La
médecine virtuelle, un cadeau de compassion et du don de Soi
Sujet:
Témoignages Publié par: Lee
2003-03-16
12:01:04
Je
suis heureuse de laisser mon empreinte sur la dernière page du livre
d'entraide de Madame Solange Harvey et de son fils Daniel. Nous vivons
dans un monde à grand besoin où trop de gens marchent «en
mode de survie». Depuis quelques mois, j'ai eu le privilège
d'évoluer et de grandir à travers l'entraide qui nourrit
si bien, toutes les pages qui meublent ce site. J'ai eu plaisir à
essayer de guérir une kyrielle de problématiques.
À
cet égard, à travers mes réponses, j'ai apprivoisé
le langage de l'amour, de la communication active et de la psychologie
féminine et masculine.
Pour
répondre aux gens, j'ai souvent replongé au coeur de mon
passé difficile. J'étais enchaînée et grâce
à cette implication, j'ai pansé le trop de mes blessures,
pour mieux les enterrer.
J'aimerais
tourner le miroir vers tous les internautes qui m'ont donné la chance
de leur répondre, car je reconnais que ce processus m'a grandit
et m'a permis d'ignorer ma propre souffrance que je vivais à travers
la toxicomanie de mes filles.
Aussi,
j'ai apprécié lire les répliques transparentes des
autres bénévoles. Grâce à ces moments de lecture,
j'ai compris que nous étions tous reliés au même objectif
«l'entraide» par le bénévolat virtuel.
J'aimerais
utiliser une phrase du livre le prophète de l'auteur Khalil Gibran
«Alors un homme riche dit, Parle-nous du Don. Et il répondit
: Vous donnez, mais fort peu quand il s'agit de vos possessions. C'est
lorsque vous donnez de vous-mêmes que vous donnez vraiment.»
D'une
voix puissante, je crie «Merci chère Solange pour cette expérience
magnifique qui m'a permis de marier votre vision virtuelle et de marcher
à vos côtés.»
Je
termine en versant une larme pour tous ces gens qui perdront cette source
d'écoute et de réconfort.
Et
je vous quitte sur ces mots : Choisir sa vie demande parfois du courage
et de l'audace pour quitter les sentiers que l'on nous a tracés.
C'est le prix à payer pour être libre, se réaliser
et être heureux.
Je
vous serre tendrement, Lee
(mère
co-dépendante et fille d'une mère alco-pharmaco dépendante)
Pour
me rejoindre:
Je
suis tannée de cacher la couleur de mes cheveux !
Je
marche vers mes 47 ans. Je pèse 120 livres. Je mesure 5 pi. et 3
po. J'ai les yeux bruns. Et suite à une remarque blessante d'une
dame, j'ai recommencé à me teindre les cheveux et les sourcils.
Ai-je fait cette démarche pour moi ou pour calmer les exigences
de notre société ?
Mon
objectif à travers mon billet est de crier «Je suis tannée
de repousser les normes de ma jeunesse. Je ne veux plus cacher le gris
qui habille mes cheveux. J'assume ma ménopause et mes signes de
vieillissement.
Moi,
sans coloration. Moi avec mes rides laissées par l'expression de
mes émotions et de mon cheminement de femme, d'épouse et
de mère.
J'ai
eu l'opportunité d'écouter une actrice reconnue. Par son
témoignage, elle avait décidé de mettre fin à
tout ce cirque du paraître. Elle expliqua que les photos d'elle présentées
dans les magazines étaient le résultat du travail de 7 professionnels
du métier. Ceux-ci réussissent à cacher ses «trop»
et à faire valoir ses «plus». Donc, en toute humilité,
elle se présenta photographiée au naturel. Cheveux gris,
sans maquillage, portant un vêtement nous permettant de voir ses
courbes de graisse, etc.
Cette
démonstration de sa part ouvra la porte à bien des femmes
qui désiraient se libérer de l'emprise des salons de coiffure,
des salons de beauté et des tabous du paraître.
Et
vous, êtes-vous bien dans votre peau ? Quelle est votre recette de
vie ? Suivez-vous les autres dans leur recherche de la jeunesse ?
Je
vous offre des recettes pour des masques à faire soi-même.
Avez-vous des recettes, des idées pour améliorer la qualité
de notre peau, de nos cheveux, de nos dents, de nos ongles, etc. ?
Pour
les peaux déshydratées :
Masque
à la pomme
Écraser
une pomme crue et mélanger à cette purée une cuillerée
à café de crème fraîche. Garder ce mélange
pendant vingt minutes sur le visage.
Masque
anti rides
Appliquer
sur le visage pendant vingt minutes un blanc d'oeuf légèrement
battu et le retirer à l'eau minéral.
Pour
les peaux sèches :
Masque
aux oeufs
Après
avoir séparé le jaune et le blanc de deux oeufs, battre le
jaune avec une cuillerée d'huile d'olive, appliquer le mélange
et garder vingt minutes sur le visage et le cou.
Je
crois en une alimentation équilibrée et une bonne hygiène
corporelle accompagnées d'activités sportives telles que
la marche, le cyclisme, la danse, etc.
J'attends
vos réponses ! Et au plaisir de vous lire, Lee
Mon
nouveau chiot me donne la faim de vivre !
 |
Il est reconnu
que les chiens sont les meilleurs amis de l'homme. Depuis le 16 janvier
dernier, nous avons sous notre toit, notre «Boy». Né
le 15 novembre 2002, notre chiot pèse déjà 33 livres.
Ce paquet de poils roux,
au regard brun a réussi à me redonner le sourire. Avez-vous
un animal qui fait briller vos jours ? Et dites-moi, comment avez-vous
réussi à vous apprivoiser ?
Je dépense une poche
d'énergies à son éducation car les premiers mois sont
importants. Ce chien m'a aidé à mettre de côté
mes mouchoirs d'impuissance vis-à-vis mes petits deuils quotidiens. |
Le matin, si je ne suis
pas levée à 7h00, mes deux chats pleurent à ma porte
pour que je remplisse leurs bols et pour que je mêle leurs poils,
en les caressant. Puis, je m'empresse à m'habiller et à faire
ma toilette car la vessie de mon chiot sonne l'alarme.
Et je m'enfarge dans mon
mascara puis, dans ma brosse à dents. De la salle de bain, je le
regarde. Il est si beau, mon Boy ! Je m'approche de sa cage silencieusement.
Puis, je chante son nom. Et il me fait les plus belles prouesses affectives.
Et sans prendre mon café,
je saute dans mes vêtements d'hiver. Et nous marchons sur le terrain,
pour qu'il trouve son endroit préféré pour évacuer
son trop. Le froid nous serre mais, je m'entête à gagner la
guerre à sa propreté.
J'ai des problèmes
à le nourrir. Il se remplit la gueule puis il s'amuse à la
vider, d'un bout à l'autre de la pièce. Puis, il mange chacun
des grains qu'il a versé sur le plancher. Savez-vous pourquoi il
réagit ainsi ?
Il est propre mais il lui
arrive de s'échapper sans donner aucun signe. Que faire pour corriger
ce problème ? Et finalement, nous avons deux chats à l'intérieur
et deux chats à l'extérieur de notre maison. Connaissez-vous
des façons pour qu'ils commencent à s'apprivoiser, entre
eux ?
Vos précieux conseils
m'aideront à mieux jouer mon rôle de «maître Maman».
Avec toute ma gratitude,
Lee |

Secrétaire-réceptionniste
bilingue !!!
Récemment, j’ai répondu
à une offre d’emploi. Puis suite à une invitation verbale
de leur part, je me suis rendue sur place pour passer des examens et une
entrevue.
À mon arrivée,
la secrétaire m’a demandé de remplir partiellement un formulaire
de demande d’emploi. À ma surprise, elle voulait me photographier.
Des chiffres habillaient le cadrage de la porte où j’étais
installée debout. Ainsi, ils pourront savoir ma grandeur.
Veuillez lire la suite pour
comprendre pourquoi je me pose ces questions. «Mais où sont
mes droits et où commence le respect de la confidentialité
des candidates intéressées ?»
Ensuite, j’ai passé
plusieurs examens minutés dont les sujets concernaient :
1) L’opinion de mon entourage
sur mes forces et faiblesses suivie au recto, de la mienne. 2) Apposer
un crochet aux chiffres qui différaient sur les listes présentées.
Chaque erreur me coûtait deux bonnes réponses. 3) Corriger
plusieurs phrases de texte en français. 4) Sur Word, faire une belle
mise en page d’une publicité et la traduire, du français
à l’anglais. 5) Créer un message sur un répondeur
en le traduisant, du français à l’anglais. 6) Sur Excel,
créer un tableur de statistiques pour analyser leurs candidats(es).
Puis, dans une autre pièce,
j’ai rempli un formulaire les autorisant à vérifier l’état
actuel de mon crédit. J’ai signé après y avoir inscrit
des informations confidentielles soient ma date de naissance et mon NAS.
Et devant la directrice des
ressources humaines et la fille du patron, nous avons passé au peigne
fin toutes mes expériences antérieures de travail. Puis,
ils ont analysé mes intérêts, mes activités,
mon savoir-être et tant plus.
3 heures plus tard, je quittais
les lieux. En résumé, j’ai fait toutes ces pirouettes intellectuelles
et participer à ce cirque pour obtenir un poste d’une durée
indéterminée de secrétaire-réceptionniste bilingue.
Une ouverture temporaire causée par un congé de maternité.
Maintenant, ils possèdent
une chemise avec ma photo, un exemplaire de mon cv, un formulaire d’emploi,
les résultats de six examens, mon âge, mon numéro d’assurance
social et le message en anglais enregistré que j’ai traduit du français.
Qu’en pensez-vous ? Accepteriez-vous
de travailler pour une telle entreprise ? Et ai-je raison de m’interroger
sur l’attitude des employeurs ? En conclusion, je crois que quand un employeur
scrute les candidats(es) avec autant de détermination, cela me démontre
qu’à cet endroit, la confiance commencera à zéro et
qu’il faudra me battre pour la rendre à un niveau acceptable.
Lee
8 janvier 2003
Bouillon
dans mes chaussures de mère!
Avant Noël, j'ai écrit
à ma fille de 27 ans. Depuis 5 ans, elle est «piégée
dans ses dépendances vis-à-vis la cocaïne, le pot, l'alcool
et le PCP». Je lui ai demandé de ne pas nous visiter pendant
les fêtes. J'avais peur qu'elle tourne son agressivité contre
nous.
En réponse à
ma lettre (annexée), elle crie que c'est mon rôle de l'aider,
même si elle ne veut pas suivre une thérapie et marier l'abstinence.
Qu'en pensez-vous ?
Et je vous présente
une partie de la lettre ...
Ma chère fille,
J'aimerais que tu lises cette
lettre, que j'aie transformée pour habiller ma dynamique. (d'une
lettre des Groupes familiaux Nar-Anon)
Je suis la mère d'une
consommatrice de drogues et de boisson. Je ne cherche pas de solution à
sa place. Et pour ces raisons, elle me respecte.
À ce sujet, je ne
lui ferai pas de sermon, ni de morale, ni de réprimande, ni de blâme,
ni d'argument, que je sois sous l'effet de mon impuissance ou non. Ces
réactions pourraient me soulager, mais sa situation ne ferait qu'empirer.
Je n'accepterai pas ses promesses
car la nature de ses maladies l'empêche de les tenir; même
si elle serait sincère au moment de les faire. Les promesses représentent
son seul moyen de fuir sa souffrance. Je resterai ferme dans mes décisions.
Et je ne changerai pas d'idée constamment.
Je ne me mettrai pas en colère
contre elle. Cela me détruirait. Je ne laisserai pas ma grande inquiétude
à son égard, me faire poser des gestes qu'elle devrait poser
elle-même.
Je ne dissimulerai pas et
n'essaierai pas de l'épargner des conséquences de ses actes,
provoquées par sa consommation. Cela pourrait réduire ses
crises mais, cela ne ferait qu'empirer ses maladies.
Par-dessus tout, j'essaierais
de ne pas fuir ma réalité comme elle le fait. Sa dépendance
aux drogues, sa dépendance à la boisson, ses maladies, deviennent
plus graves à mesure que sa consommation persiste.
Je l'aime, sa mère
De ma première chronique,
je saisis ces phrases : «Toute personne qui vit la problématique
de la toxicomanie d'un proche a besoin d'aide pour l'affronter. Puisqu'il
ne faut pas forcer le dépendant à entreprendre une démarche
et qu'il faut respecter ses limites, il est important de reconnaître
que cette maladie devient notre maladie.
Je suis atteinte comme mon
enfant de sa maladie et ce, sans consommer de substances nocives. Malgré
moi, je suis devenue co-dépendante.
Et vous croyez-vous que c'est
mon rôle de l'aider et que je n'ai pas le droit de m'éloigner
d'elle quand mon trop déborde. Qu'en pensez-vous ?
Lee
31 décembre 2002
Le
Don de Soi
Avez-vous déjà
donné de vous-mêmes, de votre expertise à quelqu'un
qui en démontrait le désir ? Quel beau cadeau, que le don
de soi. Qu'en pensez-vous ? Alors un homme riche dit; Parle-nous du Don.
Et il répondit :
Vous donnez, mais fort peu
quand il s'agit de vos possessions.
C'est lorsque vous donnez
de vous-mêmes que vous donnez vraiment.
De l'auteur Khalil Gibran
du livre «Le prophète»
Récemment, deux jeunes
filles (âgées de 12 ans) sont venues visiter mon atelier d'artisanat.
Et je me suis amusée à réduire mes prix et à
répondre à leurs questions. Que de bonheur, j'ai eu en leur
compagnie. Je n'avais pas pensé que les jeunes pouvaient faire partie
de ma clientèle.
Aujourd'hui, Jessica est
revenue en compagnie de sa mère. Elle avait dans ses mains une boîte.
À l'intérieur, il y avait tous ses trésors qu'elle
a confectionnés. À sa demande, nous avons échangé
sur les forces et les faiblesses de chacune de ses créations.
Et à la fin, je lui
ai dit de venir me voir le 11 janvier prochain avec sa boîte. Et
que je lui aiderais à perfectionner ses talents d'artisane. Nous
prendrons des photos d'avant et d'après. Ainsi, elle pourra voir
les différences qui naissent de son évolution.
Et en 2003, je m'élèverai
au titre d'enseignante en artisanat. Étant donné son désir
profond d'apprendre, je lui donnerai la main pour la conduire vers le développement
de ses forces personnelles. Et je partagerai les joies de cette Magie qui
m'habite!
Et vous, êtes-vous
ouvert(e) à partager vos forces ?
Lee
22 décembre 2002
Comment
pardonner ?
Pendant deux ans, j'ai travaillé
pour me libérer de mon ressentiment envers ma mère. Un long
cheminement qui m'a fait découvrir la pauvreté et la richesse
de mon passé. Il m'a fallu me baigner dans ma marre de chaos intérieur.
J'étais habillée d'agressivité, de colère et
d'amour-propre torturé.
Voulez-vous être heureux
un instant ? Vengez-vous. Voulez-vous être heureux toujours ? Pardonnez.
De l'auteur Henri Lacordaire.
Êtes-vous pollués
par vos aigreurs ? Le pardon n'est pas la solution miracle â cet
état mais il permet de trouver une paix intérieure tant recherchée.
Au tournant de 2002-2003,
je vous laisse cet outil merveilleux qui pourra vous servir â entreprendre
une démarche de pardon.
Pendant deux ans, j'ai travaillé
pour me libérer de mon ressentiment envers ma mère. Un long
cheminement qui m'a fait découvrir la pauvreté et la richesse
de mon passé.
A travers le déversement
de mon trop et le tout, encouragé par une musique habillée
de tristesse, j'ai vu le bout du tunnel. Et j'ai ressenti un défoulement
progressif pour obtenir ma libération intérieure.
Au cours des dernieres années,
j'ai eu le privilège de répondre â des centaines de
lettres en provenance de personnes déchirées. Comment nous
libérer de nos souffrances et des injustices subies ?
J'aimerais vous présenter
le livre intitulé «Comment pardonner» de l'auteur Jean
Monbourquette. Et je vous laisse sur cette réflexion qu'il nous
offre «Je suis convaincu qu'un tel cheminement amènera les
coeurs blessés â découvrir dans le pardon la paix et
la libération intérieure tant désirées.
Et quels sont vos commentaires
â cet égard ?
Lee
22 décembre 2002
«Mourir
en vie !»
Si vous avez un proche qui
vient d'apprendre l'extrême gravité de sa maladie, puis-je
vous suggérer de lui offrir ce livre d'accompagnement. J'aimerais
qu'à mon départ, je puisse préparer les dernières
lignes de mon livre d'histoires.Je fais partie de la chorale de mon village.
Et quand il y a des funérailles,
la responsable rejoint tous les membres actifs pour solliciter leur participation.
Et c'est ainsi, que notre groupe vieillissant se donne rendez-vous pour
chanter de nos plus belles voix, cette dernière messe dédiée
à la personne décédée.
À chacune de mes présences,
j'essaie de ne pas embarquer dans les chaussures des proches qui pleurent
leur impuissance. Mais parfois, la tristesse est si pénétrante
qu'elle vient me chercher dans mon for intérieur.
Et la coutume veut qu'une
ou plusieurs personnes viennent lire à haute voix, le choc de cette
réalité. Tant de fois, j'ai pleuré, tant pleuré.
Il y a quelques mois, une dame âgée est décédée.
Elle laissait derrière elle, onze enfants. À ma surprise,
ils se sont tous levés pour lire ensemble leur message de respect.
C'était un moment magique et si touchant. Suite à cet événement,
je ne pouvais plus chanter. Les mots m'étouffaient. Malgré
tous mes efforts, ma compassion me serrait et m'enterrait dans le flot
de mes larmes. Il y avait tant d'amour dans cette magnifique église.
Et je vous laisse sur cette
phrase trouvée dans l'avant-propos du livre : «Cet ouvrage
s'inscrit donc dans le grand courant des soins palliatifs, dont l'idéal
est de permettre à la personne en fin de vie d'améliorer
sa qualité de vie, de jouir de la plus grande autonomie possible
sur tous les plans de sa vie et d'utiliser au maximum les temps précieux
qui lui restent.»
«Mourir en vie !»
un livre d'accompagnement des auteurs : Jean Monbourquette et Denise Lussier-Russell
Et vous, en cette fin d'année
2002, ressentez-vous le besoin de pardonner ou d'être pardonné
?
Lee
18 décembre 2002
La
pauvreté a changé de visage?
Est-ce possible que la pauvreté
a changé de visage? J’ai vécu ma jeunesse sous l’aile de
la pauvreté financière. Aujourd’hui, je vois la pauvreté
dans nos comportements sociaux. La pauvreté existe. Et elle habille
autant les riches que les pauvres. Une phrase a marqué une page
de mes 17 ans "Le savoir-vivre est une foule de petites choses".
Il m’a fallu vivre beaucoup
de petits deuils pour en comprendre vraiment le sens profond. J’ai le privilège
d’être une bénévole sur les pages de ce site. À
cet égard, je lis les billets des gens qui cherchent l’espoir de
guérir leur culpabilité, leur colère, leur déprime,
leur tristesse, leur mourir ou qui veulent partager joyeusement, la puissance
de leur sagesse.
Récemment, j’ai été
déchirée à la lecture de certaines réponses
venant de nos plumes. Parfois, la pauvreté se lit par nos remarques
blessantes. Pourquoi ne pas essayer de mieux meubler nos témoignages,
nos réponses?
"Les écrits restent"
- Quand le désir de vider notre TROP nous serre pourquoi ne pas
laisser retomber la poussière de nos opinions. Si notre plume est
fâchée, alors pourquoi ne pas l’écouter et partager
avec tous les bénévoles, sous forme d'une réponse,
la source de notre blessure.
Par la transparence de nos
pensées et de notre vécu, nous offrons à notre prochain,
des pistes de croissance, de l’humour, des prières, de l’écoute,
des prises de conscience et tant plus. C’est un privilège de célébrer
nos réalisations par le réconfort que nos plumes apportent
aux autres.
Alors pourquoi ne pas habiller
nos implications virtuelles; de compassion, de discipline, d'amour et de
savoir-vivre.
La vie nous incite à
nous arrêter, quelque fois par année, pour penser à
l'essentiel. Noël est l'une de ces occasions où l'on insiste
pour offrir des vœux sincères aux êtres qui nous sont chers!
Merci à tous ceux qui marchent sur le sentier de l'entraide. Et
meilleurs vœux pour un Noël heureux.
Lee, auteure
Souffrez-vous
de procrastination ?
À l'aube de l'an 2003,
un temps où nos résolutions naissent pour améliorer
notre qualité de vie, j'aimerais vous parler de «procrastination».
Nos définitions : Tendance à remettre au lendemain ce que
l'on doit faire aujourd'hui. Des gens qui ont tendance à se traîner
les pieds. Retarder le moment d'agir.
Certes, qu'avec les jeux
vidéo, la télévision par satellite, et tant plus que
nos performances peuvent diminuer. Je crois qu'une bonne gestion du temps
peut nous aider à éliminer la tension qui en résulte.
Elle augmentera notre qualité de vie, à court et à
long terme.
Qui n'a pas une montagne
de travail qui pollue son quotidien ? Les gens qui n'attendent pas à
la dernière minute pour faire leurs tâches sont moins affectés
par le rhume, la grippe, l'insomnie et les troubles gastriques.
Le fond du problème
réside à savoir pourquoi nous repoussons l'échéance
de nos projets. Trop de travail ! Où commencer ! Contre nos croyances
! Contre notre système de valeurs ! Détestons ce domaine
! Visons trop la perfection ! La peur d'échouer ! Le manque de reconnaissance
!
L'inaction, le manque de
motivation, l'envie de ne rien faire peuvent être des sources de
stress. Tuer la procrastination dans l'oeuf pour prendre des mesures pour
redevenir actif.
Il est normal de faire des
erreurs alors, perfectionnons l'art de l'imperfection. Tout un outil !
Identifions notre outil de procrastination préféré.
Est-ce la télévision, les jeux vidéo ou autres. Et
essayons de nous reprendre en main pour remettre nos tâches à
jour.
Pourquoi ne pas faire le
nettoyage dans notre vie ? Nettoyer signifie l'art de réorganiser
nos priorités. Quand nous rencontrerons un échéancier
serré, notre nettoyage portera fruit.
Faire le ménage dans
nos habitudes de vie tout en identifiant nos faiblesses. Prenons des risques
intelligents et n'oublions pas nos réussites antérieures.
Et vous, en cette fin 2002, souffrez-vous de procrastination ?
«Il ne faut pas remettre
au lendemain ce qu'on peut faire le surlendemain» de l'auteur Mark
Twain Qu'est-ce que vous pensez-vous de cette approche ?
Pour la création de
ce billet, je me suis ressourcée en lisant l'article présenté
par les «Consultants Sheppell Ltée»
Lee
Lee, auteure
Et
si le Père Noël lisait ma lettre.
Sachant que tu recevras des
lettres, par milliers, alors elle sera courte dans sa description de mes
vœux sincères pour le temps des fêtes.
Sous mon arbre imaginaire,
Père Noël, j'aimerais retrouver au matin de la naissance de
Jésus, mes filles guéries de leurs dépendances.
Je désire sincèrement
qu'elles reprennent le contrôle du volant de leur vie.
Et étant donné
que j'ai été sage durant l'année qui s'achève,
pourrais-tu donner à ma fille aînée, un brin de santé.
Aussi, si tu en as les moyens, puis-je te demander de leur redonner l'estime
qu'elles possédaient par le passé.
P.S. Et si tu ne peux m'offrir
ce cadeau du ciel, je tant prie, laisse-moi la force d'avancer mon quotidien
dans la noirceur de mon monde habillé d'impuissance.
Père Noël, je
crois à la magie de Noël et c'est grâce à toi!
Bisous
Lee, auteure
L'art
de survivre aux dépendances d'un proche
Il est parfois difficile
de ne pas s'inquiéter devant la tournure des événements.
Souvent, nous avons le réflexe de ne plus faire confiance en la
vie. Pourquoi ne pas reconnaître nos limites, nos faiblesses et demandez
à la vie de nous aider à les respecter et peut-être,
à les dépasser.
Tant de fois dans mes chaussures
de codépendante, j'ai déposé mes soucis dans les mains
du Tout-Puissant. Je réalise que la consommation de mes précieuses
m'a aidé à développer une grande force de caractère.
Les épreuves nous grandissent. Dans ce monde de noirceur, nous nous
sentons à part des autres et nous nous fixons des règles
de conduite pour ne pas déraper, pour ne pas nous tuer intérieurement.
Comment rester centrer sur
l'essentiel quand notre roue cesse de tourner ? À la vue de mes
enfants en détresse j'ai enterré à maintes reprises,
ma sérénité intérieure. Je sais par expérience
que je ne peux pas changer leur route, car elles sont maîtres de
la direction de leurs pas. Comment demeurer solide dans l'apitoiement et
dans l'isolement du Moi ?
En faisant appel à
la lumière de l'espoir, j'accueille mon impuissance avec optimisme.
Dans ma solitude vis-à-vis les maladies de mes enfants, j'ai testé
mes convictions et j'ai révisé la force de mes attitudes.
J'ai même essayé de me mentir à moi-même, en
me comptant des histoires positives. Et pourtant, la seringue mariait la
vie de ma fille aînée. Elle promenait son oreiller dans son
sac vide d'espoir. Et un jour Dieu berça sa peine et elle trouva
un petit coin, tout petit.
Et le plus fantastique réside
dans le fait que j'ai compris que je n'ai pas à être esclave
de mes inquiétudes vis-à-vis les choix de mes enfants. Les
groupes Nar-Anon peuvent nous aider à nous transformer pour survivre
à ce vide parental, habillé d'impuissance.
Seigneur, je veux voir ma
lumière. Aide-moi à partager dans ce processus de guérison.
Pour arriver à changer le négatif, il faut changer le feu
de nos pensées. Qu'en pensez-vous ?
Lee, auteure
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