Pensées 07 mai 2020

Bonjour à toutes et à tous

« La compassion fait agir alors que la faiblesse rend craintif. » ( Zhang Xianliang, Mimosa ) Compatir signifie vraiment « souffrir avec ». La compassion est quand même une émotion. Il s'agit aussi d'une attitude parfois « malsaine » qui nous porte à être excessivement sensible à la souffrance de quelqu'un. Devant la douleur d'autrui, nous vivons de la tristesse, de la colère, de la révolte, etc..., émotions suscitées par ce que nous observons chez la personne qui pâtit. Ces émotions (la tristesse, la colère, la révolte, etc) sont déjà présentes en nous et se manifestent en nous comme des ressentiments. « Le Sexe est la semence, l’Amour est la fleur, la Compassion est le parfum. » ( Osho )

Dans les groupes d'entraide, nous parlons et de compassion, et d'identification. Dans l'identification nous nous mettons plus ou moins clairement et plus ou moins volontairement à la place de l'autre. Il est clair que nous faisons un rapprochement entre les situations de tous et chacun et les nôtres, et que nos réactions sont liées à notre propre vécu avec cette maladie. L'identification se distingue de la compassion aussi par le fait qu'elle porte sur différents sujets, agréables ou désagréables, alors que la compassion n'existe probablement que seulement face à la souffrance. Il faut également distinguer la compassion de l'empathie. La plupart des psychologues nous disent que l'empathie est aussi une attitude qui rend capable de saisir ce qu'une personne vit émotionnellement, tel qu'elle le vit. C'est réellement et virtuellement impossible de nous mettre à la place d'une autre personne pour la comprendre « de l'intérieur ». Ce n’est que de notre propre intérieur dont il est question. « Nous avons demandé à Dieu de nous aider à leur démontrer la même tolérance, la même pitié et la même patience que nous aurions été heureux de témoigner à un ami malade. Lorsqu’une personne nous blessait nous disions : ‘Elle est malade.’ » ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd. chap.5 Notre Méthode, page 75 )

Lorsque nous sommes « empathiques », nous essayons de voir et de ressentir la situation comme l'autre la voit ou la ressent. Ce qui est quasi impossible. Nous ne pouvons adopter volontairement son point de vue et les réactions émotives que si tout cela fait partie de notre expérience personnelle. Nous ne pouvons que rester conscients qu'il s'agit bel et bien de l'expérience de l'autre. Dans la compassion, dans l'identification et dans l'empathie, nous sommes nécessairement touchés que par notre propre vécu émotionnel. « Celui qui, par quelque alchimie sait extraire de son cœur, pour les refondre ensemble, compassion, respect, besoin, patience, regret, surprise et pardon crée cet atome qu'on appelle l'amour. » ( Khalil Gibran ) Merci mon Dieu d'amour pour cette alchimie et magie.

« Ayant médité la douceur et la compassion, j'ai oublié la différence entre moi et les autres. » ( Milarepa ) Avec une ferme compassion, avec ce quelque chose qui est plus doux que l'approche « tough love », les membres des groupes d'entraide nous aident à progresser pour devenir la personne que notre Puissance supérieure désire que nous soyons aujourd'hui. Ils nous font réaliser que nous ne sommes jamais seuls, et que l'aide et l'espoir sont tous les jours à notre portée. Juste pour aujourd'hui, nous pouvons favoriser la paix dans notre cœur et dans le monde en optant pour une vie sans chaos, en utilisant des paroles apaisantes, en posant des gestes paisibles et en redonnant ce que nous avons reçu, si telle est Sa volonté pour nous.

Merci la Vie !!!
Gilles

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Pourquoi ai-je tant de difficulté à accepter que l'alcoolisme est une maladie ? Est-ce que je blâmerais un diabétique ou un cancéreux pour les symptômes de leur maladie ? Non, bien sûr. Je sais que la volonté seule ne suffit pas pour vaincre une maladie. Si les alcooliques pouvaient simplement cesser de boire quand ils le veulent, plusieurs auraient cessé il y a longtemps. Cela ne me servirait à rien de supplier réprimander ou raisonner s'il s'agissait de tuberculose ; je ne perdrai pas mon temps à supplier, réprimander où raisonner lorsqu'il s'agit d'alcoolisme.
Je prends donc la résolution de cesser de blâmer l'alcoolique pour ce qui est hors de son contrôle — y compris la compulsion de boire. Je dirigerai plutôt mes efforts là où ils peuvent faire un peu de bien : Je me consacrerai à mon propre rétablissement. Je sais que l'amélioration de la santé d'un membre de la famille peut avoir un effet profond sur le reste de la famille. De cette façon, je peux apporter une contribution beaucoup plus grande au bien-être de ceux que j'aime que je ne pourrais jamais le faire en essayant de combattre une maladie incontrôlable.

Pensée du jour
Quand j'accepte le fait que l'alcoolisme est une maladie, il m'est plus facile d'admettre que moi aussi, j'ai été affecté par quelque chose dont je n'ai pas le contrôle, et que je peux commencer à me rétablir de ces conséquences. « Que l'alcoolique devienne sobre ou non, c'est dès maintenant que les membres de la famille doivent travailler à leur propre rétablissement émotif. » Un guide pour la famille de l'alcoolique

Al-Anon, Le Courage de Changer, 7 mai, page 128

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En progressant vers la sérénité avec l'aide d'Al-Anon, j'ai résumé mon travail de rétablissement en deux parties simples et faciles. Lorsque mes idées s'embrouillent, distiller mon programme en deux parties m'aide à me rappeler les outils qui sont à ma disposition.
Dans la première partie, j'assume mes responsabilités — pour mon bonheur, mon progrès, mes choix et leurs conséquences. Ce que les autres disent ou ce qu'ils font peut faire monter des sentiments, mais je dois me rappeler que ce sont mes sentiments. Je suis responsable de ce que j'en fais. Être responsable de ma propre vie implique que je n'ai pas la responsabilité de diriger la vie des autres. Si on me le demande, je peux partager mon expérience, ma force et mon espoir, ou je peux simplement rester tranquille et écouter.
Être responsable de ma vie serait terrifiant si je n'avais pas la deuxième partie — l'intimité. J'ai besoin d'une personne de confiance avec qui partager la vie dont j'ai assumé la responsabilité. En réalité, je me révèle de manière intime à plusieurs autres – ma Puissance Supérieure, mon parrain et quelques amis choisis dans Al-Anon. Ils écoutent et ils acceptent chacun de mes sentiments, ils réagissent à ce que je leur dis, et ils me tiennent responsable de mes choix et de mes actions. Avec une ferme compassion, ils m'aident à progresser pour devenir la personne que je désire être. Ils me font réaliser que je ne suis jamais seul, et que l'aide et l'espoir sont toujours à ma portée, si je le demande.

Pensée du jour
Être responsable de ma vie peut me sembler accablant. J'ai besoin de relations intimes. Les autres m'aident à prendre les décisions difficiles qui m'entraînent dans une direction positive et ils célèbrent avec moi les merveilleux résultats que j’obtiens.

« Je crois que la fraternité Al-Anon nous fait don de deux qualités importantes qui manquent dans la vie de plusieurs d'entre nous parce que nous avons vécu auprès d'un alcoolique : de l'intimité et de l'interdépendance. » Tel que nous Le concevions..., page 31

Al-Anon, De l’espoir pour aujourd’hui, 7 mai, page 128

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Le respect des autres

Nous faisons ces confidences difficiles à quelqu'un qui va comprendre, mais qui n'en sera pas affecté. Si la règle nous impose d'être durs avec nous-mêmes, elle nous demande d'être toujours pleins d'égards pour les autres. Les Alcooliques Anonymes, page 68

Ce passage m'enseigne le respect des autres. Je ne dois reculer devant rien pour me libérer si je veux trouver la paix d'esprit que je recherche depuis si longtemps, mais je ne dois pas agir aux dépens des autres. L'égoïsme n'a pas sa place dans le mode de vie des AA. Pour la Cinquième Étape, il est sage de choisir une personne avec qui je partage un but commun car si cette personne ne me comprend pas, mon progrès spirituel pourrait s'en trouver retardé et je pourrais même être exposé à une rechute. Au moment de choisir l'homme ou la femme à qui je ferai mes confidences, je demande donc les lumières de Dieu.

Alcooliques Anonymes, Réflexions quotidiennes, page 136

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Persévérer dans la prière

Nous sommes souvent portés à voir la méditation et la prière sérieuses comme des choses vraiment peu nécessaires. Bien entendu, nous croyons qu'elles pourraient nous servir lors de crises occasionnelles, mais au départ, nous avons plutôt tendance à y voir une sorte de mystérieuse technique propre aux ecclésiastiques, technique dont nous pourrions peut-être tirer quelque profit accessoire.

Chez les AA, nous avons découvert que les résultats bénéfiques de la prière ne font aucun doute. Nous les connaissons et nous en avons fait l'expérience. Tous ceux qui ont persisté ont acquis une force qu'ils ne possédaient pas ordinairement. Ils ont trouvé une sagesse qui dépasse leur capacité usuelle. Ils ont aussi développé peu à peu une paix de l'esprit qui se maintient dans les circonstances difficiles.

1. Les Douze Étapes et les Douze Traditions, page 107
2. Les Douze Étapes et les Douze Traditions, page 117

Alcooliques Anonymes, Réflexions de Bill, page 127

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7 mai - Pensée A.A. pour aujourd'hui
Il est très important de le demander dans un état d'esprit disposé à la reconnaissance, si nous désirons demeurer sobres. Nous devrions être reconnaissants de vivre en un temps où l'alcoolique n'est pas traité comme autrefois, avant le début du mouvement des Alcooliques Anonymes. Autrefois, chaque ville avait son ivrogne reconnu, qui était considéré avec mépris et ridiculisé par le reste de la population. Nous sommes venus aux A.A. et nous avons trouvé toute la sympathie, toute la compréhension et toute l'amitié que nous pouvions désirer. Il n'y a aucune autre association comme celle des A.A. dans l'univers. Suis-je reconnaissant ?

Méditation du jour
Dieu accepte les efforts de l'homme pour le bien et les bé­ nit. Dieu a besoin de l'effort de l'homme. L'homme a besoin de la bénédiction de Dieu. Ensemble, ils produisent le succès spirituel. L'effort de l'homme est nécessaire. Il ne peut pas abandonner ses avirons et se laisser aller à la dérive. Il doit souvent diriger ses efforts contre le courant du matérialisme qui l'entoure. Lorsque des difficultés se produisent, il faut l'effort de l'homme pour les surmonter. Mais Dieu oriente les efforts de l'être humain dans la bonne direction et il faut la puissance de Dieu pour aider l'homme à faire le bon choix.

Prière du jour
Je demande de faire le bon choix. Je demande de recevoir la bénédiction et les directives de Dieu dans tous mes efforts en vue du bien.

Vingt-quatre heures par jour, Hazelden, page 130

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PENSÉE DU JOUR
Cette journée m'apportera de nouveaux défis. Je ferai face à des situations que je pourrai étiqueter « positives » ou « négatives ». Depuis mon adhésion au Programme, il m'est plus facile de faire face aux situations positives. Quand je suis en face d'une situation négative, j'ai besoin d'agir positivement en joignant les autres au téléphone, en allant aux réunions ou en méditant. Ce sont toutes des choses que le Programme m'a appris à faire et qui marchent.

MÉDITATION DU JOUR
Quand les choses me mêlent et ne se prêtent pas à une solution facile, aide-moi à Te les abandonner pour que Tu t'en occupes d'une manière spéciale.

AUJOURD'HUI, JE ME SOUVIENDRAI
Je peux toujours abandonner à ma Puissance supérieure ce que mon esprit ne peut saisir afin qu'Elle s'en occupe adéquatement.

Émotifs Anonymes, Aujourd’hui Seulement, 7 mai

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Transformer le désarroi en paix

« Le monde est dans un tel désarroi que je me trouve béni d'être où je suis. » Narcotics Anonymous, page 155

Certains jours, on n'a pas intérêt à écouter le journal télévisé ; on n'y entend parler que de violence et de brutalité. À l'époque où ils consommaient, plusieurs d'entre nous s'étaient habitués à la violence. À travers le brouillard de notre dépendance, nous étions rarement dérangés par l'état du monde. Quand nous sommes abstinents, plusieurs d'entre nous s'aperçoivent toutefois qu'ils sont particulièrement sensibles au monde qui les entoure. En tant que personnes en rétablissement, que pouvons-nous faire pour améliorer les choses ?
Si nous sommes troublés par le désarroi de notre monde, nous pouvons trouver du réconfort dans la prière et la méditation. Si tout nous semble sens dessus dessous, notre contact avec notre Puissance supérieure nous procurera le calme au milieu de n'importe quelle tempête. Quand nous sommes concentrés sur notre cheminement spirituel, nous pouvons répondre à nos peurs par la paix. Et, en vivant paisiblement nous-mêmes, nous permettons à l'esprit de paix de pénétrer dans le monde. En tant que personnes en rétablissement, nous pouvons effectuer un changement positif en nous efforçant de pratiquer de notre mieux les principes de notre programme.

Juste pour aujourd'hui, je favoriserai la paix dans le monde en optant pour une vie, des paroles et des gestes paisibles.

Narcotiques Anonymes, JUSTE POUR AUJOURD'HUI, 7 mai, page 135

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Un refus immédiat vaut mieux qu'une promesse qui traîne. Proverbe danois

« Hmm... peut-être. » « C'est possible. » Est-ce là le genre de réponse que je fais parce que je ne sais pas dire non ? Mais la pire, c'est sans doute « On verra ». Avec celle-là, j'oblige mon interlocuteur — qui ne sait plus quoi penser — à revenir à la charge pour savoir si c'est oui, non ou l'éternel « on verra ».
La peur est à l'origine de mon incapacité de dire non. Je crains d'offusquer, de provoquer un tel mécontentement que les autres me retirent leur amitié et fassent une croix sur moi. Or je ne suis pas responsable de leurs réactions face aux choix que je fais. C'est leur problème, et désormais je ne pense plus pouvoir régler les problèmes des autres. Tout ce que je peux faire aujourd'hui, c'est d'essayer d'accomplir la volonté de Dieu à mon égard telle que je la conçois. Si je me trompe, je reconnaîtrai mes torts et je m'excuserai. Je crois que c'est aussi cela la volonté de Dieu.

Pensée du jour : Je demande à Dieu de me donner le courage d'être honnête, le courage de dire non si c'est ce que je pense.

Outremangeurs Anonymes, Aujourd'hui, 3e Éd., page 126

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« Vivre et laisser vivre. » Slogan du programme

J'étais assise devant ma machine à coudre, essayant de changer de point. Le seul point qu'elle voulait bien faire était l'ourlet. J'avais beau soulever les manettes et appuyer sur les boutons. Les résultats demeuraient les mêmes.
Une pensée m'est alors venue à l'esprit : peu importe combien je m'efforce de changer les autres, ils ont leur propre spécificité. S'ils ont besoin de changer, Dieu s'en chargera.
Lorsque je manifeste de l'amour et du respect envers les autres quand ils prennent des décisions dans leur cheminement de vie, je me donne la liberté de faire de meilleurs choix dans ma propre vie. Mes relations vont s'améliorer si j'arrive à m'aimer assez pour laisser les autres être responsables de leurs propres décisions.
Pratiquer le « vivre et laisser vivre » me libérera de mon besoin compulsif de critiquer, juger, condamner et me venger. C'est uniquement lorsque je me conduirai ainsi que je pourrai me concentrer sur les aspects utiles de ma vie.

Outremangeurs Anonymes, Les voix du rétablissement, 7 mai, page 128

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Pensée du jour
Il est très important de nous demander, en étant dans un état d'esprit disposé à la reconnaissance, si nous désirons demeurer sobres. Nous devons être reconnaissants de vivre en un temps où le jeu n'est pas traité comme autrefois, avant le début du mouvement des Joueurs Anonymes. Autrefois, chaque ville avait son joueur reconnu, qui était considéré avec mépris et ridiculisé par le reste de la population. Nous sommes venus aux J.A. et nous avons trouvé toute la sympathie, toute la compréhension et toute l'amitié que nous pouvions désirer. Suis-je reconnaissant ?

Méditation du jour
Dieu accepte les efforts que l'homme fait pour faire le bien et les bénit. Dieu a besoin de l'effort de l'homme et l'homme a besoin de la Bénédiction Divine. Ensemble, ils produisent le succès spirituel. L'effort de l'homme est nécessaire, car il ne peut pas abandonner ses avirons et se laisser aller à la dérive. Il doit souvent diriger ses efforts contre le courant causé par le matérialisme qui l'entoure. Lorsque des difficultés se produisent, il faut mettre des efforts pour les surmonter. Dieu ne manque jamais d'orienter les efforts dans la bonne direction. La Puissance Divine est toujours là pour nous aider à faire le bon choix.

Prière du jour
Je demande de faire le bon choix. Je demande de recevoir la bénédiction et les directives de Dieu dans tous mes efforts pour faire le bien.

Joueurs Anonymes, 07 mai

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7 mai

Garde ton centre profond aussi tranquille qu'un lac, afin de pouvoir refléter le meilleur sans aucune distorsion ; alors tu pourras irradier ce meilleur vers l'extérieur. Ne laisse rien te désespérer ou te troubler ; sache simplement que tout se réalise à la perfection, et prends les choses comme elles viennent, sans te faire de souci. Apprends à rire de toi-même, surtout quand tu te surprends à devenir trop sérieux et accablé par les affaires du monde. Lorsque tu te surprends à devenir trop sérieux, relâche, détends-toi et commence à jouir de la vie, et tu verras que tout effort et tension disparaîtront. Si tu vois que tu es accablé parce que tu portes un fardeau trop lourd sur les épaules, dépose-le immédiatement, repose-toi et détends-toi. Tu verras que tu pourras faire bien plus dans cet état de repos et de détente que lorsque tu es aussi tendu qu'un élastique étiré au maximum et prêt à craquer.

La Petite Voix, Eileen Caddy

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Pour ceux et celles qui désirent lire les chroniques de Gilles sur le site Quand la drogue n'est plus un jeu : http://www.quandladrogue.com
Bon rétablissement pour toutes et tous !
Bonne journée !
L'expérience nous a démontré qu'adhérer à un groupe qui utilise les Douze Étapes pour se rétablir et mettre en pratique ce merveilleux mode de vie un jour à la fois peuvent nous aider à vivre de beaux moments de bonheur et de sérénité.

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07 mai aussi tranquille PVOIX.jpg

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