je constate maintenant que les choses que je faisais alors étaient loin d'être naturelles ?

Méditation du jour
Je remercierai Dieu pour tout, même pour ce qui semble des épreuves ou des soucis. J'essaierai d'être reconnaissant et humble. Toute mon attitude envers la Puissance supérieure en sera une de gratitude. Je me réjouirai de ce que j'aurai reçu. Je révélerai à d'autres ce que Dieu m'inspire. Je crois que je connaîtrai des vérités plus profondes à mesure que j'avancerai dans ce nouveau mode de vie.

Prière du jour
Je demande d'être reconnaissant pour les choses qui m'ont été accordées et que je ne mérite pas. Je demande que cette gratitude me rende réellement humble.

Vingt-quatre heures par jour, Hazelden, page 15

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PENSÉE DU JOUR
Je suis devenu plus courtois et j'ai arrêté de penser que c'était correct de blesser les gens autour de moi. Il est devenu plus facile de dire des choses comme : « Excuse-moi, je ne voulais pas te blesser ». Je suis devenu conscient que d'autres personnes autour de moi sont aussi sensibles que je le suis. Comme la Neuvième Étape m'y invite, j'ai réparé mes torts directement envers les personnes que j'avais lésées chaque fois que c'était possible. La peur et l'orgueil ont rendu cela difficile et j'ai eu à accepter de courir ce risque. C'est devenu plus facile à mesure que mes excuses étaient acceptées. Certaines personnes étaient mortes et d'autres avaient déménagé, alors j'ai donc demandé à Dieu de m'aider à réparer mes torts. Faire amende honorable nous libère des sentiments de culpabilité.

MÉDITATION DU JOUR
Mon Dieu, accorde-moi s'il te plaît le courage, l'honnêteté et le bon sens d'être capable de m'excuser sincèrement et avec amour en ne m'oubliant pas moi-même.

AUJOURD'HUI, JE ME SOUVIENDRAI
N'importe qui peut être blessé, y compris moi-même.

Émotifs Anonymes, Aujourd'hui Seulement, 12 janvier

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Le réveil spirituel

« Ayant connu un réveil spirituel comme résultat de ces étapes... » Douzième Étape



« Comment savoir que j'ai connu un réveil spirituel ? » Pour beaucoup d'entre nous, le réveil spirituel se fait graduellement. Peut-être que notre première prise de conscience spirituelle est aussi simple qu'une nouvelle façon d'apprécier la vie. Peut-être, un jour découvrirons-nous le chant des oiseaux tôt le matin. La simple beauté d'une fleur peut nous rappeler qu'une Puissance supérieure à nous-mêmes est à l'œuvre autour de nous.
Notre réveil spirituel est souvent quelque chose qui grandit avec le temps. Nous pouvons faire des efforts vers une plus grande conscience spirituelle simplement en vivant notre vie. Par la prière et la méditation quotidiennes, nous pouvons persister dans nos efforts pour améliorer notre contact conscient avec notre Puissance supérieure. Nous pouvons nous laisser guider par notre voix intérieure. Nous pouvons demander à d'autres dépendants leur expérience de la spiritualité. Nous pouvons prendre le temps d'apprécier le monde autour de nous.

Juste pour aujourd'hui, je réfléchirai aux réveils spirituels que j'ai connus. Je m'efforcerai de penser à Dieu. Je prendrai le temps d'apprécier l'œuvre de ma Puissance supérieure.

Narcotiques Anonymes, JUSTE POUR AUJOURD'HUI, 12 janvier, page 14

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Bien souvent, le grand ennemi de la vérité n'est pas le mensonge — délibéré, forcé et malhonnête — mais le mythe, persistant, insidieux et irréaliste. John F. Kennedy

J'ai acquis ma dépendance à la nourriture dans le but de survivre et de me débrouiller face à des situations difficiles de mon passé . Deux mythes s'imposèrent alors : d'abord, que je devais éviter la souffrance à tout prix, et ensuite, que je pouvais m'en soulager impunément en outremangeant. Ces deux mythes m'étaient utiles autrefois, mais aujourd'hui, c'est de la folie.
Plus je suis prêt accepter la vérité qui m'est révélée grâce au mode de vie, plus les mythes auxquels je m'accrochais désespérément perdent de leur crédibilité. Je ne pense plus besoin de m'anesthésier ; je peux prendre le temps de vivre mes émotions. Je ne crois pas que quelque chose ne tourne pas rond si je ne suis toujours heureux.

Pensée du jour : Plus j’accepte la réalité, plus je vis aisément et sereinement.

Outremangeurs Anonymes, Aujourd'hui, 3e Éd., page 12

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« Chaque matin, je renouvelle mon abandon à Dieu, l’admission de mon impuissance et mon engagement à être abstinent au moyen des Première, Deuxième et Troisième Étapes. C'est un moment de silence, un nouveau départ, une nouvelle journée. » Lifeline Sampler, page 69

Que vais-je faire aujourd'hui ? Vais-je gaspiller ma journée en contemplant mes erreurs du passé ou en imaginant ce que l'avenir me réserve ? Vivre dans l'instant présent est souvent difficile. Une fois que j'ai lâché prise sur hier et sur demain, je peux profiter à fond de ma journée d'aujourd'hui. Planifier et rêvasser ne changera rien à ce que ma Puissance supérieure me réserve pour demain. Ainsi, je confie tout cela à Dieu et j'ai la certitude qu'Il prendra soin de moi. Cela me donne la liberté d'accepter le cadeau du présent. Ce qui compte réellement, c'est ce que je vais faire aujourd'hui. Je ne peux être heureux que si je passe la journée d'aujourd'hui dans l'acceptation reconnaissante de qui je suis, de ce que j'ai et de ce que je peux faire en ce moment pour m'améliorer. Aujourd'hui finira par devenir demain, et ce, sans que je ne me fasse de souci ou que j'interfère avec les intentions de ma Puissance supérieure. Pourquoi ne pas vivre comme si demain n'était qu'un autre mot du dictionnaire ? Pourquoi ne pas vivre aujourd'hui ?

Outremangeurs Anonymes, Les voix du rétablissement, 12 janvier, page 12

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Pensée du jour
Plus longtemps nous sommes dans le mouvement J.A., plus la méthode J.A. nous semble naturelle. Notre passé de joueur n'était pas du tout un mode de vie acceptable. Notre présente vie de sobriété est des plus naturelles qui soit. Durant nos premiers mois de jeu, notre vie n'était pas tellement différente de celle de beaucoup d'autres personnes ; mais, plus nous jouions d’une façon compulsive, plus notre vie devenait anormale et insupportable. Est-ce que je constate maintenant que les choses que je faisais alors étaient loin d'être naturelles ?

Méditation du jour
Je remercie Dieu pour tout, même pour ce qui semble des épreuves ou des soucis. J'essaie d'être reconnaissant et humble et mon attitude envers ma Puissance Supérieure en est une de gratitude. Je me réjouis de ce que j'ai reçu et je révèle à d'autres joueurs ce que Dieu m'inspire. Je crois que je connais des vérités plus profondes à mesure que j'avance dans ce nouveau mode de vie.

Prière du jour
Je demande d'être reconnaissant pour les choses qui m'ont été accordées et que je ne mérite pas ; que cette gratitude me rende humble !

Joueurs Anonymes, 12 janvier

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12 janvier

Si un enfant qui apprend à marcher tombe, il n'est pas découragé, mais il se ramasse et essaye encore et encore jusqu'à ce qu'il ait maîtrisé l'art de marcher. Il en est de même avec la vie spirituelle.
 Jamais, à aucun moment, ne permets aux échecs apparents de te décourager d'avancer le long du chemin spirituel. Si tu tombes, ramasse-toi simplement et essaye encore. Ne te contente pas de rester là à t'apitoyer sur toi-même, disant que tu ne peux pas continuer et que la vie est trop difficile. Ton attitude doit être toujours fondée sur la certitude intérieure absolue qu'une fois tes pieds posés sur le chemin spirituel, tu atteindras le but, peu importe les obstacles que tu pourras rencontrer. 
Tu verras que le temps passé seul dans le silence te recharge spirituellement et t'aide à faire face, sans hésiter ni faillir, à tout ce qui peut se présenter. C'est pourquoi le temps passé seul avec Moi chaque matin aide à te donner des forces pour tout ce que la journée peut apporter.

La Petite Voix, Eileen Caddy

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Pour ceux et celles qui désirent lire les chroniques de Gilles sur le site Quand la drogue n'est plus un jeu : http://www.quandladrogue.com
Bon rétablissement pour toutes et tous !
Bonne journée !
L'expérience nous a démontré qu'adhérer à un groupe qui utilise les Douze Étapes pour se rétablir et mettre en pratique ce merveilleux mode de vie un jour à la fois peuvent nous aider à vivre de beaux moments de bonheur et de sérénité.

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