mardi 16 septembre 2025

Pensées 16 Septembre 2025

Bonjour à toutes et à tous

Aujourd’hui, les premiers pas vers une acceptation de soi consistent à admettre et puis à accepter notre maladie que ce soit notre compulsion ou notre codépendance. Nous devons d'abord admettre notre maladie et tous les problèmes qui en découlent (1ère Étape) avant de pouvoir l'accepter et nous accepter ensuite comme êtres humains et surtout comme êtres spirituels en train de vivre leur humanitude, cette conscience d'appartenir à l'espèce humaine.

Ensuite, nous avons besoin de croire en une Puissance supérieure à nous-mêmes qui peut nous rendre la raison. Nous n’avons pas besoin de croire en une Puissance supérieure déterminée par qui que ce soit. Il nous faut croire en une entité qui peut nous aider. Sur le plan spirituel, s’accepter soi-même, c’est savoir qu’il est normal de souffrir, de faire des erreurs et de ne pas être parfaits. « Le vrai bonheur ne dépend d’aucun être, d’aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous. » ( Dalai Lama ) N’est-ce pas ce ’nous’ qui nous permet de nous rétablir ensemble ?

Le chemin le plus sûr vers l’acceptation de soi passe par la mise en pratique du mode de vie des Douze Étapes. Maintenant que nous en sommes venus à croire en l’existence d’une Puissance supérieure (2e Étape), nous pouvons Lui confier notre vie (3e Étape) et cette Ps peut nous donner le courage d’examiner honnêtement nos défauts et nos qualités (4e Étape) . Bien qu’il s’agisse parfois d’un processus douloureux qui ne semble pas nous rapprocher de l’acceptation de soi, c'est nécessaire d’entrer en contact avec nos émotions et nos sentiments. Nous devons examiner nos actes et motivations et éventuellement commencer à en changer les aspects inacceptables et souvent désagréables.

Nos défauts font partie intégrante de nous-mêmes. Nos défauts ne nous sont enlevés que par la grâce de Dieu s'Il nous invite à vivre le mode de vie et à nous donner l'espoir que leur disparition soit aussi Sa volonté. Nos qualités (et nous irions jusqu'à dire nos défauts) sont des dons de notre Puissance supérieure. En apprenant à les vivre pleinement, notre acceptation de nous-mêmes grandit et notre quotidien s’améliore. Parfois, il se peut que malgré tout, l’apitoiement sur soi et l’orgueil nous submergent. Graduellement en venant à croire en une Puissance supérieure, nous recevons l’espoir, le courage, la force de changer et l'amour. « L'amour en un dieu imaginaire varie selon la somme de nos satisfactions et insatisfactions comme un moulin à vent tournique ses ailes quand Dieu le veut. » ( Dominique Blondeau, Que mon désir soit ta demeure )

« Je préfère définitivement être un amoureux plutôt qu’un combattant. » ( Billy Joël ) Nous n’avons plus besoin de rechercher autant l’approbation des autres puisque nous sommes satisfaits qui nous sommes, heureux d’être nous-mêmes. Avec reconnaissance, nous avons la liberté de mettre en valeur nos qualités, de nous détacher avec humilité de nos défauts et de nous rétablir du mieux que nous le pouvons par la grâce de notre Dieu d'amour. S’accepter tels que nous sommes signifie que « ça va », que nous ne sommes pas parfaits et que notre Être suprême peut nous améliorer. Nous n’oublions pas que le rétablissement de notre maladie est un processus de longue haleine. Le processus de rétablissement est presque aussi long sinon plus long que la maladie dans sa phase active. Pour la plupart, ça représente l'immense travail qu'attend notre Ps le reste de notre vie, un jour à la fois. « Les plaisirs de la vie sont faits d'obscures victoires qui nous procurent nos petites satisfactions. » ( Billy Joël )

En s’acceptant, nous renonçons à rechercher la perfection et nous arrivons, peut-être pour la première fois, à accepter les autres dans notre vie inconditionnellement. Nos amitiés s’approfondissent et nous ressentons la chaleur et l’attention émanant des membres de notre groupe d'entraide qui partagent leur force et leur espoir.

À mesure que nous faisons l'expérience de l'abstinence et de la sobriété par la grâce de Dieu, notre aptitude à maintenir un certain équilibre s'améliore. Nous acquérons la capacité de laisser aussi les autres vivre leurs émotions, sans sentir le besoin de les juger ou de les sauver. Et nous assumons pleinement nos propres émotions dans toutes leurs couleurs et diversités. La vie n'est rien d'autre que la vie. La vie est telle qu'elle est. Et c'est tout ça ! En acceptant la vérité sur notre moment présent, nous avons pris conscience avec une joie profonde du cadeau extraordinaire que représente notre vie. Aujourd'hui, nous avons une attitude de gratitude pour notre humanitude. « La gratitude, c’est comme envoyer une lettre d’amour à l’univers. » ( Anonyme )

Merci la Vie !!!
Gilles

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lundi 15 septembre 2025

Pensées 15 Septembre 2025

Bonjour à toutes et à tous

« Notre impuissance nous posait un véritable dilemme : il fallait trouver une force grâce à laquelle nous pouvions vivre, et ce devait être une Puissance supérieure à nous-mêmes. Évidemment… C'est justement le sujet de ce livre. » ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd. chap.4 Nous les Agnostiques, page 51 ) Les dons de notre Puissance supérieure prennent parfois des formes inhabituelles tout comme la nature même de notre Ps que nous choisissons d'appeler « Dieu », « Higher Power », « Être suprême », tout autre nom ou pas de nom pantoute ( En hébreu, il n'existe qu'un seul mot qui soit innommable : c'est le nom propre du Dieu des Juifs, traditionnellement transcrit en français par 'Jéhovah'. Pour les Juifs, la prononciation à haute voix de IHVH, le tétragramme sacré, est un interdit absolu. Quand il apparaît dans les écritures, on emploie divers mots de substitution selon les coutumes : 'elohim' (dieu), 'adonaï' (seigneur) ou encore 'hashem' qui signifie simplement 'le nom' ). Parmi les dons les plus importants de notre gPs, il y a notre rétablissement et notre acceptation de nous-mêmes dans ce moment présent.

La non-acceptation de soi-même tel que nous sommes constitue un problème pour bon nombre d'entre nous. Cette déficience insidieuse est difficile à reconnaître et passe même souvent inaperçue. Beaucoup d’entre nous estimons que notre dépendance ou notre codépendance est notre unique problème, tout en niant le fait que nous avions perdu la maîtrise dans tous les domaines de notre vie. Ce déni peut continuer à nous miner même après avoir cessé de consommer ou après avoir cessé de nous occuper obsessivement des autres. Nombre de problèmes que nous rencontrons sur le chemin du rétablissement proviennent de notre incapacité à nous accepter profondément tels que nous sommes. Il se peut que nous ne reconnaissions même pas le fait que ce malaise constitue une source du problème car il se manifeste souvent sous d’autres formes.

Parfois, nous devenons par exemple irritables, insatisfaits, déprimés ou confus. Nous nous retrouvons peut-être en train d’essayer de changer ce qui nous entoure dans l’espoir de calmer les sentiments qui nous rongent intérieurement. En l’occurrence, notre expérience nous a montré qu’il valait mieux rechercher en nous la source de notre insatisfaction. Très souvent, nous découvrons que nous sommes trop durs envers nous-mêmes, que nous nous complaisons dans la haine et le rejet de soi. L’insatisfaction provoque un état de frustration (vécu affectif lié au fait que le désir n'est pas réalisé) ou de déception (dans ce cas le désir est réalisé mais la satisfaction obtenue n'est pas à la hauteur de la satisfaction escomptée). Les bouddhistes voient le désir et l'avidité comme synonymes d’insatisfaction :« C'est une perle rare en ce monde que d'avoir un cœur sans désir. » ( Bouddha ) Pour nous libérer de la souffrance, il est suggéré de nous libérer du désir. Et de même cette citation : « Ce n'est pas par la satisfaction du désir que s'obtient la liberté, mais par la destruction du désir. Nul homme n’est libre s’il ne sait se maîtriser. » ( Épictète )

Avant de connaître le mode de vie des Douze Étapes, la majorité d’entre nous passions notre vie dans le rejet de soi. Nous nous détestions tellement que nous n’avions qu’une idée en tête : changer de personnalité, devenir n’importe qui, mais surtout pas nous-mêmes. Incapables de nous accepter, nous recherchions alors l’approbation des autres. Nous voulions que les autres nous donnent l’amour et l’acceptation dont nous manquions envers nous-mêmes. Par contre, l’amour et l’amitié que nous donnions n’étaient jamais inconditionnels. Nous aurions fait n’importe quoi pour n’importe qui, simplement pour obtenir leur acceptation et leur approbation et nous en voulions à ceux et à celles qui ne répondaient pas à nos demandes et à nos attentes. « Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, ce sont les jugements qu’ils portent sur les choses. » ( Épictète )

Comme nous ne pouvions pas nous accepter nous-mêmes, nous nous attendions à ce que les autres nous rejettent. Nous ne laissions personne approcher de trop près, de peur qu’en nous connaissant vraiment, ils ne puissent que nous détester. Pour éviter de nous retrouver dans une position vulnérable, nous faisions en sorte de rejeter les autres avant qu’ils n’aient le temps de nous rejeter. Les Douze Étapes vont nous permettre graduellement de nous aimer et de nous accepter tel que nous sommes. L'amour ne grandit pas autrement que lorsqu'il est partagé par la grâce de Dieu. Et, nous ne pouvons conserver ce don qu’en le redonnant généreusement si telle est Sa volonté.

Merci la Vie !!!
Gilles

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dimanche 14 septembre 2025

Pensées 14 Septembre 2025

Bonjour à toutes et à tous

L’amour de soi est un sentiment qui s’acquiert et se construit dès notre plus jeune âge. Il influence notre façon d’être en relation avec les autres telle que Dieu tel que nous Le concevons Le veut bien. Nombre de gens dans notre société souffrent d’un manque d’amour, se déprécient et se ferment à leur entourage. Celui qui n’est pas en mesure de s’aimer est mal placé pour faire en sorte que l’on croit en lui et qu’on l’apprécie. Les souvenirs et blessures de manque d’amour que nous avons pu vivre dans notre enfance entraînent toutes sortes de problématiques. Certains individus, pour continuer d’exister, développent des dépendances, se tuent à petit feu, empoisonnent leur existence et celle de ceux et celles qui les entourent. Lorsque nous n’aimons pas quelqu’un, nous pouvons ou nous désirons nous éloigner de lui, et lorsque nous ne nous aimons pas nous-même, nous sommes condamnés à nous subir. Plusieurs se gèlent de quelque façon que ce soit pour se fuir eux-mêmes. Au contraire, quelqu’un qui s’aime refuse le manque de respect à son égard et est souvent intolérant aux mauvais traitements.

« S’aimer soi-même est le début d’une histoire d’amour qui durera toute une vie. ( Oscar Wilde ) L’amour de soi… Je m’aime et j’accepte qui je suis, comme je suis. Ce n’est pas ma personnalité que j’aime, mais le Divin qui est en moi et manifeste cette partie pure de mon Être. Je dédramatise ma vie et prends du temps pour moi, pour m’amuser et prendre soin de moi. Je cesse ainsi de chercher à l’extérieur tout ce qui donne l’illusion de combler mes vides intérieurs. ( Anonyme ) Le futur de chacun de nous a toujours été entre les mains de Dieu et reste entre Ses mains. Maintenant, réjouissons-nous de la joie de découvrir le plan de Dieu caché au coeur de nos problèmes.

Nous croyons que nous sommes tous et chacun des personnes spéciales, des enfants adultes blessés, divins et surdoués (car nous avons survécu), et pour plusieurs des enfants de Dieu. « Dès que j'ai cessé d'argumenter, j'ai commencé à voir, à éprouver des choses. Aussitôt, en douceur et petit à petit, la Deuxième Étape a commencé à s'infiltrer dans ma vie. Je ne puis préciser dans quelle circonstance ni à quel jour je me suis mis à croire en une Puissance supérieure à moi-même, mais aujourd'hui il est certain que cette foi, je l'ai. Pour l'acquérir, il m'a suffi de baisser les armes et d'appliquer le reste du programme des AA avec autant d'enthousiasme que possible. » ( 12x12, 2e Étape, page 29 ) Puisque nous savons aujourd'hui que nous sommes toujours aimés d'un Dieu d'amour, tel que chacun de nous Le concevons, nous n'avons pas besoin d'être préoccupés par la perception que les autres ont de nous. C'est merveilleux de viser à ce que nous nous aimions tous les uns les autres. Aujourd'hui, nous baignons dans l'amour de soi et des autres à la hauteur que notre Puissance supérieure Le désire pour nous. Avec l'aide de notre Puissance supérieure, nous pouvons plonger dans la vie, nous sentir pleinement en vie en ce moment même et apprécier ce sentiment et ce moment.

Nelson Rolihlahla Mandela nous a donné ce merveilleux poème intitulé :

Enfant de Dieu
« Notre plus grande peur n'est pas de ne pas être à la hauteur,
Notre plus grande peur est que nous sommes puissants au-delà de tout.
C'est notre lumière, pas notre obscurité, qui nous effraie le plus.
« Nous nous demandons :
' Qui suis-je pour être brillant, magnifique, talentueux et merveilleux ? '
Mais en fait, qui êtes-vous pour ne pas l'être ? v « Vous êtes un enfant de Dieu.
Votre petit rôle ne sert pas le monde,
il n'a rien de lumineux dans le fait de vous restreindre
pour éviter d'insécuriser les autres.
« Nous sommes nés pour manifester la gloire de Dieu qui est en nous
et lorsque nous laissons briller notre propre lumière,
nous autorisons inconsciemment les autres à en faire de même.
« En nous libérant de notre peur, notre présence libère automatiquement l'autre. »

Merci la Vie !!!
Gilles

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samedi 13 septembre 2025

Pensées 13 Septembre 2025

Bonjour à toutes et à tous

La grâce divine concerne toutes les choses que Dieu nous donne gratuitement, uniquement par faveur, sans dépendre de ce que nous pouvons demander, penser ou faire. La grâce de Dieu, source de lumière pour tous les hommes (et aussi pour toutes les femmes), nous guide afin de vivre dans le moment présent selon Sa sagesse, Sa justice et Sa bonté. Le mot grâce est la traduction du mot grec « charis ». Un charisme (charisma) est un don fait par grâce (charis). Dans le grec usuel, le mot « charisma » s'employait pour tout ce que chacun avait reçu gratuitement. Nous avons des dons différents selon la grâce qui nous est ou nous a été donnée. L’apôtre Paul utilise aussi le mot « charisma » pour le pardon des péchés en le qualifiant de don gratuit. Nous croyions que la véritable grâce, celle qui est exempte de tout esprit de calcul, d'un quelconque intérêt de la part de celui qui l'accorde, était celle de Dieu. Mais comme Dieu est partout, Sa grâce devrait aussi être partout. La grâce est l'œuvre de la pure volonté de Dieu ; elle procède de Son amour. Nous n'y pouvons rien et n'avons rien à faire pour la mériter. La grâce ne se reçoit pas que par la foi. Cela implique souvent sans être nécessaires que nous devenions conscients de nos défauts, que nous demandions humblement à Dieu de nous en libérer et que nous accueillons l'œuvre de Dieu en nous, pour vivre notre vie d'une manière saine.

« La chance ne joue aucun rôle dans le plan de Dieu. » ( Un Cours en Miracles ) Dans le film Mr. Destiny, James Belushi joue un homme qui désire que sa vie soit tout autre. Pendant de nombreuses années, Larry se remémore une situation pénible en jouant au baseball à l'école secondaire sous l'œil de dépisteurs des ligues majeures. Il sait que s'il avait frappé ce coup sûr, il aurait décroché un contrat professionnel, aurait reçu un revenu considérable, et épousé une femme aussi merveilleuse que celle de son patron. Puis Larry rencontre un chaman qui lui montre ce que sa vie aurait été comme s'il avait pris la route du succès. Alors que Larry est d'abord dans le « bonheur désiré », les exigences imposées à une personne riche et célèbre le rattrapent, et il se rend compte qu'il est maintenant dans un enfer, pas le paradis souhaité. Enfin, il prie pour retourner à sa vie ordinaire, qui, bien que médiocre, le rend heureux. La légende sur l'affiche du film nous interpelle : « Voulez-vous changer tout ce que vous avez pour tout ce que vous voulez ? » Mohandas Karamchand Gandhi nous a laissé cette belle citation : « Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. »

Bien qu'il puisse être tentant de fantasmer sur comment toute notre vie aurait pu être différente si une décision clé de notre passé avait tourné d'une autre façon, le plan de Dieu s'est en fait avéré dans notre meilleur intérêt. À un niveau profond, notre âme sait ce qui va servir au mieux notre destin, et les situations que nous vivons sont en harmonie avec la volonté de Dieu. Peut-il en être autrement ? Ne perdons pas un instant en regrettant les erreurs du passé ou en souhaitant qu'il en soit autrement. Nous sommes tous à notre place sur ce chemin. Nous ne pouvons pas nous perdre, car Dieu est avec nous. « Parfois, révélation divine signifie tout simplement éveiller le cerveau à percevoir ce que le coeur sait déjà. » ( Dan Brown, Anges et Démons )

Nous sommes convaincus que notre expérience personnelle est essentiellement semblable à celle de tout membre des groupes d'entraide qui met assidûment en pratique notre programme de rétablissement et ses principes, le mode de vie des Douze Étapes. ( Lire dans le Gros Livre : Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd. Appendice II, L’expérience spirituelle, pages 633-634 ) La grâce qu'il ou qu'elle reçoit vient aussi de Dieu. Nous Le remercions de nous avoir fait découvrir notre impuissance devant certaines substances toxiques pour nous, certains comportements tout aussi néfastes, devant nos émotions, devant la vie et celle des autres. Et que nous avions perdu la raison et que notre Ps pouvait nous aider à retrouver la santé. Nous Le remercions de rendre notre volonté conforme à la Sienne alors que nous ne sommes pas séparés et nous ne formons qu'un tout. Merci pour TouT.

Merci la Vie !!!
Gilles

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vendredi 12 septembre 2025

Pensées 12 Septembre 2025

Bonjour à toutes et à tous

Pour ne pas mourir, tous les enfants maltraités du monde vont totalement ou presque réprimer les abus et maltraitances, les privations, contusions et confusions qu'ils subissent ou ont subis parce qu'autrement l'organisme de l'enfant n'est pas capable de faire face à l'ampleur de la douleur subie. C'est seulement une fois adulte que ces enfants maltraités découvrent d'autres possibilités pour soigner leurs ressentiments. S'ils n'utilisent pas ces possibilités, alors ce qui était une fonction de répression nécessaire pour survivre peut être transformée en une dangereuse force destructrice et autodestructrice qui va étouffer encore ces ressentiments. Alice Miller a fait la preuve que, dans la carrière des tyrans et des abuseurs, leurs fantaisies réprimées de vengeances peuvent conduire à des atrocités indescriptibles. D'un autre côté, certains en viennent au rétablissement après des années de résistance, de résilience et de souffrance. Souvent cette ire s'est retournée contre nous-même. « Et Dieu a dit : 'Aime ton ennemi' alors je lui ai obéi et je me suis aimé moi-même. » ( Khalil Gibran )

Le rétablissement nous a ouvert et nous ouvre encore aujourd'hui de nouveaux horizons et le mode de vie nous a donné et nous donne encore des outils pour les explorer. Les groupes d'entraide nous offrent un environnement sécuritaire où nous pouvons ressentir et vivre les ressentiments, les émotions agréables et désagréables qui sont encore enfouies en nous et qui ne demandent qu'à s'exprimer. Le bébé qui se traîne à quatre pattes explore son espace ; c'est un crime contre nature de gêner et d'étouffer cette curiosité et cet enthousiasme qui l'animent, ce désir avide de connaître les choses du monde. Lorsque nous gelons nos émotions, nous étouffons cette même expression de la vie. Lorsque nous sommes abstinents, la vérité et la réalité nous frappent de plein fouet. « Il n’y pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous. » ( Paul Éluard )

« L’éloignement, la jalousie, les querelles, le ressentiment n'empêchent pas l'amour, affection reptilienne qui se mord la queue et se nourrit volontiers de son contraire. » ( Paul Morand ) N’oublie pas , tu dois semer de l’amour là où Dieu t’a placé ! ( Anonyme )

Pour soigner un ressentiment, il y a un texte dans le Gros Livre qui suggère un moyen très efficace de s'en libérer. Wynn C. L. a écrit qu'elle faisait du ressentiment envers sa mère depuis vingt-cinq ans. Ce ressentiment lui a fourni des excuses pour ses échecs matrimoniaux, ses échecs personnels, ses complexes et, bien sûr, son alcoolisme. Elle a lu dans une revue un article écrit par un homme du clergé très en vue ( Sam Shoemaker ) qui lui a aidé beaucoup et l'a inspiré à l'ajouter à son témoignage : « Si vous faites du ressentiment et si vous voulez vous libérer, si vous priez pour la personne ou pour la chose que vous ne supportez pas, vous serez libéré. Si vous demandez dans vos prières que tout ce que vous voulez pour vous-même leur soit accordé, vous serez libre. Priez pour leur santé, leur prospérité et leur bonheur, et vous serez libéré. Même quand vous ne le voulez pas vraiment, quand vos prières ne sont que des paroles et que vous ne les pensez pas véritablement, faites-le quand même. Faites-le chaque jour pendant deux semaines et vous remarquerez que vous en êtes venus à croire en ce que vous dites et à vraiment le vouloir pour eux, et vous constaterez que vous ressentez maintenant de la compassion, de la compréhension et de l'amour alors qu'auparavant, vous étiez amers et pleins de ressentiment et de haine. » ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd., Histoires personnelles IIIe partie (14) Libérée de l’esclavage, pages 615-616 )

Merci la Vie !!!
Gilles

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jeudi 11 septembre 2025

Pensées 11 Septembre 2025

Bonjour à toutes et à tous

« Le changement n’est jamais douloureux : seule la résistance au changement est douloureuse. » ( Bouddha ) Notre Puissance supérieure nous aide à ployer au gré du vent de la vie, à prendre le risque d'être vulnérables. Notre gPs nous aide aussi à nous libérer de notre rigidité. La rigidité émane souvent de la résistance et la souffrance apparaît alors. Ou était-ce vice versa… la poule ou l'œuf ...? « Chez les Alcooliques Anonymes, par conséquent, on obéit vraiment aux principes spirituels, d'abord parce qu'il le faut bien, mais en fin de compte parce que nous aimons le genre de vie que cette obéissance nous procure. Une souffrance profonde et un très grand amour : voilà les deux seuls agents disciplinaires chez les AA. Il ne nous en faut pas d'autres. » ( 12x12, 9e Tradition, page 191 )

« Le changement n’est pas seulement nécessaire, il est la vie. Et par conséquent, vivre c’est s’adapter. » ( Alvin Toffler ) Avant de découvrir le mode de vie des Douze Étapes, certains d'entre nous supportent la souffrance sans avoir aucune idée du caractère précieux et même sacré de cette souffrance. Ils traversent l’épreuve de la souffrance sans aucune gratitude. Ils peuvent même murmurer, rouspéter, se plaindre continuellement en espérance du jour de la délivrance ou de l'abstinence. Ils n’acceptent pas la discipline, les leçons venant des épreuves, de la solitude, de la souffrance sur tous les plans. Au lieu de cela, ces derniers prient demandant que cette souffrance disparaisse au plus vite, avant même d’en profiter spirituellement. Dans quelle mesure étions-nous prêts à souffrir ? Plusieurs se demandent : Combien de cette souffrance est-elle choisie, acceptée librement ? Ou nous sombrons dans des rationalisations, de l’apitoiement ou de la justification : « C't'a cause de...». Il est toujours possible de souffrir énormément sans pour cela accepter volontairement cette souffrance. La plupart du temps nous pouvons le dire, c'est « chiant » de souffrir. Une acceptation de la souffrance est quelque chose de beaucoup plus profond que la souffrance elle-même et quelquefois ne vient même pas dans le rétablissement, parfois tard et aussi pas t'encore...

Certains ne vivent presque pas d’adversités dans leur vie et d'autres sont plongés dans de grandes détresses et angoisses. Dieu exige de certains d'entre nous certaines choses et que pour rencontrer ces exigences nous devons être prêts à ne pas résister à la souffrance. Aussitôt que nous rencontrons des difficultés, un prix difficile à payer, comme plusieurs nous nous retirons et nous abandonnons. Lorsque notre Dieu tel que nous Le concevons permet à une affliction de venir à nous, nous n'avons pas à fuir, à nous en sauver. Est-ce possible ? Nous croyons que la personne souffrant beaucoup dans une grande mesure reçoit aussi toute la grâce de Dieu et celle-ci passe par l’aide d’un frère ou d'une sœur du mouvement qui souffre encore. S'il ou elle souffre réellement mais n’a pas cédé à la souffrance et traverse l’expérience dans la résistance, c'est qu'il ou elle n’a pas tiré les leçons divines de la souffrance. Les leçons de la souffrance ne peuvent être identifiées qu'à travers la souffrance elle-même. « Rien n’est absolu. Tout est changement, tout est mouvement, tout est révolution. Tout s’envole et s’en va. » ( Frida Kahlo )

Dieu est présent dans toutes les circonstances, même dans les creux et les bas-fonds et Il nous place dans des contextes qui font ressortir le meilleur de chacun de nous. Même si certains moments de croissance peuvent nous apparaître pénibles, et que nous nous sentons parfois comme une cheville carrée dans un trou rond, la vie nous rappelle que nous avons quelquefois ce rôle à jouer dans le grand plan de Dieu et que les résistances et souffrances en font aussi vraiment partie. Dieu tel que nous Le concevons nous place dans l'entourage de personnes tout aussi toxiques que certaines substances ou comportements qui font ressortir le meilleur de chacun d'entre nous. Dieu nous place aussi dans l'entourage d'anges, des personnes aimantes et généreuses capables de nous écouter et nous partager leur propre vécu et amour. « Vivre c’est changer — voilà la leçon que les saisons nous enseignent. » ( Paulo Coelho )

Merci la Vie !!!n
Gilles

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mercredi 10 septembre 2025

Pensées 10 Septembre 2025

Bonjour à toutes et à tous

« L'esprit est l'essence véritable de dieu et n'est pas séparé de l'essentialité de dieu mais est uni à lui, comme la lumière l'est au soleil. » ( Auteur inconnu ) Le soleil est ce cercle qui est le moyen le plus élégant pour symboliser ou exprimer l’enveloppement, la stabilité et l’unité. Le cercle est un des symboles de l’humanité le plus répandu et nous le retrouvons à toutes les époques dans l’art spirituel de toutes les cultures. Le soleil (ou le cercle) est un des archétypes de l’unité sans rupture de l’esprit. C'est la communauté qui lie les membres entre eux et l'égalité de tous les membres qui a amené le cercle comme partie importante du symbole premier des AA, avec un triangle au centre. Rappelons-nous aussi cette définition de Dieu attribuée à Hermès Trismégiste, personnage mythique de l'Antiquité ( et aussi à Empedocle, un philosophe grec et Nicolas de Cues, XVe siècle ) : « Dieu est un cercle dont le centre est partout et la circonférence nulle part. » Et ces deux autres sur le même thème qui me fascinent : « Ailleurs est une sphère infinie dont le centre est ici. » ( François Cavanna ) « Tout homme est le centre d’un cercle dont il ne peut franchir la circonférence. » ( Proverbe anglais )

La plupart des peuples autochtones de l'Amérique du Nord ont un cercle de guérison qu'ils nomment « medecine wheel ». Il y a un cercle intérieur, connecté à un cercle extérieur à quatre quadrants. Le petit cercle représente le microcosme, notre corps-esprit, notre soi limité. Le grand cercle représente le macrocosme, le corps et l'esprit infini de l’univers. Les quatre quadrants sont les lieux des formes ordinaires, des énergies vitales, des processus mentaux qui affectent le microcosme et le macrocosme, le fini et l’infini, la matière et l’esprit. Les autochtones d’Amérique du Nord, comme les Tibétains, situent leur place au centre d’un cercle sacré, de leur communauté baignant et entouré d’une spiritualité comme dans notre propre cercle de guérison. Ce cercle peut être physique et énergisant comme ces « medecine wheel » autochtones ou tangible et impersonnel comme il se retrouve auprès des membres et des groupes d'entraide auxquels nous participons. Nous entendons parfois dire que nous y jouissons d'un cercle d'amis. Beaucoup de gens y ont laissé et laissent encore aujourd’hui une pierre symboliquement dans notre cercle de guérison souvent non pour guérir mais plutôt pour se défaire d'une obsession ou d'un ressentiment qu'ils traînaient depuis longtemps. Certains y ont laissé et y déposent des souvenirs ou des symboles des blessures de leur enfance sous la forme d’une pierre qu’ils ont choisi d'abandonner dans ce cercle. Heureusement pour chacun de nous dans notre cercle d’entraide, nous pouvons tout aussi bien laisser nos angoisses, nos craintes, nos rancunes et nos rancœurs. « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. » ( Matthieu 22:37 )

Comme plusieurs, nous avons eu besoin d'illusions et de fausses croyances au cours de notre enfance. Nous les avions appris des adultes que nous côtoyions. Par contre en y renonçant et en étant en paix avec ces souvenirs aujourd'hui, nous entrons en contact avec nous-mêmes pour vivre ce jour dans une joie incomparable et nous nous rapprochons ainsi du « soleil de l'esprit », bien qu'aujourd'hui nous le savons et l'apprécions, il ne nous ait jamais quitté. Tout moment dans un cercle d'amis ou de guérison est tout un présent et en même temps témoigne de Sa présence parmi nous. « Tous les jours, les propos que mon ami m'a tenus dans notre cuisine sont répétés et transmis pour former un cercle de plus en plus grand, porteur du message de paix et de bonne volonté. » ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd. chap.1 L’histoire de Bill, page 19 ) Bill W. a remercié son ami Ebby ainsi : « Au cours d’un après-midi froid de novembre 1934, Ebby m’a transmis le message qui a sauvé ma vie. Il était aussi porteur de la grâce et des principes qui ont conduit à mon réveil spirituel peu de temps après. Ce fut vraiment un appel à une vie nouvelle dans l'Esprit. Il était l’enfant de la renaissance qui est depuis devenu le bien le plus précieux de tous et de chacun d’entre nous. … …je me rappelle d’Ebby qui me regardait au-dessus de notre table de cuisine et ce souvenir est merveilleusement vivant. Comme nous le voyons tous les jours chez les AA, il m’a parlé de la libération (à travers les Groupes Oxford) du désespoir qui le hantait auparavant en procédant à un inventaire de soi, en réparant nos torts, en aidant les autres et en priant. En bref, il me proposait des attitudes et des principes que j’ai utilisé plus tard dans le développement des Douze Étapes de rétablissement des AA. … Un alcoolique avait effectivement porté le message à un autre alcoolique. Ebby m’avait fait le don de la grâce parce qu’il pouvait me rejoindre au plus profond de moi à travers le langage du cœur. Il avait entrouvert cette grande porte par laquelle tous les membres des AA ont passé depuis pour trouver leur libération sous la gouverne de Dieu. » ( Bill. W. , éloge funèbre de Ebby Throckmorton Thacher, décédé le 21 mars 1966, trad. libre ) Bill a remis une copie de la 1ère Éd. du Gros Livre à Ebby en remerciement de lui avoir transmis le message de rétablissement avec la dédicace suivante : « Dear Ebby, No day passes that I do not remember that you brought me the message that saved me — and only God knows how many more. In affection, Bill » (Cher Ebby, il n’y a pas de jour qui passe où je ne me souviens pas que tu m’as apporté le message qui m’a sauvé - et Dieu seul sait aussi combien d’autres. Avec affection, Bill )

Merci la Vie !!!
Gilles

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mardi 9 septembre 2025

Pensées 09 Septembre 2025

Bonjour à toutes et à tous

« La vie de l'homme dépend de sa volonté ; sans volonté, elle serait abandonnée au hasard. » ( Confucius ) La volonté ne fonctionne pas pour une personne qui vit une dépendance. Son idée de la volonté, c'est de se cogner le nez à multiples reprises et de persister à répéter les mêmes gestes dans l'espoir d'avoir des résultats différents. Nous avons entendu dire que c'est aussi difficile pour elle que de se soulever du sol en tirant sur ses lacets. Un dépendant est en difficulté au moins sur deux niveaux. Premièrement, il y a une différence physique permanente dans la façon dont le corps et l'esprit d'un dépendant réagit à la substance ou aux comportements toxiques dont il se sert pour se geler. Et d'autre part, quelque chose dans son inconscient bloque toute tentative d'arrêter de boire, de consommer, de manger avec excès, etc. « Nos parrains nous ont expliqué que nous étions victimes d'une obsession si puissante et si subtile qu'aucune volonté ne pouvait la vaincre. Il est tout simplement impossible, disaient-ils, de maîtriser tout seul une telle hantise par la seule force de la volonté. » ( 12x12, 1ère Étape, page 24 )

Si vous aviez failli mourir à chaque fois que vous avez mangé des fruits de mer, alors vous pouvez simplement arrêter de manger des fruits de mer. Ça semble une solution bien simple à ce problème. Mais, ce genre de solution ne semble pas fonctionner chez un dépendant, parce que sa volonté ne fonctionne pas quand il essaie d'arrêter de boire, de consommer ou de manger avec excès. Pour presque tous les diabétiques et pour l’outremangeur compulsif dont le sucre est un élément déclencheur de frénésies alimentaires sans bornes, renoncer au sucre peut apparaître comme l’escalade d'une grosse montagne impraticable et inaccessible. « Voyons, c'est renoncer à mes petites douceurs ! » — « Et m’en abstenir, c’est la seule chose qui m’apaise ! »

Ce qui est nécessaire est un substitut fiable pour la volonté, et c'est là que l'idée d'une Puissance supérieure prend toute sa signification. Quand le problème est assez important et que le bas-fond apparaît (et c'est la même chose pour les codépendants lorsqu'ils veulent cesser de vouloir contrôler les choses et veulent se mêler de leurs affaires), ils en viennent à reconnaître que, sans une sorte d'intervention divine, tout espoir d'abstinence est perdu. Souvent c'est là qu'ils commencent à chercher de l'aide en dehors d'eux-mêmes. « Le Bonheur, c’est comme du sucre à la crème. Quand t'en veux, tu t'en fais ! » ( Félix Leclerc )

Et étonnamment, c'est au plus profond de leur être qu'ils découvrent Dieu, sous l'aspect spirituel d'une Puissance supérieure. Cette gPs ( g pour gentille ) génère alors le désir et la bonne volonté de se rétablir. « La Bonne Volonté est la Volonté de Dieu. » ( Baden-Powell ) Même l'athée se tourne souvent vers son groupe d'entraide ou un parrain pour cette aide extérieure. En même temps que l'ego malade du dépendant perd son emprise et se dégonfle, la Puissance supérieure qui a toujours été là, semble alors entrer alors en action dans ce qui est perçu comme un profond mystère. Et c'est difficile de savoir si c'est la poule qui vient avant l'œuf...

Pour plusieurs d’entre nous, l'abstinence est un état de corps et la sobriété un état d'esprit. Et comme le corps et l'esprit ne sont pas séparables sinon dans la mort, ça vient souvent mais pas tout le temps ensemble. Notre Puissance supérieure nous en fait cadeau aujourd'hui et il ou elle nous donne aussi le désir de tout faire pour y arriver et la conserver. Notre Puissance supérieure fait pour nous ce que nous sommes incapables de faire nous-mêmes et fait par nous ce que sommes capables d'accomplir.

Merci la Vie !!!
Gilles

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lundi 8 septembre 2025

Pensées 08 Septembre 2025

Bonjour à toutes et à tous

Aujourd'hui, notre Puissance supérieure contribue à et est aussi responsable de notre croissance spirituelle. C'est quasi impossible à comprendre. Comme le répétait souvent feu Gilbert Blanchette : « Ce qui est humain nous apparaît logique et ce qui nous semble illogique est probablement divin. » Souvent, nous ne sommes pas qui nous croyons être vraiment. Dans ce sens, une des citations qui me touche beaucoup a été écrite par Teilhard de Chardin et dit : « Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle. Nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine. » Une croyance est un état d'esprit relié à une proposition qu'une personne évalue comme vraie. C'est le contraire d'un doute. Croire est agréable et apaisant en une gPs, une gentille Puissance supérieure, alors que l'action de douter est désagréable et déséquilibrant. Tout être humain a besoin de croire pour mener une vie stable et heureuse. Tout dépendant a besoin d’un lien avec une Puissance supérieure pour retrouver la raison.

« De la même manière, si nous nous détournons de la prière et la méditation, nous privons d'un soutien vital notre esprit, notre cœur et notre inspiration. Tout comme un corps sous alimenté peut défaillir, ainsi en va-t-il de l'âme. Nous avons tous besoin comme d'une lumière de cette réalité de l'existence de Dieu, de Sa force comme d'une nourriture, et de Sa grâce comme de l'air vivifiant. L'expérience de la vie chez les AA donne à cette vérité séculaire une confirmation renversante. » ( 12x12, 11e Étape, page 109 )

Aujourd'hui, nous avons une approche spirituelle et parfois une vision très illogique et illuminée de la réalité. Malgré tout, notre confort matériel fait souvent l'objet de notre attention. Malgré tout, notre vie intérieure ou spirituelle passe assez souvent après. C'est comme si nous voulions monter la toiture d'une construction sans d'abord solidifier les fondations et sans ériger de murs. Cette manière de procéder est probablement et souvent vouée à l'échec. La grande majorité des gens en général ne réalisent pas à quel point l'épanouissement de la vie intérieure est nécessaire. Même les religions semblent avoir perdu l'essentiel de leur message et nous donnent très souvent une fausse idée de ce qu'est la spiritualité. Pour nous, la spiritualité est tout le portrait alors que la religion nous semble n'être qu'un cadre autour du portrait. La spiritualité est la démarche qui nous permet de nous relier à nous-mêmes, à ce que nous sommes profondément. Il faut simplement s’accepter tel que nous sommes, c’est le début de la beauté du corps et accepter les autres tels qu’ils sont, c’est le début de la beauté de l’âme. « La beauté n’est pas une question de poids. Elle est élégance, pétillance et rayonnement de l’âme. » ( Paul Glaude ) Si nos yeux voyaient l’âme des gens au lieu de leur corps, l’idéal de beauté serait complètement différent. Nous ne sommes pas nés pour plaire, mais plutôt pour mener une vie qui est plaisante. « La beauté de l’apparence est seulement un charme de l’instant ; l’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. » ( George Sand )

Le jour où nous prenons conscience intimement de la citation de Teilhard de Chardin, par la grâce de notre Dieu d'amour, notre vie se transforme. Notre quête spirituelle ne prend plus de pause et en même temps cesse. Le temps de l’exploration et de la découverte d’un monde impersonnel et infini s’amorce et prend fin simultanément. Toutes les particules de ce que nous croyons être notre moi s'entrechoquent pour se dissoudre dans un immense feu d’artifices, une lumière grandiose qui dissipe tous nos ténèbres et illusions. Ce que nous croyons être notre je, notre moi, notre ego cesse d’exister, ce que nous sommes émerge, empreint encore de certaines croyances qui vont se définir ou disparaître. Tout simplement le « nous » commence à revêtir notre identité tout en l’exprimant dans sa plus intime nature et dans notre lien avec notre Ps sans toutefois en arriver à bien comprendre comment tout cela se produit.

Merci la Vie !!!
Gilles

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dimanche 7 septembre 2025

Pensées 07 Septembre 2025

Bonjour à toutes et à tous

La morale que nous apprenons dans un milieu dysfonctionnel comme dans certaines de nos familles d'origine plutôt que nous encadrer souvent nous étouffe et va même jusqu'anéantir le développement de notre être, de nos valeurs profondes, de nos choix et de nos goûts. Nombreuses sont les personnes dont l’épanouissement est bloqué par de fausses croyances qui nous sont transmises, par des ambiguïtés qui nous rendent confus nos limites au point de ne pas distinguer l’abus de l’amour. C’est souvent avec la volonté de Dieu que ces personnes en arrivent à se libérer de ces chaînes invisibles et toxiques. Les barrières culturelles intrinsèques à la morale sont bien souvent énormes et difficiles à surmonter. Ce qui est ok dans certains pays, ne l'est pas dans d'autres. Le personnage qui incarne Thomas More un noble anglais dans le film A Man for All Seasons a répondu cette perle aux gens qui voulaient qu'il s'associe à un roi véreux. Il a été invité par ces gens à signer un serment d'allégeance « au nom de la camaraderie. » Il leur a répondu : « Quand vous irez au ciel après avoir suivi votre conscience, et que j'irai en enfer pour ne pas avoir suivi la mienne, vous joindrez-vous à moi par camaraderie ? »

Le regard et surtout le jugement des autres décuplent notre incapacité à franchir cet obstacle et à assumer pleinement nos véritables choix. Qui y a-t-il de si important dans l’approbation des autres ? Qu'est-ce qui fait que nous ne pouvons pas vivre pleinement nos désirs, nos fantasmes ? Nous pouvons apprendre à nous centrer, à nous ancrer, à faire confiance en notre Dieu d'amour et c'est ce qui nous permet de vivre pleinement le moment présent ici et maintenant et ainsi de faire abstraction des opinions et des gestes des autres. Il nous arrive d’apporter souvent des jugements de valeurs à travers nos différents périples et cheminements. « L'esprit intuitif est un don sacré et l'esprit rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don. » ( Albert Einstein, Comment je vois le monde ) Et ce don, il nous vient de notre Puissance supérieure.

'Plus on juge, moins on aime.' ( Honoré de Balzac ) Pour éviter le rejet de la part de notre entourage, nous cherchons dans notre tête comment dire ce que nous avons à dire afin de ne pas ressentir le jugement des autres. Alors nous tournons et retournons la phrase plusieurs fois, de différentes façons jusqu'à satisfaction. Si nous ne réfléchissons pas à cela, peut-être que la phrase vient tout naturellement sans que nous ayons à faire aucun effort après seulement quelques inspirations calmes. « Le monde a soif d’amour : tu viendras l’apaiser. » ( Arthur Rimbaud )

Pour plusieurs cette difficulté d'expression verbale se répercute aussi dans l'écrit. Ça peut être gênant pour qui voue une grande passion pour l'écriture, pour ce merveilleux outil de rétablissement. Dans les groupes d'entraide, nous avons appris entre autres avec ce slogan que nous n'avons pas à juger qui que ce soit, surtout pas nous-mêmes : Juge moins, aime plus. « La façon dont je fais mon travail de Douzième Étape ne regarde que moi. Qui êtes-vous pour en juger ? » ( 12x12, 9e Tradition, page 195 ) Comme nous apprenons surtout par l'exemple, l'exemple des membres qui nous y accueillent et ne nous jugent pas est essentiel. Ces mêmes membres qui nous déclarent que nous sommes aimables en disant : « Nous allons t’aimer jusqu'à ce que tu puisses t'aimer toi-même. »
Nous avons le droit de faire des erreurs et de nous aimer malgré tout.

Merci la Vie !!!
Gilles

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samedi 6 septembre 2025

Pensées 06 Septembre 2025

Bonjour à toutes et à tous

« Je mettrai mes lois dans leur cœur et je les inscrirai dans leur intelligence. » ( Hébreux 10.11-18 ) Notre Dieu d'amour nous a permis de découvrir que notre Ps est à la source même de notre vie, dans notre cœur. Elle ne nous empêche pas de faire ceci ou cela… La morale est inscrite au plus profond de nous-mêmes, à la source dans tout notre être, dans notre cœur, ce cœur nouveau dans lequel sont gravés les éléments de cette morale naturelle qui va influer sur toute notre vie. « Si tu veux savoir où tu vas, découvre d’abord ce que tu fuis. » ( Alexandro Jodorowsky ) Et il a aussi écrit dans Le Théâtre de la Guérison, page 253 : « Voilà la vraie liberté : être capable de sortir de soi, franchir les limites de son petit monde pour s’ouvrir à l’univers. » ( Alexandro Jodorowsky ) « Il y a une morale à tout, si seulement on pouvait la trouver. » ( Lewis Caroll ) Spirituellement, notre Ps nous guide avec des balises intérieures, elle inonde toute notre vie, puisqu’en nous il y a cette Source nouvelle. La morale naturelle est écrite au plus profond de mon âme et c'est là que se trouve aussi notre Ps. Il ne nous reste plus qu'à reconnaître notre Ps qui est la lumière née de la lumière, l’amour issu de l’amour. Notre Ps se manifeste donc dans les aléas de la vie même qui nous invite à partager les petits bonheurs et malheurs de la vie qui nous vient de notre Dieu d'amour. Il est l’amour et il est aussi la paix qui nous garde en paix avec nous-mêmes, avec les autres. Celui qui vit dans l’amour découvre en l’autre l’œuvre immense et belle de notre Dieu d'amour. Il réalise que chacun reçoit le don de manifester l’amour en vue du bien de tous, que nous sommes les uns et les autres membres d’un même corps qui est notre Dieu d'amour et que dans ce corps, il n’y a aucun membre inutile, aucun trait qui ne joue pas un rôle important dans Son plan. Chacun, par la grâce qui est la Sienne, est le reflet de la beauté et de la bonté de notre Dieu d'amour, chacun est l’expression de Son amour pour l’humanité tout entière. Sous ce regard, tout n’est plus bien souvent que joie, vie, amour et paix. Or là où est notre Ps, là est la liberté de penser, de reprendre, de corriger, d’exhorter, de bâtir, de changer, de maintenir, car tout part de l’amour et tout va à l’amour. Et nous allons et nous venons… au gré de notre intuition et sans que ce soit sensuel et sexuel comme Serge Gainsbourg et Jane Birkin : http://www.youtube.com/watch?v=k3Fa4lOQfbA

« La vraie tragédie n'est pas de vieillir mais de ne plus être capable de voir la beauté qui vous entoure. » ( Laura Morante ) Il ne nous reste plus qu'à remercier notre Ps de nous introduire dès aujourd’hui à cette liberté, assouplir en nous ce qui est mou ou raide, réchauffer en nous ce qui est frisquet ou froid, apaiser ce qui est brûlant ou torride, et redresser ce qui en nous nous apparaît croche ou faussé. « La prière est l'élévation du cœur et de notre esprit vers Dieu — et en ce sens, elle comporte une méditation. » ( 12x12, 11e Étape, pages 113-114 ) Merci chère Puissance supérieure de parler directement à notre cœur et à notre raison, de nous permettre de maintenir un meilleur contact avec Toi, de prendre le temps de profiter du moment présent, de devenir les personnes que Tu désires que nous soyons, d'être reconnaissants pour tout ça aujourd’hui. Merci chère Ps pour tout le bonheur que tu me donnes, que tu me fais vivre dans ma vie et pour tout l’amour que tu prodigues autour de toi… Amour qui rayonne dans le coeur de presque tous presque tout le temps …

Merci la Vie !!!
Gilles

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vendredi 5 septembre 2025

Pensées 05 Septembre 2025

Bonjour à toutes et à tous

« Quand je me réveille chaque matin, je remercie Dieu pour le nouveau jour. » ( F. Sionil José ) Merci la Vie !!!

« Nous sommes si préoccupés (c'est-à-dire prévenus) en notre faveur que souvent ce que nous prenons pour des vertus n'est que des vices qui leur ressemblent, et que l'amour-propre nous déguise. » ( La Rochefoucault, Maximes ) Hildegarde de Bingen, une religieuse bénédictine mystique, auteure allemande du XIIe siècle décrit dans le livre des mérites de la vie 35 vertus et 35 vices qui s’opposent. « Regarde-toi : tu as en toi le ciel et la terre. » ( Hildegarde de Bingen ) Tout le travail de notre Ps sur notre âme constitue à nous distancier des vices pour acquérir les vertus si telle est la volonté de Dieu, souvent par la prière et de la méditation, ainsi que la gratitude ! Et voici ces 35 vices et 35 vertus :

  • l’amour du monde / l’amour céleste,
  • l’imprudence / la discipline,
  • la plaisanterie / la timidité,
  • la dureté de cœur / la miséricorde,
  • La paresse / la divine victoire,
  • la colère / la patience,
  • la fausse gaieté / l’aspiration à Dieu.
  • la gloutonnerie/ l'abstinence,
  • l'amertume / bienveillance,
  • l'impiété / la piété,
  • la fausseté / la vérité,
  • les conflits / la paix,
  • le malheur / la béatitude,
  • la démesure / la modération,
  • la destruction des âmes / le salut des âmes,
  • l’orgueil / l'humilité,
  • l'envie / la charité,
  • la vaine gloire / la crainte du Seigneur,
  • la désobéissance / l’obéissance,
  • l’infidélité / la foi,
  • le désespoir / l’espérance
  • la luxure / la chasteté.
  • l'injustice / la justice,
  • l’engourdissement/ la force,
  • l’oubli / la sainteté,
  • l’instabilité / la fermeté,
  • les soins des choses de la terre / le désir du ciel
  • l’obstination / la repentance,
  • la discorde / la concorde,
  • la grossièreté / la révérence,
  • l'errance sans but / la stabilité tranquille,
  • la mauvaise foi / le vrai soin de Dieu,
  • l'avarice / le contentement pur,
  • la tristesse du temps / la joie du ciel.

« Les vertus s'accordent mais les vices se combattent. » ( Thomas Fuller ) L'une des premières choses que nous devons avoir pour nous rétablir, c'est d'être honnête et de la rigoureuse honnêteté procèdent de quatre vertus :

  • La prudence, par laquelle connaître toutes choses, ayant mémoire du passé, ordonner au présent et pourvoir à l'avenir. Par la prudence, nous n'agissons pas n'importe comment.
  • La justice, laquelle conserve toutes choses en leurs égalités et rend à chacun ce qui lui appartient. Par la justice, nous voyons comment agir.
  • La force, un mépris des douleurs et travaux par grandeur et courage. Par la force, nous sommes capables d'agir.
  • La tempérance, c'est de vivre la modération en toutes choses, de s'abstenir de toutes substances ou comportements toxiques pour nous ou pour les autres. Par la tempérance, l'action n'est jamais excessive. Agir aisément ! ( Easy does it — et certains ajoutent — but do it ! en anglais ) « Nous sommes forcés de choisir entre le prix de l'effort et les conséquences d'un refus d'essayer. Les premiers pas se font d'assez mauvaise grâce dans ce cheminement, mais nous les faisons tout de même. Nous n'avons peut-être pas encore une très haute opinion de l'humilité comme vertu personnelle à rechercher, mais nous voulons bien la reconnaître comme un soutien nécessaire à notre survie. » ( 12x12, 7e Étape, page 82 ) Si nous nous tournons humblement vers notre Ps, elle nous guide dans notre cheminement.

« L'aveuglement des hommes est le plus dangereux effet de leur orgueil : il sert à le nourrir et à l'augmenter, et nous ôte la connaissance des remèdes qui pourraient soulager nos misères et nous guérir de nos défauts. » ( La Rochefoucault, Maximes ) Merci mon Dieu de nous donner cette capacité de ressentir nos émotions, tant les agréables que les désagréables, d'être capables pour aujourd'hui, de les vivre honnêtement et même d'apprécier ces couleurs de la vie, tous ces cadeaux que Tu nous donnes. L'acceptation de ce que nous sommes et de tout ce que Tu nous permets d'avoir accès nous empreint d'une dignité naturelle exempte de toute imposture et ça ressemble de plus en plus à l’humilité. « Les vertus se perdent dans l’intérêt, comme les fleuves se perdent dans la mer. » ( François de La Rochefoucauld ) — « Les vices entrent dans la composition des vertus, comme les poisons entrent dans la composition des remèdes. » ( François de La Rochefoucauld )

Merci la Vie !!!
Gilles

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jeudi 4 septembre 2025

Pensées 04 Septembre 2025

Bonjour à toutes et à tous

« Tu es jeune encore, tu ne sais pas que la vie n’est qu’une suite de compromis, les uns plus âpres que les autres.. Tu apprendras, un jour… » ( Marie-Claire Blais ) Ceux et celles qui sont pris dans une phase active de la maladie ne se contentent pas que de « gérer » les situations pénibles qui sont leur lot quotidien, ils se plaisent à se faire bousculer dans les crises, dans des états d’exception et de chaos. Ils s’y plongent allègrement. Ils s’y sentent dans du connu, parfois et c’est ce qui semble illogique, « dans le plus parfait contentement ». En effet, ils naviguent dans une mer sous l'emprise d'une agitation permanente, ne connaissent que peu ou pas d'accalmies. Ils vivent dans le déni et la défiance continuelle. Ils croient que l'état de crise qu'ils semblent vivre est comme une recherche de sommet pour un alpiniste, comme si ce qui se passe à l'intérieur, leur permettra de s'épanouir, de se dépasser. La crise, c'est l'occasion de vivre une urgence absolue. Le chaos, c'est le moment où nous pouvons suspendre tous nos principes de survie et de rétablissement, c'est croire faire ce que nous voulons. « La soif, au pluriel, est la quête désespérée de la quiétude. » ( Marie-Claire Blais, Soifs) « La noirceur ne peut chasser la noirceur. La lumière peut le faire. La haine ne peut pas chasser la haine. L’amour peut le faire. » ( Martin Luther King Jr. )

« Souvent, ces ‘cuites sèches’ dans nos sentiments nous ont conduits directement à la bouteille. » ( 12x12, 10e Étape, page 101 ) Les membres des Alcooliques Anonymes qui ont cessé de boire réfèrent à cet état de crise à une cuite sèche, de l’ébriété émotive ou de l’ivresse mentale. L'état de crise permet de faire disparaître toute contrainte, toute retenue. Il devient facile de nous faire sauter ou sursauter comme cela est possible en temps de guerre ou de nous comporter comme si nous étions en guerre. Il devient plus facile aussi de suspendre tous les principes par les nécessités qu'impose la crise. L'idéal pour ces personnes qui souffrent est de stigmatiser, de mettre en œuvre l'état de crise permanent avec de temps à autre des « supers crises », des « supers urgences ». Dans ces moments, il devient encore plus facile d'essayer de surveiller, de punir, de contrôler, d'ignorer tout ce qui peut permettre d'ouvrir les yeux, de regarder notre semblable, notre propre vie… soi... de délaisser nos meetings, notre mode de vie, notre rétablissement. Et de nous demander : qu'ai-je fait au bon Dieu pour ça tourne si mal pour moi ? « Pour te libérer de la souffrance, libère-toi de tes attachements. » ( Bouddha )

Avec notre Puissance supérieure qui guide notre vie, nous goûtons aujourd'hui la quiétude, la joie et la tranquillité d'esprit d'une belle vie. Et c'est la plus belle vie que notre Ps a choisi pour nous aujourd'hui. Tout un cadeau… « Ne prenez pas la vie trop au sérieux. De toute façon, vous n’en sortirez pas vivant. » ( Elbert Hubbard et Bernard le Bovier de Fontenelle )

Merci la Vie !!!
Gilles

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mercredi 3 septembre 2025

Pensées 03 Septembre 2025

Bonjour à toutes et à tous,

« Soyons optimistes : la médecine a découvert beaucoup plus de remèdes qu'il n'y a de maux. » ( Alfred Camus ) Heureusement que dans la plupart des cas d'alcoolisme, la médecine s'est avérée impuissante. Le Dr. William Duncan Silkworth, M.D. (aussi connu sous le surnom de « Silky », surnom repris familièrement par Bill W. et par des milliers d’alcooliques traités par lui à l'hôpital Towns) a suggéré à Bill de faire moins de sermons et de partager aux alcooliques qu'il rencontrerait que l'alcoolisme était une maladie progressive, incurable et mortelle. En décembre 1934, après sa troisième cure à cet hôpital Towns de Manhattan, Bill a connu un expérience spirituelle profonde, comme il n'en avait jamais éprouvée. Sa dépression et son désespoir ont disparu alors, et il se sentait libéré et en paix. Bill a cessé de boire à ce moment et a passé le reste de sa vie à redonner ce cadeau qu’il a reçu, une libération de cette obsession mentale et de cette allergie à l’alcool, une abstinence et une sobriété grâce à une expérience spirituelle accessible à tous. Un ancien camarade d’école était venu le visiter et lui parler d’espoir. Bill a manifestement redistribué cette paix à bien d’autres alcooliques (et par ricochet à des milliers de personnes souffrant de maladies et dépendances similaires et aux familles de tout ce beau monde). Bill a aussi fait connaître au Dr Silkworth comment lui et une centaine d'autres étaient actuellement rétablis de cette maladie. Les racines du mouvement AA et du mode de vie des 12 Étapes avaient été plantées. Le chapitre 2 du livre Les Alcooliques Anonymes intitulé « Il y a une solution » commence ainsi : « Chez les AA, il y a des milliers d'hommes et de femmes qui ont connu un jour le même désespoir que Bill. Presque tous se sont rétablis. Ils ont trouvé une solution à leur problème d’alcool. » (page 20)

Voir la bande annonce en anglais du film Bill W. pour ceux et celles qui ne l'ont pas vu et aussi pour ceux et celles qui l'ont déjà vu : http://www.youtube.com/watch?v=WDjTW154WwQ

« Le meilleur moyen de se guérir, c'est encore d'agir comme si on était guéri. » ( François Hertel, extrait de Six femmes, un homme ) ou presque semblable « Le meilleur moyen de se guérir, c’est de se considérer comme guéri. » ( Gustave Flaubert ) « Faire comme si » est un des slogans souvent entendus dans les groupes d'entraide. Et spirituellement, ça marche tout autant. « … il faut tout faire comme si rien ne devait nous être donné en échange et en même temps cheminer comme si Dieu nous menait sans cesse à des miracles.. » ( Henri Gougaud ) Le rétablissement est un cadeau que nous avons reçu d'une Puissance supérieure à nous-mêmes. Nous sommes sur la bonne voie et nous avons le cœur rempli de gratitude, de joie et de confiance en soi, par la grâce de Dieu et du mode de vie. Et nous avons agi comme si... Le rétablissement est ce retour à la santé qui est tout un cadeau. Pour les pessimistes, il faut nous rappeler que « La santé est un état précaire qui ne laisse présager rien de bon. » ( Jules Romains, extrait de Knock ou le triomphe de la médecine ). Et pour ceux et celles qui ne sont plus mécontents de leur passé ou inquiets de leur avenir : « Le meilleur médecin d’un homme, c’est lui-même, car nos mauvaises passions nous donnent plus de maladies que les médecins n’en guérissent. » ( Alfred Auguste Pilavoine )
C’est aussi l’anniversaire de notre fils Gildas (52 ans) aujourd’hui, une autre merveilleuse raison d’exprimer ma gratitude pour un cadeau aussi merveilleux, aussi magnifique que sa soeur cadette Anaïs. Merci Denise d'avoir donné naissance à ces deux belles entités...

Merci la Vie !!!
Gilles

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mardi 2 septembre 2025

Pensées 02 Septembre 2025

Bonjour à toutes et à tous

« On donne des conseils, mais on n'inspire point de conduite. » ( François de La Rochefoucauld ) Quand un membre d’un groupe d'entraide que nous aimons bien ressasse ses soucis dans un mini-partage, nous sommes quelquefois tenter de lui donner un conseil alors que notre intention était d'aller le remercier. ‘Fais ceci, fais cela...’ Cela part d’un bon sentiment : apporter de l'aide à quelqu'un qui en a besoin, à un 'dentiste' qui en arrache. Mais nous sommes souvent très déçus. Les conseils sont mal reçus, mal perçus, pas écoutés, pas adoptés ! Alors comment faire pour bien donner des conseils ? Tout d'abord, un conseil ne doit jamais être donné pour être suivi ! Cela peut paraître paradoxal, et bien, c'est ainsi. Celui qui le reçoit doit toujours rester libre de l'écouter puis de penser et de décider lui-même. Sinon, le conseil ne sera pas perçu comme tel, mais comme un ordre. Et un ordre, ça donne plutôt envie de se rebiffer surtout si nous sommes encore un tantinet égocentriques ou rebelles !

« Nous sommes alors effleurés par la tentation de devenir quelque peu possessifs envers ces nouveaux membres. Nous cherchons peut-être à leur donner des conseils qui débordent notre compétence ou que nous ne devrions pas offrir du tout. Et alors nous sommes offusqués ou chagrinés qu'on rejette nos conseils, ou qu'on les accepte et que la situation se détériore. » ( 12x12, 12e Étape, page 125 ) « On donne facilement des conseils ; ça amuse beaucoup celui qui les donne et ça n'engage à rien celui qui les reçoit. » ( Alphonse Karr ) Un conseil ne peut pas être donné comme un avis personnel. « À mon avis, la solution, c'est ça... » Ou « Si j'étais à ta place, je crois que je réagirais ainsi... » Dans de telles situations, ça nous donne bonne intention de chercher à relativiser notre conseil, c'est toujours le point de vue d'une personne, un autre éclairage — le nôtre. Ce n'est pas forcément l'unique ou même une voie à suivre. C'est toujours celle que nous devrions nous-mêmes prendre.

Un conseil même qui nous apparaît bénéfique peut ne pas l'être pour l'autre à qui il est destiné. Un conseil peut aller jusqu'à ouvrir la prison de l'autre. Si cette personne se débat dans une situation difficile, c'est bien qu'elle est enfermée dans des idées reçues et/ou des limites invisibles. Notre conseil peut lui ouvrir une porte, une fenêtre, une issue. Notre conseil peut aussi le ou la peinturer dans un coin, surtout si nous lui imposons une direction inévitable. La personne que nous voulons aider peut commencer ou continuer à se sentir prisonnière.

De la part de celui qui prodigue un conseil, l'humilité est indispensable : nous ne sommes pas à la place de l'autre. Nous n'avons pas sa personnalité, nous ne connaissons pas toute son histoire de vie, ni les tenants ou les aboutissants de ses gestes et actions. Nous ne vivons pas avec sa famille immédiate, avec son entourage. Alors, même si cette personne fait le contraire de ce que nos conseils lui suggèrent, ils lui auront peut-être été utiles à faire un choix ! Nous pouvons toujours aussi ajouter : « Tu es le seul ou la seule à savoir ce qui est bon pour toi. » Notre expérience a démontré que la plupart du temps, la plupart d'entre nous donnons des conseils à la pelle, et nous les acceptons à la cuillère.

Enfin, le conseil idéal est une ouverture comme « Je te fais cette suggestion, et il existe certainement mille autres solutions auxquelles nous n'avons pas pensé… » Cette ouverture d'esprit stimule les capacités de l'imagination, de l'intuition, de l'intelligence à trouver des voies qui n'apparaissent pas à première vue. Et l'une de ces voies est sûrement la bonne… « Certaines personnes te rejetteront car ta lumière est trop intense pour eux, c’est comme ça. Continue de rayonner. » ( Martin Luther King )

« Celui qui donne un bon conseil, construit d'une main, celui qui conseille et donne l'exemple, à deux mains ; mais celui qui donne de bonnes leçons et un mauvais exemple construit d'une main et détruit de l'autre. » ( Francis Bacon — Boris Vian ) Juste pour aujourd'hui, les conseils dont nous avons besoin sont à notre portée. Ce sont ceux que nous cherchons à prodiguer si généreusement aux autres pour leur propre bien. Nous sommes les premiers qui avons besoin de les entendre. Noblesse oblige. « En France, on vous dit de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier. Aux États-Unis, on vous conseille de les y mettre, mais de surveiller le panier. » ( Paul Laffitte — Warren Buffett )

Merci la Vie !!!
Gilles

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lundi 1 septembre 2025

Pensées 01 Septembre 2025

Bonjour à toutes et à tous

Voici comment se vit habituellement la codépendance et c’est le lot pour plusieurs d’entre nous qui vivons ou non avec un dépendant ou encore qui ont grandi dans une famille alcoolique ou dépendante :
- Le codépendant est dominé par un ou plusieurs comportements compulsifs.
- Le codépendant est marqué et blessé par la manière dont les choses étaient dans sa famille dysfonctionnelle d'origine.
- L'estime de soi (et aussi la maturité) du codépendant est très basse.
- Un codépendant est certain que son bonheur dépend des autres.
- Un codépendant se sent démesurément responsable envers les autres.
- La relation d'un codépendant avec son conjoint ou avec une autre personne importante est teintée ou endommagée par un manque d'équilibre entre la dépendance et l'indépendance.
- Le codépendant est maître dans l'art du déni et du refoulement. - Le codépendant se soucie de choses, des gens et des événements qu'il / elle ne peut changer et peut chercher continuellement à contrôler l'évolution de ces choses, les comportements des gens et / ou la tournure des événements.
- Principalement, la vie d'un codépendant est ponctuée d'extrêmes, de chaos et d'excès.
- Enfin, un codépendant recherche continuellement quelque chose qui manque ou qui est absent dans sa vie, quelque chose qui est extérieur à lui-même et il / elle en fait son centre d'intérêt.

Ces 10 traits nous enferment, les codépendants, dans trois réactions qui semblent influencer notre vie de tous les jours :
- Nos concepts de la famille et de la vie adulte sont façonnés par notre enfance, et nous sommes portés à répéter l'expérience familiale que nous nous rappelons, même si c'est le dernier de nos désirs et puisque même si c'est un chaos, c'est du connu.
- En plus de répéter l'expérience vécue dans l'enfance, celle-ci semble teinter la plupart de nos choix et même la manière dont nous percevons les choses. C'est un peu pourquoi nous en venons à reconnaitre d'avoir perdu la raison : Eh ! Oui, nous avons répété ces mêmes gestes tout en nous attendant à des résultats différents...
- La pensée logique et rationnelle ne peut altérer les deux premiers items, si ce n'est caché le bas-fond qui nous attend. L'enfant d'un alcoolique devenu adulte se jure à lui-même : « Je ne marierai jamais un ivrogne ni ne soumettrai ma famille à la souffrance que j'ai endurée.» Cet enfant devenu adulte choisira presque invariablement un partenaire alcoolique ou quelqu'un qui est dysfonctionnel de manière similaire (comme un ergomane) en dépit de toutes ses bonnes intentions, en dépit de la connaissance acquise du dysfonctionnement. La raison et la logique semblent s'envoler droit par la fenêtre, bannies par la chanson de la sirène séduisante ou ahurissante du passé. « Plusieurs parmi nous confondent souvent être utilisé avec être aimé. » ( R.H. Sin )

« C'est un cadeau vraiment extraordinaire que d'être libéré d'un mal aussi terrible que celui qui m'accablait. Ma santé est bonne, j'ai retrouvé le respect de moi-même et je suis à nouveau respecté par mes collègues. » ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd. 1ère partie Le cauchemar du Dr Bob, page 203 ) Nos amis membres de groupes d'entraide nous inspirent du respect et de la gratitude et à prendre soin de soi. Prendre soin de nous nous démontre que nous acceptons l'amour que notre Puissance supérieure éprouve à notre égard. Grâce à notre Dieu d'amour, nous avons remplacé la recherche d'un contrôle par le respect (respect = rester en paix) et l'intimité, la réserve méfiante par la chaleur et l'égoïsme par le don de soi-même. Nous avons de la reconnaissance envers tous ces membres en rétablissement, non seulement à cause de nos progrès et de notre présente abstinence et sobriété, mais aussi pour la saine amitié que nous y partageons.
« En premier, je veux dire quelque chose à propos de la grandeur humaine. Il y a quelque temps, je lisais des textes de Kung Tse. Quand j'ai lu ces textes, j'ai compris quelque chose à propos de la grandeur humaine. Ce que j'ai compris de ses écrits c’était : Ce qui est le plus grand chez les êtres humains, c'est ce qui les rend égaux à tous les autres. Tout ce qui s'écarte plus haut ou plus bas de ce qui est commun à tous les êtres humains nous fait se sentir moindre. Si nous savons ça, alors nous pouvons développer un profond respect pour chaque être humain. » ( Bert Hellinger )

Merci la Vie !!!
Gilles

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dimanche 31 août 2025

Pensées 31 Août 2025

Bonjour à toutes et à tous

« La codépendance peut être définie comme une intoxication aux gens, aux comportements ou aux choses. La codépendance est l'illusion d'essayer de contrôler des sentiments intérieurs en contrôlant les gens, les choses et les événements à l'extérieur. Pour le codépendant, le contrôle ou le manque de contrôle sont centraux à chaque aspect de la vie. » ( Hemfelt, Minirth, Meier, Love is a choice ) Chaque dépendant peut générer jusqu’à 40 codépendants autour de lui, qui essaient de le sauver, de le rétablir...

La codépendance définit le problème d'aimer pour un codépendant, comme l'acte de donner trop pour les mauvaises raisons. Elle décrit la tendance d'aimer afin d'être aimé, de s'occuper des autres afin qu'on s'occupe de nous, de donner afin de recevoir, de plaire aux autres afin d'être accepté ou dorloter et calmer les autres afin d'éviter les conséquences. La plupart d'entre nous ont des tendances naturelles à être codépendants puisque nous avons grandi dans une famille dysfonctionnelle. Mais pour certains, la codépendance devient un style d'interaction puissante et toxique pouvant blesser profondément les gens et détruire les relations.

« Les plus belles histoires d'amour ou d’amitié ont commencé quand la pensée a laissé la place au cri du coeur. » ( Patrick Louis Richard ) Quand notre motif premier d'aimer quelqu'un vient de notre besoin désespéré d'amour, cela devient dommageable. Nous tendons à donner beaucoup de nous-mêmes afin de nous assurer que les autres nous aiment. Parfois nous nous faisons violence et nous nous blessons nous-mêmes parce que nous ne savons pas dire non quand nous devrions dire non. « La codépendance est vraiment un cri du cœur blessé pour obtenir l'amour. » ( Alfred Ells )

Le codépendant peut être accroché à une autre personne. Dans cette codépendance interpersonnelle, le codépendant devient empêtré dans l'autre personne d'une manière si élaborée que le sens de soi — l'identité personnelle — est sévèrement restreint, envahi par l'identité et les problèmes de l'autre personne. De plus, les codépendants sont comme un robot balayeuse devenu fou qui aspire tout sur son passage, non seulement les autres mais aussi les substances chimiques (alcool, drogues) ou les choses — l'argent, la nourriture, la sexualité, le travail. Ils luttent sans arrêt afin de remplir le grand vide émotionnel à l'intérieur d'eux-mêmes, ce sont comme des « trous de beignes ».

Essayer de changer les autres est ordinairement futile, insensé, et dénote probablement d'un manque tordu ou d'un excès d'amour. Et aussi en un manque de confiance en ce plan divin de notre Puissance supérieure. Aujourd'hui au lieu de présumer que ce sont « eux » qui constituent le problème, nous pouvons nous regarder et voir ce qui peut être changé en nous et remercier notre Ps pour tous les changements qui sont déjà en train de s'opérer. Les capacités de toute femme ou tout homme et de chaque tout-petit sont aussi grandes que Sa Puissance supérieure. « C'était simple, mais pas facile ; il fallait y mettre le prix. Je devais m'en remettre en toutes choses au Père de lumière qui règne en nous tous. Ces propositions étaient radicales et révolutionnaires, mais à partir du moment où je les ai acceptées, l'effet a été électrisant. » ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd. chap. L’histoire de Bill, page 16 )

Merci la Vie !!!
Gilles

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samedi 30 août 2025

Pensées 30 Août 2025

Bonjour à toutes et à tous

Une partie de notre vie s'est passée à mettre de la distance entre nous-mêmes et le calme... la paix à l'intérieur de nous. Nous avons eu l'impression de pelleter des nuages entre nous et notre Puissance supérieure à un point tel que nous pouvions même croire en une séparation entre nous et Elle. Pourtant… « La prière et la méditation sont nos principaux moyens de communication consciente avec Dieu. » ( 12x12, 11e Étape, page 107 ) La Onzième Étape de notre mode de vie nous sert à dissiper cette brume sèche et à nous voir nous-mêmes et notre relation à ce Dieu Tel que nous Le concevons dans une lumière claire et sereine, comme lorsque le soleil apparaît derrière les nuages. La 11e Étape ne solidifie pas notre liaison entre nous et notre Puissance Supérieure par la prière et la méditation… puisse qu'elle n'ait jamais été faible ou diminuée si ce n'est dans l'illusion.

La prière ne change pas Dieu, mais elle change celui qui prie. ( Soren Kierkegaard ) Chaque personne doit en venir à sa propre conception de ce que signifie pour lui ou pour elle la prière. La prière est pour certains comme une perception plus élevée de l'intuition. D'autres la voient comme le fait de communiquer avec la composante supérieure de soi ou avec un Dieu d'amour. Certaines personnes, peut-être, ont eu de difficultés à amorcer cette nouvelle communication avec une Puissance supérieure tant l'illusion de séparation a été forte. Certains considèrent encore difficile, voir impossible, de prier même après quelquefois des années dans le mouvement. Les personnes ayant des difficultés à prier peuvent aussi demander de l'aide ou des suggestions aux membres de leur fraternité. Un parrain ou une marraine peut être d'une aide particulièrement utile à cette phase en partageant son expérience, sa force et son espoir.

« La prière est la meilleure connexion sans fil au monde et elle est bonne en tout temps et partout. »  ( Anonyme ) Il n'y a pas de prières correctes, de bonnes manières de prier ou d'endroits idéals pour prier  — la prière peut se faire partout et l'objet est simple : nous recherchons la volonté de Dieu.  Certaines personnes ressentent qu'elles prient mieux si elles sont en position à genoux ou en état d'humilité devant leur Puissance supérieure.  L'expérience de la plupart d'entre nous démontre qu'il est utile soit de commencer notre journée par une forme de prière, soit en demandant à Dieu de guider et de diriger notre pensée et nos actions, soit en Le remerciant pour tout.

Plusieurs d'entre nous ont prié Dieu seulement pour Lui demander des choses ou des résultats bien précis. Comment pouvons-nous revendiquer un résultat précis alors que nous ne connaissons pas ce qui est bon pour nous ou pour les autres ? Aussi longtemps que nous demandons des résultats détaillés, nous ne nous confions pas vraiment et nous ne nous abandonnons pas à Dieu. Est-ce que nous désirons encore contrôler quelque chose ? Qu'en est-il de « Que votre volonté soit faite et non la mienne » ? Nous obtenons toujours beaucoup plus que tout ce que nous aurions pu imaginer. Au lieu de demander ce que nous voulons et ce dont nous croyons avoir besoin, nous dirigeons l'emphase à nous offrir nous-mêmes à Dieu. Comme serviteurs consentants, nous sommes prêts à exécuter des tâches conformes à la volonté de Dieu. Bien souvent, il ne nous reste plus qu’à dire merci pour ‘où nous en sommes aujourd’hui’. Merci ! « Mais si j’ai joué avec le feu, j’ai eu la bonne fortune de ne pas me brûler. » ( Jane Austen )

« Enfants du désordre, nous avons appris mille façons de jouer prudemment avec le feu, et pourtant, nous en sommes sortis indemnes et, pensons-nous, plus sages. » ( Les Douze Étapes et les Douze Traditions, 4e Tradition, page 167 ) Le mode de vie des Douze Étapes nous apprend à ralentir, à apprécier notre environnement et tranquillement à vivre en harmonie avec tous ceux et celles qui en font partie. Nous pouvons ressentir profondément les images et le rythme de la vie, leur permettre de nourrir notre âme tout en faisant confiance à notre Puissance supérieure pour s'occuper de tout ce qui vit ou bronze sous le soleil quand il y en a.

Merci la Vie !!!
Gilles

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vendredi 29 août 2025

Pensées 29 Août 2025

Bonjour à toutes et à tous

Natalie Wood a dit : « Le seul moment où une femme réussit à changer un homme… c'est quand il est bébé. » Alors il est souvent un peu tard pour essayer de changer qui que ce soit avec nos conseils dès que ce jeune homme ou cette jeune femme ne porte plus de couches. Comme le dirait mon fils Gildas pour se moquer de l’inexorable et implacable vieillissement, ça se peut que nous en portions tous un jour pour pallier à l’incontinence. Quelle belle perspective d’avenir !

« Il est toujours stupide de donner des conseils, mais en donner de bons est absolument fatal. » ( Oscar Wilde ) Quand une personne que nous aimons nous partage ses soucis, nous voulons lui donner notre avis. « Tu peux faire ceci ou faire cela…» Cela part d'un bon mouvement : apporter de l'aide à quelqu'un qui en a besoin. Nous sommes souvent très déçus. Les conseils sont mal reçus, mal perçus, pas écoutés, pas adoptés ! Alors comment faire pour bien donner de bons conseils ? Ne pas en donner pan toute ! « Si quelqu’un vous donne ce qu'on appelle un bon conseil, faites le contraire. Neuf fois sur dix, vous aurez fait le bon choix. » ( Anselm Feuerbach )

« Tout ce qu’on peut faire d’un bon conseil, c’est de le transmettre. À celui qui le reçoit il ne sert jamais à rien. » ( Oscar Wilde ) Premièrement, un conseil ne doit jamais être donné pour être suivi ! Cela peut paraître paradoxal. Celui qui reçoit doit être libre d’écouter, de penser et de décider de lui-même ou d’elle-même. Sinon le conseil ne sera pas perçu comme tel, mais bien comme un ordre ou une manipulation. Et un ordre ou encore plus une manipulation pour des rebelles comme nous, ça donne plutôt envie de se rebiffer, de faire le contraire. Il est quasiment impossible de donner un conseil comme un avis personnel : « À mon avis, voici la solution que je te propose. » Ou « Si j'étais à ta place, je réagirais ainsi. » Ça ne relativise le conseil que pour celui ou celle qui veut bien nous en passer une petite vite. C'est le point de vue de cette personne, un autre éclairage, et pas forcément l'unique voie à suivre. Dans ce cas, quand ça nous arrive, la plupart d'entre nous croyons faire cadeau de notre point de vue, en permettant à l'autre de regarder différemment la situation, de prendre de la distance, celle qui nous sépare en fait.

« On a le sentiment que quelque chose au-delà de la force humaine est nécessaire pour produire le changement psychique essentiel. » ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd. chap. L'opinion d'un médecin, page xxxi ) Chez les groupes d'entraide, nous nous aidons en nous écoutant les uns les autres et en partageant nos expériences, notre force et notre espoir plutôt qu'en nous donnant des conseils. Et s'il nous arrive d'en donner, nous savons que c'est à nous qu'ils s'adressent en premier et à qui ils conviennent parfaitement, non à celui ou à celle à qui nous destinons nos précieux conseils. Il ne nous reste plus qu'à mettre ces conseils que nous avons prodigués si cordialement, en pratique aujourd'hui. En fait, notre Ps, Dieu tel que nous Le concevons, se sert des autres pour nous aider à progresser, pour nous montrer le chemin de notre croissance et rétablissement à travers l’oeil de notre frère. « Les commentaires et les opinions des autres sont sans doute loin d’être infaillibles, mais ils seront probablement plus pertinents que l’inspiration directe que nous pourrions recevoir , à une étape où nous manquons réellement d’expérience dans nos relations avec une Puissance supérieure à nous-mêmes. » ( Les Douze Étapes et les Douze Traditions, 5e Étape, pages 67-68 )

Une parabole ou une allégorie qui porte un message semblable a souvent fait partie de notre éducation : « Qu’as-tu à regarder la paille qui est dans l’œil de ton frère ? Et la poutre qui est dans ton œil à toi, ne la vois-tu pas ! Comment peux-tu dire à ton frère : Mon frère, attends, que j'enlève la paille qui est dans ton œil, moi qui ne vois pas la poutre qui est dans le mien ? Hypocrite, enlève d'abord la poutre de ton œil ; et alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l'œil de ton frère. » ( Luc 6: 41 : Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’oeil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil ? ) Ce n’est pas inutile de donner des conseils, tout un chacun nous savons très bien nous tromper tout seul, quelquefois, nous pouvons avoir de l'aide avec tous ces miroirs qui nous côtoient.

Merci la Vie !!!
Gilles

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jeudi 28 août 2025

Pensées 28 Août 2025

Bonjour à toutes et à tous

Nous arrive-t-il de nous permettre de bons éclats de rire ? Rions-nous gentiment de nos travers et de nos erreurs ? Aimons-vous les bonnes blagues, les histoires drôles ? La meilleure thérapie est celle par le rire, pour un couple ou pour un groupe ! L’humour génère le plaisir, la détente et le bien-être. Il contribue à la santé autant physique que mentale. Un fait est sûr, dans notre vie, nous verrons peu de personnes mourir de rire. « Même le maître architecte, devant les ruines de son rêve, avait su rire de lui-même ; ce qui constitue le summum de l’humilité. » ( 12x12, 4e Tradition, page 169 ) C’est ainsi qu’un membre du groupe de Middletown a reconnu qu'il faut parfois ne pas se prendre au sérieux, nous soumettre aux principes spirituels pour assurer notre survie et rire un peu de nos folies : « … Règlement 62… De grâce, ne vous prenez pas tant au sérieux ! » ( Les Douze Étapes et les Douze Traditions, 4e Tradition, page 169 ) C’est un peu comme l’expression québécoise qui nous invite à nous calmer le pompon ! Se calmer le pom-pom, c’est pour les cheerleaders qui sont les pom-pom girls en français — et voici tout un effort de la langue française.

Le médecin Patch Adams a travaillé pendant plus de treize ans dans sa clinique populaire en privilégiant l’humour comme médicament prépondérant. Pour lui, la joie, l'amour et la compassion servent de remèdes efficaces pour les humains. « Tâche de voir ce que personne ne voit. Vois ce que les autres choisissent de ne pas voir, par peur, conformisme et paresse mentale. Change ton regard sur le monde, découvre-le. » ( Docteur Patch Adams) Le sens de l’humour nous amène à prendre la vie du bon côté. Il représente un bon outil pour apprendre à dédramatiser ou à alléger un climat orageux, à nous détendre et même, à créer des liens cordiaux et affectifs. Hunter 'Patch' Adams est un véritable révolutionnaire dans sa façon d'appréhender le monde. Il estime que c'est par l'amour et la compassion qu'il faut approcher les personnes malades. C'est peut être pourquoi nous nous amusons souvent beaucoup dans nos groupes d'entraide. L'« histoire du gars » devient nos témoignages qui nous permettent de rire de situations cocasses où la maladie nous a amené.

Si nous avons à partager notre vie soit avec une personne pessimiste, détestable et portée à la revanche, soit avec une autre optimiste et animée d’un bon sens de l’humour, où irait notre préférence ? « Plus on est de fous, plus on rit ». Et c’est bien connu également que « Celui qui ne vaut pas une risée ne vaut pas grand-chose ». Au lieu de nous plaindre et de nourrir une colère ou une déception, certains d'entre nous mettent en valeur leurs talents d’humoristes. Ils arrivent à prendre un peu de distance et à diminuer leurs tensions en racontant certaines de leurs mésaventures comme des situations marrantes dans lesquelles ils se donnent un rôle qui n'était pas hilarant au départ. Le rire est une poussière de joie qui fait éternuer le coeur...

Si un bon sens de l’humour peut balayer une mésentente ou soulager une atmosphère tendue, n’allons pas croire que tout est permis et que nous pouvons utiliser l’humour à toutes les sauces. Chaque plaisanterie n’est pas nécessairement drôle. Nous pouvons rire de tout, mais pas avec tout le monde. Nous moquer de la malchance des autres n’est guère appréciable. Ou encore, à tourner régulièrement tout au ridicule, nous finissons par devenir superficiels, agaçants et même parfois antipathiques. Il est tout aussi regrettable de voir certaines personnes utiliser l’humour pour masquer ce qu’elles ressentent vraiment ou pour s’empêcher de parler des problèmes réels. Quant à l’humour noir, le sarcasme et le cynisme, les trois sont évidemment à éviter dans les groupes d'entraide et ne font que nous blesser et léser tous et chacun dans toutes nos relations interpersonnelles. « Un enfant — C’est par lui que nous viennent les plus grandes leçons de la vie. » ( Anonyme )

Merci Dieu, tel que nous Te concevons, d'améliorer notre santé émotive en nous donnant des cadeaux, des traits de personnalité qui nous font nous sentir bien avec nous-mêmes et font que ceux et celles qui nous entourent se sentent bien aussi. Le sens de l'humour en est un sur cette liste. Les meilleures personnes sur lesquelles l'utiliser, c'est nous-mêmes. Rire de nous-mêmes nous aide à être humble et à nous accepter même quand nous faisons une gaffe. Quand les autres ont le moral bas et que nous pouvons les faire rire, nous en bénéficions tous. Merci chère Ps de nous aider à développer notre sens de l'humour et à apprécier le rôle du rire dans nos vies. Dieu est en fait un guérisseur et le rire est l'une des ordonnances de Dieu. Quelle aventure merveilleuse que le mode de vie des groupes d'entraide ! « Que la douceur de l’amitié soit faite de rires et de plaisirs partagés. » ( Khalil Gibran )

Merci la Vie !!!
Gilles

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