Pensées 09 mai 2019

Bonjour à toutes et à tous

« Ne jugez point, afin de n'être point jugés, car on vous jugera comme vous avez jugé, et l'on se servira pour vous de la mesure dont vous mesurez les autres. » ( Évangile selon Matthieu ) Personne d'autres que les dépendants et leurs familles n'ont aussi souffert des jugements de notre société. Le jugement est l'acte de prédiquer (conclure, déduire) quelque chose de quelque chose : ainsi, dire « ce chat est beau », c'est attribuer un prédicat (attribut, qualité, fonction, proposition), « la beauté », à un sujet, « le chat ». Cette définition classique est issue d'Aristote, et a été reprise aussi par Kant, pour qui le jugement est un acte de l'entendement par lequel celui-ci adjoint un concept à une intuition empirique (nous collons le concept de beauté à l'intuition empirique, c'est-à-dire, ici, à la sensation ou perception d'un chat qui devient un « adorable » minou). Dans cette mesure, un jugement est dit vrai lorsqu'il correspond avec la réalité telle que perçue. L'erreur ne vient pas de la sensation elle-même, mais dans le jugement que l'esprit, ou l'entendement, porte alors sur ce qu'il perçoit. Il y a deux types de jugements : les « jugements de faits » et les « jugements de valeur ». Le jugement de fait implique une observation neutre et objective, ce qui est quasi impossible. Le jugement de valeur implique une évaluation et une appréciation subjective : Exemple de jugements de fait : Il fait beau ce matin, c'est encore un peu frisquet en ce matin ensoleillé. (ou plutôt Il pleut en ce matin sombre.) — Exemple de jugements de valeur : Cet artiste n'a que peu talent. (ou plutôt Cette artiste a débourré, elle est aujourd'hui pleine de talent.) « Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui. » ( Antoine de Saint-Exupéry, Le petit prince ) Les groupes d'entraide sont des refuges contre les jugements implacables que la société porte sur les personnes dépendantes et/ou codépendantes. Nos frères et sœurs, membres de ces groupes d'entraide, ont plutôt besoin comme nous d'amour, de dignité, de respect et d'acceptation inconditionnels. De là, ce slogan que plusieurs affichent : « Juge moins — Aime plus ! » Nous avons recouvré plus d'estime de nous-mêmes grâce à cet éveil et cette vie spirituelle qui se produisent au contact de cette fraternité. Chacun de nous en vient à aimer cette personne qui s'appelle ' moi ' à travers ce ' nous '. C'est sûr que de temps en temps, il y a des travers qui nous bousculent chez les membres de notre groupe ou d'un autre groupe lorsque nous le visitons, c'est pour mieux définir et honorer nos propres travers qui ressemblent étrangement aux leurs. « Qui pouvait oser se constituer juge, jury et bourreau de son propre frère malade ? » ( 12x12, 3e Tradition page 160 )

Le jugement implique souvent un jugement négatif. Si nous allons à l'extrême, sans doute la forme le jugement négatif extrême est bien sûr la haine. Si fait, nous vous jugeons négativement, cela signifie que nous nous formons une opinion négative de votre personne. La façon la plus négative que nous pouvons vous sentir, c'est de vous détester. Là, c'est le contraire de l'amour, et ça implique que rationnellement vous jugez quelqu'un, moins vous allez l'aimer.

Si l'amour est un processus irrationnel et illogique, alors comment le jugement peut-il être rationnel ? Comment pourrions-nous aimer quelqu'un avec notre corps et notre coeur et l'haïr avec notre esprit ? Et ça arrive et ça donne naissance à la confusion de l'ambivalence. Pouvons-nous en même temps nous haïr nous-mêmes pour l'amour que nous pouvons ressentir pour une personne ? Il arrive même dans des relations toxiques et codépendantes que la personne la plus détestable selon notre jugement, soit celle qui nous attire le plus. Habituellement, une personne en rétablissement n'attire plus ce genre de personne à moins que ce ne soit Sa volonté.

Merci la Vie !!!
Gilles

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Un soir, j'ai été prise par surprise lorsqu'un autre membre m'a fait un compliment. Ce geste de bonté m'a rendue très mal à l'aise parce que j'avais l'impression de ne pas le mériter. Quand j'ai essayé de convaincre cette personne que ses aimables paroles n'étaient pas tout à fait justes, elle a refusé. Elle a insisté en disant que je méritais son compliment et bien d'autres également. J'ai commencé à me rendre compte à quel point mon estime personnelle avait baissé durant la période où j'avais vécu auprès d'une personne alcoolique. Je ne pouvais même pas imaginer qu'il puisse y avoir quelque chose de beau en moi !
Ma marraine m'a suggéré de dresser une liste de ce que j'aimais en moi. C'était délicat et embarrassant et ma liste était très courte, mais c'était un début. Quand je l'ai montrée à ma marraine, elle a été d'accord avec toutes les qualités que je m'étais trouvées, refusant de me laisser les nier lorsque j'ai essayé de me concentrer plutôt sur mes défauts. Comme résultat, j'apprends à m'aimer et à voir que j'ai plusieurs qualités qui méritent des compliments.

Pensée du jour
Une façon d'apprendre à m'aimer, c'est d'accepter l'amour des autres. Même si je ne crois pas le mériter, je peux être reconnaissant de la bonté d'une autre personne. Et si j'apprécie quelque chose chez une autre personne, je peux également le lui dire. Un petit geste peut faire beaucoup pour apaiser une âme qui souffre.

« J'ai entendu des membres Al-Anon affirmer qu'ils avaient recouvré l'estime d'eux-mêmes. Je n'en avais jamais eu de ma vie, donc ce fut un tout nouveau sentiment que d'aimer cette personne qui s'appelait 'moi'. » Tel que nous Le concevions...

Al-Anon, Le Courage de Changer, 9 mai, page 130

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Le pardon est un processus qui doit souvent être répété. Même lorsque j'ai assumé mes sentiments et que j'ai pardonné à quelqu'un qui m'a blessée, moi y compris, il peut arriver que la douleur d'une ancienne blessure refasse surface. Cela m'indique qu'il est temps de faire un inventaire ponctuel et de me pencher de nouveau sur ce ressentiment à l'aide des Étapes. La conscience, le travail que je fais avec la Dixième Étape, est essentiel ; cela m'avertit lorsque d'anciens ressentiments reviennent. Quand cela se produit, je refais plusieurs des Étapes. La Quatrième Étape m'aide à déterrer la raison pour laquelle je m'accroche à un ressentiment. La Cinquième Étape m'aide à la sortir au grand jour. Je peux ensuite consentir à ce que ce ressentiment me soit enlevé par la Sixième et la Septième Étape. Avec la Huitième et la Neuvième Étape, je fais amende honorable, à moi-même et à l'autre personne, pour les torts causés par ce ressentiment. En revenant à la Dixième Étape, je m'assure que ce ressentiment est vraiment guéri et qu'il n'en reste rien. Lorsque j'arrive à la Onzième tape, je réalise qu'avoir refait le processus du pardon m'a permis d'aller au-delà de ma douleur. Je peux maintenant établir une communication plus saine et plus intime avec Dieu. je ressens finalement un merveilleux sentiment de libération. Quand je garde rancune, je demeure centrée sur moi-même. Le pardon me donne la liberté de me concentrer sur la volonté de Dieu à mon égard.

Pensée du jour
Une éternelle vigilance est le prix de la liberté. Je demeurerai conscient de mes attitudes afin de rester libre.

« De temps à autre, des choses qui arrivent dans le cours normal de ma vie causent le retour des réactions et des ressentiments d'autrefois et je dois faire de nouveaux efforts pour m'en sortir. » De la survie au rétablissement, page 171

Al-Anon, De l’espoir pour aujourd’hui, 9 mai, page 130

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Affronter la peur

Si nous nous accrochons encore à quelque chose dont nous ne voulons pas nous départir, nous demandons à Dieu de nous aider à y renoncer. Les Alcooliques Anonymes, page 85

Après avoir fait ma Cinquième Étape, j'ai pris conscience que tous mes défauts provenaient de mon besoin de sécurité et d'amour. Utiliser ma seule volonté pour tenter d'en venir à bout aurait seulement transformé ce besoin en obsession. Dans la Sixième Étape, j'ai intensifié le travail entrepris dans les trois premières : méditer sur l'Étape en la répétant constamment, assister à des réunions, suivre les suggestions de mon parrain, lire, chercher à l'intérieur de moi-même. Pendant mes trois premières années d'abstinence, j'avais peur de prendre l'ascenseur seul. Un jour, j'ai décidé d'affronter cette peur. J'ai prié Dieu de m'aider, je suis entré dans l'ascenseur et là, dans un coin, j'ai trouvé une dame qui pleurait.
Elle m'a raconté que, depuis la mort de son mari, elle avait une peur morbide des ascenseurs. Alors, oubliant ma propre peur, je l'ai réconfortée. Cette expérience spirituelle m'a aidé à voir que la bonne volonté est la clé qui ouvre la porte des autres Étapes pour atteindre le rétablissement.
Aide-toi et le Ciel t’aidera.

Alcooliques Anonymes, Réflexions quotidiennes, page 138

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Le chemin de la force

Nous ne devons nous excuser à personne de dépendre de notre créateur. Nous pouvons faire fi de ceux qui considèrent la spiritualité comme la voie de la faiblesse. Au contraire, elle est plutôt la vole de la force.
L'Histoire a démontré que foi est synonyme de courage. Tous les hommes de foi ont du courage. Ils ont confiance en leur Dieu. En aucun cas nous n'avons à nous excuser à cause de Dieu. Nous le laissons plutôt démontrer, à travers nous, ce qu'il peut faire. Les Alcooliques Anonymes, pages 62-63

Alcooliques Anonymes, Réflexions de Bill, page 129

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9 mai - Pensée A.A. pour aujourd'hui
Nous avions si peu de maîtrise de nous-mêmes, nous les alcooliques, lorsque nous buvions, qu'il est bon de nous priver de quelque chose de temps à autre. Il est bon pour nous de nous discipliner nous-mêmes et de nous priver de certaines choses. Au tout début, nous en avons amplement d'abandonner l'alcool, même avec l'aide de Dieu. Mais plus tard, nous pouvons exercer notre maîtrise de nous-mêmes dans d'autres domaines pour garder une ferme autorité sur notre esprit, et pour éviter de commencer à nous faire des illusions. Si nous rêvassons trop, il y a danger de rechutes. Est-ce que je m'exerce à la maîtrise de moi-même ?

Méditation du jour
Dans les choses matérielles, vous devez vous fier à votre propre jugement et à celui des autres. Dans les choses spi­ rituelles, vous devez vous fier à l'inspiration de Dieu plus qu'à votre jugement. Quand il s'agit de personnes humaines, c'est une erreur de vous fier trop à vous-même. Vous devez tenter d'obtenir l'orientation de Dieu dans toutes vos relations humaines. Vous ne pouvez accomplir beau­ coup sur le plan humain jusqu'au moment où Dieu sait que vous êtes prêt. Seul, vous n'avez pas la puissance ou la sagesse de corriger ce qu'il faut corriger dans les relations entre plusieurs personnes. Vous devez faire confiance à Dieu pour qu'Il vous aide dans ce domaine essentiel.

Prière du jour
Je demande de faire confiance à Dieu quand je m'occupe de problèmes humains. Je demande d'essayer de suivre Ses conseils en tout ce qui concerne les relations personnelles.

Vingt-quatre heures par jour, Hazelden, page 132

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PENSÉE DU JOUR
Depuis mon adhésion au Programme, j'ai souvent entendu parler d'acceptation. Dans le passé, je supposais qu'acceptation signifiait se résigner au fait qu'il y a plusieurs choses que je ne peux changer ou contrôler : des situations, des gens et souvent même moi. Plus tard, le mot acceptation a pris une autre signification. J'en suis venu à comprendre que l'acceptation signifie aussi prendre les cadeaux que ma Puissance supérieure m'offre. Ces cadeaux : la sérénité, le courage, la sagesse et l'amour sont gratuits. Ma Puissance supérieure m'offre ces cadeaux à tout moment de ma vie. Je n'ai qu'à les accepter. Parfois, je ne les vois pas ou je refuse de croire qu'ils sont réellement miens. J'y vois des conditions à remplir alors qu'en réalité, on m'offre le cadeau de la liberté. Néanmoins, les cadeaux sont toujours là même quand je les rejette. Peu importe ce que je fais ou ce que je ne fais pas, ces cadeaux me sont toujours offerts.

MÉDITATION DU JOUR
Je demande d'accepter tous les cadeaux que Tu m'offres gratuitement.

AUJOURD'HUI, JE ME SOUVIENDRAI
L'acceptation est le cadeau de l'amour que je peux me donner aujourd'hui et chaque jour.

Émotifs Anonymes, Aujourd’hui Seulement, 9 mai

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Mets ça par écrit !

« Nous nous asseyons devant un cahier, demandons à être guidés, prenons un stylo et commençons à écrire. » Texte de base, page 38

Quand nous sommes troublés ou que nous souffrons, notre parrain (marraine) nous dit parfois : « Mets ça par écrit. » Même si que cela va nous aider. Le fait de tout mettre sur papier, nous donne l'occasion de démêler ce qui nous dérange. Si nous le mettons sur papier, nous savons que nous pouvons aller au fond de notre confusion et trouver ce qui nous fait souffrir.
Écrire peut être gratifiant, surtout en travaillant les étapes. Plusieurs membres tiennent un journal quotidien. Penser simplement aux étapes, réfléchir sur leur sens et analyser leurs effets, n'est pas suffisant pour la plupart d'entre nous. Il y a quelque chose dans l'acte d'écrire qui nous aide à graver les principes du rétablissement dans notre esprit et notre cœur.
Les bienfaits que nous trouvons dans le simple geste d'écrire sont nombreux. La clarté d'esprit, les clés à des tiroirs fermés en nous, et la voix de la conscience, pour n'en nommer que quelques-uns. Écrire nous aide à être plus honnêtes avec nous-mêmes. Nous nous asseyons, nous calmons nos pensées et nous écoutons notre cœur. Ce que nous entendons dans le silence, ce sont les vérités que nous mettons sur papier.

Juste pour aujourd'hui, l'une des façons pour moi de chercher la vérité en rétablissement est d'écrire. J'écrirai quelque chose à propos de mon rétablissement aujourd’hui.

Narcotiques Anonymes, JUSTE POUR AUJOURD'HUI, 9 mai, page 137

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Si tu respectes les gens tels qu'ils sont, tu peux les aider davantage à devenir meilleurs qu'ils ne sont. John W. Gardner

En arrivant chez les OA, j'ai tout de suite eu l'impression que les membres me trouvaient bien tel que j'étais. Personne ne m'a fait sentir que ma maladie me rendait moins digne de respect que les autres. Ainsi, inspiré par leur amour attentif, j'ai cessé d'avoir honte de moi-même. Les mécanismes de défense que j'avais érigés se sont effondrés et j'ai accpeté de changer.
L'une des différences fondamentale entre les OA et la plupart sinon toutes les autres thérapies que j'ai essayées est celle-ci : nous n'aimons pas la maladie, mais nous savons faire la distinction entre la maladie et la personne qui en est atteinte.

Pensée du jour : OA est un refuge contre les jugements implacables que la société porte sur les outremangeurs compulsifs. Mes frères et soeurs OA ont besoin de respect et d'acceptation inconditionnels, non pas de jugement.

Outremangeurs Anonymes, Aujourd'hui, 3e Éd., page 129

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« Les solutions, c'est dans le contenu du message OA, dans les Douze Étapes et les Douze Traditions, que nous allons les trouver. Et ce message ne repose pas sur l'exposé de nos difficultés mais sur des principes et des attitudes, qui devraient être le principal sujet de nos réunions. Ce sont l'honnêteté et l'intégrité, la foi, le courage et l'espoir, l'humilité, la bonne volonté, le lâcher-prise, la discipline personnelle, la persévérance, l'amour, l'acceptation, le service aux autres, l'ouverture d'esprit, la vie spirituelle, la confiance, l'égalité, l'unité et la fraternité. » Les Douze Étapes et les Douze Traditions des Outremangeurs Anonymes, page 171

La Cinquième Tradition nous dit que « chaque groupe n'a qu'un but primordial, transmettre son message aux outremangeurs compulsifs qui souffrent encore ». Je me suis souvent demandé ce qu'était « son message », mais cette citation le définit clairement. Je suis responsable de transmettre le message contenu dans les principes des Douze Étapes et des Douze Traditions. Pour ce qui est de mes problèmes, je peux les partager avec ma marraine ou avec une bonne amie. Si je me concentre sur un seul de ces principes, je m'assure de me rétablir, de partager mon rétablissement avec les nouveaux et de contribuer à la santé et au bien-être du groupe.

Outremangeurs Anonymes, Les voix du rétablissement, 9 mai, page 130

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Pensée du jour
Nous avions si peu de maîtrise de soi, lorsque nous jouions, qu'il est bon de nous priver de quelque chose de temps à autre. Il est bon de se discipliner et de se priver des choses qui ne sont pas essentielles. Au tout début, avec l'Aide Divine, contentez-vous d'abandonner le jeu. Un peu plus tard, vous pouvez exercer la maîtrise de vous-mêmes dans d'autres domaines et garder le contrôle sur votre volonté et ainsi éviter de commencer à vous faire des illusions. Si vous rêvez trop, il y a danger de rechute. Est-ce que je m'exerce à la maîtrise de moi-même ?

Méditation du jour
Dans les choses matérielles, vous devez vous fier à votre propre jugement et à celui des autres. Dans les choses spirituelles, vous devez vous fier à l'inspiration de Dieu plus qu'à votre jugement. Quand il s'agit de personnes humaines, c'est une erreur de vous fier trop à vous-mêmes. Vous devez tenter d'obtenir l'aide de Dieu dans toutes vos relations humaines. Vous ne pouvez accomplir beaucoup sur le plan humain avant que Dieu sache que vous êtes prêt. Seul, vous n'avez pas la puissance ou la sagesse de corriger ce qu'il faut corriger dans les relations entre plusieurs personnes. Vous devez Lui faire confiance pour qu'Il vous aide dans ce domaine.

Prière du jour
Je demande de faire confiance à Dieu quand je m'occupe de problèmes humains. Je demande de suivre Ses Conseils en tout ce qui concerne les relations personnelles.

Joueurs Anonymes, 09 mai

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9 mai

Va dans le sens du courant, non contre lui ! Quand tu sens que le changement est nécessaire, prépare toi et n'essaye pas d'y résister. Sois très souple. Reste ouvert, et ne laisse jamais ton attitude être : « Ce qui était bon pour mes parents me suffit ». Le changement ne viendra jamais avec cette attitude, et des changements doivent se produire.
Le nouveau ne peux entrer dans le vieux moule parce que le nouveau à dépassé l'ancien et a besoin de plus de place. Donne-lui le plus d'espace possible en grandissant avec lui. Un processus douloureux n'est pas nécessaire lorsqu'il n' y a pas de résistance. Quand une plante végète par manque d'espace, elle a besoin d'être rempotée pour permettre à ses racines de s'étendre. Quand ta conscience a dépassé les vieilles conceptions, elle a besoin qu'on la laisse s'étendre dans de nouveaux domaines. Ce processus peut se faire très naturellement, il n'est pas nécessaire qu'il y ait stress ou tension. Simplement relâche, détends-toi et sens-toi changer et t'épanouir aussi naturellement que tu respires, en passant de l'ancien au nouveau.

La Petite Voix, Eileen Caddy

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Pour ceux et celles qui désirent lire les chroniques de Gilles sur le site Quand la drogue n'est plus un jeu : http://www.quandladrogue.com
Bon rétablissement pour toutes et tous !
Bonne journée !
L'expérience nous a démontré qu'adhérer à un groupe qui utilise les Douze Étapes pour se rétablir et mettre en pratique ce merveilleux mode de vie un jour à la fois peuvent nous aider à vivre de beaux moments de bonheur et de sérénité.

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