LE MIROIR DE MES ARCHIVES
 
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DU HAUT DE MA CO-DÉPENDANCE
Vendredi le 26 mai 2006
Vol.03 - No.21
Partie 1 de 2

Je me retrouve à nouveau devant une page vide ayant en tête un sujet à vous dessiner. Toutefois, avant de coucher ma plume, j’ai laissé mes mots prendre contrôle de mes émotions pour mieux vous apprivoiser intérieurement.

Hier à la radio, on mentionnait un article présenté dans un journal reconnu de notre région. Une journaliste a pris le temps de faire une recherche sur la descente déchirante d’une jeune fille mineure. Isabelle était devenue une prostituée. Pour payer son produit (l'héroïne), elle consentait à des relations sexuelles.

Isabelle a été violée par un jeune homme. Il a mis fin à ses jours en l’agressant de multiple coups de couteau.

Vie d’enfer, vie de ténèbre, vie fragile, vie perdue. Et pourtant, quelques années auparavant, son miroir n’était pas pollué par les traits de noirceur de la prise d’héroïne. Une drogue qui perturbe gravement le système nerveux central.

Avant d'être piégée, Isabelle ressemblait à votre enfant. Elle berçait sa naïveté et se contentait d’être elle-même, tout simplement. Que s’est-il passé pour qu’elle perde ainsi le contrôle du volant de sa jeune vie?

L’héroïne a fait son chemin insidieusement dans sa vie. Cette drogue agresse et détruit celui ou celle qui danse à ses côtés. Elle endommage graduellement les cellules cérébrales. Et peu à peu, sans avertissement, la drogue en vient à causer des maladies graves et des dommages importants.

Plus la roue tourne, plus les revenus consacrés à éteindre les dettes de drogue se fondent amèrement. Et le consommateur se retrouve devant des choix à faire pour calmer son besoin de consommation (voler, vendre de la drogue, danser nue ou se prostituer). Des pistes qui sont lourdes de conséquences. 

Et tout cela, pour chercher le bonheur en dehors de soi-même. À travers ce désir d’être heureux, le consommateur développe le besoin de consommer pour être bien.

Dans l'espoir d'outiller, je poursuivrai la deuxième partie de cette chronique la semaine prochaine. Un texte fort qui dessine très bien, la descente de ceux et celles qui surconsomme pour s'évader artificiellement.

Isabelle n'est plus. Combien d'autres, paieront de leur vie, pour calmer leur besoin de consommer...

Combien d'autres...

Lee, auteure
lee@quandladrogue.com
 

Coin santé!
LE STRESS

Apprendre à gérer son stress:

Les effets nocifs du stress sur la santé ne sont plus à démontrer. Sa gestion efficace contribue à prévenir et même à freiner le processus de détérioration dû à la maladie. Par exemple, la pratique de la relaxation ou de la méditation favorisera la capacité de réflexion, la maîtrise des émotions et le maintien de l'équilibre, nécessaires pour s'adapter aux différents événements de la vie. 

Apprendre à bien respirer peut également s'avérer très utile dans les moments de stress. Des exercices de redressement et d'étirement de la colonne vertébrale à l'aide de différents mouvements des bras entretiennent la souplesse du thorax et favorisent une respiration efficace.
 

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DU HAUT DE MA CO-DÉPENDANCE
Vendredi le 2 juin 2006
Vol.03 - No.22
Partie 2 de 2

Et Isabelle a cessé de souffrir. La drogue ne polluera plus son existence. Peut-être pensait-elle pouvoir se contrôler, pouvoir arrêter quand elle le voudrait. Mais la dépendance s’est installée. Malade est a tremblé devant le feu de sa noirceur, devant la lourdeur de son paradis artificiel.

Je n’ai pas lu l’article en question. Je n’ai pas faim de pleurer son départ à travers la plume d’une autre. Mais sans la lire, je doute du résultat de cette recherche.

Isabelle ne pleurera plus ses manques, sa solitude, ses déceptions, ses pertes et tant plus. Elle a fini de souffrir pour trouver l’équilibre dans son organisme perturbé.

Et derrière elle, d’autres développeront des problèmes d’agressivité, des troubles de comportement, des troubles moteurs, des problèmes neurologiques, et d’absentéisme, des phases d’extrême fatigue et de dépressions graves. Isabelle a terminé de régresser à chercher les bienfaits de cette substance magique.

Attirance morbide vers les produits nocifs! Terreur du manque, pourquoi faut-il que tant d’êtres chers quittent ce monde sans goûter au plaisir du rétablissement.

Une prière pour ceux et celles qui se condamnent à un deuil des émotions, à une mort de l’optimisme. Ils quittent laissant derrière eux un entourage vide de confiance, de soutien et d’amour.

Que Dieu les bénisse!

Lee, auteure
lee@quandladrogue.com
 

Coin santé!
MÉDICAMENT

Pour bien conserver ses médicaments

• Conservez vos médicaments hors de la portée des enfants.

• Gardez les médicaments dans leur contenant ou emballage original avec l'étiquette de la pharmacie.

• Les remèdes craignent le froid, la chaleur excessive et la lumière.

• Les médicaments sous forme liquide ne doivent pas être congelés.

• La ouate peut créer un milieu humide dans les bouteilles de médicaments. Jetez-la dès l'ouverture d'un nouveau flacon.

• L'armoire à pharmacie de la salle de bain n'est curieusement pas l'endroit idéal pour conserver les médicaments. l'humidité et la chaleur peuvent altérer leur efficacité.

• Une armoire de cuisine pas trop près de l'évier ou de la cuisinière offre de bonnes conditions de rangement.

• Ne rangez pas vos médicaments au réfrigérateur sauf sur recommandation de votre médecin ou de votre pharmacien.

• La voiture constitue un bien mauvais endroit pour laisser des médicaments durant une période prolongée. Les températures y sont souvent extrêmes.

• N'oubliez pas de faire régulièrement le ménage de votre pharmacie!
 

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DU HAUT DE MA CO-DÉPENDANCE
Vendredi le 9 juin 2006
Vol.03 - No.23
Récemment, j’ai discuté avec des mères qui vantaient les mérites de leur(s) enfant(s). Fièrement, elles me disaient que son aîné allait à l’université, que l’autre avait débuté son D.E.P. et ainsi de suite…

Les mères dont je vous parle étaient heureuses de crier qu’elles avaient de bons enfants. Elles me disaient qu’elles étaient choyées par leur accomplissement, par leur gentillesse et par la qualité de leur savoir-être. 

Ouf!

Puis elles me demandèrent si j’étais mère? Trop souvent, le souffle me manque parfois. Que dire! Comment rester droite et conserver les épaules hautes devant une situation aussi déchirante?

Puis, je réponds dans ma transparence habituelle «J’ai deux filles. Emmanuelle est âgée de 30 ans. Elle est cocaïnomane et alcoolique. Quant à mon autre fille Marie-Paule. Elle a 27 ans. Et elle aussi, souffre d’être piégée dans l’alcoolisme et dans sa consommation de PCP. Et parfois, je termine avec «Je ne suis pas grand-mère!»

Quand je leur lance mes vérités en pleine face. Elles ne savent que dire. Souvent elles restent bouche-bée devant une dynamique si forte. Parfois, elles me jugent discrètement. Juste à les regarder, je comprends qu’elles jettent le blâme sur mes performances de mère. Ce n’est pas facile de briller quand nos enfants embrassent le plancher de leur noirceur.

Moi aussi, je rêverais de les vanter comme elles le font si bien. J’aimerais tant cesser de m’inquiéter pour elles. Mais ma vie est meublé de ressentiment et d’amertume vis-à-vis leur surconsommation.

J’ai le cœur vide. J’ai mal devant ma déchirure parentale. Qui peut vraiment me comprendre qu’une autre mère qui vit une situation similaire. Sans le vivre, il est difficile de nous comprendre.

Vais-je devoir porter le fardeau des échecs de mes filles toute ma vie? J’espère que NON. Est-ce que la société, saura faire la part des choses et cesser de me juger à travers les pas de mes filles.
 

«Et une femme qui tenait un bébé contre son sein dit, Parle-nous des Enfants.»

Et il dit :
«Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ce sont les fils et les filles du désir de la Vie. Ils arrivent à travers vous mais non de vous. Et quoiqu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour mais non vos pensées.
Car ils ont leurs pensées propres.

Vous pouvez abriter leurs corps mais non leurs âmes.
Car leurs âmes habitent la demeure de demain que vous ne pouvez visiter même dans vos rêves.
Vous pouvez tenter d’être comme eux, mais n’essayez pas de les rendre comme vous.
Car la vie ne s’en retourne pas en arrière ni ne s’attarde avec hier.

Vous êtes les arcs qui projettent vos enfants comme des flèches vivantes.
L’Archer voit le but sur le sentier de l’infini et Il vous tend de toute son énergie pour que ses flèches puissent aller vite et loin.

Que cette force bandée par la main de l’Archer soit joyeuse;

Car, s’Il aime la flèche qui vole, Il aime aussi l’arc qui est stable.»


Quel homme il était ce Khalil Gibran! Ce texte emprunté de son livre intitulé «Le prophète» est certainement un pansement spirituel sur ma réalité dans mes chaussures de mère.

Et comme vous pouvez le constater, je dois continuellement travaillé à accepter les choses que je ne peux changer.

Et j’espère que le Tout-Puissant entendra mes prières…

Lee, auteure
lee@quandladrogue.com
 

Coin santé!
Alcool vs médicaments

Une vodka jus d'orange? 

Le pamplemousse ou le jus de pamplemousse ne font pas bon ménage avec certains médicaments et vont même jusqu'à augmenter leur toxicité. Il est important de vérifier si cela s'applique à vos médicaments. Si tel est le cas, alors, passez au jus d'orange: qui lui, est inoffensif contrairement à son cousin le pamplemousse. 

L'alcool et vos médicaments

Un verre de vin qui arrose un bon repas entre amis...voilà l'un des plaisirs de la vie. Mais peut-on se permettre de prendre de l'alcool si on consomme des médicaments? Une consommation occasionnelle et modérée d'alcool ne pose pas vraiment de problème avec les médicaments. 

Cependant, il y a certaines exceptions à la règle.

Avec l'âge, le corps se modifie et l'alcool absorbé peut atteindre plus facilement des taux élevés dans le sang. La sensibilité aux effets de l'alcool augmente aussi.

L'alcool au volant, c'est criminel... on le sait.

L'association alcool-médicaments et conduite est une véritable catastrophe. 

N'oubliez pas qu'une bouteille de bière, un verre de vin et une once et demie de boisson forte (45 ml) contiennent la même quantité d'alcool.
 
 

 

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DU HAUT DE MA CO-DÉPENDANCE
Vendredi le 16 juin 2006
Vol.03 - No.24

Ma vie avance et toujours le Tout-Puissant me fait danser gentiment avec mes émotions. Et je le remercie!

Aujourd’hui, ma maman spirituelle, celle qui a bien voulu m’accepter comme je suis m’a fait vivre des moments solides, des instants de bonheur, des minutes d’harmonie spirituelle mêlées à des larmes de joie.

Elle m’a invité à venir la visiter là où elle vit. Elle m’a laissé pénétrer dans son monde où la foi est nourrie à toutes les minutes de son quotidien. Lieu de paix, lieu d’amour et lieu de guérison intérieure.

Et à sa présence, je me suis laissée bercer dans mes émotions si fragiles. Elle et moi, nous n’avons pas besoin de parler pour communiquer. Il y a comme une magie qui s’opère juste au croisement de notre regard.

Trop de gens ont perdu cette magie d’aimer tout simplement, dans la simplicité totale, l'une près de l’autre. Chacune remplie ses poches à l'écoute des mots versés dans notre transparence habituelle.

Des moments simples, qui guérissent nos plaies béantes que laissent trop souvent notre société stressée, trop pressée à lutter pour être meilleure que l’autre, pour obtenir plus d’argent, pour conserver sa place au soleil, pour avancer plus rapidement.

Et pendant ce temps, certains souffrent de n’être plus (mes filles et tant d'autres...).

Debout devant cette fenêtre, je regardais la paix qui se dessinait devant mon moi heureuse. Une paix envahissante et je donnais au temps le temps de ressentir les choses qui font du bien, le temps de respirer avec mon cœur.

Après une courte rencontre, je suis retournée à la maison, le cœur joyeux. Je peux maintenant entreprendre ma semaine avec une force pour mieux affronter les tournants de mon existence.

Et de l’autre côté de la médaille, tranquillement, je marche vers ce demi-siècle. Je me sens riche puisqu’elle est là tout près. Je me sens aimée par une femme douce et dynamique, je me sens libre d’être et de devenir plus grande.

Je souhaite à tous et à toutes de vivre des moments aussi simples que cette magie de se sentir bien en présence de l’autre. Cette personne qui existe et qui ne demande qu’à vous apprivoiser pour mieux vous aimer.

L’autre qui ne porte pas de nom spécial mais qui restera toujours dans mon être, jusqu’à la fin de mes jours.

Bénissez cette grande Dame Seigneur! Elle porte le nom de «mère spirituelle»

Et je l’aime…
 
 

Lee, auteure
lee@quandladrogue.com
 

Coin santé!
Grands-parents dangereux

Grands-parents dangereux

Chez les enfants, les intoxications arrivent souvent lorsqu'ils sont: en visite chez les grands-parents qui eux, négligent de mettre leurs médicaments à l'abri des petits curieux.

Peut-être qu'après ces quelques pages, vous vous sentez plus en mesure de prendre votre traitement en main ou débordés d'informations... Quoi qu'il en soit, il est important de se faire confiance dans cette aventure et de suivre les conseils qui vous semblent judicieux et adaptés à votre situation. La gestion de la médication fait appel au jugement, à l'honnêteté envers soi même et au sens de la responsabilité. 

Rappelez-vous que la mémoire est une faculté qui oublie... et que le vieillissement joue parfois de vilains tours. Il s'agit de redoubler d'attention et de vigilance et de demander l'aide appropriée. 

Si l'observance du traitement pose de graves problèmes, il faudra éventuellement penser à recourir aux services d'un pharmacien ou encore d'une infirmière par le biais du CLSC ou d'une agence privée.
 

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DU HAUT DE MA CO-DÉPENDANCE
Vendredi le 23 juin 2006
Vol.03 - No.25

Demain matin, je me rendrai dans la ville voisine pour participer à une messe très spéciale. Durant cette rencontre avec le Tout-Puissant les fidèles seront invités à remettre leur(s) intention(s). Cette messe va clôturer une autre neuvaine.

Quant à moi, dans ma transparence habituelle, je vous présente mes intentions.

Seigneur, vous qui m’avez élevé en tant qu’être humain en me donnant à deux reprises le rôle de mère, veuillez je prie écouter le feu de ma prière.

Devant vous, je m’agenouille pour que mes filles retrouvent le chemin de leur demain. Je prie de tout mon cœur pour qu’elles développent le courage d’entreprendre une thérapie sérieuse qui les mènera vers l’abstinence.

Comme bien des mères, je vous demande de les aider à trouver au fond de leur être le désir d’avancer vers le meilleur. Donnez-leur la force de lutter contre leurs faiblesses qui les enterrent trop souvent dans la désolation de leur âme et de leur être.

Ne regardez pas ma douleur de mère Seigneur, pensez seulement à la façon de les aider à reprendre le flambeau de leur existence.

J’ai confiance que vous saurez les éclairer pour qu’elles trouvent la porte qui les mènera à la fin de ce tunnel d’enfer.

Seigneur, comme vous le savez si bien, j’ai mal de les serrer dans mes bras de mère. J’ai mal de les entendre me confier leurs victoires et leurs échecs. J’ai mal de leur dire tout simplement «Je vous aime».

Je sais que vous recevez continuellement des intentions qui méritent plus d’attention que les miennes. Par contre, j’ai confiance que le temps est proche où elles marcheront la tête haute et le cœur en fête.

Champ de ruines, souvenirs de larmes, années habillées de souffrance déchirante et d'estime brisée par leurs déboires existentiels.

Seigneur, mes filles ont franchi le seuil de leur difficile, de leur trop. Elles ont besoin de croire en l’espoir. Il est temps qu’elles commencent à panser leurs blessures.

Il va de soi que mes intentions sont versées dans la sérénité et la paix de ce jour. Parmi tous ces croyants, parmi les forces dynamiques des prières de vos fidèles, je prie pour que mes filles «Emmanuelle 30 ans et Marie-Paule 27 ans»

cessent de surconsommer

et qu’elles commencent à mettre un peu d’ordre dans leur quotidien.

Sous le parapluie de mon impuissance, 
je vous dis «Merci!»

Une mère codépendante,

Lee, auteure
lee@quandladrogue.com
 

Coin santé!
MÉDICAMENT

UN MÉDICAMENT, C'EST QUOI?

Définition : 
Toute substance pouvant être employée pour traiter, atténuer ou prévenir une maladie ou des symptômes. Un médicament ou un remède comme certains l'appellent peut aussi corriger ou modifier le fonctionnement d'un organe du corps.

Pour la plupart d'entre nous, un médicament, c'est une pilule, un sirop ou quelque chose que l'on achète à la pharmacie pour chasser la douleur ou soigner une grippe.

Cela dépend de l'usage que l'on  en fait. L'eau se définit comme  un médicament lorsqu'elle est employée pour réhydrater quelqu'un, c'est-à-dire lorsqu'elle sert, comme dit plus haut, à corriger ou à modifier le fonctionnement d'un organe du corps.
 

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DU HAUT DE MA CO-DÉPENDANCE
Vendredi le 30 juin 2006
Vol.03 - No.26

Pour vous faire un clin d’œil estival, 

Voici, une des fables de La Fontaine :
 
«La Cigale et la Fourmi».
La cigale, ayant chanté 
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue:
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la fourmi, sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle.
«Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'août, foi d'animal,
Intérêt et principal.»
La Fourmi n'est pas prêteuse,
C'est là son moindre défaut.
«Que faisiez-vous au temps chaud?
Dit-elle à cette emprunteuse.
-Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
-Vous chantiez, j'en suis fort aise!
Eh bien, dansez maintenant.»

La morale de cette histoire, puisqu'il y en a une, c'est qu'il est important de planifier à plus ou moins long terme pour ne pas être pris au dépourvu, comme la cigale. Vous trouvez que la fourmi n'est guère charitable envers sa voisine? Sachez que la fuite vis-à-vis notre dynamique est forte en conséquence! 

Vous avez formulé des objectifs d’avenir dans votre rôle de codépendant(e); il vous faut maintenant planifier votre travail, votre énergie en vue de les atteindre.

N'oubliez pas que pour survivre émotionnellement dans ce monde incertain, dans cet enfer de la surconsommation d’un proche, il faut planifier. Et ne rien planifier, c'est planifier d'échouer!

Et essayez de ne pas faire comme la cigale. Préparez votre vie en faisant des réserves d’énergie, de petits bonheurs, de moments chaleureux, de discussions intéressantes, de sourires radieux et tant plus.

Si vous ne travaillez pas pour mieux vivre votre codépendance, vous trouverez que la société n’est guère plus charitable que la fourmi de cette fable.

Informez-vous, entourez-vous de gens qui connaissent cette problématique et qui parlent le langage s’y rattachant.

Chanter calme mais ne règle pas réellement le feu de notre mal être. J’aime à croire que débuter une thérapie intérieure, c’est faire des provisions pour les temps difficiles!

Qu’en pensez-vous?

Lee, auteure
lee@quandladrogue.com
 

Coin santé!
Bonnes habitudes

Prendre de bonnes habitudes

Une protection contre les rayons du soleil prévient le vieillissement de la peau, retarde l'apparition des rides et des taches brunes et peut aussi empêcher l'apparition du cancer de la peau. 

A cet égard, il importe de combiner l'utilisation de crèmes solaires avec de bonnes habitudes de vie, éviter de s'exposer pendant les: heures d'ensoleillement maximal (entre 11h00 et 14h00) et rechercher l'ombre. 

Le port de verres traités avec des filtres UV et un chapeau à rebord sont aussi fortement recommandés pour éviter les maladies de l'œil comme les cataractes.
 

 

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DU HAUT DE MA CO-DÉPENDANCE
Vendredi le 7 juillet 2006
Vol.03 - No.27
Hier, j’ai célébré mes 50 ans. Et dans mon livre à moi, un demi siècle ça se fête. Et pour célébrer ce moment de ma vie, j’ai fait un recul dans mon livre d’histoires pour trouver les personnages marquants de mon existence. Et il me fait plaisir de vous les présenter…

Suite au décès de notre père en 1965, Monsieur Roger Godbout est devenu le conjoint de ma mère. Il était natif du Lac Mégantic au Québec. Il était habile de ses mains et dans notre cave, il avait conçu des meubles de qualité. 

Nous lui devons beaucoup car il nous a très souvent sauvé d’un mal qui n’avait pas de nom. Pour vous dessiner en quelques mots la dynamique que nous vivions, je vous dirais que notre mère alcopharmaco dépendante démontrait des signes maladifs de jalousie à notre égard et elle n’avait aucun respect pour ses cinq enfants dans son rôle. Au fil des années, elle continuait à flirter avec notre équilibre et s’enterrait dans sa maladie.

Trop souvent, elle sortait pour revenir avec des hommes à caractère douteux. Roger la quittait et puis, il se louait une chambre car il travaillait juste à côté de notre petit logement (3-1/2). Et comme le veut la coutume, mère nous réveillait pour qu’on aille le prier de reprendre sa place à ses côtés. À genoux, nous lui chantions toutes sortes de chansons pour qu’il accepte de revenir pour la calmer.

Vers la troisième année, ce jeux se produisait presqu’à tous les mois. Nous ne pouvions dormir car Mère nous empêchait de trouver le sommeil. Je n’irai pas dans la noirceur de cette période de ma vie. Mon intention première est de remercier cet homme extraordinaire. Je sais qu’il était père de jumeau. Quelques années après son dernier départ, j’ai appris qu’il était mort.

Que dire à cet ange qui nous a aidé à survivre aux abus continuels de notre mère.

Roger montait sur la table de la cuisine, il retroussait les jambes de son pantalon puis il récitait quelques phrases de la fable de la Fontaine «La cigale et la fourmi» que je vous ai présentée la semaine dernière. Nos yeux gonflés par les abus de Mère, nous trouvions en nous le courage de rire et d’entrevoir la magie dans nos vides.

Et de mes souvenirs d’enfant «Tristesse dans ton regard, Mère s’amusait à te jalouser continuellement et à te détruire dans ton for intérieur. J’aurais aimé avoir le pouvoir de changer les choses mais j’étais trop fragile et j’avais peur d’avoir peur. Nuits ensanglantées qui polluaient nos rêves. Noël sans cadeaux, sans joies et sans surprises heureuses. Matins sombres, repas vides de vitamines et de préparation. Sourires absents, touchés méchants et larmes d’impuissance. Heureusement que tu étais là pour calmer notre trop.»

«Merci infiniment Roger pour ta présence, pour le respect que tu as démontré à notre égard, pour ton exemple et pour ta gentillesse d’homme. Tu t’es donné entièrement pour nous aider à mieux vivre le départ de notre père qui nous a quitté à l’âge de 37 ans. Que Dieu continue à te bénir et à te récompenser de là-haut».
 

La semaine prochaine, je continuerai sur ce sujet…
 

À suivre…
Lee, auteure et mère codépendante
lee@quandladrogue.com
Coin santé!
Espérance de vie?

Mais c'est quoi, l'espérance de vie?

C’est la durée moyenne d vie (en années) des enfants nés à la même date. Par exemple, une fille née au Québec le premier janvier 1999 peut espérer vivre 81 ans, un garçon 74 ans. On appelle cela l'espérance de vie à la naissance. On parle aussi d'espérance de vie à 65 ans, soit la durée moyenne de vie des personnes de 65 ans. Au Québec, un homme de 65 ans peut espérer vivre un peu plus de 15 ans et une femme, elle, vivra 20 ans.

Mais, ne nous décourageons: pas, puisque l'attitude devant: la vie, la personnalité et les: comportements que nous: adoptons constitueraient aussi: des facteurs de longévité. Si l'on ne peut modifier notre: hérédité ou encore déménager à la campagne, le mieux est d'adopter une démarche optimiste face à la vie...et d'acquérir un comportement sain.

À votre santé, mesdames!

Les célibataires vivent moins longtemps que les personnes vivant en couple. Une personne avec qui partager les hauts et les bas de la vie peut aider à surmonter les maladies. Si se marier a une influence sur la longévité, des recherches montrent que se marier à un homme intelligent et plus jeune peut aider à vivre mieux, encore plus longtemps. Certaines l'ont déjà compris...

Source : Le p ‘tit guide des médicaments
 

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DU HAUT DE MA CO-DÉPENDANCE
Vendredi le 14 juillet 2006
Vol.03 - No.28

 

Récemment, j’ai célébré mes 50 ans. Et dans mon livre à moi, un demi siècle ça se fête. Et pour célébrer ce moment de ma vie, j’ai fait un recul dans mon livre d’histoires pour trouver les personnages marquants de mon existence. Et il me fait plaisir de vous les présenter… La semaine dernière, j’ai souligné la présence dans nos vies de Monsieur Roger Godbout. Et cette semaine …
 
La deuxième personne que j’aimerais souligner est ma chère Mamy. 
Elle est décédée en avril 2001. 
Voici un texte que j’avais composé à son intention il y a quelques années.

«Suite au décès de mon père, j’étais tout impressionnée quand nous recevions une commande de nourriture en provenance d’un être de compassion, d’un ange qui gardait un regard sur Nous.

Par contre, je me souviens que parfois Mère vendait le produit de ces dons pour boire son mal de vivre et notre faim restait inassouvie. Puis un jour, j’ai pu associer un visage en rencontrant le personnage derrière toute cette bonté qui à plusieurs reprises, ensoleilla nos repas par la grandeur de tous ces gestes gratuits.

Je me revois assise, attendant nerveusement de rencontrer la personne responsable de mon dossier au Bien-Être social de la localité où je vivais. J’étais enceinte de huit mois et le père d’Emmanuelle m’avait laissé pour mieux respirer son inconfort. Durant ma grossesse, douze livres s’étaient ajoutés à mon poids et on pouvait facilement entrevoir cet énorme ballon qui dessinait mon état.

Enfin, je venais à peine de débuter mes pas dans ma dix-neuvième année que je me retrouvais confronté à ma solitude et à mes craintes dans mon rôle de future maman.

Et devant moi, assise confortablement, une belle dame se présenta humblement, dans la grandeur de sa profession. Habillée sobrement elle me demanda si j’étais la fille de Madame … et je répondis avec hésitation «Oui».

Elle m’expliqua qu’elle avait souvent envoyé des boîtes d’épicerie à notre résidence. Et soudain, je compris que Dieu avait mis un ange sur mon chemin pour faciliter mon voyage vers le difficile.

Depuis vingt-cinq ans, grâce à la volonté du Tout-Puissant, je marche ma vie en compagnie de cet ange du ciel. Nous la surnommons «Mammy». Sa présence est source d’Amour et de Respect. Et les soirs de grande tristesse, j’ai souvent ensoleillé mes pensées de positif en me berçant dans la chaleur de ses bras.

Depuis quelques temps, je visite cette grande dame à l’hôpital dans cette même ville qui a vu toutes mes horreurs d’enfance.

Je souffre à la voir si fragile, dans son corps affaibli par ses soixante-quatorze livres. Elle n’arrive plus à digérer sa nourriture. Donc, au fil des jours, mon ange dépérit pour se préparer pour le grand voyage qui la mènera retrouver son époux chéri que l’on surnommait avec tendresse «Daddy».

Beaucoup de proches ne peuvent venir la visiter car ils ressentent trop de tristesse à voir l’ampleur des traces que laissent sa maladie. On ne peut donner de nom à ses malaises car pour ce faire, il faudrait l’ouvrir et sa mort serait certaine. Alors, ceux qui trouvent la force d’accepter leur impuissance la visite pour recevoir ces messages de Sérénité qu’elles nous envoient à travers la Quiétude de ces conversations.

Il est certain qu’elle puise sa Force et son Énergie dans sa Foi chrétienne. Elle m’a dit silencieusement, qu’elle a été de l’autre côté et qu’elle a vu son cher époux décédé. Il avait le visage rond et elle s’éclata de joie en racontant ce voyage.

Pendant trois jours, ses proches l’ont veillé pour s’assurer qu’elle ne partirait pas sans leur dire «Adieu» dans la noirceur de son sommeil. Et dans ces nuits sombres, elle a visité l’autre côté de ce paradis qui l’attend.

Elle m’a dit qu’elle est prête mais qu’elle a encore une mission à accomplir. Pour cette raison, Dieu la laisse parmi nous, quelques milles encore pour marcher à nos côtés.

À l’écoute de ces paroles, je ne pouvais m’empêcher de laisser mes larmes coulées. La sachant prête je devrais me consoler mais ma perte sera grande à guérir et surtout, à accepter.

Comment vais-je réussir à nager sans mon capitaine? Qui me montrera la voie quand je m’écarterai de ma route?

Un jour à la fois, mon ange se bat de toutes ses forces pour sourire gracieusement. Mon guide spirituel se meurt et je n’y peux rien. Merci mon Dieu pour l’opportunité que vous m’avez donné de m’enrichir à son contact.

Sa lucidité est si grande qu’à travers ses confidences, ses souffrances et ses espoirs, je ne peux que grandir dans la pauvreté de son destin. Et un pas à la fois, elle me verse son témoignage de croyante.

Elle est grande ma Mamy car même dans la douleur de cette dernière épreuve, elle vit avec sa Puissance Supérieure une relation privilégiée.

Elle restera toujours dans ma Mémoire et dans le Respect de mon cœur!»
 

À suivre…
Lee, auteure
lee@quandladrogue.com
Coin santé!
UN BRIN D'HISTOIRE

UN BRIN D'HISTOIRE

L'homme a toujours cherché: à soulager ses souffrances: et à guérir ses maladies. La découverte d'un remède lui a servi à améliorer son sort. 

Si l'histoire de la médecine et celle de la pharmacie remontent à plus de deux mille ans, celle des médicaments que nous connaissons aujourd'hui est relativement récente. En effet, dès le XIXe siècle apparaissent les premiers médicaments sous la forme qui nous est familière: le comprimé. Avant, on se soignait surtout avec des plantes ou des métaux.

L'aspirine, une centenaire

C’est le 23 janvier 1899 que l'on a nommé ASPIRINE, une substance connue sous le nom d'acide acétylsalicylique. Mais celle-ci était connue depuis bien plus longtemps. Au XVIIIe siècle, un pasteur anglais, le révérend Edmund Stone, avait été frappé par le goût amer de l'écorce de saule (dans laquelle on trouva l'aspirine) qui lui rappelait celui de l'écorce de quinquina, un médicament rare et dispendieux dont on se servait alors pour traiter les fièvres. Il pensait donc que l'on retrouverait dans l'écorce de saule la même substance que dans celle: du quinquina, soit un produit 1 pour soulager la fièvre. 

Il rapporta ses observations, comme il le disait « pour que l'on fasse des essais avec cette substance dans une variété de situations et que 1 le monde puisse profiter de ses bienfaits. Il a été le premier à découvrir que les salicylates (aspirine) réduisent la fièvre et soulagent la douleur.

Les premiers médicaments ont été les analgésiques parmi lesquels on retrouvait l'aspirine. Puis, sont apparus les antibiotiques, les sulfamides et la pénicilline, qui ont révolutionné le traitement des maladies infectieuses. Par la suite, on a mis au point les vaccins, les premiers agents anticancéreux, les médicaments pour faire baisser la pression et les médicaments pour le cœur.

Aujourd'hui, la recherche pharmaceutique s'oriente particulièrement vers les nouvelles formes d'administration de médicaments destinées à encourager une meilleure gestion du traitement (moins de pilules à prendre) et à mieux cibler le site d'action pour diminuer les effets secondaires.

Une petite salade à l'aspirine

L’aspirine en vieillissant se transforme en vinaigre, c'est normal. Mais elle est aussi moins efficace. Alors si votre aspirine a une forte odeur de vinaigre, il est temps de vous en débarrasser.

Source : Le p ‘tit guide des médicaments
 

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DU HAUT DE MA CO-DÉPENDANCE
Vendredi le 21 juillet 2006
Vol.03 - No.29

 

Récemment, j’ai célébré mes 50 ans. Et dans mon livre à moi, un demi siècle ça se fête. Et pour célébrer ce moment de ma vie, j’ai fait un recul dans mon livre d’histoires pour trouver les personnages marquants de mon existence. Et il me fait plaisir de vous les présenter… La semaine dernière, j’ai souligné la présence dans nos vies de Mamy. Et cette semaine …
 
La troisième personne que j’aimerais souligner est une dame âgée qui demeurait juste à côté de la maison délabrée que nous habitions. 
Dans ma série intitulée «Les survivants du passé»
j’avais dédié ce texte pour souligner son passage dans une période difficile de mon adolescence. Et voici cet extrait :

Un jour, un conjoint de ma mère réalisa que j’avais des poux. «Je le revois écrasé sur une chaise de la cuisine, vêtu d’un pantalon court, les jambes écartés pour mieux nous laisser entrevoir ses parties génitales et ainsi, nous marquer psychologiquement. «Enfin, je discuterai peut-être de tous ces abus dans un autre témoignage car présentement, je suis dans l’incapacité d'ouvrir cette porte et d’y faire face».

Cet homme que ma chère mère avait choisi parmi son troupeau de perdants participait activement à tous ses déboires. Seigneur, je m'agenouille devant la fragilité de mon coeur, aide-moi à avancer pour cesser de reculer avec toutes les marques qu'ils ont laissées par leur abus.

Et il me blessait en me traitant de «maudite pouilleuse».Et j’ajoutais ce nom déchirant à ma liste noire pour mieux mourir intérieurement. Puis, la chicane éclata bruyamment et il m’a brusquement sacré dehors de notre demeure; cette grande maison mal entretenue qui sera condamnée quelques mois plus tard. Et je criais à l’injustice, ne sachant pas vraiment la signification de ce calvaire. 

Ma tête appuyée contre mes genoux, je pleurais. Le ventre vide, le corps couvert de vêtements sales et puants, les cheveux amincis par les traitements abusifs de ma mère, je ne voyais aucun espoir de survivre une autre page de mon enfer. Puis le Tout Puissant m’envoya quelqu’un pour assécher mes larmes de détresse.

Et dans mes gémissements, j’ai entendu une voix douce remplie de compassion murmurer un message d’aide. 
Une vieille dame aux cheveux blancs, notre voisine immédiate m’a demandé pourquoi je pleurais et je lui ai dit qu’il m’avait sacré dehors parce que j’étais une «pouilleuse».

Sans hésiter, elle m’invita dans son petit logement où elle entreprit de m’aider. Pendant trois jours, elle me soigna pour mieux m’aimer. Son nid était d’une propreté exemplaire et d’une simplicité que je recherchais. Et les bons repas préparés par un ange de Dieu se succédèrent, chacun plus délicieux les uns que les autres. Un divan placé à l’entrée me servit de lit douillet. De dormir dans des couvertures propres, au chaud, sans nettoyer les boules de saleté localisés entre mes orteils me procurait un tel réconfort et m'enveloppait d'une grande sécurité.

À chaque jour, elle passait de longues heures à m'épouiller maternellement et je ne pouvais que développer respect et amour, pour ce personnage habillé de dévotion et de sérénité. «Comme j’aurais désiré avoir une mère qui m’aime juste assez pour ne pas me confronter à ce fardeau de misère!»

Seigneur, aujourd’hui grâce à ce retour en arrière, je réalise la grandeur de mon prochain. Dieu m’envoya à certains moments difficiles, des anges gardiens qui par leur générosité ont embellit la dureté de ma réalité…

J'ai appris quelques années plus tard, que cette grande dame était décédée... Et je ne l'oublierai jamais!

La semaine prochaine, je vous présenterai mon quatrième personnage qui a marqué ma vie positivement.
 

À suivre…
Lee, auteure
lee@quandladrogue.com
Coin santé!
Le recours aux médicaments

LES MÉDICAMENTS DANS TOUT ÇA?

Le recours aux médicaments peut s'avérer une stratégie: efficace pour accroître la longévité. La découverte de l'insuline et des antibiotiques, par exemple, a permis à de nombreuses personnes de vivre jusqu'à un âge avancé. La vaccination a aussi permis d'éviter bien des problèmes attribuables aux maladies infectieuses. Mais il faut mettre un «bémol» à cette affirmation. Même si d'importants progrès ont été faits, la médecine se révèle encore peu efficace devant les cancers, les maladies inflammatoires et les maladies du système respiratoire, pour ne citer que ces exemples.

On reconnaît aujourd'hui que plusieurs médicaments peuvent affecter la qualité de vie par leurs effets indésirables. Leur utilisation rationnelle, c'est-à-dire en présence d'une réelle indication, peut améliorer la qualité de vie d'un individu. Mais, il faut également qu'un examen minutieux soit fait en regard des effets secondaires et des interactions possibles avec d'autres médicaments. 

D'une part, il peut être utile de valider avec un autre intervenant la pertinence d'un médicament dans son plan de traitement. En effet, de nombreux problèmes peuvent survenir lors du processus de prescription médicamenteuse.

Ainsi, un médicament peut être prescrit sans réelle nécessité, avec une posologie ou une dose inadéquates ou sans tenir compte des autres remèdes.

D'autre part, la fidélité au traitement s'avère une des conditions préalables de succès.

Source : Le p ‘tit guide des médicaments
 

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DU HAUT DE MA CO-DÉPENDANCE
Vendredi le 28 juillet 2006
Vol.03 - No.30

 

Récemment, j’ai célébré mes 50 ans. Et dans mon livre à moi, un demi siècle ça se fête. Et pour célébrer ce moment de ma vie, j’ai fait un recul dans mon livre d’histoires pour trouver les personnages marquants de mon existence. Et il me fait plaisir de vous les présenter… La semaine dernière, j’ai souligné la présence dans nos vies d’une dame âgée qui m’a aidé dans ma détresse. Et cette semaine …
 
La quatrième personne que j’aimerais souligner est ce merveilleux personnage que je nomme ma mère spirituelle. 
Récemment, j’avais composé un texte à son honneur. 
Et il me fait plaisir de vous le représenter.

Ma vie avance et toujours le Tout-Puissant me fait danser gentiment avec mes émotions. Et je le remercie!

Aujourd’hui, ma maman spirituelle, celle qui a bien voulu m’accepter comme je suis m’a fait vivre des moments solides, des instants de bonheur, des minutes d’harmonie spirituelle et de joie.

Elle m’a invité à venir la visiter là où elle vit. Elle m’a laissé pénétrer dans son monde où la foi est nourrie à toutes les minutes du quotidien. Lieu de paix, lieu d’amour et lieu de guérison intérieure.

Et à sa présence, je me suis laissée bercer dans mes émotions si fragiles. Elle et moi, nous n’avons pas besoin de parler pour communiquer. Il y a comme une magie qui s’opère juste au croisement de notre regard.

Trop de gens ont perdu cette magie d’aimer tout simplement, dans la simplicité totale en ce, près de l’autre. Chacune remplie ses poches de la présence de l’autre.

Des moments simples, qui guérissent nos plaies béantes que laissent trop souvent notre société stressée, trop pressée à lutter pour être meilleure que l’autre, pour obtenir plus d’argent, pour conserver sa place au soleil, pour avancer plus rapidement.

Et pendant ce temps, certains souffrent de n’être plus.

Et debout devant cette fenêtre, je regardais la paix qui se dessinait devant mon moi heureuse. Une paix envahissante et je donnais au temps le temps de ressentir les choses qui font du bien, le temps de respirer avec mon cœur.

Après une courte rencontre, je suis retournée à la maison, le cœur joyeux. Je peux maintenant entreprendre ma semaine avec une force pour mieux affronter les tournants de mon existence.

Et de l’autre côté de la médaille, tranquillement, je marche vers ce demi-siècle. Je me sens riche puisqu’elle est là tout près. Je me sens aimée par une femme douce et dynamique, je me sens libre d’être et de devenir plus grande.

Je souhaite à tous et à toutes de vivre des moments aussi simples que cette magie de se sentir bien en présence de l’autre. Cette personne qui existe et qui ne demande qu’à vous apprivoiser pour mieux vous aimer.

L’autre qui ne porte pas de nom spécial mais qui restera toujours dans mon être, jusqu’à la fin de mes jours.

Bénissez cette grande Dame Seigneur! Elle porte le nom de «mère spirituelle»

Et je l’aime…
 

À suivre…
Lee, auteure
lee@quandladrogue.com
Coin santé!
Le virus du Nil occidental

Le virus du Nil occidental (en anglais : West Nile Virus) est un flaviviridae du genre Flavivirus (qui comprend également le virus de la fièvre jaune, le virus de la dengue, le virus de l'encéphalite de Saint-Louis et le virus de l'encéphalite japonaise) .

Son nom vient du district de West Nile en Ouganda où il a été isolé pour la première fois en 1937 chez une femme souffrant d'une forte fièvre. Il a ensuite été détecté chez des hommes, des oiseaux et des moustiques en Égypte dans les années 1950, et a depuis été retrouvé chez l'homme ou l'animal dans divers pays.
Des cas humains de fièvre, liés au virus du Nil occidental, ont été rapportés en Afrique, au Moyen-Orient, en Inde, en Europe, et plus récemment sur le continent américain, où une première épidémie s'est déclarée dans la ville de New York en 1999.

Symptômes chez l'homme
Les symptômes de l'infection par le virus du Nil occidental, sont semblables à ceux de la grippe, mais la majorité des gens n'en ressentent aucun. Elle se caractérise par la survenue brutale d'une fièvre importante après 3 à 6 jours d'incubation, accompagnée de maux de tête et de dos, de douleurs musculaires, d'une toux, d'un gonflement des ganglions du cou, et souvent d'une éruption cutanée, de nausées, de douleurs abdominales, de diarrhées et de symptômes respiratoires. Dans moins de 15% des cas, des complications peuvent survenir telles que méningites, encéphalites, hépatites, pancréatites ou myocardites. 
Généralement le malade récupère spontanément, parfois avec des séquelles, mais la maladie peut s'avérer mortelle, chez les personnes âgées ou immunodéprimées dans 3 à 15% des cas. 

Dépistage et traitement
Il existe un test de dépistage, mais il n'existe pas de traitement spécifique, ni de vaccin contre le virus du Nil occidental. Les traitements proposés visent uniquement à atténuer les symptômes de la maladie.

 

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DU HAUT DE MA CO-DÉPENDANCE
Vendredi le 4 août 2006
Vol.03 - No.31

Récemment, j’ai célébré mes 50 ans. Et dans mon livre à moi, un demi siècle ça se fête. Et pour célébrer ce moment de ma vie, j’ai fait un recul dans mon livre d’histoires pour trouver les personnages marquants de mon existence. Et il me fait plaisir de vous les présenter… La semaine dernière, j’ai souligné la présence dans nos vies d’une dame âgée qui m’a aidé dans ma détresse. Et cette semaine …

J’ai nagé depuis quelques temps dans mon passé pour ressortir les souvenirs de ma mémoire ceux et celles qui m’avaient si gentiment aidés dans mon cheminement personnel. À travers ce retour en arrière, j’ai revu certaines pages de ma vie, des extraits difficiles à revivre intérieurement. Il faut dire que je suis heureuse d’avoir pris ce temps pour souligner la présence de ces gens merveilleux qui ont marqué mon existence positivement.

Et hier soir, en essayant de trouver mon sommeil, j'avoue que j'ai eu une pensée pour ma vraie mère «Antoinette». Pourquoi cette pensée? Parce qu’elle  à fêté son 72 ans le 3 août dernier. Et pour ceux et celles qui avez marché à mes côtés à travers la lecture de mes chroniques, savez que j’ai coupé les liens avec elle, en automne 1995. Une rupture réfléchie et bâtie sur un passé habillé de gestes sans amour pour nous, ses enfants. Un passé habillé de jalousie envers ses trois filles.

Pour un doux moment, je me voyais la visiter avec un cadeau en main. Je ressentais partiellement cette joie, sans valeur réelle. À son coucher, j’ai murmuré à mon conjoint que je désirais aller voir ma Mère et je me suis endormie.

Et au matin, heureusement que ce désir c'était éteint… Je ne ressentais plus ce besoin de la voir, de comprendre, de savoir, de panser et d’essayer de recréer des liens d’amour… J'ai peur que de voir le produit de sa consommation sur son être risquerait de me marquer davantage.

Et je ne peux pas jouer avec ma boîte émotive... J'aurais trop à perdre! Beaucoup trop.

Je vous avoue que j’aurais aimé que ma mère m’apporte une parcelle de soutien et d’amour pour améliorer les passages de ma vie dans mes chaussures de femme, de mère et tant plus.

Mais à travers ma plume, je sais qu’il est évident que je finirai de vivre mes pages d’existence avec ce manque au fond du cœur. Étant de signe astrologique Cancer, sa présence était primordiale et essentielle pour mon épanouissement. Et pour cette raison, le mot Mère vient me chercher et me continue de me déchirer profondément. Il me dévore, d’une certaine façon!

Heureusement, que le Tout-Puissant m’a fait connaître ma mère spirituelle (telle que mentionné dans ma chronique précédente). Sa présence a pansé bien des blessures et remplie bien des vides.

Je resterai toujours celle qui n’a pas été aimé par sa mère mais au moins, je quitterai ce monde, avec le ventre rempli de Je sais.

Est-ce que je commence cette nouvelle vie «50 ans» sous un parapluie de positif? J’aime à croire que Oui. Mais il faut reconnaître que j'avance ma vie avec mon panier de blessures et que pour ces raisons, je dois travailler très fort pour conserver mon équilibre.

Et pour continuer à m'épanouir...

À suivre…

Lee, auteure
lee@quandladrogue.com
Coin santé!
Noyade

Noyade
Il faut commencer par prévenir les secours. 

Ensuite, un bon nageur, de préférence entraîné au sauvetage, pourra tenter de sortir la victime de l'eau - attention toutefois, la victime en train de se noyer panique, elle peut s'agripper au sauveteur et l'entraîner dans sa noyade. Il existe des prises de dégagement qui permettent de faire lâcher prise à la victime pour ensuite pouvoir la saisir correctement (par derrière, en passant une main sous son aisselle) 

Une fois ramenée à terre, il convient d'agir comme pour une victime normale : bilan, mise en PLS si la personne est inconsciente et respire, bouche-à-bouche ou bouche-à-nez si elle ne respire pas, associé au massage cardiaque si elle est de plus en arrêt circulatoire. 

Même si la personne est consciente, il est impératif que la victime soit suivie médicalement : si de l'eau est entrée dans ses poumons, cela peut provoquer plusieurs heures plus tard un édème pulmonaire qui l'empêchera de respirer (le plasma, une partie du sang, passe dans les poumons, la victime se « noie de l'intérieur »).

Contrairement à une idée répandue, il ne faut surtout pas tenter de vider les poumons de la victime. 

En effet, cela ne sert à rien : 10 à 20 % des « vraies » noyades se font à « poumons sec », c'est-à-dire que la victime arrête de respirer (apnée réflexe provoqué par la fermeture de l'épiglotte lorsque la première goutte d'eau pénètre dans le larynx) et c'est cet arrêt respiratoire qui provoque la noyade ; 
dans certains cas, l'arrêt respiratoire survient avant la noyade (par exemple crise cardiaque, noyade dite blanche) ;
s'il y a de l'eau dans les poumons, il y en a très peu (la victime s'arrête très vite de respirer, l'épiglotte se ferme et l'eau n'a pas le temps de rentrer) ;
la présence d'eau n'empêche pas la ventilation artificielle (bouche-à-bouche ou bouche-à-nez), en effet, celle-ci se fait à pression positive, l'air chasse l'eau des alvéoles pulmonaires. 
Lors de la pratique de la ventilation artificielle, le risque est très grand d'avoir une remontée du contenu de l'estomac, on s'attachera donc à insuffler délicatement : une expiration continue de deux secondes qui s'arrête lorsque le ventre ou le bas de la poitrine se soulève. Si par malheur on constatait un reflux gastrique, il faut tourner la victime sur le côté pour vider le liquide, puis reprendre la ventilation, de préférence au bouche-à-nez pour éviter de mettre sa bouche sur le « vomi ».

 

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DU HAUT DE MA CO-DÉPENDANCE
Vendredi le 11 août 2006
Vol.03 - No.32

Et je touche humblement la fin de cette présentation de tous les gens qui ont marqué positivement ma vie. À travers cette réflexion, j’ai eu grand plaisir à vous présenter quatre personnes.
1. Suite au décès de notre paternel, Monsieur Roger Godbout est devenu le conjoint de ma mère. Il était natif du Lac Mégantic au Québec. Cet homme nous a sauvé de bien des moments de noirceur.
2. La deuxième personne que j’aimerais souligner est ma chère Mamy. Elle est décédée en avril 2001.
3. La troisième personne que j’aimerais souligner est une dame âgée qui demeurait juste à côté de la maison délabrée que nous habitions. Elle m’a donné un toit pendant presque trois jours et elle a nettoyé ma chevelure de mes poux. Ma mère et son conjoint m’avaient jeté dehors et cette dame au cœur d’or m’a aidé.
4. La quatrième personne que j’aimerais souligner est ce merveilleux personnage que je nomme ma mère spirituelle. Ce dernier personnage que je vous ai présenté fait partie de ma vie. Elle me comble par sa gentillesse, par le fait qu’elle m’accepte avec mes forces et mes faiblesses. Elle me permet de panser bien des blessures du passé et de combler des vides.


Et voilà, grâce à retour en arrière, je me suis permise de faire revivre tous mes personnages. Et maintenant, je réalise que nous avons tous le pouvoir de marquer positivement la vie d’un autre être tout comme ces gens ont embelli merveilleusement la mienne. 

Nous possédons au fond de nous le pouvoir d’aimer, d’aider, d’écouter, de consoler, d’enseigner, de panser et tant plus. Avons-nous ce désir de nous ouvrir aux besoins des autres?

Même si notre prochain a le corps habillé de tatous, même si il porte des vêtements sales et délabrés, même si son langage pue et qu’il transpire la haine, même si son regard est lourd et ridé de peine, donnons-lui la chance de trouver en nous une parcelle de réconfort et de soutien. Car peut-être qu’un jour, vous serez cette personne…

J’aimerais terminer en vous présentant quelques réflexions trouvées dans un petit livre intitulé 
Le petit manuel du professeur des auteurs
«Dr Homer Adams et Sarah Adams Johnson».

Le meilleur moyen d’oublier vos problèmes est d’aider quelqu’un d’autre à résoudre les siens.

On ne saurait mieux se préparer pour demain qu’en faisant bon usage de la journée d’aujourd’hui.
Un cœur ne peut être plus heureux que lorsqu’il bat pour les autres.
Je pèse mes paroles avec soin, et je les assaisonne de douceur et d’amitié. Je ne sais jamais, voyez-vous lesquelles j’aurai à manger.
La voix des autres vous parle sur le ton de votre  propre voix.
Tous les gens sourient dans la même langue.
Ne perdez jamais contact avec ce qui vous motive.
Soyez disposé à apprendre des autres.
Et finalement,
Tournez votre visage vers le soleil et vous ne verrez pas l’ombre. 
Helen Keller

Au plaisir de votre prochaine visite virtuelle.

À suivre…
Lee, auteure
lee@quandladrogue.com
Coin santé!
L'alcool et vos médicaments

Une vodka jus d'orange? 

Le pamplemousse ou le jus de pamplemousse ne font pas bon ménage avec certains médicaments et vont même jusqu'à augmenter leur toxicité. Il est important de vérifier si cela s'applique à vos médicaments. Si tel est le cas, alors, passez au jus d'orange: qui lui, est inoffensif contrairement à son cousin le pamplemousse. 

L'alcool et vos médicaments

Un verre de vin qui arrose un bon repas entre amis...voilà l'un des plaisirs de la vie. Mais peut-on se permettre de prendre de l'alcool si on consomme des médicaments? Une consommation occasionnelle et modérée d'alcool ne pose pas vraiment de problème avec les médicaments. Cependant, il y a certaines exceptions à la règle.

Avec l'âge, le corps se modifie et l'alcool absorbé peut atteindre plus facilement des taux élevés dans le sang. La sensibilité aux effets de l'alcool augmente aussi.

L'alcool au volant, c'est criminel... on le sait.

L'association alcool-médicaments et conduite est une véritable catastrophe. 

N'oubliez pas qu'une bouteille de bière, un verre de vin et une once et demie de boisson forte (45 ml) contiennent la même quantité d'alcool.
 

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DU HAUT DE MA CO-DÉPENDANCE
Vendredi le 18 août 2006
Vol.03 - No.33

Et voilà que ma vie reprend son chemin. Je marche maintenant avec mes 50 ans de cheminement. Et ce matin, j’en profite pour prendre une bonne respiration profonde pour continuer mon apprentissage et pour avancer positivement malgré ma dynamique de mère qui me déchire toujours.

Je lisais récemment dans le livre intitulé Relation d’aide & amour de soi de l’auteure Colette Portelance sous la rubrique «Besoin d’amour» ce texte «Le besoin d’amour et un besoin vital chez l’être humain, quel que soit son âge. Un enfant non aimé souffre de graves problèmes psychologiques et son état physique en est altéré. Un adulte non aimé est souvent envahi par des peurs qui l’empêchent de se réaliser, par des frustrations qui le rendent misanthrope, par des dépressions qui ne lui permettent pas de profiter de la vie ou par des maladies psychosomatiques qui le privent de ses capacités vitales.»

Elle poursuit en disant «L’amour constitue la nourriture psychique la plus importante d’un homme. Tenter de se convaincre rationnellement qu’on peut vivre sans être aimé et sans aimer, c’est tout simplement renforcer, par la rationalisation, son système défensif et masquer ainsi la souffrance qui suscite le manque d’amour. L’être dont le besoin naturel d’amour est comblé est beaucoup plus libre et indépendant que celui qui est à la recherche de la satisfaction de ce besoin. L’homme qui mange à sa fin n’est pas obsédé par le manque de nourriture. Parce que son besoin physiologique est comblé, il peut s’en dégager et se livrer à d’autres activités. L’enfant qui manque d’amour est un enfant très dépendant qui s’accroche et qui accapare toute notre attention et tout notre temps.»

Je vous présente cette parcelle de texte car je reconnais ma fragilité vis-à-vis la coupure que j’ai entrepris face aux membres de ma famille, à mes proches. Une coupure que j’avais commencée avec ma sœur aînée en 1993, je crois. Puis, avec ma mère en 1995. Suivie de la coupure avec mon frère aîné en 1997 et finalement, avec ma sœur cadette, en 1998. Certes que depuis, je ne regrette pas mes décisions mais j’avoue que cet entourage me manque. Même si ils étaient tous pollués par leurs vides, ils représentaient ce que j’avais à titre de proches.

Par contre, parfois dans la vie il faut faire son lavage. Et je l’ai fait! Brassée par brassée, je nettoyais ma vie pour mieux avancer. Et je suis convaincue que je me suis permis à travers ses coupures d’améliorer mes chances de réussir et de corriger mon tir émotionnel.

Mais ce besoin d’amour est toujours présent en moi. Mes vides sont toujours là, aussi béants intérieurement qu’autrefois. Et pour avancer, je ne peux pas vivre dans le déni. Cette nourriture me manque même si mes proches ne savaient pas aimés dans le vrai sens du mot.

«L’amour c’est la clé de la motivation, 
c’est ce qui donne envie de vivre, 
de créer, 
de se propulser et de propulser les autres.»

Heureusement, que le Tout-Puissant a mis sur ma route, 
mon conjoint et ma mère spirituelle… 
Merci!

À suivre…
Lee, auteure
lee@quandladrogue.com
Coin santé!
Médicaments en savoir plus

LE MÉDICAMENT D'ORIGINE ET LE MÉDICAMENT GÉNÉRIQUE

Le médicament qui a passé à travers toutes ces étapes (de la découverte à la mise en marché), est appelé médicament d'origine. Ce médicament tout neuf reçoit alors un nom officiel donné par la compagnie qui l'a créé. Pendant un certain nombre d'années, une loi protège ces nouveaux médicaments et seule l'entreprise pharmaceutique qui a découvert le produit peut en faire la vente. Ensuite, d'autres compagnies pharmaceutiques sont autorisées à créer une copie du médicament. On l'appelle alors médicament générique. Il est souvent fabriqué par des compagnies indépendantes ou encore par celles qui fabriquent le médicament d'origine. Son prix est moins élevé que celui du médicament d'origine, car la compagnie qui en fait la production n'a plus à : faire les recherches nécessaires à sa découverte et à sa commercialisation. :

Est-ce que le médicament générique est équivalent à celui d'origine?

Un médicament générique est une copie identique du médicament d'origine. L'ingrédient chimique actif y est le même, mais les ingrédients inactifs et les procédés de fabrication
peuvent différer. Les compagnies de produits génériques: doivent, elles aussi, prouver
que leur médicament est de bonne qualité et qu'il répond aux normes de bonne fabrication. Le médicament générique est donc identique au médicament d'origine.

Le nom commercial et la dénomination commune: deux appellations pour le même médicament

Un médicament possède toujours au moins deux noms: sa dénomination commune (nom donné au moment de sa découverte ou de sa mise en marché) et son nom commercial. 

A titre d'exemple, l'acétaminophène est la dénomination commune du TylénolTM qui est son nom commercial. On retrouvera donc plusieurs noms commerciaux pour une seule dénomination commune. Quelques : exemples vous sont présentés dans le tableau ci-dessous.
 
 
 

Dénomination commune
 Noms commerciaux (exemple)
Acétaminophène
Lorazépam
TylénolTM, AtasolTM, TempraTM
l'AtivanTM, Pro-Lorazépam TM, etc.

 

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DU HAUT DE MA CO-DÉPENDANCE
Vendredi le 24 août 2006
Vol.03 - No.34

Apprivoiser la mort de l’auteur John White

Hier, mon conjoint et moi, marchions dans un cimetière localisé près de notre résidence. Lisant les dates inscrites sur les pierres tombales, je me disais qu’un jour ou l’autre notre mort est inévitable. J’avançais dans ce site avec les pensées brouillées par mes peut-être et mes pourquoi.

Je riais un peu en constatant que tant de gens quittent ce monde entourés d’une pierre tombale grosse comme le monde! Ouf! Je profitais du moment pour expliquer à mon conjoint l’importance de me mettre en terre dans la simplicité et dans le gros bon sens (comme disait si bien notre cher et précieux collaborateur Ronald Toupin, maintenant décédé). 

Plus tard, je lisais dans le livre mentionné en titre que la plupart des gens ont si peur de mourir qu’ils s’empêchent de vivre. Et à cet égard, je crois que nous les parents qui marchons nos vies dans l’impuissance et dans notre  codépendance de merde, avons une crainte maladive de perdre nos enfants qui surconsomment.

Quant à moi, à chaque fois que les médias nous avisent qu’ils ont découvert le corps d’une jeune femme, le cœur me serre très fort. J’ai peur que ce cadavre soit celui d’une de mes filles. Certes que ma peur va vers ma fille aînée puisqu’elle avance sa vie en se baignant dans des situations dangereuses et à risque. Par contre, Marie-Paule qui marche vers ses 28 ans, vit aussi une relation de couple dangereuse et polluée par les pertes de contrôle de son conjoint. Et elle a une façon de l’allumer constamment et de ne pas respecter ses limites personnelles. 

C’est peut-être à cause de ma peur de les perdre que je respire quotidiennement dans la crainte. Comment apprivoiser nos craintes face à nos enfants?

La peur de perdre des êtres chers est lourde et envahissante. En travaillant sur nos peurs, en jetant à la poubelle notre déni qui nous empêche d’avancer peut-être pourrons-nous apprivoiser notre impuissance.

Quelle bénédiction que de verser mon trop à travers ma plume. Je m’ennuie de mes filles et je crois que même si j’apprécie ma solitude, même si j’apprécie de ne pas savoir les détails de leurs noirceurs, j’aime à croire que sans leurs dépendances nos relations auraient été solides et précieuses.

Mais je dois accepter les choses que je ne peux changer…
 

À suivre…
Lee, auteure
lee@quandladrogue.com
Coin santé!
Médicaments en savoir plus

Mon pharmacien m'offre un médicament générique, dois-je l'accepter?

Le pharmacien exécute l' ordonnance du médecin en respectant le choix de la substance active prescrite. Il peut cependant délivrer un médicament ayant un autre nom commercial que celui qui est indiqué sur la prescription à condition qu'il ait la même dénomination commune. Ainsi, si votre médecin vous prescrit de l'AtivanTM, le pharmacien peut vous donner l'AtivanTM, qui est le médicament d'origine ou des médicaments génériques comme le Pro-Lorazépam TM ou encore l'Apo-Lorazépam TM.

Mais, ce sont tous des médicaments ayant la même dénomination commune soit lorazépam. Ce procédé se nomme « substitution » et se pratique dans les pharmacies d'établissements de santé (pharmacie d'hôpital) et les pharmacies de quartier.

La substitution est admise à condition d'aviser le client et de l'indiquer sur le dossier pharmacologique du patient tenu à la pharmacie. Pour la plupart des médicaments, la substitution ne pose aucun problème. Toutefois, pour certains médicaments dont les doses sont plus difficiles à ajuster ou pour quelques patients dont la santé est très fragile, le pharmacien ne fera pas de substitution et vous avisera en conséquence.

La substitution est un phénomène courant que l'on peut accepter en toute confiance. Il faut aussi savoir qu'en tout temps, vous conservez le droit d'exiger le produit original (médicament d'origine). Vous devrez cependant payer une somme excédentaire car le programme d'assurance médicaments ne rembourse pas totalement le médicament d'origine si le médicament générique existe.

Lisez votre étiquette
Généralement, le pharmacien indique sur l'étiquette de votre médicament, le nom commercial du médicament qu'il vous a remis, que ce soit un médicament générique ou un médicament d'origine.

 

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DU HAUT DE MA CO-DÉPENDANCE
Vendredi le 1er septembre 2006
Vol.03 - No.35

Quelle belle semaine! 
C’est important de prendre le temps de remercier le Tout-Puissant pour le beau qui passe sous notre parapluie. On s’arrête trop souvent sur nos noirceurs. 

Il faut réapprendre à trouver la beauté dans la simplicité de notre quotidien. Que de travail…

Quant à moi, récemment ma mère spirituelle et moi, avons été visiter le cimetière de Notre-Dame-des-Neiges à Montréal. Cet havre de paix où repose mon paternel depuis septembre 1965.

Ce prestigieux lieu de repos pour les défunts est un endroit magique dans lequel il est facile de se recueillir. Ce cimetière a été fondé en 1854. C'est vraiment un site historique!

Et main dans la main, nous marchions vitement pour nous rendre au centre d’information. Après une longue marche, à souffle court, nous avons atteint notre objectif. 

C’est la première fois que je revenais sur cet immense terrain qui sert d’habitat à mon défunt père. Je voulais vivement localiser l’emplacement où il reposait depuis presque 41 ans.

Une dame répondit à ma détresse en m’indiquant qu’il reposait dans la section des fosses communes. Elle m’expliqua qu’après 15 ans, si la famille n’a pas donné signe de vie, les autorités en place déplacent la dépouille pour laisser la place à une autre personne.

Je n’ai pas eu le temps de me rendre à l’endroit indiqué et d’une façon, il n’y a plus de petite pierre. Nous étions pauvre, donc je ne pense pas qu’une grosse pierre recouvrait son dernier lieu de repos. 

Je suis convaincue que notre paternel aurait certainement voulu traverser l’autre côté dans la simplicité pour ne pas augmenter le difficile laissé par son départ. Il se savait très malade et appréhendait de laisser ses cinq enfants âgés entre 2 et 14 ans.

Ma mère spirituelle avait aussi ses deuils en tête. Le cœur gros, elle priait doucement pour la paix de l’âme de ses défunts. Ensemble, nous laissions submerger nos pensées dans une forme de recueillement paisible. Nous avions toutes les deux vécu nos deuils à différentes périodes de notre existence. Elle était sereine, comme toujours.

Et nous savions intérieurement que nos vies avaient été transformées par l'impuissance laissée par nos deuils. 
 

À suivre…
Lee, auteure
lee@quandladrogue.com
Coin santé!
Médicaments en savoir plus

UN MÉDICAMENT, C'EST POUR SE SOIGNER, NON POUR SE NOURRIR

Prendre un médicament est un phénomène normal. Il est tout à fait naturel de chercher à se soulager, à se soigner et à se guérir. Une grande partie de la population consomme des médicaments. 

Non seulement les gens âgés n'échappent pas à cette règle, mais semblent en faire aussi une consommation relativement élevée. 
Les personnes âgées consomment-elles trop de médicaments?

Une dame de 81 ans racontait un jour qu'elle recevait plusieurs médicaments sur prescription médicale en plus des produits naturels achetés en pharmacie de la lécithine, de la vitamine E, de la vitamine C, un liquide pour le foie, un liquide pour les intestins et une petite pilule à prendre lorsque son liquide pour les intestins n'agissait pas. Elle ajoutait: « Les pilules prescrites par: mon docteur, je suis obligée de les prendre. Mais ce sont les pilules que j'achète qui me font du bien. »

Cette anecdote banale en soi, révèle toute la complexité de la consommation de médicaments chez les personnes âgées.

 

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DU HAUT DE MA CO-DÉPENDANCE
Vendredi le 8 septembre 2006
Vol.03 - No.36

Aujourd’hui ma mère spirituelle et moi avons été visiter le cimetière de Notre-Dame-des-Neiges à Montréal. Cet havre de paix où repose mon paternel depuis septembre 1965.

Ce prestigieux lieu de repos pour les défunts est un endroit magique dans lequel il est facile de se recueillir. Ce cimetière fondé en 1854 est un site historique.

Suite Partie 2

La température était clémente, environ 22° celcius. Le soleil nous réchauffait suffisamment pendant que nous marchions à l’unisson. Une sérénité toute simple nous envahissait. J’étais surprise de constater que cette visite calmait mes vides intérieurs.

Il y a quelques années, j’avais appris qu’il serait impossible de me recueillir sur la tombe de mon paternel car sa pierre ne serait plus là pour m’indiquer l’emplacement de son dernier repos. 

Je remercie ma mère spirituelle pour son initiative lorsqu’elle m’a proposé de faire cette démarche dans ce cimetière qui a accueilli le corps meurtri par la maladie de mon père alors âgé de 37 ans.

J’avoue que de prier à l’unisson par la prière de la Sainte Vierge est certainement une bonne façon de faire un clin d’œil spirituel à nos proches, nos défunts d’amour.

Des moments de spiritualité qui resteront gravés dans mon sac de bons souvenirs.

Maintenant, je n’ai plus d’objets qui me permettent d’entretenir la mémoire de mon cher père. Heureusement, que depuis son départ, je cultive mes souvenirs.

Il faut le dire que c’est une chose que ma mère n’a pas réussi à polluer dans ma mémoire. Je le vois encore me demander d’aller au dépanneur pour lui rapporter une crème glacée aux fraises. Il me donnait suffisamment d’argent pour que je puisse partager cette douceur avec lui. Parfois, il me demandait de lui acheter une barre de chocolat.

Les années ont passées et toujours, nous partageons les mêmes goûts. J’aime la crème glacée aux fraises et les barres de chocolat Ho Henri. 

Mais il me manque terriblement…
 

À suivre…
Lee, auteure
lee@quandladrogue.com
Coin santé!
L'ostéoporose

La consommation de yogourt pourrait jouer un rôle dans la prévention de l'ostéoporose.

L'ostéoporose

L'ostéoporose est une maladie qui affaiblit et fragilise les os, entraînant ainsi une augmentation des risques de fracture (hanche, poignet, vertèbres). 

L'ostéoporose est une maladie qui se développe de manière lente et insidieuse : souvent, la personne atteinte ne manifeste aucun symptôme.

Plus vous êtes âgé, plus vos risques d'ostéoporose augmentent. Quoique cette maladie touche particulièrement les femmes de race blanche, les hommes peuvent aussi en être atteints.

La consommation régulière d'aliments riches en calcium et en vitamines comme le yogourt, combinée à la pratique d'activités physiques, peut aider à prévenir l'ostéoporose.

Source: www.danone.ca/fr/sante/capsules.aspx

 

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DU HAUT DE MA CO-DÉPENDANCE
Vendredi le 15 septembre 2006
Vol.03 - No.37

Sous le signe de ma transparence

Hier, j'ai tombé physiquement. J'avais mal au corps, aux muscles. Ma fierté est tombée par terre! Quand on est plus capable de se pencher. Quand on a de la difficulté à marcher. Quand on a mal juste à respirer. C'est dûr, très dûr!

Et moi qui est la fille d'une mère alco-pharmacodépendante, j'avoue que j'ai de la difficulté à me reposer. Je travaille très fort, du matin au soir. Et j'ai de la misère à arrêter surtout, si je n'ai pas fini ce que je dois faire.

Mes limites, j'en ai peu. La sueur m'embrasse. La fatigue danse avec moi et toujours, je continue. Je ne lâche pas! 

Et si je retourne en arrière dans les pages de mon livre d'histoires, je comprends pourquoi je suis construitre de cette façon. Voyez-vous, ma mère était une personne paresseuse. Sa maison était toujours en désordre. Elle n'avait pas de fierté d'être. Elle ne ressentait pas cette responsabilité de s'assurer que ses 5 enfants soient propres, qu'ils portent des vêtements convenables,  que leur ventre soit plein et tant plus. Ma mère n'était pas une bonne ménagère!

Je me souviens qu'à l'âge de 13 ans, la mère d'une de ma meilleure amie m'avait suggéré de faire le contraire de ma mère dans mon avenir et elle m'affirmait que cette recette me rendra probablement heureuse.

Donc, toute ma vie, j'ai avancé en donnant mon meilleur dans tout ce que j'entreprenais. Chaleur, froideur, humidité, saleté, jalousie, fatigue, malgré tout, je continuais. Plus je fonçais, plus j'avançais. Et plus, je savourais les satisfactions de faire, de réussir. Quel plaisir de voir les résultats de nos efforts. J'aime!

Donc, plus les années avançaient et plus je construisais sur cette fondation de «j'avance, je fonce, je travaille fort, je ne lâche pas...» Aujourd'hui, à 50 ans, je réalise que je possède une force de caractère qui est surprenante et qui fait de moi, un être de défit, une personne d'action.

Malheureusement, il y a l'autre côté de la médaille, parfois, je me donne trop. Il faut marier l'équilibre dans tout ce que l'on fait. Et j'ai perdu un peu cette magie. J'ai oublié d'écouter mon corps, de soigner ma fatigue.

Dieu merci! Je viens de comprendre ma leçon de vie. Maintenant, je sais!

Étant fille d'une mère alco-pharmacodépendante, ayant été élevée dans une famille dysfonctionnnelle, j'ai un fond qui semble un peu dépassé  par ma discipline, par mon désir d'être à l'opposé de celle qui m'a détruite dans tout mon être.

Malgré mon désir de m'éloigner de celle qui m'a brisée trop souvent, je dois reconnaître que mon corps a des limites!

J'ai compris!

Un petit mot de Lee,
 

À suivre…
Lee, auteure
lee@quandladrogue.com
Coin santé!
La maladie du hamburger

Parents : Ressources : Fiches pratiques : Devinettes : Qu'est-ce que la maladie du hamburger?
Agence Science-Presse

C'est une forme d'intoxication alimentaire (un empoisonnement) associée à la viande hachée. Comme cette viande est beaucoup utilisée dans les hamburgers, on a donné ce nom à la maladie. Qui est le responsable? Une bactérie appelée Escherichia coli.

Cette bactérie est présente en très grand nombre dans l'intestin des animaux. Or, il arrive que les carcasses de viande soient contaminées par de telles bactéries lors de l'abattage. La viande alors mise sur le marché est aussi contaminée. Dans le cas d'un steak ou d'une côtelette, les bactéries se trouveront sur les surfaces externes. Il suffit alors de bien cuire ces surfaces pour détruire les bactéries (on peut manger ces viandes saignantes sans danger).

Et la viande hachée? 
En hachant une pièce de viande contaminée en surface, on répand les bactéries. Celles-ci se trouvent alors mélangées à la masse de viande et elles s'y multiplient. 

Pour éviter l'intoxication, il n'y a qu'une solution: bien faire cuire la viande hachée sur toute son épaisseur.
 
 

 

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DU HAUT DE MA CO-DÉPENDANCE
Vendredi le 22 septembre 2006
Vol.03 - No.38

Nous avons à tour de rôle, dans la vie, à faire cette expérience du deuil et souvent elle nous prend pas surprise sans que nous ayons pu nous y préparer…

Mon Ami souffre.
Mon Ami est brisé.
Mon Ami pleure.

Il vit de la colère et cela fait partie des étapes à vivre lors d’un deuil.
Un flot d’émotions trop souvent incontrôlables, vient brisé notre quiétude et notre équilibre.

C’est tout un défi que de guérir l’absence d’un être cher, le départ d’une personne aimée…

Mon Ami a mal.
Mon Ami pleure!
Sa mère bien-aimée vient de partir pour son dernier voyage.

Elle est décédée trop tôt, trop vite!
Lors de son décès, mon Ami a regardé son frère et il lui a dit «Maintenant, il ne reste que nous deux»

Elle qui avait appris à les laisser vivre, les laisser aller, les laisser grandir et les laisser penser.
Et pour toutes les raisons mentionnées, mon Ami, ne voulait pas la laisser partir sans la retenir.

Comment vivre ce détachement final?

C’est pénible car pour le reste de sa vie
il ne pourra plus la serrer dans ses bras;
plus lui confier ses bons et ses mauvais coups;
plus lui dire qu’il l’aime, en toute simplicité.

Et lundi, il devra vider complètement l’appartement où elle a marché ses derniers pas.
Il devra trouver l’énergie en lui
pour brasser les couvertures piquées de ses mains pour sa mère,
pour déménager ses vieux meubles
et surtout,
pour survivre aux nombreux souvenirs laissés par son passage.

Mon Ami vivra encore et encore des déchirements.
Et à travers ses yeux brouillés, j’ai confiance que les traits du temps calmeront le feu de sa douleur!

«Ceux que nous avons aimés et que nous avons perdues 
ne sont plus où ils étaient, 
mais ils sont toujours et partout où nous sommes.»

À suivre…
Lee, auteure
lee@quandladrogue.com
Coin santé!
Vitamines
sont-elles ces fameuses vitamines?

 
 
VITAMINES
SOURCES ALIMENTAIRES
Vitamine A
Huile de foie de morue ou de thon, foie de veau,.lait de vache, carottes, épinards, jaune d'œuf, abricots, chou frisé, persil
Vitamine B, (thiamine)
Levures, pain complet, pomme de terre, foie, rognons, cervelle, cœur, légumes verts, viande, graines, noix, poisson, oeuf
Vitamine B2 (riboflavine)
Lait, foie, rognons, cœur, blanc d'œuf, céréales complètes et légumes verts
Vitamine B6 (pyridoxine)
Levure de bière, jaune d'œuf, foie, rognons, céréales complètes, mélasse, viande, lait, légumes (surtout persil et chou), fruits (surtout bananes)
Vitamine B2
Foie, viande, poisson, lait, jaune d'œuf, levure de bière, etc.
Vitamine C
Persil, piment, chou vert, cresson, petits pois frais, orange, citron, pamplemousse, aubergine, poireau, tomate, céleri, pomme de terre, mandarine, laitue, ananas, asperge, oignon, amande, noix, noisette, fruits
N.B. Les légumes crus et les fruits frais contiennent plus de vitamine C que les légumes cuits ou les fruits en conserve
Vitamine 0
Huile de foie de poisson, hareng, sardine à l'huile, lait, beurre, jaune d'œuf, champignon, fromage
Vitamine E (tocophérol)
Beurre, huiles végétales, germe de blé, blé complet, légumes verts, asperges, carottes, kiwis.
Vitamine K
Légumes verts
Niacine
Levure de bière, viande, poisson, céréales

 

 

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DU HAUT DE MA CO-DÉPENDANCE
Vendredi le 27 septembre 2006
Vol.03 - No.39

Un enfant!

Ma meilleure amie vient de m'annoncer qu'elle vient de s'élever au titre de grand-mère. Pour rendre cette nouvelle plus magique, elle m'a fait parvenir par courrier électronique, quelques photos de cette petite merveille. Cette jolie mignonne se nomme Lou-Anne.

Mon amie sait que je rêve d'être grand-mère depuis longtemps. Donc, par amitié, elle m'a souhaité de devenir bientôt une grand-mère et de vivre cette belle expérience qui la comble au quotidien. Mais je lui ai expliqué que le Tout-Puissant est bon de ne pas permettre à mes filles d'être Mère.

Ma fille cadette a subi un avortement volontaire, il y a quelques années. Depuis, elle a des complications menstruelles. J'espère que cet événement ne lui aura pas causé de dommages lui empêchant plus tard, de porter un enfant. Quant à ma fille aînée, je crainds que sa consommation vieille de plusieurs années brûle ses chances.

Je me pose souvent des questions à savoir si le corps d'Emmanuelle n'a pas trop dansé, trop consommé, trop été meurtri par les seringues et tant plus. A-t-elle brisé cette chance de grandir à travers cette magnifique expérience? Peu importe ce que Dieu décidera pour elles, j'ai confiance que ce sera pour le mieux.

Pour arriver à cette conclusion, il m'a fallu faire de grandes réflexions. J'ai souvent brassé ma réalité pour comprendre que je suis chanceuse, malgré tout. Comme vous le savez mes filles souffrent toutes les deux d'être «alcooliques et toxicomanes».

Étant moi-même la fille d'une mère alcopharmaco dépendante, je connais la souffrance de grandir dans une famille dysfonctionnelle. J'ai tricoté trop souvent à travers mes peurs, mes déceptions et mes injustices.

Je ne voudrais pas voir mes petits-enfants grandir sous ce parapluie de noirceurs et d'insécurité.

Donc, sous cette page de transparence, je me sens en paix et en équilibre. Et je continuerai à me nourrir intérieurement en croisant sur ma route les jeunes mamans promenant leur bébé. Je m'amuserai à chatouiller leurs joues et à cajoer leurs mains, toutes douces.

J'ai appris à accepter mon impuissance positivement...

À suivre…
Lee, auteure
lee@quandladrogue.com
Coin santé!
Les yeux
 
Travail sur un écran d'ordinateur et votre vue

Aujourd'hui un grand nombre de personnes passent la majorité de leur journée devant l'écran.  Par conséquent, près de 90 % de ceux qui travaillent devant un écran, peu importe le type, constatent des problèmes de vue.  Les symptômes reliés à l'utilisation de l'ordinateur sont les suivants :

Difficulté à faire la mise au point après avoir travaillé sur l'ordinateur 

  • Fatigue oculaire 
  • Céphalées
  • Les yeux secs ou qui piquent
Certains facteurs environnementaux sont responsables d'un accroissement de la fatigue visuelle reliée à l'utilisation de l'ordinateur :
  • Les lumières trop éblouissantes dans votre vision périphérique peuvent causer de la distraction.
  • La lumière qui est réfléchie sur votre écran peut causer un éblouissement, réduisant ainsi le contraste de l'écran.


Pour déterminer la cause de vos symptômes, 
consultez votre spécialiste.




 

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DU HAUT DE MA CO-DÉPENDANCE
Vendredi le 6 octobre 2006
Vol.03 - No.40

J'ai passé une semaine un peu, beaucoup fatiguante. Tous les jours, avec diligence, j'ai semé un panier bourré d'efforts tout en l'arrosant de discipline et de détermination. Et finalement, hier, j'ai passé un examen orale et j'ai réussi. Quelle sensation! Ça goûte bon, si bon!

Puis aujourd'hui, j'ai passé un autre examen, d'une autre portée et encore, j'ai réussi. Je brillais! J'avais l'impression que je valais 1 million$. Certes que je sais que le travail est toujours récompensé et que dans la vie on récolte ce que l'on sème. Mais malgré cette sagesse apprivoisée, j'apprécie ce que le Tout-Puissant m'a donné, le désir de continuer à grandir et à apprendre!

Aussi, au quotidien, je traite ceux que je rencontre tout comme je voudrais être traitée. 

Connaissez-vous le pouvoir que vous avez à améliorer la vie des autres? Personnellement, je me bats continuellement pour aider mon prochain. Aider prend différent habit car il m'arrive d'utiliser le pouvoir de mon sourire ou simplement, de verser quelques mots suite à l'écoute de l'autre solitaire et tant plus. De terminer mon quotidien avec l'esprit en paix, avec le coeur en joie, quoi de plus heureux!

Depuis quelques mois, je suis entourée de jeunes adultes. Ils sont âgés entre 19 et 30 ans. Étant donné que j'ai l'âge d'être leur mère, je leur porte un regard doux, sans malice. Je ne leur veux pas de mal, bien au contraire. J'aimerais les aider à grandir car je sais...

Je sais que peut-être leur avenir risque d'être lourd et rempli de déceptions et de faux rêves. 

Maintenant que j'ai vieilli, je peux facilement jeter une réflexion sur mon passé. Je peux brasser mon impuissance et utiliser mes leçons de vie pour essayer d'aider les autres. Pour aider cette relève qui trop souvent, pense que l'avenir leur sera douce et sans soucis. 

Oups!

Personnellement, je pense que j'ai manqué le bateau dans mon cheminement. Et j'espère qu'ils ne passeront pas à côté de leur bateau, tout comme moi. Alors, je vais continuer à marcher à leur côté et ce, sans chercher à les bousculer dans leur insécurité.

La vie c'est comme une chaîne. On donne au suivant. On prend, on donne, on reprend, on redonne. Et ils prennent, ils donnent, ils reprennent, ils redonnent. Quelle magie d'être! Nous avons tous le pouvoir d'aider l'autre.

Alors, je vous souhaite d'utiliser votre pouvoir d'être et d'aider ... 

Une chaîne qui prendra différentes formes dépendant de votre volonté de donner et de recevoir.
 
 

À suivre…
Lee, auteure
lee@quandladrogue.com
Coin santé!
Les yeux
 
Pourquoi chez certaines personnes la vue baisse-t-elle?
Fiche pratique
Agence Science-Presse

La plupart des problèmes de vision (myopie, hypermétropie, astigmatisme et presbytie) sont dus à la déformation du cristallin (lentille de l'oeil qui fait la mise au point sur un objet) ou de la cornée (membrane qui laisse passer la lumière) ou encore, à un globe oculaire trop gros ou trop petit. 

Dans tous les cas, l'effet est le même : la lumière qui entre dans l'oeil est déviée et les images ne se forment pas sur la rétine mais plutôt en avant ou en arrière de celle-ci. Résultat : le monde paraît flou et l'on doit porter des verres correcteurs.

Parfois, la vue baisse à cause du stress qu'on inflige à nos yeux. En effet, certaines personnes demandent à leurs yeux de travailler de près pendant de longues périodes (assembler du matériel électronique, par exemple). Or, à moins de six mètres, l'oeil humain travaille davantage pour que la vision soit nette. 

Résultat: pour que les yeux se fatiguent moins à regarder de près, la forme des yeux se modifie. C'est alors que se produit la myopie. Une personne myope voit une image embrouillée quand elle regarde au loin.

 

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