Pensées 19 février 2021

Bonjour à toutes et à tous

« La vie est une succession de changements naturels. Ne résistez pas car cela ne générera que des soucis. Laissez la réalité être la réalité. Laissez faire naturellement les choses. » ( Lao Tzu ) C’est un peu « Laissez faire le bon dieu et lâchez prise… » Le slogan d’Al-Anon/Alateen Lâcher prise et s’en remettre à Dieu présuppose que nous avons l’illusion d’avoir prise et d’être séparé de Dieu. Beaucoup d’auteurs à succès sur le même thème supposent la même illusion. « Parfois, lâcher prise est un acte plus puissant que de se défendre ou s’accrocher. » ( Eckhart Tolle )

Nous ne pouvons cesser de nous cramponner, de nous raidir, de desserrer les dents, de décrisper les poings, de laisser nos jointures blanches se détendre, de devenir zen, tout ça pour « lâcher notre illusion de prise », comme lorsque nous desserrons les mains pour laisser filer le sable ! De façons bien similaires, bien des membres de nos groupes d’entraide nous suggèrent de ne surtout plus essayer de contrôler notre situation, surtout pas notre corps (ex.: beaucoup d’heures de gym, un régime strict, de la marche rapide et excessive, des laxatifs et suppléments ) et surtout pas avec notre mental ( à moins que nous fassions partie des Boys et que nous ayons la « dureté du mental » ). Ces membres veulent notre bien et nous invitent à toutes sortes de techniques « pour éprouver une nouvelle tranquillité d’âme ». Et voilà, « … le résultat a été nul tant qu'ils ne se sont pas abandonnés. » ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd., chap.5, Notre Méthode, pages 65-66 ) Pierre Corneille nous a offert cette subtile citation : « Faites votre devoir, et laissez faire aux dieux. » La « déprise » ne peut vraiment devenir une démission devant la vie, un renoncement à être soi. La plus grande réussite des auteurs de livres à succès sur le lâcher-prise est de faire croire à leurs adeptes plus ou moins dévoués qu’ils sont en cheminement pour devenir d’authentiques mystiques et d’atteindre le détachement suprême. Cet abandon est pour plusieurs la remise confiante de soi dans les mains de Dieu. Et si Dieu avait déjà un plan bien défini pour chacun de nous. Comment remettre à Dieu ce qu'il a déjà et toujours eu entre les mains et sous Sa gouverne ? « On ne peut pas perdre ce qu'on a jamais possédé. » ( Guy Finley, Les clés pour lâcher prise )

Les membres de tous les groupes d'entraide nous racontent la plupart du temps dans leurs témoignages qu'ils n'ont pu se rétablir sans aide. Nous avons besoin du mode de vie, de nos frères et de nos sœurs, membres de ces fraternités et de notre Puissance supérieure. C'est seulement ainsi que nous pouvons arriver à composer avec nos difficultés et à nous en remettre à une force supérieure à nous-mêmes pour les problèmes que nous ne pouvons régler, ces sombres démons ou ces réserves comme certains les nomment. La sérénité, c'est laisser faire et de nous en remettre à Dieu. Lorsque nous nous en remettons ainsi à notre Puissance supérieure, à la sagesse de notre parrain / marraine et à l'amour qui est partagé aux réunions auxquelles nous assistons, nous nous rétablissons un peu à chaque jour, peu importe ce que la vie nous apporte présentement. « La mort est ce merveilleux instant où le lâcher-prise devient spontané. » ( Michel Random ) Lors d’une perte de connaissance brève, la personne dont la respiration et le pouls étaient agités, ces deux derniers prennent une fréquence normale. Ces systèmes sont hors de notre contrôle conscient et nous nous portons alors mieux...

« Quand on n’offre aucune résistance à la vie, on se retrouve dans un état de grâce et de bien-être. Ça s’appelle lâcher-prise et accepter CE QUI EST. Comme on se laisse porter par le courant. » ( Eckhart Tolle ) Vivre le moment présent ! Est-ce que nous avons déjà eu prise sur quoi que ce soit ? Alors comment pouvons-nous lâcher prise, si nous n’avons jamais eu prise ? Nous ne pouvons que remercier notre Ps de nous libérer de cette illusion, de ces sombres démons si telle est Sa volonté et Son plan.

Merci la Vie !!!
Gilles

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Quand j'ai écrit mon inventaire lors de ma Quatrième Étape, mon calepin ne m'a pas quitté, ni de jour ni de nuit. Je ne voulais rien laisser de côté. J'ai découvert mon premier défaut — l'obsession. Quinze minutes avant de faire ma Cinquième Étape, j'étais encore en train d'écrire.
Lorsque j'ai fait cette Étape et que j'ai lu mon texte à haute voix, certaines de mes habitudes me sont apparues clairement pour la première fois. Mon comportement ressemblait à celui de l'alcoolique. La seule différence, c'est que j'étais sobre — déraisonnable, mais sobre. J'ai vu à quel point je blâmais les autres pour les événements qui s'étaient produits dans ma vie, à quel point j'étais susceptible et comment mes réactions face à l'alcoolique étaient basées sur mes peurs.
Je m'attendais à me sentir différemment le lendemain, mais il ne s'est pas produit grand-chose, sauf que j'ai ressenti beaucoup de fatigue et un peu d'instabilité. Mais le changement s'était amorcé. Le temps a passé et quand je me suis retrouvé dans des situations semblables à celles que j'avais décrites dans ma Quatrième Étape, j'ai remarqué que mes réactions étaient moins excessives. Certaines choses qui m'avaient terriblement ennuyé n'avaient plus d'importance. C'est alors que j'ai su que j'avais commencé à changer.

Pensée du jour
Grâce aux Douze Étapes, j'apprends à connaître « ma véritable nature ». J'ai confiance que je découvrirai ce que j'ai besoin de savoir maintenant et que je découvrirai le reste en temps et lieu. Je vaux la peine de me connaître.

« Quand nous faisons la Cinquième Étape... nous démontrons un désir de changer. » ... dans tous les domaines de notre vie

Al-Anon, Le Courage de Changer, 19 février, page 50

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Mes parents buvaient, et ils n'avaient aucune idée de ce qui se passait dans notre maison. Enfant, je n'ai jamais révélé mon secret : une gardienne avait abusé de moi. La vie avait continué comme si de rien n'était mais, sur le plan émotif, je me sentais vide, comme s'il y avait vraiment eu un trou dans mon cœur. Une fois adulte, j'ai cru que les autres, notamment mon mari alcoolique, pourraient combler ce vide, mais il n'est jamais disparu.
Lorsque mon mari est devenu sobre, j'ai adhéré à Al-Anon. J’avais 28 ans la première fois que j'ai parlé de cet abus à une autre personne. J'en ai parlé à ma marraine. Initialement, je ne me suis pas sentie mieux ; je me sentais même pire. Toutefois, en pratiquant les Étapes, particulièrement la Cinquième, la guérison a commencé. J'ai réalisé qu'aucun être humain ne pouvait soulager ma souffrance ; seul Dieu pourrait me l'enlever. Aujourd'hui, je sais qu'il n'existe aucune angoisse si grande que ma Puissance Supérieure ne puisse la faire disparaître. En n'en parlant à personne, je prolongeais ma souffrance. Après en avoir parlé à une personne de confiance, j'ai pu aller de l'avant avec les Étapes et demander à Dieu de guérir ma souffrance.

Pensée du jour
Il faut du courage pour changer. Maintenant que j'ai une Puissance Supérieure et des amis dans le programme pour m'aider, je sais qu'il n'y a pas de limites à mon rétablissement dans Al-Anon.

« ... le seul moyen de nous libérer de l'emprise de ces sombres démons consiste à rompre l'isolement et à les exposer au grand jour en nous confiant à d'autres personnes qui comprennent. « ... dans tous les domaines de notre vie, page 34

Al-Anon, De l’espoir pour aujourd’hui, 19 février, page 50

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Je ne suis pas différent

Au début, il se passa quatre bonnes années avant qu'une seule femme alcoolique puisse trouver une abstinence continue chez les AA. Comme les « moins atteints », les femmes se disaient différentes... Le clochard se disait différent... de même que l'artiste, le professionnel, le riche, le pauvre, le religieux, l'agnostique, l'Amérindien, l'lnuit, l'ancien combattant et le prisonnier. ... Maintenant, tous ceux-là et bien d'autres parlent avec sobriété de la ressemblance que partagent tous les alcooliques quand ils admettent finalement leur défaite. Réflexions de Bill, page 24

Je ne peux me considérer comme « différent » dans les AA, car alors je m'isole des autres et me coupe de ma Puissance supérieure. Si je me sens isolé dans les AA, ce n'est pas la faute des autres. Je me suis isolé moi-même en me croyant « différent », pour une raison ou pour une autre. Aujourd'hui, j'essaie de n'être qu'un alcoolique parmi les autres, dans le grand mouvement mondial des Alcooliques anonymes.

Alcooliques Anonymes, Réflexions quotidiennes, 19 février, page 58

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Anarchie relative et démocratie

Quand nous entrons dans les AA, nous y trouvons une liberté personnelle plus grande que dans toute autre association. Nous ne pouvons être forcés à faire quoi que ce soit. En ce sens, notre société est une anarchie relative. Le mot « anarchie » a une mauvaise signification pour la plupart d'entre nous. Mais je pense que l'idéaliste, qui, le premier en a avancé l'idée, croyait que si on accordait simplement aux humains une liberté absolue, sans les forcer à obéir à qui que ce soit, ils s'associeraient volontairement pour servir leur intérêt commun. Les AA forment, toute proportion gardée, une société de ce genre.
Cependant, pour agir, pour fonctionner comme groupe, il nous a fallu devenir une démocratie. Pour remplacer les plus anciens, nous avons commencé à élire, par vote majoritaire, ceux en qui nous avions confiance pour nous servir. En ce sens, chaque groupe devint une assemblée ordinaire. La majorité devait approuver toute activité proposée, ce qui voulait dire qu'aucun individu ne pouvait se désigner lui-même pour représenter le groupe ou les AA en entier. Nous ne voulions ni dictature ni paternalisme.
Le mouvement des AA devient adulte, page 273

Alcooliques Anonymes, Réflexions de Bill, page 50

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19 février - Pensée A.A. pour aujourd'hui
Beaucoup de choses que nous faisons dans le mouvement A.A. le sont en prévision de ce moment critique quand, en marchant dans la rue par une belle journée ensoleillée, nous apercevons un cabaret et l'idée de prendre un verre nous vient à l'esprit. Si nous avons préparé notre esprit à faire face à ce moment critique, nous ne prendrons pas ce premier verre. Autrement dit, si nous avons bien étudié les principes A.A., nous ne succomberons pas au moment de la tentation. En prévision de ce moment critique où je serai tenté, est-ce que je garderai à l'esprit l'idée que l'alcool est mon ennemi ?

Méditation du jour
Combien de prières dans le monde n'ont pas été exaucées parce que les hommes qui priaient n'ont pas persévéré jusqu'à la fin ? Ils croyaient qu'il était trop tard et qu'ils devaient agir par eux-mêmes, que Dieu ne les guiderait pas. « Celui qui persévère jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé. » Est-ce que je peux persister jusqu'à la toute dernière minute ? Si j'agis ainsi, je serai sauvé. J'essaierai de supporter mon épreuve avec courage. Si je persévère, Dieu m'ouvrira la porte de ses trésors spirituels qui demeurent cachés à ceux qui ne persévèrent pas jusqu'à la fin.

Prière du jour
Je demande de me laisser guider par Dieu et d'obtenir ainsi le succès spirituel. Je demande de ne jamais douter de la puissance de Dieu pour ne pas reprendre la direction de ma vie.

Vingt-quatre heures par jour, Hazelden, page 53

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PENSÉE DU JOUR
Il est parfois douloureux de faire des choix. Nous voulons tout avoir. Pourtant, la plupart du temps, c'est tout simplement impossible. Nous devons abandonner quelque chose pour en obtenir une autre. En cherchant conseil auprès de notre Puissance supérieure et de nos amis, nous pourrons voir le choix qui va nous procurer le plus grand bien. Mais si ce à quoi nous avons renoncé nous fait mal, nous reconnaîtrons cette douleur. Car en faisant face à cette souffrance, Nous serons capables de lâcher prise et de continuer.

MÉDITATION DU JOUR
Je demande à Dieu d'avoir le courage de cesser d'hésiter et de faire un choix.

AUJOURD'HUI, JE ME SOUVIENDRAI
En me rappelant que ma souffrance m'a fait grandir, je finirai par oublier ce que j'ai dû abandonner.

Émotifs Anonymes, Aujourd’hui Seulement, 19 février

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Des réserves

« La rechute n'est jamais un accident. Elle indique que nous avons encore des réserves au sujet de notre programme. » Texte de base, page 97 Une réserve, c'est quelque chose qu'on met de côté en prévision d'un usage ultérieur Dans notre cas, une réserve, c'est la prévision que, si telle ou telle chose se produit, nous ferons sûrement une rechute. Quel événement prévoyons-nous être trop douloureux à supporter ? Peut-être pensons-nous, si notre conjoint ou amoureux nous quitte, que nous serons obligés de nous " geler ". Si nous perdons notre emploi, nous allons sûrement consommer, croyons-nous. Ou peut-être est-ce la mort d'un être cher que nous prévoyons être insoutenable. De toute manière, les réserves que nous entretenons nous donneront la permission de consommer lorsqu'elles se réaliseront... ce qui dans bien des cas ne manque pas de se produire.
Au lieu de nous préparer à la rechute, nous pouvons nous préparer au succès en examinant nos attentes et en les modifiant là où c'est possible. La plupart d'entre nous portent en eux un catalogue de malheurs anticipés qui sont intimement reliés à nos peurs. Nous pouvons apprendre à survivre à la souffrance en regardant comment les autres membres vivent des malheurs semblables. Nous pouvons appliquer leur exemple à nos propres prévisions. Au lieu de nous dire qu'il va nous falloir nous « geler » si telle chose se produit, nous pouvons calmement réaffirmer que nous aussi pouvons demeurer abstinents, peu importe ce que la vie nous apportera aujourd'hui.
Juste pour aujourd'hui, je vais vérifier si j'ai des réserves qui risquent de mettre mon rétablissement en danger et je vais les partager avec un autre dépendant.

Narcotiques Anonymes, JUSTE POUR AUJOURD'HUI, 19 février, page 53

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La sérénité résulte du triomphe sur nos chagrins. David Grayson

« Sois donc optimiste. Regarde donc le bon côté des choses. » Souvent, j'ai essayé de mettre ce conseil en pratique, mais il m'a rarement donné la solution à mes problèmes. Oui, il est difficile d'être en contact avec ses émotions et de les observer avec la lucidité de l'abstinence. Mais quelle différence par rapport à autrefois ! Les terribles spectres de la souffrance s'évanouissent sous l'effet d'une telle introspection, non pas parce que j'ai maquillé mes problèmes d'optimisme mais parce que j'ai remonté jusqu'à la source de mon chagrin.
Je sais que je ne peux y arriver sans aide. En toutes choses, j'ai besoin du mode de vie, de mes frères et soeurs OA et de ma Puissance supérieure. C'est seulement grâce à leur aide que je peux faire face à mes difficultés et confier les problèmes que je ne puis régler. La sérénité, c'est lâcher prise et m'en remettre à Dieu.

Pensée du jour : Pour trouver la source de ma tristesse, est-ce que je profite de toute l'aide disponible chez les OA ? Plusieurs choix me sont offerts : je peux me trouver un parrain ou une marraine, aller à une réunion, faire un inventaire ou encore pratiquer les Étapes allant de la Cinquième à la Neuvième.

Outremangeurs Anonymes, Aujourd'hui, 3e Éd., page 50

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« Ceux qui sont vraiment engagés dans le mode de vie ne font pas que communiquer le message OA : ils sont le message 0A. Si nous vivons conformément aux Étapes, nous nous sentons bien. Alors, émane de nous la joie qui attire vers les OA ceux qui aspirent à ce que nous avons trouvé dans le Mouvement. » Les Douze Étapes et les Douze Traditions des Outremangeurs Anonymes, page 126

Lorsque je suis en rétablissement, je suis plus apte à transmettre le message OA. Mes pensées sont plus claires et je peux vivre ma vie conformément aux Étapes et aux Traditions. J'écoute attentivement le message des autres et je raconte à mes camarades OA comment j'étais auparavant et ce que j'ai fait pour sauver ma vie.
Je ne puis survivre à cette maladie mortelle qu'en demeurant abstinente et en travaillant les aspects émotif et spirituel du programme. Lorsque je m'en remets à ma Puissance supérieure, à la sagesse de ma marraine et aux réunions auxquelles j'assiste, je me rétablis un peu plus chaque jour. En me servant des outils, je reste concentrée sur l'art de vivre du mieux que je le peux.

Outremangeurs Anonymes, Les voix du rétablissement, 19 février, page 50

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Pensée du jour
Beaucoup de choses que nous faisons dans le mouvement J.A. le sont en prévision de ce moment critique où, en marchant dans la rue par une belle journée ensoleillée, nous apercevons un endroit de jeu et que l'idée de jouer nous vient à l'esprit. Si nous avons préparé notre esprit à faire face à ce moment critique, nous passerons tout droit et nous penserons à faire autre chose. Autrement dit, si nous avons bien étudié les principes J.A., nous ne succomberons pas au moment de la tentation. En prévision de ce moment critique où je serai tenté, est-ce que je garderai à l'esprit que le jeu est mon pire ennemi ?

Méditation du jour
Combien de prières dans le monde n'ont pas été exaucées parce que les hommes qui priaient n'ont pas persévéré jusqu'à la fin ? Ils croyaient qu'il était trop tard et qu'ils devaient agir par eux-mêmes, que Dieu ne les guiderait pas. « Celui qui persévère jusqu'à la fin, celui-là est sauvé. » Est-ce que je peux persister jusqu'à la toute dernière minute ? Si j'agis ainsi, je suis sauvé. Je supporte mon épreuve avec courage. Si je persévère, Dieu m'ouvre la porte de ses trésors spirituels qui demeurent cachés à ceux qui ne persévèrent pas.

Prière du jour
Je demande de me laisser guider et d'obtenir ainsi le succès spirituel. Je demande d'être convaincu que la Puissance Divine m'empêchera de retourner à mon ancienne vie.

Joueurs Anonymes, 19 février

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19 février

Il y a des leçons très importantes qui doivent être apprises par tout le monde dans cette vie. Par exemple, apprends à faire tranquillement ce qui doit être fait, sans te jeter dessus, et sans bruit ni fanfare. N'évacue pas ces leçons et ne pense pas que tu connais toutes les réponses et que tu n'as donc pas à apprendre des leçons si élémentaires. Regarde tout au fond de toi et ne laisse aucun orgueil spirituel t'aveugler sur tes insuffisances, car tu ne peux pas être pleinement mis à contribution lorsque tu laisses l'orgueil spirituel te barrer la route. L'orgueil peut souvent t'empêcher d'apprendre des leçons nouvelles et d'importance vitale dont tu as besoin, et il peut limiter ta croissance spirituelle. Il y a toujours quelque chose de nouveau et de merveilleux à apprendre et à intégrer, et tu ne pourras le faire que lorsque tu seras prêt à rester ouvert et à répondre à tes besoins. Cherche à les satisfaire en toute humilité et avec une profonde gratitude. Tu ne cesses jamais d'apprendre en cette vie.

La Petite Voix, Eileen Caddy

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Pour ceux et celles qui désirent lire les chroniques de Gilles sur le site Quand la drogue n'est plus un jeu : http://www.quandladrogue.com
Bon rétablissement pour toutes et tous !
Bonne journée !
L'expérience nous a démontré qu'adhérer à un groupe qui utilise les Douze Étapes pour se rétablir et mettre en pratique ce merveilleux mode de vie un jour à la fois peuvent nous aider à vivre de beaux moments de bonheur et de sérénité.

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