Pensées 17 septembre 2018

Bonjour à toutes et à tous

Voici une douce et courte allégorie d’un moine zen, parti se promener dans la montagne. À son retour, son disciple intrigué et zélé demande avec insistance où le maître est allé, quel chemin il a emprunté. Et le moine répond tout simplement : ' J’ai suivi l’odeur des fleurs du chemin et j’ai flâné au gré des jeunes pousses…' Nous avons presque tous notre moment secret, cet événement parfois mystérieux de notre « première » ou dernière rencontre avec une Puissance supérieure, ce Dieu tel que chacun de nous Le conçoit, avec toute la Vérité, la Bonté, l’Amour que nous pouvons vivre à travers l’accueil d’un ou d’une autre. Ces doux ou durs moments d'éternité touchent nos cœurs pour les ouvrir à cette force plus grande que nous-mêmes qui nous guide soit par l'odeur des fleurs du chemin soit au gré des jeunes pousses.

Dans cet éclatement de circonstances, à travers ce kaléidoscope qu’est notre réalité, notre quotidien, entre le temps qui se mesure (chronos) et le temps qui passe et qui se ressent (tempus), au cœur même de la dépendance, de la compulsion ou de la codépendance, nous avons un jour tout à coup le goût, le désir de cesser ces comportements, ces aliments ou substances toxiques. Nous avons envie de débarquer de cette course effrénée vers la mort, de prendre un temps, un moment pour célébrer la lenteur. Lentement, nous pouvons « prendre le temps de laisser le temps faire son temps. » (auteur inconnu, — Il faut être patient et laisser le temps faire les choses. - Miguel de Cervantès dans Don Quichotte et — Il faut laisser le temps au temps. - Jack Lang) Et dans cette lenteur vit cette paix retrouvée, qui permet de se mettre au service des autres sans pour autant se mêler de leurs affaires, d'établir une vraie relation à l’autre, d'écouter de façon active et authentique, de partager ensemble, membres de groupes d'entraide ou familiaux, d'autres moments d’éternité.

Cueille le temps ( Jules Beaulac )

Tu ne peux pas retenir le temps. Il passe. 
Il coule entre tes doigts
comme l'eau de la fontaine. 
Il glisse dans ta main
comme le sable de la mer.
Tu ne peux rattraper le passé.
 Il n'est plus. 
Il s'en est allé comme le couchant d'hier.
 Il est disparu comme un souvenir perdu.
Tu ne peux emprisonner le futur. 
Il n'est pas encore. 
Il viendra à son heure
comme le levant de demain.
 Il te rejoindra
 comme la vague qui s'approche du rivage.
Mais tu peux toujours cueillir le présent
 comme un beau présent de Dieu.
 Ce présent est comme un grand arbre :
 il plonge ses profondes racines 
dans ton passé tout plein 
de souvenir et d'expérience,
 comme une sagesse accumulée. 
Et il lance ses longues branches
 vers ton futur tout plein
 de promesse et d’espérance, 
comme un projet emballant. 
Le présent est fait de ton passé qui n'est plus
et de ton futur qui n'est pas encore.
Prends le temps qui t'est donné
 à chaque instant qui passe. 
Cueille-le précieusement 
comme l'eau du ruisseau 
qui t'est toujours disponible.
Ne gaspille pas ton temps, 
c'est un cadeau de Dieu.
 Ne passe pas ton temps 
à courir après le temps.
 Prends ton temps.
 Ne dis pas : je n'ai pas le temps. 
Dis plutôt : j'ai tout mon temps. 
Ne sois pas avare de ton temps.
 Donne de ton temps aux autres
 comme Dieu te le donne à toi.
 Ne cours pas tout le temps,
 prends ton temps. 
Et laisse au temps 
le temps de faire son temps.
Alors, tu gagneras du temps. 
Et tu découvriras 
que c'est beau et bon le temps,
 que c'est plein de Dieu dedans.

« Le seul remède que nous pouvons conseiller est l'abstinence totale. » ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd. L'opinion d'un médecin, page xxxiii ) Merci mon Dieu de nous donner ce temps d'abstinence, ce mode de vie des groupes d'entraide ( les 12 Étapes ) et les outils de rétablissement (entre autres dans OA, il y en avait 8 jusqu'à tout récemment : le plan alimentaire, le parrainage et le marinage les réunions, les appels téléphoniques, l'écriture, les publications, l'anonymat, les services et depuis quelques temps, en fait depuis une des dernières Conférences d'Affaires des Services mondiaux, il y en a un autre - qui n'est pas nécessairement le neuvième - que nous sommes invités à appliquer à notre façon : le plan d'action ) afin de nous rétablir, un jour à la fois, pour le reste de notre vie, pour ce doux moment d'éternité c'est-à-dire pour aujourd'hui, là, là. Envers nous-mêmes et envers ceux et celles qui nous entourent là, ici et maintenant, nous parlons et agissons avec délicatesse, compassion et considération par la grâce de Dieu.

Merci la Vie !!!
Gilles

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La plupart des êtres humains ressentent un besoin instinctif de s'intégrer. Le désir ardent d'appartenance, de garder la paix, nous aide à être en harmonie avec les autres et à faire partie de la société. Cet instinct a permis à plusieurs civilisations de survivre et il n'est pas nuisible à moins que je ne perde mon sens de l'équilibre.
Le besoin de plaire à tout le monde devient destructeur quand j'ignore mes propres besoins et que je sacrifie continuellement mon bien-être au profit de celui des autres. Al-Anon m'aide à trouver un compromis qui me permet de répondre à mes sentiments, incluant mon désir d'appartenance, tout en continuant à prendre soin de moi.
La meilleure façon de conserver cet équilibre, c'est de développer mon estime personnelle. Quand je me traite avec bonté et respect, je suis plus en mesure d'être en harmonie avec les autres.

Pensée du jour
J'apprécierai le fait que tous mes instincts et tous mes sentiments ont leur raison d'être. Aujourd'hui, au lieu d'essayer de bannir ces sentiments, je m'efforcerai de trouver un équilibre.

« Si je ne prends pas pour moi, qui donc prendra pour moi ? Et si je prends uniquement pour moi, qui suis-je alors ? Et si je ne le fais pas maintenant quand le ferai-je ? » Hillel

Al-Anon, Le Courage de Changer, 17 septembre, page 261

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Aussi loin que je me souvienne, la peur a obscurci ma vision. Pour faire face à l'alcoolisme en phase active qui affectait ma famille, je m'inquiétais. L’inquiétude me donnait l'illusion d'être en contrôle. J'essayais en me faisant du souci de trouver la porte de sortie du labyrinthe de l'alcoolisme, de la critique et du manque de soutien caractéristiques de mon enfance. Quand j'ai pu quitter ma famille pour fonder mon propre foyer, mes habitudes m’ont suivi. Me faire de l'inquiétude est devenu une caractéristique de ma vie adulte comme elle l'avait été de mon enfance.
J'ai appris dans Al-Anon qu'il est inutile de m'inquiéter des choses que je ne peux pas changer. Par contre, simplement le savoir ne suffisait pas à m'empêcher de m'inquiéter. Je devais trouver une façon positive de remplacer ce type de comportement. Aujourd'hui, si je me surprends à me faire du souci, j'écris mes peurs sur papier, aussi absurdes qu'elles puissent paraître. Une fois que je les ai sorties de mon esprit en les couchant sur papier, je demande à ma Puissance Supérieure de me montrer celles qui sont réelles et celles qui sont imaginaires. Je demande ensuite à voir clairement quelles sont celles que je peux changer.
Ce processus me fait penser à porter des verres fumés à l'intérieur. Ces verres sont utiles en plein soleil, mais une fois à l'intérieur tout paraît sombre et lugubre. C'est la même chose avec l'inquiétude. Cela m'a aidé en grandissant, mais aujourd'hui cela peut faire paraître terne le cadeau le plus éclatant et le plus vif. De petites ombres deviennent des monstres énormes, et je gaspille mon énergie à m'inquiéter de problèmes inexistants. Quand j'invite ma Puissance Supérieure à m'aider, c'est comme dire « Mon Dieu, pouvez-vous tenir ces verres fumés pour moi. Aidez-moi à voir les choses comme Vous les voyez. »

Pensée du jour
Mon Dieu, dégagez ma vision pour que je puisse lâcher prise devant la peur et l'inquiétude.

« C'est un Dieu dont j'ai pris conscience, Qui me sert de guide dans tous les domaines de ma vie. » Tel que nous Le concevions, page 107

Al-Anon, De l’espoir pour aujourd’hui, 17 septembre, page 261

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La vraie liberté

Si, avec la grâce de Dieu, nous acceptions calmement notre sort, nous pouvions vivre en paix avec nous-mêmes et démontrer à ceux qui étaient encore tourmentés par les mêmes peurs qu'il était possible de les surmonter. Nous avons constaté qu'il est plus important d'être libérés de nos craintes que d'être à l'abri du besoin. Les Douze Étapes et les Douze Traditions, page 139

Les valeurs matérielles ont longtemps dirigé ma vie à l'époque où je buvais. Je croyais que tous les biens matériels que je possédais me procureraient le bonheur ; pourtant, après les avoir acquis, j'avais encore l'impression d'être totalement démuni. En entrant chez les AA, j'ai trouvé une nouvelle manière de vivre. Ayant appris à faire confiance aux autres, j'ai commencé à croire en une Puissance supérieure. Ma foi m'a libéré de l'esclavage de l'ego.
En remplaçant les biens matériels par les dons de l'esprit, j'ai retrouvé la maîtrise de ma vie. J'ai décidé alors de partager mon expérience avec d'autres alcooliques.

Alcooliques Anonymes, Réflexions quotidiennes, 17 septembre, page 269

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Sa propre réalité

Dans l'étude que l'homme fait du monde matériel, il est sans cesse démontré que les apparences ne correspondent pas du tout à la réalité intrinsèque. Toute poutre d'acier consiste en une masse d'électrons gravitant autour d'un noyau à une vitesse inimaginable. Ces corpuscules sont régis par des lois précises. Voilà ce que la science nous enseigne. Nous n'avons aucune raison d'en douter.
En revanche, lorsque l'on nous demande de présumer qu'à l'origine de ce monde matériel et de cette vie, tels que nous les voyons, il y a une intelligence créatrice, directrice et toute-puissante, tout de suite nos instincts pervers refont surface et nous nous ingénions à nous persuader que ce n'est pas ainsi. Si nos suppositions s'avéraient fondées, la vie n'aurait donc pas d'origine, elle ne signifierait rien et ne mènerait nulle part. Les Alcooliques Anonymes, pages 55-56

Alcooliques Anonymes, Réflexions de Bill, page 260

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17 septembre - Pensée A.A. pour aujourd'hui
Voici la première étape : « Nous avons admis que nous étions impuissants devant l'alcool — que nous avions perdu la maîtrise de nos vies. » Cette étape établit la condition requise pour devenir membre des A.A. Nous devons admettre que nos vies sont anormales. Nous devons accepter le fait que l'alcool est plus fort que nous. Il nous faut admettre que nous sommes vaincus en ce qui concerne la boisson et que nous avons besoin d'aide. Nous devons nous disposer à accepter le fait brutal que nous ne pouvons pas boire comme des gens normaux. Et nous devons, avec toute la grâce possible, capituler devant le fait que nous devons arrêter de boire. M'est-il difficile d'admettre que je ne suis pas comme les buveurs normaux ?

Méditation du jour
« Montrez-nous la voie, Seigneur, et faites-nous marcher dans Vos sentiers. » Il y a, semble-t-il, une bonne façon de vivre et une mauvaise façon. Vous pouvez en faire une expérience pratique. Quand vous vivez de la bonne manière, tout semble bien s'arranger pour vous. Quand vous vivez de la mauvaise manière, tout vous paraît tourner mal. Apparemment, vous recevez de la vie de ce que vous y mettez. Si vous désobéissez aux lois naturelles, il y a chance que votre santé en souffre. Si vous allez à l'encontre des lois spirituelles et morales, il y a chance que vous soyiez malheureux. En suivant les lois de la nature et les lois spirituelles d'honnêteté, pureté, désintéressement et charité, vous pouvez vous attendre à être raisonnablement en santé et heureux.

Prière du jour
Je demande d'essayer de vivre de la bonne manière. Je de­ mande de suivre la voie qui conduit à une vie meilleure.

Vingt-quatre heures par jour, Hazelden, page 263

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PENSÉE DU JOUR
En regardant certains moments difficiles dans ma vie, j'y retrouve un point commun. Chaque fois, j'en ressortais un peu plus fort, un peu plus sage et un peu plus reconnaissant envers ma Puissance supérieure. Je me rends compte maintenant que chaque incident m'offrait deux choix différents : le négatif ( je peux me cacher sous une roche, me refermer sur moi-même et mourir ) ou le positif ( je peux l'accepter comme une occasion de changement et adopter une nouvelle attitude face à cette situation bien connue ). Ce qui m'a vraiment impressionné, c'était que j'avais le choix. Il m'appartenait de décider quelle direction je voulais prendre et quelle attitude je voulais adopter. S'il y avait un doute dans mon esprit, je l'abandonnais à ma Puissance supérieure.

MÉDITATION DU JOUR
Puis-je continuer à voir les moments de crise comme des occasions de grandir.

AUJOURD'HUI, JE ME SOUVIENDRAI
Je choisis d'être positif.

Émotifs Anonymes, Aujourd’hui Seulement, 17 septembre

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Aller plus loin que la Cinquième Étape

« Nous pouvons penser que nous en avons fait assez en écrivant sur notre passé. Nous ne pouvons pas nous permettre cette erreur. » Texte de base, page 41

Certains d'entre nous ne sont pas enchantés à la perspective de faire leur Quatrième Étape par écrit ; d'autres, par contre, exagèrent au point d'en devenir obsédés. Provoquant une consternation croissante chez leur parrain (marraine), ils n'arrêtent plus de faire et de refaire leur inventaire. Ils veulent savoir tout ce qu'il y a à savoir sur la raison pour laquelle ils étaient ce qu'ils étaient. Ils ont l'impression qu'il suffit de penser à leur passé, de le mettre par écrit et d'en parler. Ils n'entendent pas leur parrain (marraine) qui leur suggère de consentir pleinement à ce que Dieu élimine leurs défauts et de faire amende honorable pour le tort qu'ils ont causé. Ils se contentent d'en écrire un peu plus à propos de ces défauts et partagent avec enthousiasme leurs nouvelles perceptions. Finalement, leur parrain (marraine), qui n'en peut plus, s'éloigne d'eux pour se protéger.
Aussi exagéré que ce scénario puisse sembler, plusieurs d'entre nous se sont effectivement trouvés dans une telle situation. Penser à ce qui n'allait pas en nous, le mettre par écrit et en parler, nous donnait l'impression de dominer la situation. Tôt ou tard, nous nous sommes cependant aperçus que nous étions pris avec nos problèmes, et qu'il n'y avait aucune solution en vue. Nous savions que si nous voulions vivre différemment, nous allions devoir aller plus loin que la Cinquième Étape dans notre programme. Nous avons commencé à chercher à consentir à ce qu'une Puissance supérieure élimine ces défauts de caractère dont nous étions devenus si intensément conscients. Nous avons fait amende honorable pour le dommage que nous avions causé aux autres en succombant à ces défauts. Ce n'est qu'alors que nous avons commencé à connaître la liberté d'un esprit qui s'éveille. Aujourd'hui, nous ne sommes plus des victimes ; nous sommes capables de progresser dans notre rétablissement.

Juste pour aujourd'hui, même si elles sont nécessaires, les seules Étapes Quatre et Cinq n'amèneront pas le rétablissement émotionnel et spirituel. Je vais passer au travers, puis les mettre en pratique.

Narcotiques Anonymes, JUSTE POUR AUJOURD'HUI, 17 septembre, page 273

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La douceur et la courtoisie mènent loin. Miguel de Cervantes

La « fermeté affectueuse » peut ne pas vouloir dire la même chose pour tout le monde, mais le sens du mot « aimer » ne change jamais. Si j'ai des dispositions aimantes face à moi-même et face aux autres, alors je traite chacun avec délicatesse, que mon approche soit ferme ou douce. Choisir les mots qui ne blesseront pas peut être beaucoup plus efficace que les critiques caustiques ou les ultimatums pour faire passer une vérité difficile à accepter.
En renonçant à mon perfectionnisme, il m'est plus facile de me traiter moi-même et de traiter les autres avec respect.

Pensée du jour : Envers moi-même et envers ceux qui m'entourent, j'ai le devoir de parler et d'agir avec délicatesse et considération.

Outremangeurs Anonymes, Aujourd'hui, 3e Éd., page 261

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« Nous croyons que la volonté personnelle et la détermination n'auraient pu nous sauver, peu importe dans quelle mesure nous aurions voulu les exercer. D'innombrables fois, nos résolutions et nos plans se sont effondrés et nos ressources intérieures se sont montrées insuffisantes. » Outremangeurs Anonymes, Deuxième édition, page 3

Dès mon arrivée, j'ai été frappé par l'intelligence des gens que j’ai rencontrés chez les Outremangeurs Anonymes et par le haut niveau d'instruction que j'ai constaté chez plusieurs membres. Je ne connais aucun autre groupe qui en sache autant sur la nutrition, l’exercice et les régimes, mais si les connaissances suffisaient à nous guérir, nous ne serions pas ici. En effet, aucune de mes connaissances ne m'a donné la volonté de me rétablir que j’ai obtenue chez les OA. Par contre, avoir la volonté de faire quelque chose et vouloir le faire sont deux concepts différents. Si j'avais attendu de vouloir être abstinent, je serais peut-être mort aujourd'hui. Cependant, j'ai eu la volonté de m'abstenir, dès la première journée, entre le petit-déjeuner et le déjeuner. C'est quelque chose que je fais un jour à la fois, un repas à la fois, avec l'aide de ma Puissance supérieure et de mes amis OA.
J’ai appris qu'il m'était possible de vouloir faire quelque chose, comme manger un repas qui ne respecte pas mon plan alimentaire, tout en ayant la volonté de ne pas passer à l'acte. Bien sûr, je ne peux y arriver par la seule force de ma volonté personnelle. J’ai besoin du mode de vie des Outremangeurs Anonymes, de Dieu, des Étapes et des outils afin de me rétablir, un jour à la fois, pour le reste de ma vie.

Outremangeurs Anonymes, Les voix du rétablissement, 17 septembre, page 261

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Pensée du jour
La première étape dit : « Nous avons admis que nous étions impuissants devant le jeu, que nous avions perdu la maî­trise de notre vie ». Cette étape éta­blit la condition requise pour deve­nir membre des J.A. Nous devons ad­mettre que nos vies sont anormales et devons accepter le fait que le jeu est plus fort que nous. Il nous faut admettre que nous ne pouvons pas lutter contre lui et que nous avons besoin d'ai­de et nous con­vaincre que nous ne pouvons plus jouer. Nous devons accep­ter le fait qu'il est inutile de se battre avec le jeu, mais qu'il faut remettre le problème à notre Puis­sance Supérieu­re. Est-ce que je peux ad­mettre que je ne pour­rai plus jamais jouer?

Méditation du jour
« Montrez-nous la voie, Seigneur, et faites-nous marcher dans Vos sen­tiers. » Il y a, semble-t-il, une bonne façon de vivre et une mauvaise. Vous pouvez en faire une expérience pratique. Quand vous viviez de la bonne manière, tout semblait bien s'arranger pour vous, mais lorsque vous viviez de la mauvaise, tout allait mal. Vous récol­tez toujours ce que vous avez semé. Si vous déso­béis­sez aux lois naturelles, il est pos­sible que votre santé et votre équi­libre en souf­frent. Si vous allez à l'encontre des lois spirituelles et morales, vous serez malheu­reux. En suivant les lois naturelles et spiri­tuelles d'hon­nêteté, de pure­té et de chari­té, vous trouverez le bonheur.

Prière du jour
Je demande d'essayer de vivre de la bonne manière et de suivre la voie qui conduit à une vie meil­leure.

Joueurs Anonymes, 17 septembre

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17 septembre

Je Suis amour ! Pour Me connaître tu dois avoir l'amour dans le cœur ; car sans amour tu ne peux Me connaître. Fais couler sans cesse l'amour librement et apprends à aimer ce que tu fais; aime ton environnement et aime toutes les âmes autour de toi. Aime et n'en compte jamais le prix ; ne recherche jamais de récompense. Tu ne peux jamais donner trop d'amour, alors n'aie pas peur, et n'essaie pas de bloquer le flot d'amour, même lorsqu'on te repousse. Quand cela arrive, il est facile de fermer son coeur et de se retirer, de peur d'être blessé. Ne le fais pas. Cela ne fera que te durcir et t'aigrir, et dans cet état tu ne pourras jamais aider une autre âme, car personne n'est attiré vers quelqu'un qui a un cœur dur et sans amour. Utilise la sagesse et la compréhension en association avec l'amour, et ainsi tu garderas le parfait équilibre. La première leçon de la vie est d'apprendre à aimer. Ne perds pas de temps et apprends vite cette leçon !

La Petite Voix, Eileen Caddy

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Pour ceux et celles qui désirent lire les chroniques de Gilles sur le site Quand la drogue n'est plus un jeu : http://www.quandladrogue.com
Bon rétablissement pour toutes et tous !
Bonne journée !
L'expérience nous a démontré qu'adhérer à un groupe qui utilise les Douze Étapes pour se rétablir et mettre en pratique ce merveilleux mode de vie un jour à la fois peuvent nous aider à vivre de beaux moments de bonheur et de sérénité.

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