QLDNP1J
«FAIRE LE POINT» avec Ronald Toupin |
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Vous donnez fort peu quand il s'agit de vos possessions. C'est
lorsque vous donnez de vous mêmes
Le prophète - Khalil Gibran Le site de «Quand la
drogue n'est plus un jeu»
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Objet: Merveilleux votre
site...
La date: Vendredi, 05 Mars 1999 De : Ronald Toupin Je viens tout juste de découvrir
votre site et j'apprécie... FELICITATIONS!
En plus, j'ai la chance,
je dis bien la chance d'animer l'atelier familial hebdomadaire depuis une
bonne dizaine d'années.
ALORS VOUS COMPRENEZ MON INTERET... Ronald Toupin
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From: Nicole L
To: Ronald Toupin Sent: Saturday, November 06, 2004 10:22 PM Subject: Au revoir Cher Ronald Comment t'exprimer ce que
ton départ me fait...
Tes conversations au sujet
des femmes dans ta vie ont toujours été faites avec respect,
Amour et délicatesse; ta mère, de ton épouse
que tu es allé rejoindre... à Huguette, Josée.. Jocelyne...
dont tu admires le courage aujourd'hui. Tes amis.... ces hommes qui sont
passés dans ta vie.. Ta passion pour le Golf... ces hommes que tu
as aidé en prison... à retrouvé l'Amour de leur mère
et leur dignité d'homme, tes clients de la Clinique à qui
tu as su donner un peu d'espoir dans le mouvement de la vie et tous les
lecteurs sur ta chronique de QUAND LA DROGUE N'EST PLUS UN JEU.
Je sais pour en avoir si souvent entendu parlé, tout l'amour que tu portais à tes êtres chers.. Sylvain et Marco, tes belles filles . Aujourd'hui je suis convaincue que dans les yeux de tes petits enfants qui ont tellement ri de toi quand tu leur disais... Jérémy, Frédéric. Arianne....regardez-moi dans les yeux et là tu leur disais lentement.. J E T'A..I..MMMM...EEE Ce sont ces paroles essentielles
du coeur que je garde dans le mien..
Je les remercie même
si je les connais peu.. ils transpirent l'Amour un pour l'autre Donne leur
du courage !
Alors cher Ronald.. je souffre
, si tu le permets.. ca vient par vague ce vide que ton départ laisse
dans mon coeur mais pour tout l'Amour que tu as su semer.
Ahh ce n'est pas tellement
facile de lâcher prise sur un homme comme toi et te laisser aller
ainsi
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Objet:
In memoriam of Ronald...
De: "Christian" <christian1@skynet.be> Date: Lun 8 novembre 2004 Que
Celui d'En Haut, Le Juste, Accueille Ronald Dans Sa Chaumière Céleste...
Avec ma profonde affection, Christian
Le Webmaster de Services Oueb
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From:
Maggie
Sent: Monday, November 08, 2004 Subject: Un témoignage de Maggie Bonjour à tous, Je viens de recevoir le courriel annonçant le décès de Ronald. C’est bizarre car je ne suis pas allé sur le site depuis près de deux mois, mais j’avais pensé à Ronald ces derniers jours. C’était donc un signe que j’allais reprendre contact avec vous. Ronald a été pour moi une bouée. Je me rappelle lorsque je suis allée sur votre site les premières fois et que j’ai découvert le «chat», j’étais envahie par la colère. Je refusais d’avoir de nouveau à cohabiter avec un dépendant. J’avais survécu à la dépendance de mon père et j’en voulais à la vie de me faire revivre tout cela à travers mon fils. Ronald a été d’un grand secours. Je me rappelle d’avoir «chatté» en pleurant. Je me rappelle de lui en avoir voulu à cause de son passé d’alcoolique. Je crois que j’ai un peu réglé mes comptes avec mon père à travers nos échanges. Ronald et le site ont été ce qu’il y a eu de meilleur pour moi pour m’aider à cheminer dans tout cela. Lorsque j’ai fait appel à lui par courriel (la dernière fois en février dernier), il a toujours été d’une grande disponibilité. Nous perdons quelqu’un de très précieux. Je comprends votre désarroi à vous tous qui l’avez côtoyé de près. Maggie |
Objet:
Témoignage - Ronald Toupin
De: "dyanel" <dyanel@ntic.qc.ca> Date: Lun 8 novembre 2004 A toi
mon cher Ronald !
Lors de la perte d'un être cher, notre peine est immense. Dans ces moments de douleurs profondes, les gens se rassemblent pour soutenir ceux qui restent. La distance rend ma présence impossible, cependant, j'espère que cette pensée sincère de sympathie et de compréhension pourra vous être d'un certain réconfort. Il
est parti, robuste et serein
Mes
plus sincères condoléances
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From:
Perehibou@quandladrogue.com
Sent: Monday, November 08, 2004 Subject: RE : Décès de Ronald Toupin J'ai le coeur chagriné. Je connaissais Ronald et je l'appréciais beaucoup. Pierrot |
Objet: Ronald
Toupin
De: Michel Date: Mar 9 novembre 2004 Bonjour J'ai reçu la triste nouvelle de la mort de Ronald Toupin nul besoin de vous dire que cela m'as ébranlé, car voyez-vous Ronald fût mon thérapeute à la clinique du Nouveau Départ quand j'y suis entré, en septembre 1997. Cet homme simple de sa manière d'être dégageait un calme dont je me souviendrai pour le reste de mes jours. Il a eu un grand impact dans ma vie et pour ce, je lui resterais toujours reconnaissant. Michel
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De: Nicole L
À : Isabelle [ la belle-fille, épouse de Sylvain le fils de Ronald ] Date: Mar 9 novembre 2004 Bonjour belle Isabelle Je vais essayer de vous faire
ressentir tout l'amour que nous avons ressenti ce soir au groupe AA
C'est sûr certains
ne connaissaient pas Ronald mais tres tres peu ...2 ou 3 sourire
Toutes des personnes qui sont reconnaissantes pour l'aide et l'Amour que Ronald portait au mouvement AA et à faire les étapes du mode de vie proposé. Certaines qui l'ont connu
suite à la consultation sur le site QLDNP1J.
Encore la ce qui ressort.. est l'homme.. simple et donnant sa capacité d'entrer en contact avec les gens son écoute.. et son réalisme de remettre les choses dans la réalité. Plusieurs ont rapporté des souvenirs heureux ++ OUI MADAME...comme il le disait si bien Plusieurs incapables de parler..
Surpris car il allait bien
lundi dernier meme qu il avait remis des jetons à des gens..
et heureux de son départ sans souffrir.
Ca reste toujours dans notre
coeur un papi spécial !!!!
FAIS CONFIANCE |
De: Isabelle Date: Jeudi, 11 novembre 2004 Cher Ronald, mon ami avant tout, mon beau-papa préféré, un papa et un papi adoré... Je ne pensais jamais t’écrire mon adieu si vite. Je suis déchirée de ton départ et en même temps, je te sais heureux auprès de ton Dieu, tel que tu le concevais. Tu as tant donné autour de toi... que là-haut... tu mérites une place de distinction. Et je suis certaine que tu y es déjà!! Je me souviens de nos toutes premières discussions, il y a 10 ans, en toute timidité tu me disais vouloir te rapprocher de tes 2 garçons...tu t’es vraiment surpassé ces dernières années... J’ai vu un père et ses fils s’apprivoiser et s’aimer sincèrement. Et je n’ai que bénéficié de votre belle complicité et tes petit-enfants, aussi... Merci Ronald de tout ton amour, de ton affection. Tu te souviens... on appelait ta maison... notre havre de paix. Tu nous y accueillais chaleureusement, simplement et combien harmonieusement. Merci!! Plein de beaux et bons souvenirs, Tu m’as convaincue que l’amour surpasse tout, mais comme tu me disais... ”je ne t’ai jamais dit que c’était pour être facile.“ Mais tu vois, à bien y penser, aujourd’hui y a rien de plus difficile que d’accepter ton départ... Accepter... on en as-tu des choses à accepter (que je te disais) ... accepter les différences, accepter la souffrance. Accepter de l’aide, accepter de se pardonner à soi, aux autres, s’accepter, accepter de grandir, accepter de dire non, accepter de tracer sa voie, accepter de se tromper, accepter de laisser partir... Oufffffffffff!! Et là, Ronald, d’où tu es, me crois-tu si je te dis... qu’aujourd’hui j’accepte ma tristesse et que j’accepte de travailler ”à accepter” . .. Et tu sais pourquoi? Parce que j’ai entendu, au fil des visites dans un certain havre de paix, des mots justes, une voix rempli de sagesse, de rires, de douces paroles simples et sincères; et parce que dans ce même havre de paix, on m’a toujours accepter telle que j’étais ........ Merci pour ton enseignement
Ronald!!
Repose toi en toute sérénité... Au revoir cher ami, cher beau-papa, Avec toute mon affection, Isabelle XXXX P.S. Je t’en reparlerai dans
mes prières... ha! ha!
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Édition spéciale
intitulée
Hier soir, au coucher, mes mains serraient tristement mon visage. Je cherchais à essuyer mon trop, à calmer mon impuissance. Comme ça fait mal de perdre un être humain qui est si Grand, si présent pour les autres. Pendant la nuit, le 6 novembre est décédé notre fidèle collaborateur, Monsieur Ronald Toupin. Lui qui marchait avec nous depuis les premiers pas de notre site. Et ce matin, les yeux gonflés par cette réalité déchirante, j’ai commencé la première étape de mon deuil en me rapprochant de lui par la lecture de ses chroniques. Et j’ai débuté en lisant sa toute première chronique de sa série «Faire le Point» présentée le vendredi 12 mars 1999. Et depuis, il a composé fidèlement 403 chroniques et 54 articles «Les News». À quatre cent cinquante-sept reprises, il a couché sa plume pour nous aider à mieux vivre à travers le feu de nos dépendances et/ou de notre codépendance. Saviez-vous qu’à sa 200ième chronique, il avait glissé cet énoncé «Je réalise aujourd’hui qu’écrire deux cents chroniques donnent dans les faits des milliers et des milliers de lignes et des centaines d’énoncés. J’espère que quelques-unes de ces lignes ont pu vous aider…» Il terminait cette merveille avec un titre «(Ne vous gênez pas pour m’écrire…) Je pense que vous êtes un peu timide pour faire des commentaires ou pour me poser des questions? Mais je vous en prie… ne vous gênez surtout pas!» Toujours à l’écoute des autres, il se donnait entièrement. Il nous laisse l’héritage de sa sagesse. Personnellement, cette sagesse m’a aidé à porter ma croix. Et elle m’aide toujours à mieux apprivoiser mon impuissance dans mes chaussures de mère et à continuer à aimer mes filles avec un détachement d’amour. J’ai peine à croire que Ronald ne sera plus là de l’autre côté de son écran cathodique pour lire bénévolement notre détresse et pour calmer le feu de nos questionnements … Et dans sa quatrième chronique, il avait écrit «Ce site peut vous permettre de discuter avec des gens qui ont une bonne expérience dans le domaine; d’établir un premier contact qui pourrait tellement vous sécuriser.» Dans sa sixième chronique, il nous outillait par ses mots «On a pas le pouvoir de changer les autres… mais on a le pouvoir de se changer soi-même!.» Et dans sa septième chronique, on retrouvait «Un bon vin, par exemple, peut avoir des lettres de noblesse mais consommé en trop grande quantité, il se convertit en lettres de détresse.» Dans sa dixième chronique, il parle de ma problématique. Et à cet égard, il écrit «Lee vit une expérience de détachement… et d’amour! Lee m’écrit : Je suis déchirée par le comportement de ma fille de 23 ans qui est dans sa troisième année de consommation. J’aimerais pouvoir la revoir, la serrer contre moi, l’écouter chanter et ressentir cette paix intérieure en sa présence. Un monde secret s’était créé dans ma tête où seule la solitude pouvait me consoler de mon impuissance.» Et à mon cri de désespoir, il m’avait répondu «Si vous saviez jusqu’à quel point, je comprends toute cette dynamique pénible de la mère (et du père également) qui reconnaît avec le temps son impuissance devant les problèmes de sa fille. Mais vous devez savoir qu’il n’y a pas de cas irréversibles en toxicomanie. Ce que nous devons souhaiter, à votre fille, c’est de trouver en elle cette capacité de saisir, à un moment donné l’ouverture qui lui permettra de se reprendre en main. Certains appellent ça la grâce, d’autres, la lumière ou encore, une prise de conscience…!» Mes larmes m’habillent présentement car le 15 septembre dernier, ma fille aînée Emmanuelle a fêté ses 29 ans. Maintenant, elle est non seulement toxicomane (cocaïnomane) mais elle souffre d’être alcoolique, dépendante affective, accro aux pilules et tant plus. Quant à ma fille Marie-Paule, depuis presque deux ans, elle avance et recule dans sa dynamique. Désespérée, elle est piégée dans l’alcoolisme et souffre d’être dépendante au pot. Et le 12 novembre prochain, elle fêtera ses 26 ans. Donc, sous le signe de l’espoir, en marchant à côté de Ronald, je vais souhaiter que mes filles, mes précieuses, trouvent en elles cette capacité de saisir, à un moment donné l’ouverture qui leur permettra de se reprendre en main. Et que le meilleur de vous soit pour votre ami. Une phrase du poète Khalil Gibran La semaine prochaine, je continuerai à coucher ma plume pour mieux vivre les étapes de mon deuil vis-à-vis le départ soudain de notre ami Ronald. Lee, auteure
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