Pensées 11 février 2019

Bonjour à toutes et à tous

Le 11 février est une journée pas comme les autres… Elle est dédiée à toutes les personnes malades qui combattent, supportent, s’accrochent et dont plusieurs, malgré la souffrance, affrontent chaque jour avec courage et détermination. C’est pourquoi, en hommage aux malades du monde entier, en 1992 a eu lieu la première journée mondiale des malades afin d’encourager le soutien, l’attention et la considération des personnes malades. Chaque année, cette journée symbolique permet aux millions de malades de se sentir écoutés, reconnus, entendus… Nous savons tous que la solidarité réchauffe le cœur et apporte un si grand réconfort. Alors pensons à montrer aujourd'hui que nous sommes là pour tous ceux et celles qui souffrent encore. Soutenir les personnes malades a beaucoup plus d’impact que nous pouvons le croire. Chaque petite attention apporte courage, énergie, volonté et entretient l’espoir ! Et puis, ce n’est pas pour rien si l’on nous dit que le soutien et l’amour de l’entourage contribuent grandement à la guérison. C’est en aidant les malades à surmonter leurs douleurs, leurs angoisses, les problèmes d’image de soi, le chamboulement des relations familiales que nous contribuons à l’amélioration de leur quotidien. L’écoute est également un grand soutien pour les personnes malades : partager nos ressentis et nous sentir compris nous apportent un réel mieux-être et cela nous aide à nous libérer des poids psychologiques que nous avons à vivre.

« Le ressentiment… Il donne lieu à toutes les formes de maladies spirituelles car nous étions atteints non seulement mentalement et physiquement, mais spirituellement aussi. D'ailleurs, quand la maladie spirituelle n'y est plus, nous nous relevons physiquement et mentalement. » ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd. chap.5 Notre Méthode, pages 72-73 ) Lire aussi la page 286 dans les Réflexions de Bill : Maitriser le ressentiment et aussi lire dans le Gros Livre, 4e Éd. pages 615 le dernier paragraphe et 616 la fin de celui-ci ce passage qui vient de Sam Shoemaker et qui m’a été très utile pour me défaire de cette amertume qui rend malade.

Les malades se sentent très souvent et très rapidement mis à part des bien portants. C’est pourquoi les liens de solidarité qui se tissent dans les groupes d’entraide, ces ‘gangs de malades', permettent aux personnes atteintes de maladies semblables de se sentir écoutées, reconnues et plus jamais seules. Les groupes d'entraide nous font rencontrer les personnes les mieux placées pour nous aider dans des moments difficiles : celles qui ont vécu des problèmes semblables — semblables parce que deux problèmes ne peuvent être identiques. Les mains secourables, les oreilles et le cœur d’au moins une personne qui elle aussi a été blessée, qui est atteint de la même maladie que nous, une belle ‘gang de malades’ qui a suivi un chemin semblable pour tomber dans ce même piège ou tourbillon, qui a fait le tour de tous ces remous, qui a survécu, qui a vu la lumière au bout du tunnel et qui s’en sort un jour à la fois peuvent faire des merveilles pour alléger le poids du fardeau que nous portons. À un rythme propre à chacun, nous avons trouvé dans les groupes d'entraide tout ça presque en même temps : la camaraderie, un but à notre vie et un contact conscient avec une Puissance supérieure. Quel plaisir et bonheur de partager notre rétablissement avec quelques personnes malades comme nous. « Le plaisir est le bonheur des fous. Le bonheur est le plaisir des sages. » ( Barbey d’Aurevilly ) Et cette autre citation que j’aime beaucoup : « La grande leçon de la vie, c’est que parfois, ce sont les fous qui ont raison. » ( Winston Churchill ) Merci ma gang de malades (comme le chante Daniel Boucher) !

Merci la Vie !!!
Gilles

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La Cinquième Tradition m'aide à me fixer trois buts : mettre les Étapes en pratique pour moi, avoir de la compassion pour les personnes alcooliques et avoir de la compassion pour ceux qui adhèrent à Al-Anon. Ce qui me frappe, c'est la somme d'amour que l'on trouve dans ces trois buts. Premièrement, je m'aime suffisamment pour essayer de me rétablir et de croître en mettant les Douze Étapes en pratique. Ensuite, je fais appel à cette force pour aimer ces personnes que j'ai déjà considérées comme étant mes ennemies, reconnaissant qu'elles aussi luttent pour faire face à cette terrible maladie. Finalement, je puise à même ces expériences et j'étends mon amour à ceux qui suivent un cheminement semblable au mien - les familles et les amis des alcooliques. Je sais que j'ai été tiré du désespoir par l'amour d'étrangers qui sont rapidement devenus des amis. Maintenant, j'ai assez d'amour et d'unité en moi pour partager cet amour avec d'autres personnes qui souffrent des conséquences de l'alcoolisme.

Pensée du jour
J'avais besoin d'amour avant même de savoir ce que c'était. Maintenant que j'y comprends quelque chose, j'en ai encore davantage besoin. En m'aimant, non seulement je réponds à mes propres besoins, mais j'établis une base pour aimer les autres. En aimant les autres, j'apprends à bien me traiter.

« Chaque groupe Al-Anon n'a qu'un but : aider les familles des alcooliques. Nous y parvenons en pratiquant nous-mêmes les Douze Étapes d'AA, en encourageant et comprenant nos parents alcooliques, et en accueillant et réconfortant les familles des alcooliques. » Cinquième Tradition

Al-Anon, Le Courage de Changer, 11 février, page 42

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J'ai vraiment eu de la difficulté à me trouver une marraine. C'était comme si je devais demander à quelqu'un de devenir mon amie. Je n'avais pas vraiment besoin comme amie d'une personne à qui il fallait demander de l'être. Par contre, je désirais vraiment une personne avec laquelle je pourrais parler de choses profondes et qui accueillerait mes confidences avec respect et en toute confiance. J'ai finalement demandé à un membre de longue date appartenant à mon groupe, dont les témoignages me touchaient souvent. Elle m'a dit qu'elle serait ma marraine aussi longtemps que je mettrais le programme en pratique. Ma marraine a fait preuve d'acceptation et d'amour à mon égard tandis que nous passions à travers les diverses étapes qui consistent à établir les bases d'une relation. À cette époque, je ne m'aimais pas et je ne m'acceptais pas moi-même, et elle était là à m'offrir ces cadeaux que je ne croyais pas mériter. J'en suis venue à avoir une confiance sans réserve envers ma marraine à force d'observer ses réactions tandis que je partageais des pensées et des sentiments de plus en plus intimes. Chaque fois que je lui révélais quelque chose qui, j'en étais sûre, allait l'envahir de dégoût, elle me surprenait en me confiant une expérience similaire venant de son passé ou en me posant une question qui plaçait mon comportement dans une perspective bienveillante à mon propre égard. Elle ne m'a jamais jugée ou réprimandée.
Je lui ai vraiment tenu tête. Il m'arrivait de me disputer avec elle, espérant peut-être qu'elle s'éloignerait, mais elle ne l'a jamais fait. J'ai donc continué de m'accrocher parce qu'il était agréable de sentir qu'elle tenait à moi. J'ai fini par réaliser que je méritais d'être traitée avec amour et respect, et j'ai commencé à agir en conséquence.

Pensée du jour
Il peut être difficile de demander de l'aide, mais il peut être encore plus difficile de me passer de tout ce dont je me prive en ne le faisant pas.

« En fait, pour plusieurs d'entre nous, le respect et la sollicitude que nous avons partagés avec notre parrain sont devenus si grands que nous aurions peine à reconnaître le moment où nous avons dit « mon parrain » et avons pensé « mon ami ». » Le parrainage et tout ce qu'il comporte, page 2

Al-Anon, De l’espoir pour aujourd’hui, 11 février, page 42

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Les limites de l'autonomie

« Nous nous sommes interrogés sur la cause de nos peurs. N'était-ce pas parce que notre auto-suffisance nous avait lâchés ? » Les Alcooliques Anonymes, page 76 Tous mes défauts me séparent de la volonté de Dieu. Quand je mets de côté mon association avec lui, j'affronte le monde et mon alcoolisme tout seul et je dois me débrouiller par mes propres moyens. Jamais je n'ai trouvé la sécurité et le bonheur en ne faisant qu'à ma tête ; tout ce que j'ai pu obtenir, c'est une vie de peur et de mécontentement. Dieu me montre le sentier qui me conduit à Lui, à la sérénité et au réconfort dont Il me gratifie. Mais je dois d'abord être disposé à reconnaître mes peurs et à comprendre leur cause et leur pouvoir sur moi. Je demande souvent à Dieu de m'aider à voir comment je m'éloigne de lui.

Alcooliques Anonymes, Réflexions quotidiennes, 11 février, page 50

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Confiance en soi et volonté

Devant le défi de nous avouer vaincus, la plupart d'entre nous se sont révoltés. Nous nous étions adressés aux AA dans l'espoir d'y retrouver la confiance en nous-mêmes. Et maintenant, on nous disait que face à l'alcool, la confiance en soi ne valait absolument rien ; en fait, c'était le handicap suprême. Nos parrains nous ont expliqué que nous étions victimes d'une obsession si puissante et si subtile qu'aucune volonté ne pouvait la vaincre.

Nous commençons à bien utiliser notre volonté lorsque nous essayons de la rendre conforme à la volonté de Dieu. Pour nous tous, ce fut une merveilleuse révélation. Tous nos ennuis venaient du mauvais usage de notre volonté. Nous tentions de la canaliser sur nos problèmes au lieu d'essayer de l'aligner sur les intentions de Dieu à notre égard. Rendre notre volonté de plus en plus conforme à celle de Dieu, tel est le but des Douze Étapes des AA.

1. Les Douze Étapes et les Douze Traditions, page 24
2. Les Douze Étapes et les Douze Traditions, page 44

Alcooliques Anonymes, Réflexions de Bill, page 42

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11 février - Pensée A.A. pour aujourd'hui
Pour rester sobres, nous devons apprendre à désirer quelque chose plus que la boisson. Quand nous sommes d'abord venus aux A.A., nous ne pouvions nous imaginer que nous pourrions désirer quelque chose autant ou même plus que la boisson. Nous avons donc dû cesser de boire sur la foi qu'un jour nous désirerions réellement quelque chose plus que l'alcool. Mais après quelque temps dans le mouvement A.A., nous comprenons que nous pouvons vraiment aimer une vie sobre. Nous apprenons combien il est agréable de bien nous entendre à la maison avec notre famille ; combien il est agréable de faire notre travail convenablement ; combien c'est agréable d'essayer d'aider les autres. Ai-je découvert que si je reste sobre tout va bien pour moi ?

Méditation du jour
Il n'y a presque rien d'aussi difficile que l'attente. Et pour­ tant Dieu désire que j'attende. Toute action est plus facile que le calme de l'attente, et pourtant je dois attendre jus­ qu'à ce que Dieu me fasse connaître Sa volonté. Tant de gens ont ruiné leur travail et retardé le progrès de leur vie spirituelle par trop d'activité. Si j'attends patiemment, me préparant toujours, je serai un jour là où je désirerais être maintenant. Et le labeur et l'activité n'auraient pas pu accomplir ce résultat plus rapidement.

Prière du jour
Je demande d'attendre patiemment. Je demande d'avoir confiance en Dieu et de continuer à me préparer en vue d'une vie meilleure.

Vingt-quatre heures par jour, Hazelden, page 45

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PENSÉE DU JOUR
Les personnes les mieux placées pour vous aider dans des moments difficiles sont celles qui ont vécu des problèmes semblables. Nous disons semblables parce que deux problèmes ne peuvent être identiques. Mais quelqu'un qui a suivi le même chemin, qui en a fait le tour, qui a survécu et qui a vu la lumière au bout du tunnel peut faire des merveilles pour alléger le poids du fardeau que nous portons. Mes mots, mes attitudes, mon affection et mes confidences soulagent l'autre. Parfois, on me laisse savoir que j'ai aidé et quelquefois non. L'important est de s'entraider.

MÉDITATION DU JOUR
Ouvre mes yeux et mon coeur afin que je vois et découvre les amis qui peuvent m'aider et les amis que je peux aider.

AUJOURD'HUI, JE ME SOUVIENDRAI
Je peux non seulement tendre une main secourable mais aussi ouvrir mon coeur.

Émotifs Anonymes, Aujourd’hui Seulement, 11 février

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Un bien pour un mal

« Nous avons acquis beaucoup de gratitude au cours de notre rétablissement... La maladie sera en nous pour le reste de notre vie, mais nous pouvons nous rétablir. » Texte de base, page 9

La dépendance active n'avait rien d'une partie de plaisir ; plusieurs d'entre nous ont échappé à la mort de justesse. Pester contre la dépendance, déplorer ce qu'elle nous a fait, se prendre en pitié à cause de l'état dans lequel elle nous a laissés, tout cela ne peut que servir à nous enfermer dans l'amertume et le ressentiment. La route qui mène à la liberté et à la croissance spirituelle commence là où l'amertume cède le pas à l'acceptation.
On ne peut nier la souffrance que comporte la dépendance. Pourtant, c'est cette maladie qui nous a conduits à Narcotiques Anonymes ; sans elle, nous n'aurions ni cherché ni trouvé les bienfaits du rétablissement. En nous isolant, notre maladie nous a obligés à rechercher la camaraderie. Par le mal qu'elle nous a fait, elle nous a donné l'expérience dont nous avons besoin pour aider les autres, aide que personne mieux que nous ne peut offrir. En nous forçant à fléchir les genoux, la dépendance nous a donné l'occasion de nous confier aux soins d'une Puissance supérieure qui nous aime.
Loin de nous l'idée de souhaiter la maladie de la dépendance à qui que ce soit. Mais, il reste que nous sommes déjà atteints de cette maladie et que, de plus, sans elle nous n'aurions peut-être jamais entrepris cette croisière spirituelle. Des milliers de personnes passent leur vie à chercher ce que nous avons trouvé, nous, dans Narcotiques Anonymes : la camaraderie, un but à notre vie et un contact conscient avec une Puissance supérieure. Aujourd'hui, nous ressentons de la gratitude envers tout ce qui nous a apporté ces bienfaits.

Juste pour aujourd'hui, je vais accepter ma maladie et profiter des bienfaits de mon rétablissement.

Narcotiques Anonymes, JUSTE POUR AUJOURD'HUI, 11 février, page 45

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Les hommes ont souvent moins de courage pour affronter les petits ennuis que les grands malheurs. Ésope

Ce sont les petits ennuis qui menacent de me rendre fou. Je peux faire face aux incendies ou aux inondations — qu'y puis-je ? — mais j'éprouve une envie inquiétante de me frapper la tête contre les murs parce que j'ai égaré une quelconque bricole sans laquelle je ne peux continuer ce que je suis en train de faire. Comme le disait un conférencier AA des plus spirituel, voici comment on peut distinguer un être humain normal (non compulsif) d'un compulsif : quand sa voiture refuse de démarrer le matin, l'humain normal rentre dans sa maison et appelle un mécanicien ; le compulsif, lui, rentre dans sa maison et appelle Suicide-Secours.
Voyons les choses en face, nous sommes humains — au tout dernier degré. Il est bon de me le rappeler, parce que cela me permet de me détendre, de rire de moi-même et de confier mes ennuis à la Puissance supérieure qui se charge de ma vie aujourd'hui.

Pensée du jour : Je me suis débarrassé du slogan « agir péniblement ». J'ai essayé de rire de moi-même, et j'aime ça.

Outremangeurs Anonymes, Aujourd'hui, 3e Éd., page 42

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« Ceux qui ne peuvent se rappeler leur passé sont condamnés à le répéter. » George Santayana tel que cité dans le Aujourd'hui, page 331

Toute ma vie, j'ai été une outremangeuse compulsive malheureuse ; j'ai toujours suivi des régimes pour ensuite dépasser mon poids initial. « Demain, me disais-je, je vais perdre du poids. » Mais le lendemain, j'avais oublié la souffrance de la veille. Mon père et mon frère sont tous les deux morts d'une crise cardiaque à l'âge de 57 ans. J’étais convaincue que je mourrais aussi à cet âge. Or, à 48 ans, j'ai fait une crise cardiaque et subi un pontage afin que mon sang puisse circuler dans les artères que ma compulsion alimentaire avait bloquées. J'ai perdu du poids mais peu après, j'ai oublié la souffrance que j'avais vécue. Un an après l'opération, j'avais repris tout mon poids et même plus. Je croyais qu'il n'y avait plus d'espoir.
Une amie m'a traînée dans une réunion OA et j'ai commencé un cheminement qui a changé ma vie. Les OA m'ont appris à transformer « demain » un jour à la fois, à changer mes vieilles habitudes et à me souvenir du passé. J'ai perdu plus de 41 kilos et, miraculeusement, je maintiens cette perte de poids depuis plus de deux ans. Je viens de célébrer mon 58e anniversaire. Aujourd'hui, je n'oublie plus le passé. Je me consacre maintenant à conserver mon abstinence et à rester en vie.

Outremangeurs Anonymes, Les voix du rétablissement, 11 février, page 42

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Pensée du jour
Pour rester sobre, nous devons rechercher des choses plus avantageuses que celles apportées par le jeu. Quand nous sommes arrivés aux J.A., nous ne pouvions nous imaginer que nous pourrions désirer autre chose. Nous avons, malgré tout, cessé de jouer dans l'espoir qu'un jour, nous désirerions réellement quelque chose de spirituellement plus enrichissant. Mais après quelque temps dans le mouvement, nous comprenons que nous pouvons vraiment aimer une vie sobre et comprenons qu'il est agréable d'être en harmonie avec notre entourage. Nous avons aussi apprécié le fait que nous puissions nous réaliser parfaitement dans notre travail en fournissant un rendement à la hauteur de nos capacités. Ai-je découvert que si je reste sobre tout ira bien pour moi ?

Méditation du jour
Il n'y a presque rien d'aussi difficile que de conserver sa patience ; par contre, Dieu désire que je cultive cette qualité. L'action est plus facile que le calme, et pourtant je dois attendre jusqu'à ce que Dieu me fasse connaître Sa volonté. Tant de gens ont ruiné leur travail et retardé le progrès de leur vie par trop de précipitation. Si j'attends patiemment, en me préparant spirituellement, j'atteindrai mon objectif de vie. Le labeur et l'activité ne pourraient pas obtenir ce résultat plus rapidement et avec autant d'efficacité.

Prière du jour
Je demande d'attendre patiemment. Je demande d'avoir confiance en ma Force Divine et de continuer à me préparer en vue d'une vie meilleure.

Joueurs Anonymes, 11 février

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11 février

Tant que tu n'es pas prêt à Me donner de ta personne et à prendre du temps pour t'harmoniser à Moi, Je n'ai aucun canal avec lequel travailler. Souviens-toi toujours : tu dois faire ta part. Tu dois mettre les choses essentielles en premier, et ce faisant, tu ouvres toutes les portes, et Je peux accomplir merveille sur merveille en toi et à travers toi. Sans canaux, Mon travail est retardé. J'ai besoin de plus en plus de canaux libérés du « petit moi » afin qu'il n'y ait rien pour arrêter le libre flot. Je ne peux pas t'utiliser si tu ne donnes de toi-même. Je ne prends jamais rien si ce n'est donné librement. Alors donne-Moi tout, ne retiens rien, et oublie-toi complètement dans ce don. Mets-toi en phase avec la vie, en phase avec Moi et coule dans le flot avec facilité et grâce. Ne perds plus de temps à y penser, mais fais quelque chose dans ce sens dès maintenant.

La Petite Voix, Eileen Caddy

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Pour ceux et celles qui désirent lire les chroniques de Gilles sur le site Quand la drogue n'est plus un jeu : http://www.quandladrogue.com
Bon rétablissement pour toutes et tous !
Bonne journée !
L'expérience nous a démontré qu'adhérer à un groupe qui utilise les Douze Étapes pour se rétablir et mettre en pratique ce merveilleux mode de vie un jour à la fois peuvent nous aider à vivre de beaux moments de bonheur et de sérénité.

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« Si vous faites du ressentiment et si vous voulez vous libérer, si vous priez pour la personne ou pour la chose que vous ne supportez pas, vous serez libéré. Si vous demandez dans vos prières que tout ce que vous voulez pour vous-même leur soit accordé, vous serez libre. Priez pour leur santé, leur prospérité et leur bonheur, et vous serez libéré. Même quand vous ne le voulez pas vraiment, quand vos prières ne sont que des paroles et que vous ne les pensez pas véritablement, faites-le quand même.
Faites-le chaque jour pendant deux semaines et vous remarquerez que vous en êtes venus à croire en ce que vous dites et à vraiment le vouloir pour eux, et vous constaterez que vous ressentez maintenant de la compassion, de la compréhension et de l'amour alors qu'auparavant, vous étiez amers et pleins de ressentiment et de haine. »
Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd. du Gros Livre, Libérée de l’esclavage (14), pages 615-616

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