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Chocolat et le désir impérieux qu'il crée Une relation toxique entre le chocolat et l'alcool ? Depuis bien des années
déjà, il y a beaucoup de gens qui se disent dépendants
du chocolat et maintenant il y a de
Comme la marijuana? Dans une recherche scientifique moins récente, les scientifiques Italiens cette fois ont identifié une substance qui induit un état
de plaisir, nommée anandamide, qui, comme bien d'autres substances chimiques dont le THC est présente dans la marijuana. Ils croient que ces substances reproduisent les mêmes
effets que la marijuana. Bien que cette recherche qui
nous vient de l'Italie conclue que les acides secrétés par
l'estomac dégradent et brisent ces substances avant même
qu'elles n'accèdent au système circulatoire, à Irvine
en Californie, des chercheurs de l'Université
de la Californie ont déjà contesté ces résultats.
Rick Hall, un guide chez About.com / Nutrition, cite un article publié
dans le "Journal of the American Dietetic Association" qui confirme que
le chocolat crée une dépendance
: "Chocolate may be used as a form of self-medication for dietary deficiencies"
(Trad.: Le chocolat peut être utilisé
comme forme d'auto médication pour suppléer à des
déficiences alimentaires.)
Les femmes sont plus affectées Plus que les hommes,
les femmes sont sujettes à la compulsion qu'éveille le chocolat.
L'Association du Diabète a rapporté que
seulement 15 pour cent des mâles semblent avoir des désirs
impérieux de manger du chocolat tandis que 40 pour cent des
femmes en avalent régulièrement — et 75 pour cent de ces
femmes déclarent qu'elles seraient prêtes à
faire n'importe quoi pour satisfaire leur appétit.
Un chercheur espagnol a des nouvelles pistes pour comprendre ce qui motive les "chocoholics" comme il les appellent : un groupe de substances chimiques peuvent contribuer aux bons sentiments associés à la frénésie alimentaire déclenchée par une douceur savoureuse. Les résultats de cette recherche sont parus dans l'édition du 16 octobre du Journal of Agricultural and Food Chemistry, une revue mensuelle de l'American Chemical Society, la plus grosse association scientifique au monde. Voici les commentaires de
Tomas Herraiz, un scientifique du Spanish Council for Scientific Research
travaillant à Madrid en Espagne : "Ces chercheurs sont les premiers
qui ont fait la découverte que le cacao brut et les barres de chocolat
contiennent quelques alcaloïdes connus sous le nom de tetrahydro-beta-carbolines.
Par le passé, il y a eu des recherches qui démontraient que
ces substances chimiques étaient impliquées dans la maladie
de l'alcoolisme. Cette famille de substances est neuro-active et fait l'objet
d'autres hypothèses de recherche visant à déterminer
leur influence sur les humeurs et les comportements.
Nous croyons que les propriétés uniques du chocolat — incluant sa combinaison avec le sucre, des gras et des saveurs — contribuent grandement à l'attrait irrésistible qu'il a. Certains vont même jusqu'à qualifier le chocolat comme une substance toxique qui peut créer une dépendance. Les scientifiques ne peuvent encore aujourd'hui expliquer les obsessions pour cette "nourriture des Dieux", ni même reconnaître si ces attirances passionnées existent vraiment. Herraiz dit : "Découvrir ces substances actives, combinées au plaisir bien connu des effets de la consommation de chocolat peut compléter enfin le tableau des obsessions de chocolat." Il ajoute aussi : " Jusqu'à sept microgrammes de ces substances ont été découvertes dans le chocolat. Ces substances découvertes en petites quantités et concentrations dans chaque gramme de chocolat se retrouvent aussi dans bien des aliments qui ne créent pas de dépendance." "Cela nous interpelle et nous suggère que ce n'est pas la présence de ces substances qui est responsable de ces états de frénésies alimentaires pour le chocolat" "D'autres substances actives
dans le chocolat, comme la caféine et le magnésium sont souvent
mises en cause comme contribuant potentiellement à ces obsessions.
"
La recherche citée plus haut a été subventionnée par une bourse du ministère de l'Éducation et de la Culture du gouvernement espagnol. Elle fait partie d'un plan de recherches destiné à identifier les alcaloïdes neuroactifs qui jouent un rôle prépondérant dans certains aliments et boissons alcoolisées. La version en ligne du résumé
du compte-rendu de cette recherche a été publiée la
première fois, le 15 septembre 2000. Les journalistes peuvent en
faire la demande à newsroom@acs.org
ou en appelant la personne-ressource.
Tomas Herraiz, Ph.D. est
un chercheur de l' "Institute of Industrial Fermentation" au "Spanish Council
for Scientific Research" à Madrid, en Espagne.
Êtes-vous un(e)
chocoolique?
Ne vous mettez pas en travers
du chemin d'une femme qui veut du chocolat. Juste à temps pour les
Fêtes qui s'en viennent, un article publié par le "Journal
of the American Dietetic Association confirme ce que nous croyons depuis
longtemps : le chocolat crée une dépendance. En comparant
les "cravings" pour le chocolat à ceux vécus avec certaines
drogues, les chercheurs de l'Université de l'Arizona ont débattu
l'éternelle question sans réponse : Le chocolat est-il un
aliment ou une drogue ? Cela ne devrait pas vous surprendre — les auteurs
ont révisé et discuté de 67 recherches antérieures
sur les effets du chocolat dans l'alimentation humaine, recherches publiées
depuis trente ans.
L'histoire du cacao remonte à 500 ans après la venue du Christ. Issu d'un arbre qui pousse en Amérique du Sud, l'"arbre à cacao", le chocolat est cultivé sur de grandes superficies dans les Caraïbes, en Afrique, en Asie du Sud-Est et dans quelques îles du Pacifique Sud. Aujourd'hui, les fèves de cacao sont rôties, écrasées et moulues puis mélangées avec de la vanille et du sucre. Ce mélange est réchauffé puis tempéré et mis en moules pour prendre la forme que nous appelons chocolat. Le résultat nous donne un délice sans égal qui nous fait saliver de plaisir et de douceur, au parfum attirant qui est connu sous le vocable "le présent des Dieux". Bonnes nouvelles pour les amateurs de chocolat… L'Exploratorium, un musée
de San Francisco qui, plus tôt cette année, a publié
une rétrospective sur le chocolat : "la plupart des effets néfastes
de la consommation de chocolat sont soit exagérés soit entièrement
faux." Hershey, comme prévu, était bien d'accord avec cette
déclaration. Selon Hershey, le chocolat n'est pas un aliment qui
crée une dépendance. Cependant, ils concèdent le fait
que le désir de manger cet aliment au goût si exquis est une
pulsion biologique assez forte qu'elle est assouvie que par l'ingestion
d'aliments à base de sucre ou naturellement sucrés.
Hershey a émis un rapport de ventes de 1.8 milliards de dollars pendant le premier semestre de 1999. Le contenu alimentaire de certains chocolats d'Hershey est disponible en ligne. Selon l'auteur du livre "The Emperors of Chocolate" , l'usine de la compagnie Mars qui produit les M&M's est en opération sept jours par semaine et 24 heures par jour, et produit quelques 100 millions de M&M's à toutes les huit heures. Ce n'est pas assez… Nous pouvons commander du
maïs soufflé recouvert de chocolat directement sur le web et
devinez le nom du site : www.chocoholic.com.
Photographies provenant de chocoholic.com Les découvertes d'Herraiz's
ont été publiées dans le numéro du 16 octobre
du "Journal of Agricultural and Food
Article tiré du site : http://alcoholism.about.com/library/weekly/aa001109a.htm Des substances chimiques,
aussi présentes dans les boissons alcoolisées, peuvent nous
renseigner sur les frénésies
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