Les billets de Lee
QLDNP1J

Chère lectrices,
Chers lecteurs,

Vous trouverez ci-dessous les billets que j'ai composés à travers ma participation sur le site de Madame Solange Harvey.

Les sujets varient puisqu'il je crois qu'il ne faut pas s'enterrer dans notre codépendance. Il y a autre chose que de respirer notre montagne de moments difficiles. Et j'avoue que c'est grâce à ces compositions que ma vision de l'entraide s'est transformée, pour le meilleur. Et suite à la fermeture de ce site, j'ai fait un ménage dans ma section chroniques pour vous offrir du positif.

J'ai souvent été déshabillée par les dépendances de mes filles mais, cette réalité m'a fait grandir «en compassion, en écoute et en sagesse». Il est important de ne pas s'apitoyer sur notre sort dans nos chaussures de parent!

Je vous souhaite «bonne lecture» et surtout, «heureux cheminement intellectuel»!

Lee, auteure

Fille d'une mère alcopharmaco dépendante
 

Dernière rencontre
J'aimerais vous  présenter l'équipe de Solangeharvey.com

Longueuil, le 15 mars 2003

Heledna, Annie, Monique, Anne, Franck (Result), Etienne, Suzanne, Alterégo, Louise Fréchette (Lee)
Izabel, Lyne, Solange Harvey, Daniel

Étaient absents(es) lors de la prise de cette photo : 
Andrée, Dominique, Gaétane, Julien, Marie-Lise, Éric

La médecine virtuelle, un cadeau de compassion et du don de Soi
Je suis tannée de cacher la couleur de mes cheveux !
Mon nouveau chiot me donne la faim de vivre !
Secrétaire-réceptionniste bilingue !!!
Bouillon dans mes chaussures de mère!
Le Don de Soi
Comment pardonner ?
«Mourir en vie !»
La pauvreté a changé de visage?
Souffrez-vous de procrastination ?
Et si le Père Noël lisait ma lettre
L'art de survivre aux dépendances d'un proche


La médecine virtuelle, un cadeau de compassion et du don de Soi
Sujet: Témoignages  Publié par: Lee 
2003-03-16 12:01:04 

Je suis heureuse de laisser mon empreinte sur la dernière page du livre d'entraide de Madame Solange Harvey et de son fils Daniel. Nous vivons dans un monde à grand besoin où trop de gens marchent «en mode de survie». Depuis quelques mois, j'ai eu le privilège d'évoluer et de grandir à travers l'entraide qui nourrit si bien, toutes les pages qui meublent ce site. J'ai eu plaisir à essayer de guérir une kyrielle de problématiques.

À cet égard, à travers mes réponses, j'ai apprivoisé le langage de l'amour, de la communication active et de la psychologie féminine et masculine.

Pour répondre aux gens, j'ai souvent replongé au coeur de mon passé difficile. J'étais enchaînée et grâce à cette implication, j'ai pansé le trop de mes blessures, pour mieux les enterrer.

J'aimerais tourner le miroir vers tous les internautes qui m'ont donné la chance de leur répondre, car je reconnais que ce processus m'a grandit et m'a permis d'ignorer ma propre souffrance que je vivais à travers la toxicomanie de mes filles.

Aussi, j'ai apprécié lire les répliques transparentes des autres bénévoles. Grâce à ces moments de lecture, j'ai compris que nous étions tous reliés au même objectif «l'entraide» par le bénévolat virtuel.

J'aimerais utiliser une phrase du livre le prophète de l'auteur Khalil Gibran «Alors un homme riche dit, Parle-nous du Don. Et il répondit : Vous donnez, mais fort peu quand il s'agit de vos possessions. C'est lorsque vous donnez de vous-mêmes que vous donnez vraiment.»

D'une voix puissante, je crie «Merci chère Solange pour cette expérience magnifique qui m'a permis de marier votre vision virtuelle et de marcher à vos côtés.» 

Je termine en versant une larme pour tous ces gens qui perdront cette source d'écoute et de réconfort. 

Et je vous quitte sur ces mots : Choisir sa vie demande parfois du courage et de l'audace pour quitter les sentiers que l'on nous a tracés. C'est le prix à payer pour être libre, se réaliser et être heureux.

Je vous serre tendrement, Lee
(mère co-dépendante et fille d'une mère alco-pharmaco dépendante)
Pour me rejoindre:

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Je suis tannée de cacher la couleur de mes cheveux !

Je marche vers mes 47 ans. Je pèse 120 livres. Je mesure 5 pi. et 3 po. J'ai les yeux bruns. Et suite à une remarque blessante d'une dame, j'ai recommencé à me teindre les cheveux et les sourcils. Ai-je fait cette démarche pour moi ou pour calmer les exigences de notre société ?

Mon objectif à travers mon billet est de crier «Je suis tannée de repousser les normes de ma jeunesse. Je ne veux plus cacher le gris qui habille mes cheveux. J'assume ma ménopause et mes signes de vieillissement.

Moi, sans coloration. Moi avec mes rides laissées par l'expression de mes émotions et de mon cheminement de femme, d'épouse et de mère.

J'ai eu l'opportunité d'écouter une actrice reconnue. Par son témoignage, elle avait décidé de mettre fin à tout ce cirque du paraître. Elle expliqua que les photos d'elle présentées dans les magazines étaient le résultat du travail de 7 professionnels du métier. Ceux-ci réussissent à cacher ses «trop» et à faire valoir ses «plus». Donc, en toute humilité, elle se présenta photographiée au naturel. Cheveux gris, sans maquillage, portant un vêtement nous permettant de voir ses courbes de graisse, etc. 

Cette démonstration de sa part ouvra la porte à bien des femmes qui désiraient se libérer de l'emprise des salons de coiffure, des salons de beauté et des tabous du paraître. 

Et vous, êtes-vous bien dans votre peau ? Quelle est votre recette de vie ? Suivez-vous les autres dans leur recherche de la jeunesse ?

Je vous offre des recettes pour des masques à faire soi-même. Avez-vous des recettes, des idées pour améliorer la qualité de notre peau, de nos cheveux, de nos dents, de nos ongles, etc. ?

Pour les peaux déshydratées : 

Masque à la pomme 

Écraser une pomme crue et mélanger à cette purée une cuillerée à café de crème fraîche. Garder ce mélange pendant vingt minutes sur le visage.

Masque anti rides

Appliquer sur le visage pendant vingt minutes un blanc d'oeuf légèrement battu et le retirer à l'eau minéral.

Pour les peaux sèches :

Masque aux oeufs

Après avoir séparé le jaune et le blanc de deux oeufs, battre le jaune avec une cuillerée d'huile d'olive, appliquer le mélange et garder vingt minutes sur le visage et le cou.

Je crois en une alimentation équilibrée et une bonne hygiène corporelle accompagnées d'activités sportives telles que la marche, le cyclisme, la danse, etc.

J'attends vos réponses ! Et au plaisir de vous lire, Lee 
 

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Mon nouveau chiot me donne la faim de vivre !
 
Il est reconnu que les chiens sont les meilleurs amis de l'homme. Depuis le 16 janvier dernier, nous avons sous notre toit, notre «Boy». Né le 15 novembre 2002, notre chiot pèse déjà 33 livres. 

Ce paquet de poils roux, au regard brun a réussi à me redonner le sourire. Avez-vous un animal qui fait briller vos jours ? Et dites-moi, comment avez-vous réussi à vous apprivoiser ? 

Je dépense une poche d'énergies à son éducation car les premiers mois sont importants. Ce chien m'a aidé à mettre de côté mes mouchoirs d'impuissance vis-à-vis mes petits deuils quotidiens.


Le matin, si je ne suis pas levée à 7h00, mes deux chats pleurent à ma porte pour que je remplisse leurs bols et pour que je mêle leurs poils, en les caressant. Puis, je m'empresse à m'habiller et à faire ma toilette car la vessie de mon chiot sonne l'alarme.

Et je m'enfarge dans mon mascara puis, dans ma brosse à dents. De la salle de bain, je le regarde. Il est si beau, mon Boy ! Je m'approche de sa cage silencieusement. Puis, je chante son nom. Et il me fait les plus belles prouesses affectives.

Et sans prendre mon café, je saute dans mes vêtements d'hiver. Et nous marchons sur le terrain, pour qu'il trouve son endroit préféré pour évacuer son trop. Le froid nous serre mais, je m'entête à gagner la guerre à sa propreté. 

J'ai des problèmes à le nourrir. Il se remplit la gueule puis il s'amuse à la vider, d'un bout à l'autre de la pièce. Puis, il mange chacun des grains qu'il a versé sur le plancher. Savez-vous pourquoi il réagit ainsi ?

Il est propre mais il lui arrive de s'échapper sans donner aucun signe. Que faire pour corriger ce problème ? Et finalement, nous avons deux chats à l'intérieur et deux chats à l'extérieur de notre maison. Connaissez-vous des façons pour qu'ils commencent à s'apprivoiser, entre eux ?

Vos précieux conseils m'aideront à mieux jouer mon rôle de «maître Maman».

Avec toute ma gratitude, Lee

 

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Secrétaire-réceptionniste bilingue !!!

Récemment, j’ai répondu à une offre d’emploi. Puis suite à une invitation verbale de leur part, je me suis rendue sur place pour passer des examens et une entrevue. 

À mon arrivée, la secrétaire m’a demandé de remplir partiellement un formulaire de demande d’emploi. À ma surprise, elle voulait me photographier. Des chiffres habillaient le cadrage de la porte où j’étais installée debout. Ainsi, ils pourront savoir ma grandeur.

Veuillez lire la suite pour comprendre pourquoi je me pose ces questions. «Mais où sont mes droits et où commence le respect de la confidentialité des candidates intéressées ?»
 

Ensuite,  j’ai passé plusieurs examens minutés dont les sujets concernaient  :

1) L’opinion de mon entourage sur mes forces et faiblesses suivie au recto, de la mienne. 2) Apposer un crochet aux chiffres qui différaient sur les listes présentées. Chaque erreur me coûtait deux bonnes réponses. 3) Corriger plusieurs phrases de texte en français. 4) Sur Word, faire une belle mise en page d’une publicité et la traduire, du français à l’anglais. 5) Créer un message sur un répondeur en le traduisant, du français à l’anglais. 6) Sur Excel, créer un tableur de statistiques pour analyser leurs candidats(es).

Puis, dans une autre pièce, j’ai rempli un formulaire les autorisant à vérifier l’état actuel de mon crédit. J’ai signé après y avoir inscrit des informations confidentielles soient ma date de naissance et mon NAS.

Et devant la directrice des ressources humaines et la fille du patron, nous avons passé au peigne fin toutes mes expériences antérieures de travail. Puis, ils ont analysé mes intérêts, mes activités, mon savoir-être et tant plus.

3 heures plus tard, je quittais les lieux. En résumé, j’ai fait toutes ces pirouettes intellectuelles et participer à ce cirque pour obtenir un poste d’une durée indéterminée de secrétaire-réceptionniste bilingue. Une ouverture temporaire causée par un congé de maternité.

Maintenant, ils possèdent une chemise avec ma photo, un exemplaire de mon cv, un formulaire d’emploi, les résultats de six examens, mon âge, mon numéro d’assurance social et le message en anglais enregistré que j’ai traduit du français.

Qu’en pensez-vous ? Accepteriez-vous de travailler pour une telle entreprise ? Et ai-je raison de m’interroger sur l’attitude des employeurs ? En conclusion, je crois que quand un employeur scrute les candidats(es) avec autant de détermination, cela me démontre qu’à cet endroit, la confiance commencera à zéro et qu’il faudra me battre pour la rendre à un niveau acceptable.

Lee

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8 janvier 2003
Bouillon dans mes chaussures de mère! 

Avant Noël, j'ai écrit à ma fille de 27 ans. Depuis 5 ans, elle est «piégée dans ses dépendances vis-à-vis la cocaïne, le pot, l'alcool et le PCP». Je lui ai demandé de ne pas nous visiter pendant les fêtes. J'avais peur qu'elle tourne son agressivité contre nous.

En réponse à ma lettre (annexée), elle crie que c'est mon rôle de l'aider, même si elle ne veut pas suivre une thérapie et marier l'abstinence. Qu'en pensez-vous ?

Et je vous présente une partie de la lettre ...

Ma chère fille,

J'aimerais que tu lises cette lettre, que j'aie transformée pour habiller ma dynamique. (d'une lettre des Groupes familiaux Nar-Anon)

Je suis la mère d'une consommatrice de drogues et de boisson. Je ne cherche pas de solution à sa place. Et pour ces raisons, elle me respecte.

À ce sujet, je ne lui ferai pas de sermon, ni de morale, ni de réprimande, ni de blâme, ni d'argument, que je sois sous l'effet de mon impuissance ou non. Ces réactions pourraient me soulager, mais sa situation ne ferait qu'empirer.

Je n'accepterai pas ses promesses car la nature de ses maladies l'empêche de les tenir; même si elle serait sincère au moment de les faire. Les promesses représentent son seul moyen de fuir sa souffrance. Je resterai ferme dans mes décisions. Et je ne changerai pas d'idée constamment.

Je ne me mettrai pas en colère contre elle. Cela me détruirait. Je ne laisserai pas ma grande inquiétude à son égard, me faire poser des gestes qu'elle devrait poser elle-même.

Je ne dissimulerai pas et n'essaierai pas de l'épargner des conséquences de ses actes, provoquées par sa consommation. Cela pourrait réduire ses crises mais, cela ne ferait qu'empirer ses maladies.

Par-dessus tout, j'essaierais de ne pas fuir ma réalité comme elle le fait. Sa dépendance aux drogues, sa dépendance à la boisson, ses maladies, deviennent plus graves à mesure que sa consommation persiste.

Je l'aime, sa mère

De ma première chronique, je saisis ces phrases : «Toute personne qui vit la problématique de la toxicomanie d'un proche a besoin d'aide pour l'affronter. Puisqu'il ne faut pas forcer le dépendant à entreprendre une démarche et qu'il faut respecter ses limites, il est important de reconnaître que cette maladie devient notre maladie.

Je suis atteinte comme mon enfant de sa maladie et ce, sans consommer de substances nocives. Malgré moi, je suis devenue co-dépendante.

Et vous croyez-vous que c'est mon rôle de l'aider et que je n'ai pas le droit de m'éloigner d'elle quand mon trop déborde. Qu'en pensez-vous ?

Lee
 
 

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31 décembre 2002
Le Don de Soi

Avez-vous déjà donné de vous-mêmes, de votre expertise à quelqu'un qui en démontrait le désir ? Quel beau cadeau, que le don de soi. Qu'en pensez-vous ? Alors un homme riche dit; Parle-nous du Don.

Et il répondit :

Vous donnez, mais fort peu quand il s'agit de vos possessions.
C'est lorsque vous donnez de vous-mêmes que vous donnez vraiment.

De l'auteur Khalil Gibran du livre «Le prophète»

Récemment, deux jeunes filles (âgées de 12 ans) sont venues visiter mon atelier d'artisanat. Et je me suis amusée à réduire mes prix et à répondre à leurs questions. Que de bonheur, j'ai eu en leur compagnie. Je n'avais pas pensé que les jeunes pouvaient faire partie de ma clientèle.

Aujourd'hui, Jessica est revenue en compagnie de sa mère. Elle avait dans ses mains une boîte. À l'intérieur, il y avait tous ses trésors qu'elle a confectionnés. À sa demande, nous avons échangé sur les forces et les faiblesses de chacune de ses créations.

Et à la fin, je lui ai dit de venir me voir le 11 janvier prochain avec sa boîte. Et que je lui aiderais à perfectionner ses talents d'artisane. Nous prendrons des photos d'avant et d'après. Ainsi, elle pourra voir les différences qui naissent de son évolution.

Et en 2003, je m'élèverai au titre d'enseignante en artisanat. Étant donné son désir profond d'apprendre, je lui donnerai la main pour la conduire vers le développement de ses forces personnelles. Et je partagerai les joies de cette Magie qui m'habite!

Et vous, êtes-vous ouvert(e) à partager vos forces ?

Lee
 

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22 décembre 2002
Comment pardonner ?

Pendant deux ans, j'ai travaillé pour me libérer de mon ressentiment envers ma mère. Un long cheminement qui m'a fait découvrir la pauvreté et la richesse de mon passé. Il m'a fallu me baigner dans ma marre de chaos intérieur. J'étais habillée d'agressivité, de colère et d'amour-propre torturé.

Voulez-vous être heureux un instant ? Vengez-vous. Voulez-vous être heureux toujours ? Pardonnez. De l'auteur Henri Lacordaire.

Êtes-vous pollués par vos aigreurs ? Le pardon n'est pas la solution miracle â cet état mais il permet de trouver une paix intérieure tant recherchée.

Au tournant de 2002-2003, je vous laisse cet outil merveilleux qui pourra vous servir â entreprendre une démarche de pardon.

Pendant deux ans, j'ai travaillé pour me libérer de mon ressentiment envers ma mère. Un long cheminement qui m'a fait découvrir la pauvreté et la richesse de mon passé.

A travers le déversement de mon trop et le tout, encouragé par une musique habillée de tristesse, j'ai vu le bout du tunnel. Et j'ai ressenti un défoulement progressif pour obtenir ma libération intérieure.

Au cours des dernieres années, j'ai eu le privilège de répondre â des centaines de lettres en provenance de personnes déchirées. Comment nous libérer de nos souffrances et des injustices subies ?

J'aimerais vous présenter le livre intitulé «Comment pardonner» de l'auteur Jean Monbourquette. Et je vous laisse sur cette réflexion qu'il nous offre «Je suis convaincu qu'un tel cheminement amènera les coeurs blessés â découvrir dans le pardon la paix et la libération intérieure tant désirées.

Et quels sont vos commentaires â cet égard ?

Lee 
 

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22 décembre 2002
«Mourir en vie !»

Si vous avez un proche qui vient d'apprendre l'extrême gravité de sa maladie, puis-je vous suggérer de lui offrir ce livre d'accompagnement. J'aimerais qu'à mon départ, je puisse préparer les dernières lignes de mon livre d'histoires.Je fais partie de la chorale de mon village.

Et quand il y a des funérailles, la responsable rejoint tous les membres actifs pour solliciter leur participation. Et c'est ainsi, que notre groupe vieillissant se donne rendez-vous pour chanter de nos plus belles voix, cette dernière messe dédiée à la personne décédée.

À chacune de mes présences, j'essaie de ne pas embarquer dans les chaussures des proches qui pleurent leur impuissance. Mais parfois, la tristesse est si pénétrante qu'elle vient me chercher dans mon for intérieur.

Et la coutume veut qu'une ou plusieurs personnes viennent lire à haute voix, le choc de cette réalité. Tant de fois, j'ai pleuré, tant pleuré. Il y a quelques mois, une dame âgée est décédée. Elle laissait derrière elle, onze enfants. À ma surprise, ils se sont tous levés pour lire ensemble leur message de respect. C'était un moment magique et si touchant. Suite à cet événement, je ne pouvais plus chanter. Les mots m'étouffaient. Malgré tous mes efforts, ma compassion me serrait et m'enterrait dans le flot de mes larmes. Il y avait tant d'amour dans cette magnifique église.

Et je vous laisse sur cette phrase trouvée dans l'avant-propos du livre : «Cet ouvrage s'inscrit donc dans le grand courant des soins palliatifs, dont l'idéal est de permettre à la personne en fin de vie d'améliorer sa qualité de vie, de jouir de la plus grande autonomie possible sur tous les plans de sa vie et d'utiliser au maximum les temps précieux qui lui restent.»

«Mourir en vie !» un livre d'accompagnement des auteurs : Jean Monbourquette et Denise Lussier-Russell

Et vous, en cette fin d'année 2002, ressentez-vous le besoin de pardonner ou d'être pardonné ?

Lee
 

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18 décembre 2002
La pauvreté a changé de visage?

Est-ce possible que la pauvreté a changé de visage? J’ai vécu ma jeunesse sous l’aile de la pauvreté financière. Aujourd’hui, je vois la pauvreté dans nos comportements sociaux. La pauvreté existe. Et elle habille autant les riches que les pauvres. Une phrase a marqué une page de mes 17 ans "Le savoir-vivre est une foule de petites choses".

Il m’a fallu vivre beaucoup de petits deuils pour en comprendre vraiment le sens profond. J’ai le privilège d’être une bénévole sur les pages de ce site. À cet égard, je lis les billets des gens qui cherchent l’espoir de guérir leur culpabilité, leur colère, leur déprime, leur tristesse, leur mourir ou qui veulent partager joyeusement, la puissance de leur sagesse.

Récemment, j’ai été déchirée à la lecture de certaines réponses venant de nos plumes. Parfois, la pauvreté se lit par nos remarques blessantes. Pourquoi ne pas essayer de mieux meubler nos témoignages, nos réponses?

"Les écrits restent" - Quand le désir de vider notre TROP nous serre pourquoi ne pas laisser retomber la poussière de nos opinions. Si notre plume est fâchée, alors pourquoi ne pas l’écouter et partager avec tous les bénévoles, sous forme d'une réponse, la source de notre blessure.

Par la transparence de nos pensées et de notre vécu, nous offrons à notre prochain, des pistes de croissance, de l’humour, des prières, de l’écoute, des prises de conscience et tant plus. C’est un privilège de célébrer nos réalisations par le réconfort que nos plumes apportent aux autres.

Alors pourquoi ne pas habiller nos implications virtuelles; de compassion, de discipline, d'amour et de savoir-vivre.

La vie nous incite à nous arrêter, quelque fois par année, pour penser à l'essentiel. Noël est l'une de ces occasions où l'on insiste pour offrir des vœux sincères aux êtres qui nous sont chers! Merci à tous ceux qui marchent sur le sentier de l'entraide. Et meilleurs vœux pour un Noël heureux.

Lee, auteure
 

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Souffrez-vous de procrastination ?

À l'aube de l'an 2003, un temps où nos résolutions naissent pour améliorer notre qualité de vie, j'aimerais vous parler de «procrastination». Nos définitions : Tendance à remettre au lendemain ce que l'on doit faire aujourd'hui. Des gens qui ont tendance à se traîner les pieds. Retarder le moment d'agir.
 

Certes, qu'avec les jeux vidéo, la télévision par satellite, et tant plus que nos performances peuvent diminuer. Je crois qu'une bonne gestion du temps peut nous aider à éliminer la tension qui en résulte. Elle augmentera notre qualité de vie, à court et à long terme.

Qui n'a pas une montagne de travail qui pollue son quotidien ? Les gens qui n'attendent pas à la dernière minute pour faire leurs tâches sont moins affectés par le rhume, la grippe, l'insomnie et les troubles gastriques.

Le fond du problème réside à savoir pourquoi nous repoussons l'échéance de nos projets. Trop de travail ! Où commencer ! Contre nos croyances ! Contre notre système de valeurs ! Détestons ce domaine ! Visons trop la perfection ! La peur d'échouer ! Le manque de reconnaissance !

L'inaction, le manque de motivation, l'envie de ne rien faire peuvent être des sources de stress. Tuer la procrastination dans l'oeuf pour prendre des mesures pour redevenir actif. 

Il est normal de faire des erreurs alors, perfectionnons l'art de l'imperfection. Tout un outil ! Identifions notre outil de procrastination préféré. Est-ce la télévision, les jeux vidéo ou autres. Et essayons de nous reprendre en main pour remettre nos tâches à jour.

Pourquoi ne pas faire le nettoyage dans notre vie ? Nettoyer signifie l'art de réorganiser nos priorités. Quand nous rencontrerons un échéancier serré, notre nettoyage portera fruit.

Faire le ménage dans nos habitudes de vie tout en identifiant nos faiblesses. Prenons des risques intelligents et n'oublions pas nos réussites antérieures. Et vous, en cette fin 2002, souffrez-vous de procrastination ?

«Il ne faut pas remettre au lendemain ce qu'on peut faire le surlendemain» de l'auteur Mark Twain Qu'est-ce que vous pensez-vous de cette approche ?

Pour la création de ce billet, je me suis ressourcée en lisant l'article présenté par les «Consultants Sheppell Ltée»

Lee 

Lee, auteure

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Et si le Père Noël lisait ma lettre.

Sachant que tu recevras des lettres, par milliers, alors elle sera courte dans sa description de mes vœux sincères pour le temps des fêtes.

Sous mon arbre imaginaire, Père Noël, j'aimerais retrouver au matin de la naissance de Jésus, mes filles guéries de leurs dépendances.

Je désire sincèrement qu'elles reprennent le contrôle du volant de leur vie.

Et étant donné que j'ai été sage durant l'année qui s'achève, pourrais-tu donner à ma fille aînée, un brin de santé. Aussi, si tu en as les moyens, puis-je te demander de leur redonner l'estime qu'elles possédaient par le passé. 

P.S. Et si tu ne peux m'offrir ce cadeau du ciel, je tant prie, laisse-moi la force d'avancer mon quotidien dans la noirceur de mon monde habillé d'impuissance.

Père Noël, je crois à la magie de Noël et c'est grâce à toi! Bisous
 

Lee, auteure

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L'art de survivre aux dépendances d'un proche

Il est parfois difficile de ne pas s'inquiéter devant la tournure des événements. Souvent, nous avons le réflexe de ne plus faire confiance en la vie. Pourquoi ne pas reconnaître nos limites, nos faiblesses et demandez à la vie de nous aider à les respecter et peut-être, à les dépasser.

Tant de fois dans mes chaussures de codépendante, j'ai déposé mes soucis dans les mains du Tout-Puissant. Je réalise que la consommation de mes précieuses m'a aidé à développer une grande force de caractère. Les épreuves nous grandissent. Dans ce monde de noirceur, nous nous sentons à part des autres et nous nous fixons des règles de conduite pour ne pas déraper, pour ne pas nous tuer intérieurement.

Comment rester centrer sur l'essentiel quand notre roue cesse de tourner ? À la vue de mes enfants en détresse j'ai enterré à maintes reprises, ma sérénité intérieure. Je sais par expérience que je ne peux pas changer leur route, car elles sont maîtres de la direction de leurs pas. Comment demeurer solide dans l'apitoiement et dans l'isolement du Moi ?

En faisant appel à la lumière de l'espoir, j'accueille mon impuissance avec optimisme. Dans ma solitude vis-à-vis les maladies de mes enfants, j'ai testé mes convictions et j'ai révisé la force de mes attitudes. J'ai même essayé de me mentir à moi-même, en me comptant des histoires positives. Et pourtant, la seringue mariait la vie de ma fille aînée. Elle promenait son oreiller dans son sac vide d'espoir. Et un jour Dieu berça sa peine et elle trouva un petit coin, tout petit.

Et le plus fantastique réside dans le fait que j'ai compris que je n'ai pas à être esclave de mes inquiétudes vis-à-vis les choix de mes enfants. Les groupes Nar-Anon peuvent nous aider à nous transformer pour survivre à ce vide parental, habillé d'impuissance.

Seigneur, je veux voir ma lumière. Aide-moi à partager dans ce processus de guérison. Pour arriver à changer le négatif, il faut changer le feu de nos pensées. Qu'en pensez-vous ?

Lee, auteure
QLDNP1J © Copyright 1999-2009