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Quand j'ai commencé à étudier la Septième Étape, laquelle dit : « Nous Lui avons humblement demandé de faire disparaître nos déficiences », ma liste de déficiences comportait un long répertoire de sentiments. J'ai humblement demandé à Dieu de faire disparaître ma colère, ma peur et ma culpabilité. J'avais hâte au jour où je ne vivrais plus jamais aucune de ces émotions.
Bien sûr, ce jour n'est jamais arrivé. J'ai plutôt appris que ces sentiments ne sont pas des déficiences. La véritable nature de mon problème était mon refus obstiné de reconnaître mes sentiments, de les accepter et de lâcher prise. J'ai très peu de pouvoir sur ce qui soulève ces sentiments, mais je suis responsable de ce que je choisis de faire à leur sujet.
Aujourd'hui, je suis capable d'accepter mes sentiments, d'en parler avec d'autres, de reconnaître que ce sont des sentiments, non des faits, pour ensuite lâcher prise. Je ne suis plus prisonnier d'un état de rage ou d'apitoiement apparemment interminable, car lorsque je m'accorde la permission de prendre conscience de mes sentiments, quels qu'ils soient, ces sentiments s'estompent. Mes émotions ne m'ont pas été enlevées ; j'ai plutôt été libéré des déficiences qui m'empêchaient de m'accepter.

Pensée du jour
Quand je fais ma Septième Étape, je prie pour que tout ce qui m'empêche d'accomplir la volonté de ma Puissance Supérieure à mon égard soit éliminé. Je n'ai pas à détenir toutes les réponses. Je n'ai qu'à faire preuve de bonne volonté.

« Nous n'avons pas nécessairement obtenu les résultats escomptés, mais d'une certaine manière nous avons toujours semblé obtenir ce dont nous avions besoin. » …dans tous les domaines de notre vie

Al-Anon, Le Courage de Changer, 5 septembre, page 249

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Les premiers slogans que j'ai entendus ont été « Aujourd'hui seulement » et « Un jour à la fois ». Je pensais qu'ils concernaient les autres, pas moi. Il a fallu que je travaille sur la Troisième Étape et sur ma foi en une Puissance Supérieure pour que je devienne honnête.
Avec la Quatrième Étape, j'ai réalisé que j'étais prisonnière du passé. Mes pensées quotidiennes concernaient habituellement le jour, la semaine ou même le mois suivant. Je m'inquiétais toujours du lendemain, au point où il devenait mon présent. J'étais souvent si préoccupée par ce que j'allais faire que je ne réalisais même pas ce que j'étais en train de faire maintenant.
Depuis que j'ai pris conscience de ce défaut de caractère et demandé à ma Puissance Supérieure de le faire disparaître, chaque jour est habituellement meilleur que celui qui l'a précédé. J'exprime ma reconnaissance pour chacune de mes petites joies quotidiennes. Je fais encore des projets, mais je ne permets pas à mes pensées d'oblitérer le présent. Il est agréable de penser à l'avenir, mais pas au prix de mon moment présent.
Quand je réfléchis à cela dans le contexte de l'alcoolisme, je peux comprendre pourquoi je me comportais de cette façon. Avec toutes les choses affreuses qui se passaient à la maison, il y a eu bien des « aujourd'hui » dont je ne voulais pas faire l'expérience. En tant qu'enfant, mes choix étaient limités, alors la meilleure façon de m'évader était de fuir dans la possibilité d'un lendemain meilleur. J'ai maintenant d'autres possibilités. Je sais qu'apprécier ma journée et faire de mon mieux pour moi et ma Puissance Supérieure, c'est la meilleure façon de planifier un lendemain encore meilleur.

Pensée du jour
Aujourd'hui seulement, je choisis d'apprécier tout ce que cette journée peut m'offrir. Si je n'aime pas ce qui m'est offert, je demanderai à ma Puissance Supérieure de m'aider à ajuster mon attitude.

« Je garderai toujours à l'esprit qu'aujourd'hui seul m'intéresse et j'en ferai une journée aussi bonne qu'il m'est possible. » Al-Anon un jour à la fois, page 79

Al-Anon, De l’espoir pour aujourd’hui, 5 septembre, page 249

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Équilibre émotif

Nous avons réparé nos torts directement envers ces personnes dans la mesure du possible... Les Douze Étapes et les Douze Traditions, page 95

En examinant mon passé de buveur, je me rappelle bien des personnes qui n'ont fait que passer dans ma vie, mais dont j'ai troublé l'existence par mes colères et mes railleries. Il m'est impossible de les retracer et de m'excuser auprès d'elles. La seule façon de faire amende honorable, d'adopter « l'attitude la plus indiquée », c'est de réparer indirectement mes torts par l'intermédiaire d'autres personnes qui croisent brièvement ma route. La pratique régulière de la courtoisie et de la bienveillance m'aide à connaître l'équilibre émotif et à vivre en paix avec moi-même.

Alcooliques Anonymes, Réflexions quotidiennes, 5 septembre, page 257

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Nous avons besoin d'une aide extérieure

Il était bien évident qu'il ne pouvait suffire de faire seuls notre propre évaluation et de partir de là seulement pour procéder à l'aveu de nos défauts. Pour être assurés de découvrir et d'admettre la vérité à notre sujet, nous allions devoir compter sur une aide extérieure, l'aide de Dieu et d'un autre être humain. Ce n’est qu'en discutant de notre cas sans rien cacher, qu'en étant bien disposés à demander conseil et à suivre des recommandations, que nous pourrons nous engager dans la voie d'une pensée droite, d'une honnêteté rigoureuse et d'une humilité authentique.

Si nous sommes en train de nous leurrer, un conseiller compétent aura vite fait de s'en apercevoir. Il nous enlèvera habilement nos illusions et nous serons surpris de constater que nous ne ressentons plus cette impérieuse nécessité de nous défendre contre des vérités déplaisantes. Il n'existe pas d'autres moyens de faire fondre rapidement la peur, l'orgueil et l'ignorance. Après un certain temps, nous constaterons que notre honnêteté repose sur une nouvelle base et nous serons reconnaissants à nos parrains de nous avoir indiqué la voie.

1. Les 12 Étapes et les 12 Traditions, page 66
2. Grapevine, avril 1961

Alcooliques Anonymes, Réflexions de Bill, page 248

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5 septembre - Pensée A.A. pour aujourd'hui
L'une des maximes A.A. est celle-ci : « Les premières choses les premières ». C'est dire que nous devrions toujours avoir à l'esprit que l'alcool est notre problème numéro un. Nous ne devrions jamais permettre à un autre problème, que ce soit un problème de famille, d'affaires, d'amis ou quoi que ce soit, d'avoir priorité en notre esprit sur celui de l'alcool. À mesure que nous avançons dans A.A., nous apprenons à déceler ce qui peut nous bouleverser. Quand nous voyons qu'une chose commence à nous bouleverser, nous devons nous rendre compte que c'est pour nous, alcooliques, un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre. Tout ce qui nous fait oublier notre premier problème est dangereux pour nous. Est-ce que je place la sobriété au premier rang dans mon esprit ?

Méditation du jour
Le perfectionnement spirituel est la loi de votre être. Efforcez-vous de découvrir autour de vous toujours plus de beauté et de vérité, de savoir et de puissance. Aujourd'hui, essayez d'être plus fort, plus brave, plus aimant, comme résultat de ce que vous avez fait hier. Cette loi du progrès spi­rituel donne un sens et un but à votre vie. Attendez-vous toujours à un avenir meilleur. Vous pouvez accomplir beau­ coup de bien grâce à la force de l'esprit de Dieu en vous. Ne vous découragez jamais trop. Le monde va sûrement s'améliorer malgré les déceptions causées par la guerre, la haine et l'amour de l'argent. Participez à la guérison des maux du monde plutôt qu'à sa maladie.

Prière du jour
Je demande de continuer à me perfectionner dans la vie meilleure. Je demande de faire partie des forces du bien dans le monde.

Vingt-quatre heures par jour, Hazelden, page 251

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PENSÉE DU JOUR
Quand je pleure, j'exprime ma colère, ma peur, ma peine, mon malheur et même ma joie. J'exprime des aspects de moi que j'ai si longtemps négligés. Je suis heureux que Dieu m'ait donné cette capacité de ressentir mes émotions. Maintenant, je me demande pourquoi j'avais peur de pleurer. Je souhaiterais avoir pu pleurer quand j'étais plus jeune. Maintenant je sais qu'il est bon de pleurer et je me sens soulagé. C'est bon de partager aussi ses émotions.

MÉDITATION DU JOUR
Merci mon Dieu, de me redonner ce pouvoir de pleurer.

AUJOURD'HUI, JE ME SOUVIENDRAI
Je peux grandir par la tristesse autant que par la joie.

Émotifs Anonymes, Aujourd’hui Seulement, 5 septembre

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Pas foncièrement mauvais

« Nous découvrons que nous n'avons pas un problème moral, mais une maladie. Nous étions gravement malades et non foncièrement mauvais. » Texte de base, page 20

Pour plusieurs d'entre nous, Narcotiques Anonymes était la réponse à une vieille énigme personnelle. Nous nous demandions pourquoi nous nous sentions toujours seuls, même au milieu de la foule ; pourquoi nous faisions autant de choses insensées et autodestructrices ; pourquoi nous avions une si piètre opinion de nous-mêmes aussi souvent ; et comment notre vie était devenue un tel gâchis. Nous étions convaincus que nous étions foncièrement mauvais ou peut-être irrémédiablement fous.
Dans ces circonstances, ce fut un grand soulagement d'apprendre que nous étions atteints d'une maladie : la dépendance. C'était ça, la source de nos problèmes. Nous avons réalisé qu'une maladie pouvait être traitée. Et, si nous traitons notre maladie, nous pouvons commencer à nous rétablir.
Aujourd'hui, quand nous voyons des symptômes de notre maladie refaire surface dans notre vie, nous n'avons pas besoin de désespérer. Après tout, nous avons une maladie que l'on peut traiter et non un dilemme moral. Nous pouvons être reconnaissants de pouvoir nous rétablir de la maladie de la dépendance à travers l'application des Douze Étapes de N.A.

Juste pour aujourd'hui, je suis reconnaissant d'avoir une maladie qu'on peut traiter, et non un dilemme moral. Je continuerai à traiter la maladie de la dépendance en pratiquant le programme N.A.

Narcotiques Anonymes, JUSTE POUR AUJOURD'HUI, 5 septembre, page 261

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Qu'est-ce que la dignité sans l'honnêteté ? Cicéron

Qui a dit que l'adulte qui joue au ballon avec les enfants du voisinage ou qui patine dans la rue manque de dignité ? La dignité est une qualité que l'on développe en se défaisant de son arrogance et de sa suffisance. Lorsque je me présente au monde comme je suis, cela me confère une dignité naturelle. La véritable dignité repose sur le respect de moi-même que m'inspire l'honnêteté, car en renonçant au mensonge, je renonce à la tentation de me voir mieux ou pire que je ne suis. M'accepter tel quel me donne une dignité naturelle exempte de toute imposture. Cela ressemble à l'humilité à laquelle j'aspire un peu plus chaque jour.

Pensée du jour : Si je sens que je manque de dignité, je me demande dans quelles circonstances j'ai pu manquer d'honnêteté.

Outremangeurs Anonymes, Aujourd'hui, 3e Éd., page 249

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« Une chose est certaine : si nous voulons l'abstinence aussi bien que la sérénité, il faudra apprendre à mieux vivre avec les autres et transformer nos relations avec eux en source de plaisir plutôt qu’en source de souffrance. » Les Douze Étapes et les Douze Traditions des Outremangeurs Anonymes, page 81

Apprendre de nouvelles façons de se comporter avec les autres est à la fois un défi et le travail d'une vie. Toutefois, j'ai appris des choses chez les OA qui m'ont aidé à relever ce défi. Premièrement, il y a l'acceptation. Autrefois, j'avais toutes sortes d'attentes concernant les aptitudes et les comportements des autres. Je m’attendais à ce qu'ils soient compétents, productifs et doués. Je m’attendais à ce qu'ils se comportent rationnellement et qu'ils tiennent parole. Or, ce sont là mes attentes face à moi-même et j’ai dû renoncer à les avoir face aux autres. Je suis encore déçu quand quelqu'un ne respecte pas ses engagements, mais je n'en perds pas ma sérénité pour autant.
J’ai aussi appris que je n'avais pas à prouver que j'ai raison. Je peux choisir silencieusement d'être en désaccord. Je mets ma fierté de côté, je concède aux autres qu'ils ont peut-être raison et je me détourne en toute bonne grâce de la situation. Finalement, j’essaie de voir les bons côtés chez les gens. Parfois, cela exige un grand effort, mais cet effort en vaut la peine. Me concentrer sur le négatif entraîne de la souffrance, alors que la recherche des aspects positifs me procure de la joie. Je préfère être dans la joie !

Outremangeurs Anonymes, Les voix du rétablissement, 5 septembre, page 249

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Pensée du jour
L'un des principes J.A. est celui-ci : « L'important d’abord », c'est-à-dire que nous devons toujours avoir à l'esprit que le jeu est notre principal problème. Ne permettons à per­sonne de le négliger. À mesure que nous avançons dans J.A., nous apprenons à déceler ce qui peut nous bouleverser. Quand nous voyons qu'une chose commence à nous perturber, nous devons nous rendre compte que c'est un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre. Tout ce qui peut nous faire oublier notre problème premier est dangereux pour nous. Est-ce que je place la sobriété au premier rang dans mon esprit ?

Méditation du jour
Le perfectionnement spirituel est la loi de votre être. Efforcez-vous de découvrir autour de vous toujours plus de beauté et de vérité, de connaissance et de puissance. Aujourd'hui, soyez plus fort, plus brave, plus aimant, comme résultat des actions que vous avez faites hier. Cette loi du progrès spirituel donne un sens et un but à votre vie. Attendez-vous toujours à un avenir meilleur. Vous pouvez accomplir beaucoup de bien grâce à la Force de l'Esprit de Dieu. Ne vous découragez jamais trop. Le monde s'améliore quand même malgré les déceptions causées par les conflits, la haine et la passion de l'argent. Participez à la guérison des maux du monde plutôt qu'à sa maladie.

Prière du jour
Je demande de continuer à me perfectionner dans une vie meilleure. Je demande de faire partie des forces du bien dans le monde.

Joueurs Anonymes, 05 septembre

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5 septembre

Quand une âme a l'intention de tirer le plus de choses possibles de la vie sans donner, cette âme ne peut pas trouver de bonheur réel ni de joie réelle qui demeurent ; car c’est en pensant aux autres et en vivant pour eux qu'on trouve une joie et un contentement intérieurs profonds. Personne ne peut vivre sur lui-même et être heureux. Lorsqu'à n'importe quel moment de la vie, tu te trouves avec un sentiment de mécontentement et d'insatisfaction, tu peux être sûr que c'est parce que tu as cessé de penser aux autres et que tu t'es trop replié sur toi-même. La façon de changer est de commencer à penser à quelqu'un d'autre et à faire quelque chose pour cette personne de manière à t'oublier complètement. Il y a tant d'âmes dans le besoin qu'il y a toujours quelque chose de possible à faire pour quelqu'un d'autre. Alors pourquoi ne pas ouvrir les yeux, ouvrir ton cœur et laisser la lumière te montrer le chemin, laisser l'amour guider tes actes ? Que Mon amour te remplisse et t’enveloppe ; sois parfaitement en paix !

La Petite Voix, Eileen Caddy

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Pour ceux et celles qui désirent lire les chroniques de Gilles sur le site Quand la drogue n'est plus un jeu : http://www.quandladrogue.com
Bon rétablissement pour toutes et tous !
Bonne journée !
L'expérience nous a démontré qu'adhérer à un groupe qui utilise les Douze Étapes pour se rétablir et mettre en pratique ce merveilleux mode de vie un jour à la fois peuvent nous aider à vivre de beaux moments de bonheur et de sérénité.

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