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Il est temps que je commence à me témoigner plus de bonté. Les voix en moi qui m'affirment que je n'en vaux pas la peine ne disent pas la vérité ; elles reflètent seulement mon estime personnelle meurtrie résultant de la vie dans le contexte de l’alcoolisme. Quand je reconnais ce fait, je peux leur dire de se taire ! Je ne les écouterai plus !
Le rétablissement dans Al-Anon m'a donné des pensées empreintes de plus de bonté et d'amour. Elles me rappellent que je suis digne d'amour et que je peux apprendre à m'aimer. Quand j'ouvre suffisamment mon esprit pour entendre ce message, je commence à entendre tous les autres merveilleux sons de la vie, et les pensées peu élogieuses à mon endroit disparaissent.

Pensée du jour
Me traiter avec bonté et respect m'aide à mettre en question mon autocritique. Aujourd'hui je porterai une attention particulière à toute voix qui parle avec amour.

« Nous devons apprendre à vivre, à nous concentrer sur quelque chose de bon ou de profitable à notre vie et laisser le reste du monde s'occuper de ses affaires. » Comment puis je aider mes enfants ?

Al-Anon, Le Courage de Changer, 29 mars, page 89

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J'adore les slogans, particulièrement les slogans en deux parties comme « Lâcher prise et s'en remettre à Dieu ». Par contre, j'ai de la difficulté avec la deuxième partie de ce slogan. Il est facile pour moi de me concentrer sur la première partie. Quand l'alcoolique qui faisait partie de ma vie a quitté la maison, il m'a été facile de lâcher prise. J'ai laissé aller les réunions, la documentation, et plusieurs de mes contacts dans Al-Anon. J'ai aussi laissé aller ma santé mentale, physique et spirituelle. Cette partie de moi qui éprouvait encore du ressentiment envers l'alcoolique s'est changée en culpabilité parce que j'appréciais le fait qu'il soit parti de la maison. Je croyais qu'en me libérant de l'alcoolique, je serais libérée de la maladie. Chemin faisant, j'ai perdu contact avec ma Puissance Supérieure. J'ai pris du poids, j'ai cessé de faire de l'exercice, et je me suis désintéressée de mon foyer et de ma famille. J'ai commencé à m'isoler, et j'ai plongé dans la dépression.
Les choses ont fini par aller tellement mal que je suis revenue à Al-Anon. J'ai réalisé que je ne souffrais pas uniquement des symptômes de la maladie de l'alcoolisme ; j'avais aussi ma propre maladie ! Je n'allais pas me rétablir miraculeusement uniquement parce qu'il était parti. Maintenant, je connais aussi la deuxième partie du slogan. « S'en remettre à Dieu » équilibre la première partie et m'évite de me fier à ma propre volonté. Pour que le lâcher prise fonctionne, je garde Dieu présent dans ma vie en assistant aux réunions, en lisant la documentation, en appelant d'autres membres, et en m'impliquant dans le travail de service. Ma Puissance Supérieure m'aide quand je m'aide moi-même.

Pensée du jour
Si je veux lâcher prise face à quelque chose, je dois confier cette chose à une Puissance supérieure à moi-même.

« Ceux qui se contentent de tourner le dos à leurs problèmes ne « lâchent pas prise pour s'en remettre à Dieu », ils abandonnent leur engagement de se laisser guider par Dieu et d'agir selon Son inspiration. » Al-Anon un jour à la fois, page 163

Al-Anon, De l’espoir pour aujourd’hui, 29 mars, page 89

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Des serviteurs de confiance

Ce sont des serviteurs. Leur privilège, parfois bien ingrat, consiste à s'occuper des corvées du groupe. Les Douze Étapes et les Douze Traditions, page 154

Dans son livre Zorba le Grec, Nikos Kazantzakis décrit la rencontre entre son personnage principal et un vieil homme en train de planter un arbre.
« Qu'est-ce que tu es en train de faire ? », demande Zorba.
Et le vieil homme de répondre : « Tu le vois très bien, ce que je suis en train de faire, mon fils, je plante un arbre. »
« Mais pourquoi planter un arbre, demande Zorba, si tu ne dois pas le voir porter de fruits ? » Et le vieil homme réplique : « Moi, je vis comme si je n'allais jamais mourir. »
Cette réponse suscite un vague sourire chez Zorba qui, en s'éloignant, s'exclame avec une pointe d'ironie : « Comme c'est étrange ! Moi je vis comme si j'allais mourir demain ! »
En tant que membre des Alcooliques anonymes, j'ai trouvé dans notre troisième legs un sol fertile dans lequel planter l'arbre de ma sobriété. Je récolte de merveilleux fruits : la paix, la sécurité, la compréhension et vingt-quatre heures d'un éternel accomplissement. Avec un esprit clair, je peux écouter la voix de ma conscience quand elle me dit doucement, dans le silence : « Tu dois céder ta place dans le service. Il y en a d'autres qui veulent planter et récolter. »

Alcooliques Anonymes, Réflexions quotidiennes, 29 mars, page 97

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La volonté et le choix

« Nous les AA, nous savons combien il est futile d'essayer de perdre l'obsession de boire par notre seule volonté. Par ailleurs, nous savons également qu'il faut beaucoup de bonne volonté pour adopter les Douze Étapes des AA comme un mode de vie capable de nous rendre la raison.
Peu importe la gravité de l'obsession alcoolique, nous découvrons avec bonheur que nous pouvons faire d'autres choix vitaux. Par exemple, nous pouvons admettre que nous sommes personnellement impuissants devant l'alcool ; qu'il est nécessaire que nous dépendions d'une Puissance supérieure même si cette dépendance n'existe qu'envers un groupe des AA. Puis, nous pouvons essayer de vivre avec honnêteté et humilité, nous mettant au service désintéressé de nos semblables et de Dieu « tel que nous le concevons ».
Au fur et à mesure que nous continuons de faire ce choix et de progresser dans nos aspirations, nous recouvrons la raison et notre besoin irrésistible de boire disparaît. »
Lettre, 1966

Alcooliques Anonymes, Réflexions de Bill, page 88

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29 mars - Pensée A.A. pour aujourd'hui
Avant de connaître les A.A. j'étais très malhonnête, Je mentais à mon épouse constamment au sujet des endroits où j'étais allé et de ce que j'avais fait. Je m'absentais du bureau el je prétendais que j'avais été malade ou bien je donnais d'autres excuses malhonnêtes. J'étais malhonnête avec moi-même comme avec les autres. Je ne m'envisageais jamais moi-même tel que j'étais réellement ou bien je n'admettais pas que j'avais tort. J'essayais de me faire croire à moi-même que j'étais tout aussi bon que le voisin, même si je soupçonnais que je ne l'étais pas. Suis-je vraiment honnête ?

Méditation du jour
Je dois vivre en société et pourtant vivre à part avec Dieu. Je peux sortir de mes périodes de dialogue avec Dieu pour accomplir mon travail dans la société. Pour obtenir la for­ ce spirituelle dont j'ai besoin, ma vie intérieure doit être vécue en dehors du monde. Je dois revêtir le monde comme un vêtement ample. Rien dans le monde ne devrait vraiment m'émouvoir, à condition que je vive ma vie intérieure avec Dieu. Toute vie menée à bien à sa source dans cette vie intérieure.

Prière du jour
Je demande de vivre ma vie intérieure avec Dieu. Je de­ mande que rien n'envahisse ou ne détruise ce lieu secret de paix.

Vingt-quatre heures par jour, Hazelden, page 91

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PENSÉE DU JOUR
Quelques personnes très spéciales sont apparues dans ma vie. Ces personnes ont été les instruments d'un grand apaisement. Pour quelqu'un qui a essayé d'être autosuffisant comme moi, accepter leur aide a été difficile. Quand je suis devenu conscient que mon refus d'accepter leur aide et leur appui me causait plus de tort que de bien, l'acceptation est devenue plus facile. Au fur et à mesure que j'ai su abandonner orgueil et craintes pour mieux m'ouvrir aux autres, j'ai découvert de plus en plus ma beauté intérieure.

MÉDITATION DU JOUR
Fais-moi un petit signe, Puissance supérieure, si j'essaie encore d'être autosuffisant. On est si seul quand on s'isole des autres.

AUJOURD'HUI, JE ME SOUVIENDRAI
En m'ouvrant à l'amour, je me suis découvert moi-même et j'ai découvert une Puissance supérieure qui m'aime.

Émotifs Anonymes, Aujourd’hui Seulement, 29 mars

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Notre propre volonté

« ... la volonté de Dieu à notre égard est précisément ce à quoi nous accordons le plus de valeur. Notre propre volonté en vient à correspondre exactement à la volonté de Dieu pour nous. » Texte de base, page 59

C'est dans la nature humaine de vouloir obtenir quelque chose pour rien. Nous sommes probablement ravis lorsqu'une caissière nous remet la monnaie d'un billet de vingt alors que nous avions payé avec un billet de dix. Nous avons tendance à penser que, si personne ne le sait, une petite tricherie ne fera pas de différence. Mais il y a quelqu'un qui le sait, nous. Et, effectivement, cela fait une différence.
Ce qui marchait pour nous quand nous consommions, ne marche pas souvent dans le rétablissement. À mesure que nous avançons sur le plan spirituel en travaillant les Douze Étapes, nous commençons à développer de nouvelles valeurs et de nouvelles façons de voir. Nous commençons à nous sentir inconfortables lorsque nous profitons de situations qui, lorsque nous consommions, nous auraient fait ricaner en pensant que nous nous en tirions à bon compte.
Dans le passé, il se peut que nous ayons abusé des autres. Cependant, alors que nous nous rapprochons de notre Puissance supérieure, nos valeurs changent. La volonté de Dieu devient plus importante que réussir à s'en tirer à bon compte.
Quand nos valeurs changent, notre vie change aussi. Guidés par une connaissance intérieure reçue de notre Puissance supérieure, nous voulons vivre selon nos nouvelles valeurs. Nous avons intériorisé la volonté de notre Puissance supérieure à notre égard. En fait, notre propre volonté en est venue à correspondre exactement à la volonté pour nous.

Juste pour aujourd'hui, en améliorant mon contact conscient avec Dieu, mes valeurs ont changé. Aujourd'hui, je pratiquerai la volonté de Dieu, c'est-à-dire ma propre volonté.

Narcotiques Anonymes, JUSTE POUR AUJOURD'HUI, 29 mars, page 93

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Il est impossible de commencer à apprendre ce qu'on s'imagine savoir déjà. Épictète

Une membre OA fit un jour une Cinquième Étape devant son groupe. Elle raconta qu'au fond de son coeur, elle avait rejeté l'idée qu'elle, une personne profondément religieuse qui fréquentait l'église depuis longtemps, puisse apprendre quoi que ce soit de spirituel chez les OA. Elle avait l'impression que les Étapes ne lui disaient rien de plus que ce qu'elle savait déjà sur le contact conscient avec Dieu. Après une courte période d'abstinence, elle recommença à outremanger, blâma le programme pour sa rechute et s'en alla. Elle revint près d'un an plus tard, se sentant totalement vaincue, et découvrit que son attitude avait changé. C'était comme si elle venait tout juste de découvrir les trois premières Étapes.
« Lorsque j'ai résolu de mettre de côté ce que je savais, dit-elle, j'ai soudain pris conscience de tout ce que j'avais laissé passer en fermant mon esprit. »

Pensée du jour : Est-ce que je profite de toutes les occasions qui me sont offertes d'apprendre sur un sujet donné, même si j'ai déjà de bonnes connaissances en la matière ?

Outremangeurs Anonymes, Aujourd'hui, 3e Éd., page 89

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« Comme l'honnêteté est capitale dans le rétablissement des outremangeurs, nous voudrons la cultiver toujours plus. » Les Douze Étapes et les Douze Traditions des Outremangeurs Anonymes, page 61

Être honnête à propos de mon passé ou de ce que j'ai mangé la veille est une chose, mais faire preuve d'une honnêteté constante en est une autre. Or, j'ai constaté que plus j'avance dans le rétablissement, plus c'est difficile de me mentir, de mentir à ma Puissance supérieure, à mon parrain ou aux êtres bienveillants qui m'entourent dans mon cheminement.
« La vérité vous rendra libre » est une maxime à mettre en pratique. Auparavant, il m'arrivait parfois de mentir au sujet de mon poids ; que ce soit sur mon permis de conduire ou sur un formulaire médical, mais aujourd'hui, je ne fuis plus la vérité. À présent, rien qu'à me regarder, les gens savent que je suis un homme de parole. Mon intégrité compte pour moi, et je l'obtiens en étant vrai, inoffensif et honnête.

Outremangeurs Anonymes, Les voix du rétablissement, 29 mars, page 89

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Pensée du jour
Avant de connaître les J.A., j'étais malhonnête. Je mentais constamment sur les endroits où j'étais allé et sur ce que j'avais fait. Je m'absentais du bureau et je prétendais que j'avais été malade ou bien je donnais d'autres excuses inexactes. J'étais malhonnête avec moi-même comme avec les autres. Je ne me voyais pas moi-même tel que j'étais réellement ou bien je n'admettais pas que j'avais tort. J'essayais de me faire croire que j'étais bon, même si je savais que je ne l'étais pas. Est-ce que suis vraiment honnête ?

Méditation du jour
Je dois vivre en société ; par contre, je dois vivre en union avec Dieu. Je peux sortir de mes périodes de dialogue avec Lui pour accomplir mon travail dans la société. Pour obtenir la force spirituelle dont j'ai besoin, ma vie intérieure doit être vécue en dehors du monde. Je dois revêtir le monde comme un vêtement ample. Rien dans le monde ne devrait vraiment m'émouvoir, à condition que je vive une vie intérieure avec Dieu. Toute vie menée à bien a sa source dans cette vie intérieure.

Prière du jour
Je demande de vivre ma vie intérieure. Je demande que rien n'envahisse ou ne détruise ce lieu secret de paix.

Joueurs Anonymes, 29 mars

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29 mars

Garde ta vie aussi simple que possible et jouis à plein des merveilles et des beautés simples qui sont là pour être partagées par tous, mais qui sont si souvent prises comme allant de soi. Sois comme un enfant, capable de voir et d'apprécier dans la vie ces petites merveilles insignifiantes et apparences : la beauté d'une fleur, le chant d'un oiseau, la gloire d'un lever de soleil, les gouttes de pluie coulant le long d'un carreau. Elles sont simples et pourtant si belles quand tu les regardes avec des yeux qui voient vraiment, quand tu cesses de traverser la vie avec une telle précipitation que tu oublies de les remarquer. Vois-tu Mes merveilles et Mes beautés tout autour de toi ? Ou est-ce-que ton esprit est si préoccupé par les soucis quotidiens que tu es aveugle, sourd et accablé, et que tu ne vois rien, tellement tu es refermé sur toi-même ? Pourquoi ne pas essayer, aujourd'hui, de rester constamment attentif à ce qui se passe autour de toi ?

La Petite Voix, Eileen Caddy

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Pour ceux et celles qui désirent lire les chroniques de Gilles sur le site Quand la drogue n'est plus un jeu : http://www.quandladrogue.com
Bon rétablissement pour toutes et tous !
Bonne journée !
L'expérience nous a démontré qu'adhérer à un groupe qui utilise les Douze Étapes pour se rétablir et mettre en pratique ce merveilleux mode de vie un jour à la fois peuvent nous aider à vivre de beaux moments de bonheur et de sérénité.

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Pour nous épanouir, nous avons besoin de débloquer ces émotions associées au passé et, ainsi, leur cortège de comportements négatifs pour notre moral cessera.
Nous avons aussi besoin de devenir nos meilleurs amis et de faire preuve d’auto-compassion.

Pour cela, Louise Hay nous conseille de répéter régulièrement les affirmations suivantes :

• Le passé est terminé, il ne peut être changé. Je n’existe que dans le moment présent.
• Je choisis maintenant de me libérer de toute pensée négative et destructrice dans ma vie.
• Montrer mes émotions m’aide à me guérir. Je me sens en sécurité quand je suis vulnérable.
• Je me libère du besoin de faire des reproches à qui que ce soit, y compris moi-même.
• Mon coeur est ouvert. Je suis disposé-e à lâcher toute résistance.
• J’évacue maintenant ma colère d’une manière positive. Je m’aime et m’apprécie.
• Je transcende les limites du passé et je m’exprime maintenant librement et de façon créative.
• Je suis disposé-e à me libérer du sentiment d’être indigne. Je suis en train de réaliser tout mon potentiel.
• Je dépasse les limites de mes parents en toute sécurité. Je me sens libre d’être moi-même.
• Je lâche maintenant prise sur toute difficulté ; je suis en paix.
• Je me libère de toute limite liée à des pensées négatives. Je me tourne avec joie vers l’avenir.
• À chaque pensée négative qui me vient au sujet du passé, je dis « Fini ! »
• J’évacue tout sentiment passé de rivalité ou de comparaison.

Source : 21 jours pour maîtriser les affirmations positives, Louise Hay

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