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J'ai toujours eu l'impression que la consommation d'alcool de celui que j'aimais rejaillissait terriblement sur moi et je m'inquiétais de ce que les gens pensaient. Un jour, il m'a dit qu'il voulait devenir sobre. J'en ai été ravie pendant une journée, jusqu'à sa prochaine cuite. Alors j'ai été anéantie.
Quelques mois plus tard, cet être cher est finalement allé aux Alcooliques Anonymes. Deux jours après, il recommençait à boire.
La chose la plus importante que j'ai apprise dans Al-Anon depuis ce temps, c'est que mon bien-être ne peut dépendre du fait que l'alcoolique boive ou non. Son comportement n'est pas un reflet de moi, c'est un reflet de sa maladie. Cependant, mon comportement est un reflet de moi et je me dois de porter attention à ce qu'il me dit. Je dois prendre soin de moi. Je dois accepter que l'alcoolisme est une maladie qui peut être enrayée mais non guérie. De nombreux alcooliques font de multiples tentatives pour devenir sobres avant de le devenir vraiment ; d'autres n'y parviennent jamais. Ma vie est trop importante pour que je la gaspille à attendre les choix d'une autre personne, même s'il s'agit de quelqu'un que j'aime tendrement.

Pensée du jour
Peu importe que l'alcoolique dans ma vie boive ou soit sobre, c'est dès maintenant que je dois consacrer mon énergie à mon propre rétablissement.

« Al-Anon m'a aidée à concentrer mon attention sur ce que je pouvais faire concernant ma situation, plutôt que sur ce que je croyais que l'alcoolique devait faire. C'était à moi de prendre position. » ...dans tous les domaines de notre vie

Al-Anon, Le Courage de Changer, 28 juin, page 180

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Avant d'arriver à Al-Anon, j'ai passé la majeure partie de ma vie à entretenir des attentes de tous ceux qui m'entouraient et à leur faire des demandes irréalistes. Les gens qui ne donnaient pas suite à mes demandes devaient subir ma colère. Cependant, parmi toutes les personnes que j'avais placées sous mon autorité, celle qui en souffrait le plus n'était nulle autre que moi.
Il m'a donc semblé étrange de franchir les portes d'Al-Anon et d'arriver dans un endroit qui n'était pas dirigé par des dictateurs cruels donnant des ordres sévères. Au contraire, j'ai entendu des choses comme « Ne pas compliquer les choses » et « Se hâter lentement ». C'était comme arriver dans un monde nouveau et très différent où on m'apprenait à m'aimer moi-même et à me traiter avec dignité et respect. Heureusement, je n'ai pas été laissé à moi-même pour apprendre ces difficiles leçons. Au contraire, j'ai appris en observant les autres membres Al-Anon se — et me — traiter avec amour, dignité, et respect.
En voyant les autres membres utiliser cette approche dans leurs relations avec moi, j'ai eu envie de l'utiliser, moi aussi et tout de suite ! J'ai souvent trébuché en essayant de faire trop de changements d'un seul coup avec ma vieille volonté de fer. J'ai ensuite appris que je pouvais appliquer les slogans non seulement à ce qui se passait dans ma vie, mais aussi à ma pratique du programme. Les membres m'ont encouragé à éliminer les « je dois » et les « Il faudrait », ainsi qu'à ralentir pour que je puisse choisir consciemment les changements qui me semblaient les plus appropriés. J'ai découvert que, dans Al-Anon, la bonne volonté était la seule chose qui se rapprochait un tant soit peu du « Je dois », et que même cela était facultatif. je peux en tout temps pratiquer mon programme à la vitesse et dans la mesure qui me convient.

Pensée du jour
Me forcer à me rétablir ne fonctionnera pas. M'aimer suffisamment pour me rétablir, c'est cela qui fonctionne. « ... « la douceur » réussit souvent là où « la force » échoue. » Comment Al-Anon œuvre pour les familles et les amis des alcooliques, page 69

Al-Anon, De l’espoir pour aujourd’hui, 28 juin, page 180

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La détermination de nos fondateurs

Au bout d'un an et six mois, les trois pionniers avaient réussi à recruter sept nouveaux membres. Les Alcooliques Anonymes, page 180

Sans la détermination et l'acharnement de nos fondateurs, le mouvement des AA aurait rapidement disparu, comme tant d'autres prétendues bonnes causes. Dans la ville où je vis, il se tient des centaines de réunions chaque semaine, et je sais que les AA sont disponibles vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Si j'avais eu à attendre, avec rien d'autre que l'espoir et le désir de ne pas boire, me sentant rejeté partout, j'aurais recherché la méthode plus facile, plus douce, et je serais retourné à mon ancienne façon de vivre.

Alcooliques Anonymes, Réflexions quotidiennes, page 188

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Contenir sa colère

Peu de gens ont autant souffert de leur ressentiment que nous. Une saute d'humeur suffisait à gâcher toute une journée, et pour quelque rancœur bien alimentée, nous pouvions tomber dans une pitoyable léthargie. De plus, nous n'avons jamais été très habiles à distinguer la colère justifiée de la colère non justifiée. À nos yeux, elle l'était toujours. La colère, ce luxe que peuvent parfois se payer des gens mieux équilibrés, pouvait nous garder indéfiniment dans une sorte d'ivresse émotive. Souvent, ces « cuites sèches » dans nos sentiments nous ont conduits directement à la bouteille.

Rien ne rapporte autant que de retenir sa langue ou sa plume. Nous devons éviter les critiques irréfléchies ainsi que les discussions violentes et orageuses. Il en va de même de la bouderie ou du silence méprisant. Ce sont des pièges émotifs avec des appâts d'orgueil et de vengeance. Si l'appât nous tente, nous devons prendre l'habitude de nous éloigner et de réfléchir. Tant que la maîtrise de soi n'est pas devenue une seconde nature, il nous est impossible de penser et d'agir de façon profitable.

1. Les 12 Étapes et les 12 Traditions, pages 100-101
2. Les 12 Étapes et les 12 Traditions, page 102

Alcooliques Anonymes, Réflexions de Bill, page 179

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28 juin - Pensée A.A. pour aujourd'hui
Vous pouvez vous prouver à vous-même que la vie est fondamentalement et logiquement une attitude intérieure. Essayez de vous souvenir de ce qui vous troublait le plus il y a une semaine. Vous aurez probablement de la difficulté à vous en rappeler. Pourquoi, alors, vous inquiéter inutilement ou vous énerver au sujet des problèmes qui se présentent aujourd'hui. Votre attitude peut être changée si vous vous remettez vous-même et si vous remettez vos problèmes entre les mains de Dieu, et si vous avez con­ fiance que chaque chose ira pour le mieux à condition que vous essayiez de faire le bien. Votre attitude mentale différente au sujet de vos problèmes vous soulage de leur poids et vous pouvez les affronter sans crainte. Ai-je changé d'attitude mentale ?

Méditation du jour
Vous ne pouvez connaître l'avenir. Il est bon que vous ne le puissiez pas. Vous ne pourriez pas supporter la connaissance de tout l'avenir. C'est pourquoi Dieu vous le révèle jour par jour. La première chose à faire chaque jour, c'est de remettre votre volonté à Dieu, comme une offrande, acceptant que Dieu fasse ce qu'il y a de mieux pour vous. Soyez assuré que, si vous avez confiance en Dieu, ce qu'Il accomplira pour vous sera pour le mieux. La deuxième chose à faire, c'est de croire que Dieu est assez puissant pour faire tout ce qu’il veut et qu'aucun miracle dans les vies humaines ne Lui est impossible. Donc, abandonnez l'avenir à Dieu.

Prière du jour
Je demande de laisser joyeusement mon avenir entre les mains de Dieu. Je demande d'avoir confiance que des bienfaits me seront accordés si je reste dans la bonne voie.

Vingt-quatre heures par jour, page 182

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PENSÉE DU JOUR
Combien de temps ai-je passé à me complaire dans la culpabilité au lieu d'agir ? Le Programme m'enseigne que ce plaisir maladif est un des luxes douteux que je ne peux me permettre. Si je me sens coupable aujourd'hui, je peux utiliser cette culpabilité pour passer à l'action, admettant ma faute (Cinquième et Dixième Étapes), faisant des amendes honorables (Neuvième Étape). Quand j'ai fait de mon mieux pour corriger ce que j'ai fait, je suis libre de me pardonner à moi-même. ÉA est un Programme d'action, pas de rétrospection. Je ne peux porter le lourd fardeau de la culpabilité plus longtemps.

MÉDITATION DU JOUR
Je demande à Dieu de voir clairement mes erreurs et d'être courageux et minutieux dans mes amendes honorables. Je lui demande d'accepter la réponse des autres même si elle ne correspond pas à mes attentes.

AUJOURD'HUI, JE ME SOUVIENDRAI
Je poursuis ma vie sans grand bagage et sans les décombres du passé.

Émotifs anonymes, Aujourd’hui Seulement, 28 juin

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La conscience de groupe

« Aider les autres est seulement le début du travail de service. » Texte de base, page 73

Le travail de service fait appel au dévouement désintéressé pour transmettre le message au dépendant qui souffre encore. Mais, notre attitude dans le service ne doit pas s'arrêter là. Le service demande également que nous nous regardions nous-mêmes et que nous examinions nos motifs. Nos efforts de service nous rendent très visibles, dans la Fraternité. Dans N.A., il est facile de prendre « trop de place ». Notre attitude contrôlante peut facilement éloigner le nouveau.
La conscience de groupe est l'un des principes les plus importants dans le service. Il est vital de se rappeler que c'est la conscience de groupe qui compte, pas seulement nos convictions et nos désirs personnels. Nous prêtons nos pensées et nos croyances au développement d'une conscience de groupe. Ensuite, quand cette conscience se manifeste, nous acceptons qu'elle nous guide. La clé, c'est de travailler avec les autres, pas contre eux. Si nous gardons en tête que nous travaillons ensemble à développer une conscience collective, nous verrons que tous les camps ont autant de mérite. Lorsque toutes les discussions sont finies, tous les camps se réuniront pour transmettre un même message.
Il est souvent tentant de penser que nous savons ce qui est le mieux pour le groupe. Si nous nous rappelons qu'il n'est pas important que les choses aillent à notre guise, le service sera plus facilement le véhicule qu'il devrait être, c'est-à-dire une façon de transmettre le message au dépendant qui souffre encore.

Juste pour aujourd'hui, je participerai au développement d'une conscience de groupe. Je me rappellerai que le monde ne prendra pas fin simplement parce que ça ne fonctionne pas à ma manière. Je penserai à notre but primordial dans tous mes efforts de service. Je tendrai la main au nouveau.

Narcotiques Anonymes, JUSTE POUR AUJOURD'HUI, 28 juin, page 188

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Le courage ne marche pas toujours au son de la trompette ; il n'est pas toujours revêtu de tissus d'apparat. Frances Rodman

Le courage peut se manifester par un geste silencieux ou un mot doux qu'on murmure, lorsqu'on ose dire non ou qu'on se permet de dire oui. Le courage n'offre pas de garantie, pas même celle d'arriver à ses fins. C'est un risque qu'on prend sur un chemin inconnu. Le courage, c'est ce qui permet de changer.
Le rétablissement se fonde sur le courage. Aujourd'hui, je peux prendre des risques car l'erreur ne me fait pas peur. J'ai le désir sincère de changer. Je peux faire des choix qui ne sont pas inspirés par la peur ou la témérité, mais qui reposent sur mon nouveau désir de régler mes vieux problèmes et de me débarrasser de mes vieilles idées.

Pensée du jour : La crainte de l'échec me fait remettre à plus tard. Ai-je assez de courage pour regarder cette peur en face ?

Outremangeurs Anonymes, Aujourd'hui, 3e Éd., page 180

« ( … ) perdu la maîtrise de (ma vie) : c'était un peu exagéré dans notre cas. D'accord, nous avions besoin d'aide en matière de compulsion, mais pour le reste, nous nous débrouillions bien. » Les Douze Étapes et les Douze Traditions des Outremangeurs Anonymes, page 5

Au départ, cette idée m'a semblé juste. J'avais un métier respecté, je m'occupais de mon foyer, je payais mes comptes et, au fond de moi, je croyais que j'étais une superwoman. Comment alors, cette femme apparemment compétente pourrait-elle avoir perdu la maîtrise de sa vie ? Pourtant, lorsque quelqu'un m'a demandé quel aspect de ma vie je croyais maîtriser, je n'ai pas su quoi répondre. Je n'avais certainement aucune emprise sur ce qui se passait à mon travail, ce qui se brisait dans ma maison ou sur la façon dont les autres me traitaient. Soudain, en y songeant bien, je me suis rendu compte que je n'avais pas la maîtrise de grand-chose. Après cette prise de conscience, j'ai réussi à confier ma volonté et ma vie aux soins de ma Puissance supérieure. À présent, ma vie est beaucoup moins stressante et chaotique. Je ne me fais plus autant de souci pour les petites choses. C'est profondément libérateur d'accepter que je n'ai d'emprise sur rien. Aujourd'hui, je reconnais que je ne suis pas une superwoman et que je n'arriverai à rien toute seule. Je fais confiance à ma Puissance supérieure pour qu'Elle s'occupe de moi.

Outremangeurs Anonymes, Les voix du rétablissement, 28 juin, page 180

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Pensée du jour
Nous pouvons nous convaincre que la vie est fondamentalement une attitude intérieure. Essayons de nous souvenir de ce qui nous troublait le plus il y a une semaine. Nous avons probablement de la difficulté à nous en rappeler. Pourquoi, alors, nous inquiéter ou nous énerver au sujet des problèmes qui se présentent au­jourd'hui ? Notre attitude peut être changée si nous remettons nos problèmes entre les Mains de Dieu et si nous sommes confiants que les choses vont déjà et iront aussi pour le mieux. Notre changement d'attitude envers nos problèmes nous soulage, nous détend ; nous pouvons alors les affronter sans crainte. Ai-je changé d'attitude mentale ?

Méditation du jour
Vous ne pouvez connaître l'avenir. Il est bon que vous ne le connaissiez pas. Vous ne pourriez pas sup­porter le poids de tout ce que cela représente et c'est pourquoi Dieu vous le révèle jour après jour. La chose à faire chaque jour est de Lui confier votre vie, comme une offrande, acceptant qu'il s'en occupe à votre place. Soyez assuré que si vous avez confiance, ce qu'Il accomplit pour vous est pour le mieux. La deuxième chose à faire, c'est de croire que Dieu est assez Puissant pour faire tout ce qu'Il veut et que rien ne Lui est impossible. Donc, abandonnez votre vie à Dieu.

Prière du jour
Je demande de confier ma vie à Dieu. Je demande d'avoir confiance que des bienfaits me seront accordés si je reste dans la bonne voie.

Joueurs Anonymes, 28 juin

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28 juin

Si un placard est plein à déborder et si l’on ouvre les portes, son contenu se déverse au dehors et rien ne peut l’arrêter. Quand les écluses sont ouvertes l’eau se précipite en avant avec une puissance et une force terribles, emportant tout avec elle. Il en est de même avec la puissance spirituelle qui est en toi ; une fois qu’elle a été reconnue et libérée, rien ne peut en arrêter le flot. Elle se déverse, balayant toute négativité et toute disharmonie, emportant avec elle paix, amour, harmonie et compréhension. C’est l’amour qui triomphera du monde ; c’est l’amour qui unifiera toute l’humanité. Donc plus vite tu libéreras cette extraordinaire puissance d’amour en toi et lui permettras de couler librement, plus vite tu contempleras la paix et l’harmonie du monde et l’Unité de toute l’humanité. Quand tu as l’amour au cœur, tu tires le meilleur de chacun, car l’amour ne voit que le meilleur et donc attire le meilleur. N’aie pas peur, ouvre-toi, ne retiens rien, et laisse tout cela couler librement.

La Petite Voix, Eileen Caddy

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Pour ceux et celles qui désirent lire les chroniques de Gilles sur le site Quand la drogue n'est plus un jeu : http://www.quandladrogue.com
Bon rétablissement pour toutes et tous !
Bonne journée !
L'expérience nous a démontré qu'adhérer à un groupe qui utilise les Douze Étapes pour se rétablir et mettre en pratique ce merveilleux mode de vie un jour à la fois peuvent nous aider à vivre de beaux moments de bonheur et de sérénité.

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