Pensées 20 décembre 2018

Bonjour à toutes et à tous

Dès que notre Ps nous invite à mettre en pratique les principes du mode de vie, nous goûtons comme récompense une paix d'esprit merveilleuse. Sans aucun effort de notre part, notre vie change : nos rapports avec les autres s'améliorent à la maison et au travail ; les gens nous sourient plus souvent, et nous nous rendons compte que c'est parce que, nous, nous leur sourions. Au début, il a fallu faire « comme si » et aujourd'hui, nous vivons grâce à Dieu une profonde paix intérieure qui irradie chez ceux et celles qui nous entourent. En faisant confiance à ceux et celles qui nous entourent ainsi, nous pouvons commencer à dévoiler les secrets qui nous oppressent : « Nous sommes malheureusement aussi malades que nos secrets. » ( aphorisme entendu souvent dans plusieurs réunions de groupes d'entraide ) Rarement certains secrets sont utiles lorsqu'ils nous sont révélés.

Une membre nous racontait que le Dr Wayne W. Dyer a écrit qu'il croit qu'il existe dix secrets qui garantissent la paix intérieure. Les voici avec quelques modifications significatives respectant notre mode de vie : 1er secret : Ayons un esprit ouvert à tout et attaché à aucune illusion

  • Croyons que tout est possible par la grâce de Dieu
  • Renonçons totalement à ce à quoi nous sommes attachés (lieu, objet, personne). Nous croyions que tout attachement est générateur de problème jusqu’à ce que nous devenions convaincus que notre Ps est responsable de notre cheminement.
  • Accueillons ce que nous offre notre Ps sans juger

2ème secret : Soyons à l'écoute de notre propre musique intérieure

  • Écoutons notre cœur
  • Prenons des risques pour suivre nos rêves et passions. Enthousiasme signifie littéralement : énergie divine qui nous habite.
  • Sachons que l'échec est possible et qu'il ne faut pas en avoir peur

3ème secret : Nous ne pouvons pas donner ce que nous ne possédons pas

  • Changer ce que nous n'aimons pas en nous avec l'aide de notre Ps
  • Aimons-nous nous-mêmes et respectons-nous
  • Trouvons son but

4ème secret : Adoptons le silence

  • Découvrons la valeur du silence : notre sentiment de paix intérieure en dépend.
  • Intégrons plus de silence dans notre vie
  • Prenons consciemment contact avec Dieu tel que nous Le concevons et exprimons notre gratitude. Merci la Vie !!!

5ème secret : Renonçons à notre histoire personnelle, à nos souvenirs tels que nous nous en rappelons. Il y a une énorme différence entre ce qui nous est arrivé et ce que nous racontions qui nous est arrivé.

  • Ne nous raccrochons pas au passé, ce n’est qu’un acte de la pièce qu’est notre vie.
  • Acceptons la réalité telle qu’elle est, puis passons à l’acte suivant : le moment présent

6ème secret : Il est impossible de résoudre un problème avec le même esprit qui l'a créé

  • Acceptons le monde tel qu’il est. Nous n’avons pas toutes les données pour juger de quoique ce soit : la coopération supplante la compétition, la haine se dissout dans l’amour et la joie réduit la tristesse à néant.
  • Sachons qu’il existe un lien entre chaque individu, que nous sommes tous membres de la même famille humaine, même si nous avons des frères et soeurs aux comportements bizarres.

7ème secret : Il n'y a pas de ressentiment justifié

  • Recevons l'opinion des autres même si elle est différente de la nôtre
  • Pardonnons (si Dieu le veut bien) à ceux et celles que nous croyons qu’ils nous ont blessé. Pour s’en libérer : ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd., page 615, au bas de la page )

8ème secret : Traitons-nous comme la personne que nous aimerions être

  • Faisons partout place à l'inspiration, à la prière et la méditation

9ème secret : Chérissons le divin en nous… Merci la Vie !!!

  • Remercions notre Dieu d'amour, le metteur en scène de notre vie et du monde dans lequel nous vivons.
  • Exprimons notre gratitude et reconnaissance le plus souvent possible.

10ème secret : Évitons toute pensée affaiblissante. Ça s'appelle la sagesse.

  • Nourrissons notre esprit avec des pensées de paix, d'amour, d'acceptation et de bonne volonté.

Nous allons révéler un 11ème secret qui n’est plus un secret pour plusieurs afin d’acquérir et de maintenir notre paix intérieure : après avoir fait « comme si » pendant un petit bout de temps, nous n’avons pas eu à faire « comme si » bien, bien longtemps. L’expression est souvent associée aux Alcooliques Anonymes, même si elle n’apparaît pas dans l’un des livres qui forment la base du programme des AA, Les Alcooliques Anonymes ( http://www.aa.org/bigbookonline/fr_tableofcnt.cfm ) ou les Douze Étapes et les Douze Traditions. Par contre chez les OA nous retrouvons entre autres ce court texte : « Nous avons alors découvert le faire comme si. Il ne s'agit pas de jouer les dévots ni de mentir en affirmant une foi que nous n'avons pas. Faire comme si veut plutôt dire renoncer aux arguments académiques et théologiques en matière de croyance, mais fonder notre foi uniquement sur nos besoins ... » Les Douze Étapes et les Douze Traditions des Outremangeurs Anonymes, page 16 Comme le besoin d’amour, de bonté, de paix… Le reste n’a pas vraiment d’importance… Et pourquoi pas un 12ème secret ( 12 est toujours un chiffre magique ) :

  • Laissons notre Ps dompter le lion en nous et nous ouvrir à ceux et celles qui souffrent pour leur partager comment Elle nous en libère. Voir la méditation à la fin pour apaiser la souffrance de Stephen Levine.Bonjour à toutes et à tous

Dès que notre Ps nous invite à mettre en pratique les principes du mode de vie, nous goûtons comme récompense une paix d'esprit merveilleuse. Sans aucun effort de notre part, notre vie change : nos rapports avec les autres s'améliorent à la maison et au travail ; les gens nous sourient plus souvent, et nous nous rendons compte que c'est parce que, nous, nous leur sourions. Au début, il a fallu faire « comme si » et aujourd'hui, nous vivons grâce à Dieu une profonde paix intérieure qui irradie chez ceux et celles qui nous entourent. En faisant confiance à ceux et celles qui nous entourent ainsi, nous pouvons commencer à dévoiler les secrets qui nous oppressent : « Nous sommes malheureusement aussi malades que nos secrets. » ( aphorisme entendu souvent dans plusieurs réunions de groupes d'entraide ) Rarement certains secrets sont utiles lorsqu'ils nous sont révélés.

Une membre nous racontait que le Dr Wayne W. Dyer a écrit qu'il croit qu'il existe dix secrets qui garantissent la paix intérieure. Les voici avec quelques modifications significatives respectant notre mode de vie : 1er secret : Ayons un esprit ouvert à tout et attaché à aucune illusion

  • Croyons que tout est possible par la grâce de Dieu
  • Renonçons totalement à ce à quoi nous sommes attachés (lieu, objet, personne). Nous croyions que tout attachement est générateur de problème jusqu’à ce que nous devenions convaincus que notre Ps est responsable de notre cheminement.
  • Accueillons ce que nous offre notre Ps sans juger

2ème secret : Soyons à l'écoute de notre propre musique intérieure

  • Écoutons notre cœur
  • Prenons des risques pour suivre nos rêves et passions. Enthousiasme signifie littéralement : énergie divine qui nous habite.
  • Sachons que l'échec est possible et qu'il ne faut pas en avoir peur

3ème secret : Nous ne pouvons pas donner ce que nous ne possédons pas

  • Changer ce que nous n'aimons pas en nous avec l'aide de notre Ps
  • Aimons-nous nous-mêmes et respectons-nous
  • Trouvons son but

4ème secret : Adoptons le silence

  • Découvrons la valeur du silence : notre sentiment de paix intérieure en dépend.
  • Intégrons plus de silence dans notre vie
  • Prenons consciemment contact avec Dieu tel que nous Le concevons et exprimons notre gratitude. Merci la Vie !!!

5ème secret : Renonçons à notre histoire personnelle, à nos souvenirs tels que nous nous en rappelons. Il y a une énorme différence entre ce qui nous est arrivé et ce que nous racontions qui nous est arrivé.

  • Ne nous raccrochons pas au passé, ce n’est qu’un acte de la pièce qu’est notre vie.
  • Acceptons la réalité telle qu’elle est, puis passons à l’acte suivant : le moment présent

6ème secret : Il est impossible de résoudre un problème avec le même esprit qui l'a créé

  • Acceptons le monde tel qu’il est. Nous n’avons pas toutes les données pour juger de quoique ce soit : la coopération supplante la compétition, la haine se dissout dans l’amour et la joie réduit la tristesse à néant.
  • Sachons qu’il existe un lien entre chaque individu, que nous sommes tous membres de la même famille humaine, même si nous avons des frères et soeurs aux comportements bizarres.

7ème secret : Il n'y a pas de ressentiment justifié

  • Recevons l'opinion des autres même si elle est différente de la nôtre
  • Pardonnons (si Dieu le veut bien) à ceux et celles que nous croyons qu’ils nous ont blessé. Pour s’en libérer : ( Les Alcooliques Anonymes, 4e Éd., page 615, au bas de la page )

8ème secret : Traitons-nous comme la personne que nous aimerions être

  • Faisons partout place à l'inspiration, à la prière et la méditation

9ème secret : Chérissons le divin en nous… Merci la Vie !!!

  • Remercions notre Dieu d'amour, le metteur en scène de notre vie et du monde dans lequel nous vivons.
  • Exprimons notre gratitude et reconnaissance le plus souvent possible.

10ème secret : Évitons toute pensée affaiblissante. Ça s'appelle la sagesse.

  • Nourrissons notre esprit avec des pensées de paix, d'amour, d'acceptation et de bonne volonté.

Nous allons révéler un 11ème secret qui n’est plus un secret pour plusieurs afin d’acquérir et de maintenir notre paix intérieure : après avoir fait « comme si » pendant un petit bout de temps, nous n’avons pas eu à faire « comme si » bien, bien longtemps. L’expression est souvent associée aux Alcooliques Anonymes, même si elle n’apparaît pas dans l’un des livres qui forment la base du programme des AA, Les Alcooliques Anonymes ( http://www.aa.org/bigbookonline/fr_tableofcnt.cfm ) ou les Douze Étapes et les Douze Traditions. Par contre chez les OA nous retrouvons entre autres ce court texte : « Nous avons alors découvert le faire comme si. Il ne s'agit pas de jouer les dévots ni de mentir en affirmant une foi que nous n'avons pas. Faire comme si veut plutôt dire renoncer aux arguments académiques et théologiques en matière de croyance, mais fonder notre foi uniquement sur nos besoins ... » Les Douze Étapes et les Douze Traditions des Outremangeurs Anonymes, page 16 Comme le besoin d’amour, de bonté, de paix… Le reste n’a pas vraiment d’importance… Et pourquoi pas un 12ème secret ( 12 est toujours un chiffre magique ) :

  • Laissons notre Ps dompter le lion en nous et nous ouvrir à ceux et celles qui souffrent pour leur partager comment Elle nous en libère. Voir la méditation à la fin pour apaiser la souffrance de Stephen Levine.

Que la vie soit douce pour chacun de nous et que nous puissions tous et chacun accueillir cette tranquillité intérieure.

Merci la Vie !!!
Gilles

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« Chaque groupe Al-Anon n'a qu'un but : aider les familles des alcooliques. » Cette phrase fait partie de notre Cinquième Tradition, mais comment allons-nous l'appliquer ? « En pratiquant nous-mêmes les Douze Étapes. » Nous devons apprendre à nous aimer avant de pouvoir vraiment aimer les autres. Lorsque nous nous occupons de nos propres besoins spirituels, nous donnons aux autres la possibilité de voir en nous ce quelque chose de spécial qu'ils peuvent désirer pour eux-mêmes. Un bon exemple est le meilleur sermon.
La partie suivante de cette Tradition dit : « en encourageant et comprenant nos parents alcooliques. » Nous pouvons tous faire preuve de plus d'amour. Savoir que l'alcoolisme est une maladie peut nous aider à réagir avec compassion plutôt qu'avec hostilité.
Finalement, « en accueillant et réconfortant les familles des alcooliques », nous reconnaissons que l'amour centré uniquement sur nous-mêmes et notre petit cercle familial nous garde isolés. Nous avons une foule d'occasions d'aimer parce que nous faisons partie de la famille Al-Anon.

Pensée du jour
Aujourd'hui, je m'exercerai à la compassion. Je ferai d'abord preuve de bonté et d'amour envers moi-même, mais je ne m'arrêterai pas là. J'étendrai cette compassion aux autres. Je suis un être humain parmi d'autres. Quand j'offre de l'amour inconditionnel, en définitive il m'est remis au centuple.

« L'amour est patient et bon, l'amour n'est ni jaloux ni vantard, il n'est ni arrogant ni brusque, l'amour ne s'impose pas. » La Bible

Al-Anon, Le Courage de Changer, 20 décembre, page 355

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Me détacher avec amour était un comportement qui, selon moi, ne ferait jamais partie de mon rétablissement, même si je savais que le ressentiment que j'éprouvais pour avoir eu un parent alcoolique me détruisait. En dépit des conséquences négatives de mon amertume, je ne pouvais pas imaginer ma vie sans elle. Que serais-je sans ressentiment ?
Quand j'ai fini par en avoir assez de souffrir, Al-Anon m'a offert des outils que je pouvais intégrer dans ma vie. Écouter les autres donner leur témoignage aux réunions, lire la documentation Al-Anon, m'impliquer dans les services et participer à des ateliers et à des assemblées Al-Anon, tout cela a contribué à me donner une nouvelle façon de voir les choses. Cette perspective nouvelle m'a donné la possibilité de devenir une personne différente, une personne meilleure, capable d'apprécier la sérénité de l'acceptation. Simplement dit, j'en suis lentement venue à réaliser que mon père alcoolique avait été incapable de satisfaire mes attentes. À sa manière, et à la mesure de ses capacités, il m'avait offert de l’amour, les choses essentielles, et du soutien dans tous mes projets. Finalement, au lieu de voir un verre complètement vide, j'ai vu que mon verre était partiellement rempli. J'ai réalisé que mes années d'enfance auraient pu être bien pires qu'elles ne l'avaient été.
Le décès récent de mon père m'a montré que, à un certain moment, j'avais commencé à l'aimer avec détachement. Un sentiment de libération m'a envahie en réalisant que j'avais laissé aller l'amertume et le ressentiment, que je croyais devoir durer toujours. Au lieu de cela, je me sens maintenant libérée des ressentiments, et j'ai espoir en l'avenir.

Pensée du jour
Quel rôle les attentes que j'avais étant enfant jouent-elles dans mes difficultés en tant qu'adulte ?

« Les relations interpersonnelles faussées à cause de l'alcoolisme et de ses effets sur le buveur et sur nous ne se redressent pas du jour au lendemain. Il n'est pas sage d'espérer trop, trop vite. » Voici Al-Anon, page 9

Al-Anon, De l’espoir pour aujourd’hui, 20 décembre, page 355

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La récompense du don

Car c'est bien là une forme de générosité qui ne demande vraiment rien en retour. L'alcoolique n'attend de son frère souffrant ni argent ni même affection. Et voilà que par le divin paradoxe de cette forme de générosité, il a déjà touché sa récompense, que son frère en ait profité ou non. Les Douze Étapes et les Douze Traditions, page 125
Grâce à la Douzième Étape, j'ai fini par comprendre la récompense qu'apporte un don qui n'exige rien en retour. Au début, je m'attendais à voir l'autre se rétablir, mais je me suis vite rendu compte que les chose ne se passaient pas ainsi. Ayant accepté de ne pas voir tous les appels de la Douzième Étape automatiquement couronnés de succès, j'étais prêt à recevoir les récompenses que procure un don désintéressé.

Alcooliques Anonymes, Réflexions quotidiennes, 20 décembre, page 363

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20 décembre - Pensée A.A. pour aujourd'hui
Notre foi devrait dominer toute notre vie. Nous, les alcooliques, nous vivions une vie divisée. Il nous a fallu trouver un moyen de retrouver l'unité de notre vie. Lorsque nous buvions, nos vies étaient faites de pièces éparses et sans relations entre elles. Il faut nous ressaisir, prendre ces lambeaux et les regrouper. Nous le faisons en retrouvant la foi au Principe divin de l'univers qui maintient notre cohésion et celle de l'univers et lui donne un sens et un but. Nous abandonnons nos vies désorganisées à cette Puissance et nous en obtenons l'harmonie avec l'Esprit divin ; nos vies retrouvent ainsi leur cohésion. Ai-je retrouvé l'unité de ma vie ?

Méditation du jour
Évitez la crainte comme si c'était un fléau. La crainte, même la moindre crainte, ronge le lien de la foi qui nous rattache à Dieu. Si faible qu'elle soit, cette crainte rongera ce lien ; il perdra de sa force et un jour une déception ou un choc le brisera. Sans ces multiples craintes, le lien aurait tenu bon. Évitez d'être déprimé, car c'est un état qui se rattache à la crainte. N'oubliez pas que toute crainte est un manque de loyauté envers Dieu. C'est rejeter Sa sollicitude et Sa protection.

Prière du jour
Je demande que ma confiance en Dieu soit telle que je ne craigne trop quoique ce soit. Je demande d'avoir l'assurance que Dieu prendra soin de moi en temps et lieu.

Vingt-quatre heures par jour, Hazelden, page 357

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PENSÉE DU JOUR
Nous sommes habitués à l'idée que la mort suit la vie. Une logique moins évidente, mais très visible dans la nature est que la vie suit la mort. La semence doit mourir pour devenir plante. La chenille doit mourir pour que naisse le papillon. Les vieilles habitudes doivent mourir avant que de nouvelles prennent forme. Dans tous ces cas, tout doit arriver au bon moment. Alors le « vieux » fait place au « nouveau ». Comme le vieux se soumet à cette « mort », Notre Puissance supérieure nous donne une vie nouvelle. À mesure que nous mettons en pratique le Programme, nous préparons le terrain pour une nouvelle vie et nous apprenons à reconnaître le bon moment.

MÉDITATION DU JOUR
Comme je soumets à la mort mes vieux comportements, je Te prie de me mener à un nouveau mode de vie avec de nouveaux comportements.

AUJOURD'HUI, JE ME SOUVIENDRAI
J'abandonne et je laisse Dieu agir.

Émotifs Anonymes, Aujourd'hui Seulement, 20 décembre

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Triompher de l’égocentrisme

« En vivant les étapes, nous commençons à nous départir de notre égocentrisme. » Texte de base, page 120

Plusieurs d'entre nous sommes arrivés au programme convaincus que nos sentiments, nos désirs et nos besoins étaient de la plus haute importance pour tout le monde. Nous avions eu un comportement égoïste et égocentrique toute notre vie, et nous croyions que c'était la seule façon de vivre.
Cet égocentrisme ne disparaît pas du simple fait que nous ayons cessé de consommer de la drogue. Nous assistons peut-être à notre première activité N.A. avec la certitude que tous les gens qui sont dans la salle nous regardent, nous jugent et nous condamnent. Il se peut que nous exigions que notre parrain (marraine) soit prêt à nous écouter quand nous le voulons, et il se peut que celui-ci nous rappelle alors gentiment que le monde ne gravite pas autour de nous. Plus nous insisterons pour être le centre de l'univers, moins nous serons satisfaits de nos amis, de notre parrain (marraine) et de tout le reste.
La libération de l'égocentrisme peut s'obtenir en se concentrant davantage sur les besoins des autres et moins sur les nôtres. Quand les autres ont des problèmes, nous pouvons leur offrir notre aide. Quand les nouveaux ont besoin qu'on les accompagne aux réunions, nous pouvons aller les chercher. Quand nos amis sont seuls, nous pouvons passer du temps avec eux. Quand nous trouvons que nous ne sommes pas aimés ou que nous sommes ignorés, nous pouvons offrir à quelqu'un d'autre l'amour et l'attention dont nous avons besoin. En donnant, on obtient beaucoup plus en retour : c'est là une promesse sur laquelle nous pouvons compter.

Juste pour aujourd'hui, je partagerai le monde avec les autres, sachant qu'ils sont aussi importants que moi. Je nourrirai mon esprit en donnant de moi-même.

Narcotiques Anonymes, JUSTE POUR AUJOURD'HUI, 20 décembre, page 372

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Garde d'abord la paix en toi ; ensuite, tu pourras aussi l'apporter aux autres. Thomas à Kempis

Dès que je commence à mettre en pratique les principes du mode de vie, j'obtiens comme récompense immédiate une paix d'esprit miraculeuse, sans précédent pour moi. Sans même que je ne m'y efforce, ma vie se met à changer : mes rapports avec les autres s'améliorent à la maison et au travail, les gens me sourient plus souvent, et je me rends compte que c'est parce que moi, je leur souris. Même pendant une discussion, la paix intérieure que j'éprouve profondément fait en sorte que je ne suis pas le même qu'avant. En effet, j'arrive maintenant à exprimer mon désaccord sans me montrer désagréable.
Voilà comment le programme OA me permet d'apporter la paix aux autres. Il m'est impossible de profiter égoïstement de ma sérénité. Elle irradie du plus profond de mon être sans que j'aie à dire un mot ou à lever le petit doigt.

Pensée du jour : Je suis prêt à tout faire pour maintenir ma sérénité, et c'est ainsi que je peux influencer les personnes nerveuses ou querelleuses que je connais.

Outremangeurs Anonymes, Aujourd'hui, 3e Éd., page 355

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« Suis-je ( ... ) porté(e) à m'occuper des besoins de tout le monde, des miens ? Est-ce que je fais généralement porter le blâme sur les autres ? » Les Douze Étapes et les Douze Traditions des Outremangeurs Anonymes, page 41

Autrefois, je croyais que je devais permettre aux autres d'influencer mes choix alimentaires selon leurs attentes. Or, chez les OA, j’ai appris qu’à moins d’être nourrie de force, c'était moi qui choisissais ce que je mangeais. J'ai dû reconnaître alors que jamais personne ne m'avait persuadée de manger quoi que ce soit que je ne voulais pas. J'ai également constaté que la plupart des gens sont trop préoccupés pour remarquer ce que les autres mangent. D'ailleurs, les quelques personnes qui se sont attardées sur mes choix alimentaires avaient elles-mêmes des problèmes de dépendance.
Par exemple, un jour, une connaissance m'a fortement incitée à manger des aliments que je ne consommais plus. Je me suis rendu compte qu'elle avait elle-même perdu la maîtrise de son alimentation. Si je l'avais accompagnée dans son gavage, je me serais fait du tort et je ne l'aurais pas aidée. Il vaut mieux être un exemple d'espoir. À présent, lorsque quelqu'un commente mes choix en matière de nourriture, je réponds que je me sens mieux lorsque je respecte mon plan alimentaire. Personne n'a jamais réagi en m’incitant à faire quelque chose qui pourrait me nuire.

Outremangeurs Anonymes, Les voix du rétablissement, 20 décembre, page 355

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Pensée du jour
Notre foi devrait dominer toute notre vie. Nous les joueurs, nous vivons une vie divisée. Il nous a fallu trouver un moyen de retrouver l'unité de notre vie. Lorsque nous jouions, notre vie était faite de pièces éparses et sans relations entre elles. Il faut nous ressaisir, prendre ces lambeaux et les regrouper. Nous le faisons en retrouvant la foi au Principe Divin de l'univers qui maintient notre cohésion et celle du monde en général et lui donne un sens et un but. Nous abandonnons notre vie désorganisée à cette Puissance et nous en obtenons l'harmonie avec l'Esprit Divin; notre vie retrouve ainsi son sens. Ai-je retrouvé l'unité de ma vie?

Méditation du jour
Évitez la crainte comme si c'était le fléau. La crainte, si minime soit-elle, ronge le lien de la foi qui vous rattache à Dieu. Si faible qu'elle soit, cette crainte amoindrira ce lien; il perdra de sa force et un jour une déception ou un choc le brisera. Sans ces multiples craintes, le lien aurait tenu bon. Évitez d'être déprimé, car c'est un état qui se rattache à la crainte. N'oubliez pas que toute crainte est un manque de loyauté envers Dieu. Elle est signe du rejet de Sa Sollicitude et de Sa Protection.

Prière du jour
Je demande que ma confiance en Dieu soit telle que je ne craigne quoi que ce soit. Je demande d'avoir l'assurance que Dieu prendra soin de moi en temps et lieu.

Joueurs Anonymes, 20 décembre

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Vivre sans alcool

20 — Se souvenir de sa dernière cuite Il n'y a pas d'erreur typographique. Nous avons employé le mot « cuite » plutôt que « verre », comme vous le verrez plus loin.
Prendre un « verre » est une expression qui, pour des millions de personnes depuis des siècles, évoque et fait miroiter des moments agréables.
Selon notre âge et les circonstances qui ont entouré nos premières expériences avec l’alcool, nous avons tous des souvenirs et des espoirs variés (des angoisses, parfois) à la pensée d'une bière froide, d'un martini, d'un gin-tonic, d'un whisky soda, d'une gorgée de vin, et de quoi encore...
Lorsque nous avons commencé à boire, prendre un verre apportait les résultats prévus. Si nous en prenions assez souvent, nous avons naturellement cru qu’un verre donnait toujours satisfaction, que ce soit par besoin de nous conformer à un rite religieux, d'étancher notre soif, de souligner un événement social, de nous détendre, de nous stimuler ou de nous procurer un quelconque plaisir.
Par exemple, un finlandais de 55 ans qui se voit offrir un verre se souviendra sans difficulté de la bouffée de chaleur qui le submergeait dans sa jeunesse quand, par temps froid, il prenait un verre de vodka ou d'eau-de-vie.
Une jeune femme y verra plutôt une élégante coupe de champagne en cristal, des décors enchanteurs, de nouveaux vêtements, un nouvel amant. Une autre personne se remémorera la gorgée prise à même le goulot d'une bouteille cachée dans un sac brun tendu par son voisin, un jeune barbu en jeans, alors que la musique rock résonnait sous un éclairage psychédélique qui projetait ses rayons dans des nuages de fumée mystérieuse, provoquant l'hystérie générale. Un membre des AA dit associer un verre d'alcool au goût d'une pizza accompagnée de bière. Une veuve de soixante-dix-huit ans se rappelle toujours le 'lait de poule' au xérès qu'elle a commencé à boire à l'heure du coucher dans le foyer où elle habitait.
Bien que tout à fait naturelles, ces images mentales peuvent aujourd'hui nous induire en erreur. C'est la façon dont certains d'entre nous ont commencé à boire et si notre histoire alcoolique se résumait à cela, il est peu probable que nous ayons pu développer un gros problème d'alcool.
Par contre, si nous analysons sans crainte et en profondeur toute notre expérience alcoolique, nous découvrons que les derniers mois ou les dernières années n'ont jamais recréé ces moments absolus, magiques, malgré nos tentatives répétées pour les retrouver.
Au contraire, infailliblement, nous buvions jusqu’à dépasser cette mesure pour ensuite aboutir dans quelque pétrin. Il pouvait simplement s'agir d'un malaise intérieur, d'un sentiment insidieux que nous buvions trop, mais aussi de querelles conjugales, de problèmes d'emploi, de maladies ou d'accidents graves, d'ennuis légaux ou financiers. En conséquence, quand il nous vient à l'esprit de prendre « un verre », nous essayons maintenant de nous rappeler toute la kyrielle des conséquences déclenchées par « un seul verre ». Nous poursuivons cette vision jusqu'au bout, jusqu'à notre dernière et misérable cuite et ses malaises du lendemain.
Quand un ami nous offre « un verre », il entend normalement nous proposer un verre ou deux de politesse. Mais si nous prenons soin de nous remémorer toute la souffrance rattachée à notre dernière cuite, nous ne sommes pas dupes de notre ancienne conception « d'un verre ». Pour nous, et à partir de maintenant, l'implacable vérité physiologique est qu'un verre équivaut sans contredit à une cuite tôt ou tard, et aux embêtements qui en découlent.
Prendre un verre n'évoque plus pour nous la musique, les éclats de rire et la galanterie, mais la maladie et le malheur. Un membre des AA s'exprime ainsi : « Je sais maintenant que je ne pourrai jamais plus m'arrêter quelques minutes dans un bar pour prendre un verre et déposer un dollar sur le comptoir. Ce verre pourrait me coûter mon compte en banque, ma famille, ma maison, ma voiture, mon emploi, ma santé mentale, et probablement ma vie. Le prix est trop élevé, le risque trop grand. »
C'est de sa dernière cuite qu'il se souvient, et non de son premier verre.

Alcooliques Anonymes, Vivre sans alcool (moyens éprouvés par les membres des AA pour ne pas boire), pages 56-57

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20 décembre

Cherche d’abord le royaume, mets-Moi au premier plan et tout le reste te sera donné de surcroît. Tu connais ces mots, mais qu’en fais-tu ? Les vis-tu ? Est-ce que le temps que tu passes seul avec Moi signifie plus pour toi que n’importe quoi ? Aimes-tu être tranquille, ou es-tu gêné et mal à l’aise dans la tranquillité ? Cherches-tu à être toujours occupé et trouves-tu très difficile de calmer ton corps et ton esprit ? Il y a des millions d’âmes dans le monde qui ne peuvent supporter le silence. Elles recherchent constamment l’action et le bruit autour d’elles. Ce sont celles qui ne savent pas ce que veut dire rechercher d’abord Mon royaume et Me mettre en premier dans leurs vies. Elles sont agitées au dedans et au dehors. Je te le dis, les moments de paix et de tranquillité, quand nous sommes ensembles, sont très précieux dans un monde d’agitation. Recherche-les, trouve-les et demeure dans cet état !

La Petite Voix, Eileen Caddy

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Pour ceux et celles qui désirent lire les chroniques de Gilles sur le site Quand la drogue n'est plus un jeu : http://www.quandladrogue.com
Bon rétablissement pour toutes et tous !
Bonne journée !
Au Centre de la Vie n'est pas affilié à aucun groupe d'entraide. Par contre, l'expérience nous a démontré qu'adhérer à un groupe qui utilise les Douze Étapes pour se rétablir et mettre en pratique ce merveilleux mode de vie un jour à la fois peuvent nous aider à vivre de beaux moments de bonheur et de sérénité.

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Une méditation guidée pour apaiser la souffrance



Essayons de trouver une position confortable qui va nous permettre d’entrer en nous et de de découvrir ce qui ne va pas en soi.
Permettons lentement à notre attention de se déplacer vers la zone d'inconfort, où en nous ça fait yeark ou oauch ! Notons quels sont ces ressentiments qui surgissent à mesure que nous nous abandonnons à cette approche de sensibilisation qui se déroule présentement. Laissons la douleur s’exprimer et juste être là, là.
Est ce que le corps et l'esprit semblent être en guerre ? Beaucoup de résistance — beaucoup de souffrance ? Ou est-ce l’inverse : Beaucoup de souffrance, beaucoup de résistance ? Est-ce que l'esprit maudit le corps ?
Y a-t-il de la peur accumulée dans cette zone d'inconfort ?
Notons si de vieilles peurs de l'esprit sont bien accrochées là, tournant la douleur en souffrance…
Convertissant notre résistance en l’enfer…
Notons quelque ressentiments surgissent dans ce coin de notre corps.
Commençons par rendre mou et malléable toute réaction à l'inconfort physique et mentale que nous vivons.
Laissons la peau, la chair, les muscles, commencer à se ramollir tout autour du siège de la douleur.
Laissons le poing de notre résistance se détendre et les jointures blanches de nos peurss’ouvrir lentement.
Libérons les tensions autour de l'inconfort.
Lâchons notre rigidité que nous maintenions en retenant ces sensations et fausses croyances indésirables.
Allons-y. Laissons aller ces résistances, cette blessure, cette ancienne révolte et cettepeur qui transforme notre moment présent en aigreur, rancœur, irritation, colère, etc.
Allons-y. Il est si pénible de s’accrocher à la douleur qui vient de la colère, de la haine, de la peur et du désespoir. Laissons aller tout ça. Que tout cela commence à émerger et à flotter dans notre état de veille au lieu d'être pris au piège dans notre corps.
Survient ensuite notre éveil au présent, à ce moment qui est l’instant présent.
Ramollissons chaque partie de notre corps à l’aide de cette sensation de confort. Laissons tous nos muscles s’amollir, devenir malléable.
Que la chair s’ouvre pour recevoir l'instant présent c’est qu’elle baigne de miséricorde et de bonté. Et vice versa, lorsque la chair est attendrie, c’est qu’elle baigne dans le moment présent.
La peur, la colère, le sentiment d'échec se dissolvent et disparaissent tranquillement pour laisser la place à la délicatesse, à la légèreté.
Chaque instant est un nouveau moment, s’attendrissant d’une impression à l’autre, d’une émotion à l’autre.
Remarquons comment le moindre acte rationnel ou affectif de l'esprit ou la plus subtile jouissance peut faire réapparaitre ou déclencher une tension.
Soulagement dans le calme, apaisement dans la sérénité. Un moment à la fois nous pouvons passer à nous débarrasser de l’illusion d’emprise, de contrôle ou de lâcher prise.
Souvenons-nous de la miséricorde (de la rédemption -‘atonement’-, du pardon, du rétablissement que la douleur nous rappelle – pour soulager encore, pour alléger et encore une fois de plus pour apaiser.
Laissons l'inconfort, consentons à la présence de la douleur — juste être là, ne laretenant pas, sans chercher aussi à la geler ou à la repousser. Reconnaissons le déclinet la langueur qui sont au centre même de chaque instant présent où survivent cettesensation et ce ressentiment. Allons jusqu’au cœur de notre douleur y apportant miséricorde et pardon. Déplaçons doucement dans le sens de la guérison, de la libération loin de nosfrustrations, nous éveillant à notre impuissance de même bouger nos fesses. Permettons au dernier moment de notre souffrance de tout simplement être comme elle est avec une telle miséricorde et à ces sensations qui empêchaient nos chairs de demeurer molles et souples, d’adoucir les ligaments, les tendons.
D’adoucir le tissu pour qu’il reste souple, flexible et maniable malgré chacune de nossensations. Que chaque sensation baigne dans la douceur et la tendresse. Laissons le cœur s’imprégner de miséricorde et de bonté envers soi, en ce moment présent, à travers ces sensations en constante évolution.
Ouvrons-nous doucement à toute sensation. Ne repoussons rien.
Laissons fondre la résistance de notre organisme avec un soupir. Lâchons les illusions qui se cachent derrière nos peurs et nos doutes.
Et dans notre esprit qui retient cette douleur, prions pour comprendre Sa volonté, et pour vivre un assouplissement plus profond. Le poing qui était fermé et crispé sur le plan mental s’ouvre et se détend.
Ressentons le relâchement de la tension dans notre esprit comme l’adoucissement, l’apaisement de toutes sensations désagréables s’est réalisé dans notre corps. Ayonsde la reconnaissance. Exprimons notre gratitude. Merci la Vie !!! Un moment de peur à la fois, chaque moment de méfiance, tous les moments de colère— chacun se dissout un après l'autre. Chaque moment se résout un après l'autre. Notre espace personnel devient de plus en plus sain. De dures réactions deviennent tranquillement des réponses souples dans notre esprit. Le corps se ramollit en recevant chaque moment présent tel qu’il est.
Chaque instant présent nous amène à cet apaisement envers chacune des nouvelles sensations qui se produisent. Le raffermissement de nos tissus, la souplesse de notre peau, le tonus de nos musclesse produisent au cours de chaque moment de notre expérience de vie.
Cet apaisement s’étant jusqu’au centre de chacune des cellules de notre corps et de notre esprit.
Notre Ps nous envoie plein de miséricorde et de bonté pour qu’elles pénètrent au cœur de chaque moment de chaque sensation.
La grâce de Dieu fait apparition et dissolution dans notre espace de vie.
Chaque instant de chaque sensation est perçue et reçue dans une prise de conscience qui l’embrasse doucement. Lâchons nos illusions d'inconfort.
Laissons flotter notre conscience dans un réveil spirituel et miséricordieux.
Laissons notre esprit et notre cœur se maintenir à la surface par Votre Volonté. Recevons en ce moment au cœur et dans notre esprit, cette ouverture à la miséricorde, au pardon, et à l’amour.
Recevons cette douceur qui émanent de tous les recoins de notre corps.
Dans notre corps, calme et détendu, s’est installé cette miséricorde, cette gentillesse, pour désormais apprécier chaque instant présent.
Nous sommes apaisés. Nous sommes ouverts à cette prise de conscience emplie de miséricorde. Nous pouvons continuer notre cheminement, notre rétablissement. Nous avons droit à une renaissance. Nous reprenons le chemin qui nous a été présenté à notre naissance.



traduit et adapté à partir A GUIDED MEDITATION ON SOFTENING PAIN (Stephen Levine)

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