Pensées 24 mai 2019

Bonjour à toutes et à tous

De la même façon que la graine germe toujours en direction de la lumière, notre gPs (grande ou gentille Puissance supérieure ) ou notre boussole qui s'appelle Ps nous indique une voie vers la sagesse : celle qui nous amène à vouloir aimer et à progresser, c'est-à-dire à devenir plus matures, sobres et abstinents. La sagesse nous place devant deux grands défis : celui du rétablissement et celui des relations (l'amitié et l'amour sous toutes leurs formes). Pour bien s'orienter vers la lumière, le premier pas consiste souvent à se tourner vers notre enfant intérieur. Évidemment, cet enfant dans notre corps d'adulte est encore très vulnérable et rempli de besoins auxquels il nous faut porter attention pour lui permettre d'évoluer, de grandir. Notre identité (notre vrai moi, cet enfant intérieur, doué et divin) est le centre de notre conscience et nous conduit parfois à l'état de victime, car cet enfant a été blessé, a survécu et aujourd'hui cherche à se rétablir. Si l’enfant intérieur doit passer par ces rites de passage ( voir cet exemple magnifique au bas de la page — rituel cherokee ), c’est que toute notre entité a besoin de cette vulnérabilité pour changer et plus tard pouvoir aider les autres qui se présentent avec les mêmes blessures. Notre gPs sait que nous avons besoin de ces souffrances pour mettre fin à ce combat et cette résistance, pour nous abandonner à Sa volonté, puis agir dans ce sens. « La grandeur d’un homme se mesure dans ses actes, non dans ses paroles. » ( Proverbe danois )

Nous pouvons reprendre contact avec notre enfant intérieur, l’accueillir dans ce qu’il a à dire et à exprimer. En écoutant ses peines comme ses besoins, nous pouvons découvrir ses talents cachés et sa créativité. Nous pouvons aussi accomplir des actes d’amour afin d’apaiser ses blessures et de l’aider à grandir ...

  • ... en redécouvrant cet enfant intérieur qui siège en chacun de nous, qui réagit et nous mène dans ce qui semblent des impasses, souvent à notre insu,
  • ... en l’honorant, en l'accueillant et en apprenant à lui donner tout l'amour dont il a le plus manqué pour guérir ses blessures,
  • ... en l’aidant à franchir les étapes de croissance qu’il n’a pas pu franchir ou que la vie l'a invité à sauter pour survivre,
  • ... en redonnant aussi la parole à l’enfant divin, joueur, spontané, créatif pour qu’il retrouve une place saine dans la vie de l’adulte à l'intérieur duquel il habite,
  • ... en réinventant les rôles respectifs de l’adulte et de l’enfant en soi,
  • ... et en contribuant ainsi à ce que chacun soit à sa juste place, celle qu'il occupe aujourd'hui.

... pour atteindre le but ultime de ce processus : éclairer, enrichir et faciliter la vie de chaque jour.

« C'est leur foi ingénue qui amena les frères Wright à croire qu'ils pourraient construire une machine volante. Et ils réussirent. Sans cette confiance, ils n'auraient rien accompli. … Lorsque d'autres nous ont montré qu'ils s'en étaient sortis par la puissance de Dieu, nous avons commencé à nous sentir comme ceux qui prétendaient que les frères Wright ne pourraient jamais voler. » ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd. chap.4 Nous les agnostiques, pages 59-60 ) Cette confiance nous permet d'être enseignantes, vulnérables. Dans les réunions des groupes d'entraide nous apprenons à devenir vulnérables, à prendre ce risque, à exprimer nos émotions honnêtement et ouvertement. Nous sommes nourris et encouragés par l'amour inconditionnel de nos compagnons. Dans la mesure où nous pratiquons des principes spirituels comme les Étapes et les Traditions, nous trouvons la force et la liberté, tant en nous-mêmes que chez ceux et celles qui nous entourent, notre conjoint, notre famille et plus. Nous devenons capables d'être nous-mêmes et d'apprécier la compagnie des autres, capables d'être heureux, joyeux et libres. N'est-ce pas là un miracle en soi ?

Merci la Vie !!!
Gilles

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Socrate a dit : « La vie ne comporte que deux tragédies. L'une consiste à ne pas recevoir ce que notre cœur désire ; l'autre, à le recevoir. »
Traduction : Ma volonté m'attire des ennuis. Je tends vers un but ou un autre, mais même lorsque je l'atteins, je suis rarement satisfait. Mon but ne comble pas ma vie, alors je hausse la barre, je détermine un nouveau but et je fais de plus grands efforts. Ou bien je n'obtiens pas ce que je veux et je me sens incompétent ou démuni. C'est peut-être la raison pour laquelle aucune des Douze Étapes ne parle d'exécuter ma volonté.
Les seules fois où j'ai jamais trouvé une satisfaction durable, c'est lorsque j'ai renoncé à ma propre volonté et que je me suis efforcé de rechercher la volonté de ma Puissance Supérieure. La prière et la méditation sont deux moyens que j'utilise pour chercher à découvrir quelle est la volonté de Dieu à mon égard, et cela m'aide à acquérir la force de l'exécuter.
Parfois mes espoirs et mes désirs peuvent me guider. Quand je suis disposé à placer la volonté de Dieu au-dessus de la mienne, ces rêves ont une chance de devenir une merveilleuse réalité.

Pensée du jour
La voie permettant de combler les vrais désirs de mon cœur, c'est l'abandon à la volonté de ma Puissance Supérieure.

« Nous savons que Dieu peut faire et fera tout pour notre plus grand bien, si nous consentons à recevoir Son aide. » Les Douze Étapes et les Douze Traditions

Al-Anon, Le Courage de Changer, 24 mai, page 145

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J'ai trouvé plusieurs expressions utiles dans la formule de bienvenue suggérée et celle pour clore nos réunions, mais celle qui m'a aidée le plus est « qu'il n'y ait ni commérage ni critique... » Quand je prends cette idée et que je l'utilise avec tous les gens que je connais, pas seulement avec mes amis Al-Anon, je suis plus en mesure de me concentrer sur ma propre vie, sur mes responsabilités, et sur moi. Par conséquent, mes relations avec ma famille sont plus aimantes.
Pour m'imposer certaines limites, j'ai décidé que je ne parlerais plus de quelqu'un si cette personne n'est pas présente dans la même pièce. Les « bulletins d'informations » par exemple si mon frère achète une nouvelle maison, ou que ma sœur retourne à l’école, sont autorisés. Mais je ne me permets pas de juger leurs décisions ou de faire des suppositions quant aux raisons qui motivent leurs choix ou quant à leurs conséquences.
Ma mère a rapidement saisi ce concept. Maintenant, nous discutons de nos sentiments uniquement lorsque quelque chose nous concerne personnellement. Quand j'ai été gravement malade, nous avons parlé de la mort. Maintenant que je vais bien, nous parlons de notre Puissance Supérieure, de beaux souvenirs de famille, et de nos espoirs et de nos rêves pour l'avenir. Éviter les commérages et les critiques m'aide à me concentrer sur moi et à garder les pieds bien ancrés dans la réalité. J'aime bien mieux cela que de me lamenter sur le sort des membres de ma famille.

Pensée du jour
Les choses sur lesquelles je me concentre deviendront un élément central de ma vie.

« Non seulement nous évitons de nous concentrer sur nous lorsque nous faisons du commérage, mais notre manque de respect envers les autres renforce des attitudes qui vont à l'encontre du but recherché dans nos relations. » Comment Al-Anon œuvre pour les familles et les amis des alcooliques, page 97

Al-Anon, De l’espoir pour aujourd’hui, 24 mai, page 145

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« Heureux, joyeux et libres »

Nous sommes certains que Dieu nous veut heureux, joyeux et libres. Nous ne pouvons souscrire à l'idée que la vie est une vallée de larmes, bien qu'elle l'ait déjà été pour un grand nombre d'entre nous. Mais il est évident que nous avons été la cause de notre propre misère. Ce n'est pas l'oeuvre de Dieu. Évitons d'inventer le malheur à loisir et tirons profit des problèmes, lorsqu'ils surviennent, en nous réjouissant de l'occasion qui nous est donnée de démontrer Sa toute-puissance. Les Alcooliques Anonymes, page 123

Pendant des années, j'ai cru en un Dieu vengeur que je blâmais pour mes malheurs. J'ai appris que je devais déposer les « armes » de mon ego pour prendre les « outils » du programme des AA. Je n'ai pas à me battre contre ce programme car il est un cadeau et je ne me suis jamais battu en recevant un cadeau. Si je continue parfois à me battre, c'est que je m'accroche encore à mes « vieilles idées, mais le résultat est nul ».

Alcooliques Anonymes, Réflexions quotidiennes, page 153

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Une confiance aveugle ?

« Il n'y a pas de confiance là où il n'y a pas d'amour. Et il ne peut y avoir d'amour véritable là où règne la méfiance.
Par contre, la confiance requiert-elle que nous soyons aveugles sur les motifs des autres ou même sur les nôtres ? Pas du tout ! Ce serait de la folie. Il est certain que nous devons évaluer l'aptitude autant à faire le mal qu'à faire le bien de toute personne à qui nous voulons faire confiance. Cet examen discret peut nous révéler le degré de confiance que nous devons lui accorder selon les situations.
Toutefois, cette appréciation doit se faire dans un esprit de compréhension et d'amour. Rien ne peut fausser autant notre jugement que les émotions négatives comme le soupçon, la jalousie ou la colère.
Dès que nous faisons confiance à une personne, nous devrions l'assurer de notre appui total. Plus souvent qu'autrement, elle réagira de façon magnifique, bien au-delà de ce que nous attendions, au départ. » Lettre, 1966

Alcooliques Anonymes, Réflexions de Bill, page 144

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24 mai - Pensée A.A. pour aujourd'hui
Dans le travail de douzième étape, la seconde chose importante, c'est la confession. En partageant franchement notre expérience avec le nouveau venu, nous le faisons parler de ses propres expériences. Il parlera et nous confessera des choses qu'il n'a jamais pu dire à d'autres personnes. Et il se sent mieux après que sa confession a exprimé ce qu'il avait sur le cœur. C'est un lourd poids qui est ainsi enlevé de son esprit. Ce sont les choses qui sont gardées intérieurement qui pèsent sur notre esprit. Il se sent libéré et libre après nous avoir ouvert son cœur. Est-ce que je me soucie assez d'un autre alcoolique pour l'aider à faire une confession ?

Méditation du jour
Je devrais aider les autres autant que je le peux. Chaque âme troublée que Dieu place sur ma route, voilà celle que je dois aider. Quand j'essaierai sincèrement d'aider quelqu'un, un flot de force descendra de Dieu en moi. Le cercle de mail utilité s'agrandira de plus en plus. Dieu me donne la nourriture spirituelle et je la transmets aux autres. Je ne dois jamais dire que ma force ne suffit qu'à mes propres besoins. Plus j'en donne, plus il m'en reste. Ce que je garde pour moi-même, à la fin je le perdrai.

Prière du jour
Je demande d'avoir sincèrement la bonne volonté de donner. Je demande de ne pas retenir pour moi seul la force que j'ai reçue.

Vingt-quatre heures par jour, Hazelden, page 147

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PENSÉE DU JOUR
J'ai finalement compris que plusieurs de mes dépressions (même si elles n'ont rien à voir avec les profondes ornières dans lesquelles je m'embourbais dans le passé) sont causées par ce trait de caractère qu'on appelle la temporisation. J'attends jusqu'au dernier moment pour faire toutes les choses que j'ai planifié de faire depuis plusieurs mois. Quand tout vient à échéance en même temps, il n'est plus possible d'atteindre tous les objectifs et alors je me submerge de culpabilité. La culpabilité peut être le début d'un voyage au pays de la dépression. J'apprends à garder ma liste de « tâches » réaliste et à faire de mon mieux.

MÉDITATION DU JOUR
Rappelle-moi que la temporisation me rapproche d'un pas vers le bas-fond de la dépression.

AUJOURD'HUI, JE ME SOUVIENDRAI
J'accomplirai au moins une des tâches de ma liste aujourd'hui, qu'elle soit petite ou grande, et je serai reconnaissant d'avoir pu accomplir quelque chose en pensant qu'il m'arrivait souvent avant d'être incapable de faire quoi que ce soit.

Émotifs Anonymes, Aujourd’hui Seulement, 24 mai

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Risquer d’être vulnérable

« À mesure que nous grandissons, nous apprenons à surmonter la tendance à fuir et à nous cacher de nous-mêmes et de nos sentiments.» Texte de base, page 104

Plutôt que de risquer d'être vulnérables, plusieurs d'entre nous ont pris l'habitude de maintenir les autres à distance. Ces schémas d'isolement émotionnels peuvent nous donner l'impression d'être désespérément emprisonnés derrière nos masques. Autrefois, nous prenions des risques avec notre vie ; à présent, il nous est permis de prendre des risques avec nos sentiments. En partageant avec d'autres dépendants, nous apprenons que nous ne sommes pas uniques ; en nous laissant connaître par d'autres, nous ne risquons pas d'être trop vulnérables, car nous sommes en bonne compagnie. De plus, en appliquant les Douze Étapes du programme N.A., nous grandissons et nous changeons. Nous ne voulons plus et n'avons plus besoin de cacher notre nouvelle personnalité naissante. L'occasion nous est offerte de rejeter le camouflage émotionnel que nous avions développé pour survivre à notre dépendance active.
En nous ouvrant aux autres, nous risquons de devenir vulnérables, mais les récompenses valent bien ce risque. Avec l'aide de notre parrain (marraine) et d'autres dépendants en rétablissement, nous apprenons à exprimer nos émotions honnêtement et ouvertement. En retour, nous sommes nourris et encouragés par l'amour inconditionnel de nos compagnons. Dans la mesure où nous pratiquons des principes spirituels, nous trouvons la force et la liberté, tant en nous-mêmes que chez ceux et celles qui nous entourent. Nous devenons capables d'être nous-mêmes et d'apprécier la compagnie des autres dépendants de notre Fraternité.

Juste pour aujourd'hui, je partagerai ouvertement et honnêtement avec un autre dépendant en rétablissement. Je prendrai le risque de devenir vulnérable, et j'apprécierai ma personnalité et mes liens d'amitié avec les autres membres N.A. Je grandirai.

Narcotiques Anonymes, JUSTE POUR AUJOURD'HUI, 24 mai, page 152

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La colère nous rend aveugle et fou car, avec elle, la raison s'envole. En son absence, la colère vient gruger toutes les richesses de l'intellect tandis que le jugement reste prisonnier de sa propre vanité. Pietro Aretino

Dieu m'a donné l'âme et l'esprit, la capacité d'aimer et la compassion. La colère détruit tous ces dons divins avec la même efficacité que la compulsion alimentaire le faisait. Reconnaître que je suis en colère, c'est franchir un pas, mais est-ce que j'admets que cette colère a sa source en moi-même ? Est-ce que je n'essaie pas plutôt de m'en prendre à une circonstance extérieure pour l'expliquer : ce que quelqu'un d'autre a fait ou a dit, mon travail, une situation particulière, le temps qu'il fait, etc. ? Lorsque je suis en colère, je ne suis d'aucune utilité pour qui que ce soit, et surtout pas pour moi-même.
Désormais, je dispose de moyens constructifs pour composer avec ma colère. J'ai des Étapes qui me conduisent à la liberté et une Puissance supérieure qui me rend la raison. Ai-je vraiment consenti à ce que Dieu élimine ma colère ?

Pensée du jour : Me reconnaître responsable de ma colère en commençant par l'avouer, c'est le premier pas vers un retour à la raison et à l'équilibre.

Outremangeurs Anonymes, Aujourd'hui, 3e Éd., page 145

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« La Troisième Étape est celle de la foi. Cette confiance nous a invités à prendre la décision la plus importante de notre vie : confier à Dieu, tel que nous Le concevons, notre volonté et notre vie. » Les Douze Étapes et les Douze Traditions des Outremangeurs Anonymes, page 123

Pendant plusieurs années, la Troisième Étape s'est résumée pour moi à la décision de m'abandonner. Le principe de la foi était l’élément-clé qui me manquait. Cela me rappelle le dicton « Quand bien même ma foi serait aussi petite qu'une graine de moutarde, des miracles peuvent se produire ».
Lorsque j'ai transféré le pouvoir divin que j'ai découvert à la Deuxième Étape dans la décision que j'ai prise à la Troisième Étape, j'ai trouvé en moi le désir sincère de mettre les autres Étapes en pratique et de continuer à m'abstenir d'outremanger compulsivement. Dès lors, j'ai ouvert la porte aux miracles.

Outremangeurs Anonymes, Les voix du rétablissement, 24 mai, page 145

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Pensée du jour
Dans le travail de douzième étape, la seconde chose importante, c'est la confession. En partageant franchement notre expérience avec le nouveau venu, nous le faisons parler de ses propres expériences. Il parle et nous confesse des choses qu'il n'a jamais pu dire à d'autres personnes. Et il se sent mieux après que sa confession ait permis d'exprimer ce qu'il avait sur le cœur. C'est un lourd poids qui est ainsi enlevé de son esprit. Ce sont les choses qui sont gardées intérieurement qui pèsent sur notre esprit. Il se sent libéré et libre après nous avoir ouvert son cœur. Est-ce que je me soucie assez d'un autre joueur pour l'aider à faire une confession ?

Méditation du jour
Je devrais aider les autres autant que je le peux. Chaque âme troublée que Dieu place sur ma route, voilà celle que je dois aider. Quand j'essaie sincèrement d'aider quelqu'un, un flot de force descend en moi. Le cercle de mon utilité s'agrandit de plus en plus. Dieu me donne la Nourriture Spirituelle et la transmet aux autres. Je ne dois jamais dire que ma force ne suffit qu'à mes propres besoins. Plus j'en donne, plus il m'en reste. Ce que je garde pour moi-même, à la fin, je le perdrai.

Prière du jour
Je demande d'avoir sincèrement la bonne volonté de donner. Je demande de ne pas retenir pour moi seul la force que j'ai reçue.

Joueurs Anonymes, 24 mai

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24 mai

Sors de ton petit trou et élargis ta conscience, et réalise qu'il n'existe pas de limite. Il y a beaucoup de gens qui ne peuvent pas voir plus loin qu'eux-mêmes ou le groupe ou la communauté où ils vivent. Ils sont tellement liés par des petites choses mesquines qu'ils ont de la difficulté à grandir de quelque manière que ce soit. C'est là que d'immenses changements sont nécessaires, et au plus vite.
Ne sois pas satisfait uniquement par ce que tu peux comprendre, mais sois prêt à aller plus loin, à oser aller là où tu n'as plus pied et à faire ce qui est apparemment impossible. C'est ainsi que tu progresses. Accepte d'être étiré jusqu'à être sur le point de craquer, et encore plus loin ! Vis aux confins de quelque chose de complètement nouveau. Ne crains pas le nouveau et l'inconnu, mais fais simplement un pas à la fois dans la confiance et la foi absolue, en sachant que chaque pas te conduira vers le merveilleux ciel nouveau et la merveilleuse nouvelle terre.

La Petite Voix, Eileen Caddy

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Pour ceux et celles qui désirent lire les chroniques de Gilles sur le site Quand la drogue n'est plus un jeu : http://www.quandladrogue.com
Bon rétablissement pour toutes et tous !
Bonne journée !
L'expérience nous a démontré qu'adhérer à un groupe qui utilise les Douze Étapes pour se rétablir et mettre en pratique ce merveilleux mode de vie un jour à la fois peuvent nous aider à vivre de beaux moments de bonheur et de sérénité.

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LE RITUEL DES INDIENS CHEROKEE

Les Cherokees racontent l'histoire de ce rite de passage de l'enfance à la maturité.


Lorsqu'un enfant commence son adolescence, son père l'emmène en forêt, lui place un bandeau sur les yeux et s'en va, le laissant seul.
 Il a l'obligation de rester assis sur un tronc d'arbre toute la nuit et ne doit pas retirer le bandeau jusqu'à ce que les premiers rayons de soleil brillent de nouveau, le lendemain matin. 
Il ne peut demander l'aide de personne. Une fois qu'il aura survécu à cette nuit, il sera un homme. Il ne peut pas communiquer avec les autres jeunes gens, au sujet de cette expérience, car chacun doit entrer dans l'adolescence de la même manière.
 L'enfant est naturellement terrorisé ; il entend toutes sortes de bruits : des bêtes sauvages qui rôdent alentour, des loups qui hurlent, peut-être quelqu'être humain qui lui voudrait du mal.
 Il écoute le vent souffler dans les branches et les plantes crisser, et il doit rester stoïquement assis sur le tronc d'arbre, sans retirer son bandeau. Car ceci est pour lui, la seule façon de devenir un homme.
 Finalement, après son horrible nuit, apparaît le soleil et il peut alors retirer son bandeau. C'est alors qu'il découvre son père, assis à coté de lui.
 Son père qui n’est pas parti a veillé toute la nuit en silence et est assis sur le même tronc pour le protéger du danger, et bien entendu, sans que l’enfant le sache.


De la même manière, nous ne sommes jamais seuls. Même si nous ne pouvons pas Le voir au milieu des obscurités de la vie, notre Père céleste est à nos cotés, veillant sur nous, assis sur un tronc.

 Quand surviennent les problèmes et l'obscurité, la seule chose que nous ayons à faire, c'est d'avoir confiance en Lui. Un jour apparaîtra l'aurore, et nous Le verrons à coté de nous, tel qu'Il est !

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